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A Kinshasa: Le Pnud lance le processus de certification genre des entreprises et institutions publiques

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La ministre du Genre, Enfants et Famille, Mme Chantal Safu a lancé officiellement ce mardi 24 juillet 2018 le processus de certification genre des entreprises et institutions publiques. C’était à Pullman Hôtel en présence du Directeur-Pays PNUD, M. Dominic Sam; du ministre d’Etat en charge du Plan, Bahati Lukuebo; des cadres des entreprises  et  institutions publiques et différentes déléguées des plateformes ou associations des femmes.

Ce processus de certification genre  appuyé  par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), est une occasion unique pour les entreprises et les institutions publiques  d’opérer un véritable diagnostic interne pour évaluer les points forts et les points   faibles de leur management au regard des exigences de droits humains, de l’égalité et de l’équité entre les sexes, a dit la ministre du Genre. Elle a également indiqué que ceci permet aux dirigeants de savoir si leur vision et leurs actions sont conformes aux engagements  nationaux et internationaux en matière du genre.

Pour ce processus de certification genre, cinq institutions publiques ont été sélectionnées,  notamment  la Banque Centrale du Congo (BCC), l’INPP, le FPI, le ministère du Développement rural, ainsi que le ministère du Plan. Ceci, pour une  phase pilote.  Apres ces cinq, ainsi s’étendra ce processus dans les restes des institutions tant publiques que privées.

Le professeur  Mangalu, directeur d’une cellule spécialisée au ministère du Genre a indiqué dans son exposé sur la manière du déroulement de ce processus de certification, qu’il va pouvoir débuter à partir du 5 août prochain et va prendre fin en avril 2019.

Pour le Directeur-Pays du PNUD,  M. Dominic Sam,  cette  certification genre est un mécanisme mis en place par le PNUD.  Elle prend appui sur le mandat du PNUD qui place l’égalité de genre au cœur de la construction d’un monde inclusif, durable et résilient. En effet, selon lui, lutter contre les inégalités de genre est d’abord et avant tout une question de justice sociale et ensuite de soutenabilité des programmes. Il a renchéri que l’égalité entre hommes  et femmes va de pair avec la question des droits de l’homme  et fait progresser le développement, avant d’ajouter que si les femmes, les filles ne parviennent pas  à réaliser pleinement leurs droits dans une sphère de vie, alors le développement humain ne sera pas atteint.

A l’issu d’un échange,  une inquiétude  a été soulevée selon laquelle,  il existe  un vide dans l’espace des femmes devant être promues. La volonté  de promouvoir  les femmes dans les institutions publiques rencontre une barrière de leur nombre insuffisant. Par ailleurs, le peu qui s’affichent dans des institutions accusent d’une certaine incompétence.  A ce sujet, il a été proposé  au ministère du Genre de travailler en  collaboration avec  le ministère de  l’Enseignement pour suivre ce qui se passe dans la scolarisation des filles.

« On aimerait bien promouvoir les femmes,  mais parfois on est devant un vide, devant des faiblesses. Une discrimination positive on en veut, mais celle-ci demande un prérequis. D’où la sollicitation de la pérennisation de la campagne « toutes les filles à l’école », afin d’avoir un nombre aussi suffisant des femmes scolarisées pour pouvoir mieux procéder à cette discrimination positive. Car on ne peut que promouvoir ce  qui existe, s’il n’y a pas de prérequis, à l’impossible nul n’est tenu », a dit la Secrétaire générale à l’emploi.

Notons qu’un rapport du Mckinsey global institude datant de 2015 relève que si les femmes et les hommes jouaient un rôle identique sur les marchés du travail, 28 billions de dollars enrichiraient l’économie mondiale d’ici 2025. De même, d’après le Harvard Business Review, les entreprises qui ont une meilleure égalité entre les sexes sont les plus innovantes.

(Mamie Ngondo)


Fin de l’épidémie à virus Ebola en RDC: L’Unicef se félicite de la réponse conjointe

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Le gouvernement de la RDC a annoncé, mardi 24 juillet courant à Kinshasa, la fin de l’épidémie à virus Ebola, soit onze semaines après sa déclaration dans la province de l’Equateur, au nord-ouest de la RDC. L’Unicef se félicite de la réponse coordonnée et efficace sous la coordination du Ministre de la Santé qui a permis de rapidement endiguer la propagation de la maladie.

L’épidémie avait fait irruption le 8 mai dernier, dans la zone de santé de Bikoro située à 131 km au sud de Mbandaka, capitale de la province de l’Equateur. Les équipes de l’Unicef en RDC s’étaient immédiatement mobilisées pour aider le gouvernement à contenir la propagation de la maladie, avec une attention particulière sur les communautés à risque, y compris les enfants.

Sous la coordination du Ministère de la Santé et en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, OMS et d’autres partenaires, l’Unicef a concentré sa réponse sur les activistes de communication et de mobilisation  communautaire, l’approvisionnement en eau et la promotion de l’hygiène pour prévenir la propagation de la maladie ainsi que sur l’assistance psychosociale aux familles affectées par l’épidémie. Les interventions de l’Unicef ont permis à plus de 160 000 personnes d’avoir accès à de l’eau potable dans l’aire de l’épidémie, et à plus d’un million de personnes à risque d’être informées des méthodes de prévention contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola. En outre, 53 familles et près de six-cents (600) personnes affectées par l’épidémie incluant des enfants, ont bénéficié d’un soutien psychosocial.

En effet, Gianfranco Rotigliano est le représentant de l’Unicef en RDC. Il a souligné l’important de renforcer les systèmes de surveillance : c’est grâce à la corporation et au concours de tous les partenaires sous la coordination du gouvernement de la RDC, que l’Unicef est parvenue à mobiliser les communautés, à amener les populations à adopter des comportements préventifs et à répondre efficacement aux besoins des familles et des enfants durant cette riposte. Cet effort de communication et d’engagement communautaires doit continuer, a-t-il insisté, afin d’éviter et de contrôler des nouvelles épidémies dans la région.

En appui au plan d’action conjoint du gouvernement et des partenaires, l’Unicef a mobilisé pour la réponse à l’épidémie, près de dix millions de dollars américains sur fonds propres, et auprès de nombreux donateurs, notamment les gouvernements des Etats-Unis, (Usaid), du Japon et du Canada…

(Mamie Ngondo)

Avancées du processus électoral et besoins logistique: Le Conseil consultatif électoral de la SADC et la CENI en pleine évaluation

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Conduite par Mme Dorothy Alethea De Grabielle, la forte délégation du Conseil Consultatif électoral de la SADC est venue, pour une énième visite de travail, évaluer avec la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) l’évolution du processus électoral en RD Congo.

Toutes les questions autour de l’actualité opérationnelle du processus électoral ont été passées au peigne fin avec un accent particulier sur les dernières avancées marquées notamment par l’étape de l’ouverture des Bureaux de Réceptions et Traitements des Candidatures d’abord pour la députation provinciale et, dans les 24 heures, pour la députation nationale et la présidentielle.

En présence également du chef de Bureau de Liaison de la SADC RD Congo, Félix Kisoka Paulo, ces échanges ont permis aux deux parties de reconnaître le respect des différentes étapes du calendrier électoral par la CENI et de discuter de l’état de mise en œuvre des préalables logistiques en vue de la réussite des scrutins du 23 décembre 2018.

La délégation de la SADC a été informée que la CENI est très avancée avec l’acquisition et le déploiement de certains matériels en provenance de la Chine, de la Corée du Sud et de l’Afrique du Sud (machine à voter, urnes et isoloirs, les consommables et autres matériels non sensibles).

Le Président de la CENI a rassuré ses hôtes des garanties ainsi que de la détermination du gouvernement de la République à prendre entièrement le coût du processus électoral. Un  accompagnement qui se traduit, sur le plan logistique, de la mise à disposition notamment des avions, des matériels roulants et des facilités opérationnelles.

Corneille Nangaa a réitéré le souhait de la CENI de voir la SADC apporter toute son appui pour la tenue apaisée des élections. Avant de clôturer cette rencontre, la délégation de la SADC a expérimenté avec satisfaction la machine à voter. Notons que cette rencontre technique se tient en prélude de la réunion des  Chefs d’Etats de la SADC prévue pour la fin août 2018.

(JMNK)

Le Leadership Spirituel de l’Église du Réveil du Congo s’engage dans la sensibilisation électorale

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Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa était l’invité, ce mardi 24 juillet 2018, à la clôture de l’atelier sur les réformes de l’Église du Réveil du Congo en l’enceinte de l’Eglise Foi Abondante, sise 9ème rue Limete/résidentiel. Cette activité s’est déroulée en présence de son Eminence l’Évêque Général Albert Kankienza Muana Mboo, Représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo qui était entouré des Evêques, des Membres fondateurs de l’Eglise, des Membres de l’exécutif National et ceux de l’Ecclésiastique provincial regroupés à Kinshasa pour de profondes réflexions sur la marche de l’Eglise du Réveil du Congo.

Cette invitation traduisait les vœux des Membres Fondateurs, des cadres de l’Exécutif national ainsi que des responsables des Comités Ecclésiastiques Provinciaux de recevoir Corneille Nangaa, en sa qualité de Président de la CENI et Serviteur de Dieu au sein de l’Eglise du Réveil du Congo, pour une communication sur l’évolution du processus électoral en cours dans notre pays. Cette démarche justifie l’engagement socio-pastoral de l’Eglise du Réveil du Congo face aux enjeux de l’heure. La présence du Président de la CENI visait également conforter le leadership spirituel de l’Eglise du Réveil du Congo en ce qu’il entend accompagner l’organe en charge de la gestion des élections dans sa lourde mission de la conduite, dans un climat apaisé, du processus électoral.

Corneille Nangaa, qui arrivait à une telle rencontre de haut niveau de l’Eglise de Réveil du Congo pour la deuxième fois depuis son investiture à la tête de la Centrale Électorale congolaise, a retracé le contexte dans lequel évolue le processus électoral actuel. Il a souligné devant les Pasteurs, l’exécution effective et malgré les nombreuses contraintes du calendrier électoral grâce à l’accompagnement des parties prenantes dont l’Eglise du Réveil du Congo. Le Président de la CENI n’a pas manqué de solliciter une plus grande implication et un accompagnement permanent de cette structure qui conduit de nombreux fidèles et donc des électeurs.

Cette rencontre a été l’occasion très particulière d’une formalisation du cadre de collaboration entre la CENI et l’Église du Réveil du Congo. Ce protocole d’accord de partenariat avec la Commission Electorale Nationale Indépendante souligne qu’une bonne collaboration entre de ces parties est le gage de la réussite de l’ensemble des opérations préélectorales, électorales et postélectorales.

Dans ce cadre, des campagnes de sensibilisation et d’information publique ainsi que l’observation électorale en vue de l’adhésion et de la participation de la population à ces opérations seront organisées en partenariat entre les parties conformément aux tâches dévolues à chacune d’elles.

Au final, il s’agira pour l’Eglise du Réveil du Congo d’accompagner la CENI dans la réussite de la campagne nationale d’éducation électorale et la sensibilisation des électeurs en touchant l’ensemble des électeurs chrétiens notamment à l’expérimentation de la machine à voter avant les scrutins du 23 décembre 2018. Avant de passer eux aussi à l’expérimentation de la machine à voter, le leadership spirituel de l’Eglise du Réveil du Congo a été édifié sur les avantages de cette technologie électorale devant permettre également de rationnaliser le système de vote.

Profitant également de la bénédiction des Pasteurs et de leur message en faveur de la mobilisation générale en faveur des élections, le Président de la CENI n’a pas manqué d’exhorter toutes les catégories des fidèles de l’Eglise du Réveil du Congo à s’approprier le processus électoral aussi bien comme observateurs électoraux, témoins des partis et regroupements politiques et comme candidats aux différentes scrutins. Une façon de marquer leur participation à la gestion de la chose publique et à la crédibilisation des élections.

(JMNK/CENI)

Attaque de la prison de Makala: Les relevés téléphoniques clouent les miliciens Kamuina Nsapu

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Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui siège en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, poursuit l’instruction  du dossier qui oppose le Ministère public à près de 36 présumés Kamuina Nsapu, aile de Kinshasa. Pour hier, le Tribunal a analysé les appels téléphoniques échangés par plusieurs prévenus. Il s’agit notamment de Pascal Kabangu, Manzanga Mazarin, Ntumba Papy, Ntumba Romain, le Commissaire Mpoyi, Betukumesu, Tujibikile, Kapinga Buanya Fatou, Mukenge Coordon Paul.

Avec l’aide des sociétés de télécommunication (Vodacom, Airtel, Orange et Africell), le Tribunal a demandé que l’on croise les numéros, travail qui a permis de se rendre compte que les miliciens étaient réellement en contact. A l’occasion, le Tribunal a pris en considération les dates du 15 au 17 mai 2017, correspondant à la tenue des réunions chez le prévenu Pascal Kabangu, habitant la commune de Lingwala, pour attaquer la prison de Makala.

Plus spécifiquement, le Tribunal, grâce aux mêmes opérateurs téléphoniques,  a analysé les appels effectués par le Commissaire de Police Mpoyi. Celui-ci a annoncé au Tribunal que dans la nuit du 16 au 17 mai 2017, il avait quitté de chez lui, soit dans la commune de Nsele, pour se rendre à la montagne (Kimwenza) pour prier. Cette destination, comme il faut bien le souligner, n’a pas été prise en compte par les sociétés de télécommunication. En réalité, le commissaire n’est jamais arrivé au Rond-point Ngaba.

Aux questions posées par le Tribunal, le prévenu a nié et qualifié les preuves fournies par les opérateurs téléphoniques de ‘’montage’’. Les antennes de prise en charge indiquent tout simplement que cet agent de l’ordre a quitté chez lui autour de 19 heures, pour être pris en charge par les antennes de Mpasa, Matete, Limete, Lingwala) pour préparer l’assaut contre la prison de Makala. D’ailleurs à 4 heures du matin, son téléphone a été pris en charge par l’antenne de Bumbu, située dans l’enceinte de l’ITIP Bumbu, dans la commune du même nom.

Pour son avocat, Me Richard Ngoyi, Mpoyi, les relevés nous aident à comprendre comment nous allons organiser notre plaidoirie. Le fait que le même groupe se retrouve sur Victoire et sur de la Science, c’est déjà une contradiction et le doute profite toujours à l’accusé.  « Les experts ont dit qu’après 6 mois, les données ne sont plus fiables. Nous sommes au-delà de 6 mois et ces données ne sont pas fiables parce qu’il y a des contradictions », dit-il.

La réplique de la partie civile Rdc

Au regard de toutes ces négations des prévenus, la partie civile Rdc, à travers le Bâtonnier Ambroise Kamukuny se dit heureuse de l’évolution que prennent les différentes déclarations. « Vous constatez que deux personnes disent qu’elles ne se connaissent pas, mais lorsqu’on combine leurs numéros, on se rend compte qu’elles se sont appelées. Rares sont ceux qui ont reconnus qu’ils ont été appelés », dit-il, avant de prendre l’exemple de Mpoyi qui a été suivi depuis sa résidence et la technologie indique qu’elle est le chemin qu’il a utilisé jusqu’à Lingwala et de là on le transporte à la prison centrale de Makala. Mais il vous dit qu’il était à Kimwenza. Comment voulez-vous que la République dise que la technologie s’est trompée.

Et d’ajouter que lorsqu’on dit que  Mazarin s’est retrouvé à l’ITI Gombe, situé sur l’avenue de la Science, par rapport à la résidence de Kabangu, il ne peut pas vous dire qu’il n’était pas à Lingwala. « La réalité est que nous ne pouvons pas nous attendre que les prévenus reconnaissent qu’ils ont été appelés.  Ici, c’est pour confirmer que celui qui disait qu’il ne reconnaissait pas tel, il le reconnait quand même. Nous voulons amener le Tribunal à tirer sa conviction que tel que renseigné, non seulement dans les procès-verbaux des Officiers de police judiciaire, même à l’audience. Vous n’allez pas nous dire que la prison de Makala avait été attaquée par des fantômes qui ont disparus ! », dit-il, avant d’ajouter que la technique démontre que toutes ces personnes ont été prises en charge par leurs téléphones à Bumbu, en face de la prison de Makala. Comment vous ne  pouvez pas croire ? Vous êtes aussi païen que cela, pour ne pas voir les choses que tout le monde voit ? Attendons mieux, il y a des plans consistants qui arrivent, précise-t-il.

(JMNK)

Young African’s : la CAF n’a pas encore qualifié Zahera Mwinyi

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L’entraineur congolais Zahera Mwinyi a pris depuis le mois de mai dernier, la tête du staff technique du club tanzanien Young African’s. Malheureusement jusque-là, la Confédération Africaine de Football (CAF), n’a pas encore autorisé Zahera Mwinyi à diriger des matchs de son club qui joue la 15ème Coupe de la CAF.

Ces prestations au niveau du club ne se limitent qu’au niveau des entrainements, en attendant cette autorisation de la CAF.

A en croire une source, l’adjoint de Florent Ibenge en sélection nationale de la RDC ne dispose pas d’un problème requis pour entraîner une équipe dans les interclubs de la CAF.

Malheureusement, il est contraint de rester dans le gradin pour suivre les matchs de son club en Coupe de la CAF, et c’est son adjoint Noël Mwandila qui dirige les matches. Le dernier cas est celui lors de la dernière sortie de Young Africans en Coupe de la CAF face à Gor Mahia où son club a perdu par 0-4.

(Altesse B. Makambo)

Dossier Alidor Kayembe, Faustin Bokonda : « Lupopo va profiter de son transfert pour l’unique saison qui lui reste »

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Le joueur congolais Alidor Kayembe, auteur d’une dizaine de buts la saison passée avec Saint Eloi Lupopo au championnat de la LINAFOOT, vient d’être prêté à la formation turque de Bulospor (Division 2).

Au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi 25 juillet, le président de FC St Eloi Lupopo, Faustin Bokonda, a éclairé la lanterne de l’opinion sportive autour de la polémique qui se crée sur ce transfert.

Pour Faustin Bokonda, le joueur n’a pas achevé la saison avec Lupopo, car parti en essai en Turquie, dans la formation de Boluspor.

« Kayembe n’est pas un joueur de Lupopo et si Faustin veut vendre un joueur, ce sera un joueur de Lupopo. Il avait un contrat de trois saisons et il lui reste encore une saison dans l’équipe (2018-2019). Mais son président a eu un marché à l’extérieur (…). Dans le contrat que nous avions signé, nous avons la facilité de libérer un joueur s’il y a un contrat à l’extérieur. Kayembe n’est pas un joueur de Lupopo mais Lupopo va profiter de son transfert pour l’unique saison qui lui reste dans le club », a déclaré Faustin Bokonda.

(Altesse B. Makambo)

Malgré la déclaration de la fin de la 9ème épidémie d’Ebola, Dr Oly Ilunga : « Nous devons nous préparer à la 10ème »

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Fin de la neuvième épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province de l’Equateur, c’est le ministre national de la Santé Publique qui l’a déclaré mardi 24 juillet à Kinshasa.

« Toutefois, la maladie d’Ebola étant un virus dont le réservoir naturel est situé dans la forêt équatoriale, nous devons nous préparer à la 10ème épidémie », a indiqué le ministre Oly Ilunga, poursuivant qu’il est fort probable que d’autres épidémies surviennent dans des zones urbaines dans le futur.

La déclaration de la fin de cette épidémie  intervient après une période d’observation de 42 jours sans aucun nouveau cas confirmé et enregistré, et conformément aux règlements sanitaires internationaux. Oly Ilunga indique que depuis le 6 juin 2018, aucun nouveau  cas confirmé de maladie à virus Ebola n’a été enregistré dans la province de l’Equateur. Le dernier cas confirmé d’Ébola est sorti guéri du centre de traitement d’Ebola de Bikoro le 12 juin 2018. Au total après vérification et consolidation des bases de données, la coordination nationale a comptabilisé 54 cas dont 33 décès et 21 survivants qui se sont regroupés au sein de l’Association Nationale des vainqueurs d’Ebola. Il indique que la rapidité et l’efficacité de la riposte mise en place par le gouvernement et ses partenaires a porté ses fruits.

Les points forts à retenir de cette riposte sont la collaboration de tous les acteurs impliqués sous  le leadership du gouvernement ; le déploiement en moins de 24 heures à partir de Kinshasa d’une équipe d’intervention rapide du ministère la santé ; la mise en place en moins de 48 heures d’un pont aérien  entre Kinshasa, Mbandaka et Bikoro grâce au système des Nations Unies ; l’administration pour la première fois à 3.300 personnes du vaccin contre Ebola, afin de briser la chaine de transmission dans la communauté. Le déploiement et l’installation de trois laboratoires mobiles de l’Institut National Recherche Biologique, INRB à Mbandaka ; Bikoro et Itipo pour faciliter la confirmation rapide des cas et enfin l’instauration de la gratuité des soins  dans sept zones de santé de la province couvrant une population de près d’un million d’habitant, a montré le ministre. Il  souligne que  ce travail a permis de relever de nombreux défis et a rapidement porté ses fruits.

« La vaccination de 3.300 personnes qui a été un moyen de briser la chaîne de transmission probable d’Ebola, n’a pas connu chez les vaccinées le développement de cette maladie, ni d’effets secondaires »,  se félicite le ministre, avant de renchérir qu’aucune des personnes vaccinées n’a développé la maladie ni expérimenté d’effets secondaires.

Pour rappel, la neuvième épidémie de la maladie à virus Ebola a été déclarée le 8 mai dernier. Cette épidémie avait toutes les caractéristiques  d’une crise majeure, du fait qu’elle a commencé dans deux zones rurales en même temps et a rapidement atteint une ville de plus d’un million d’habitants ( Mbandaka ), directement connectée à Kinshasa , la Capitale où plus de 12 millions de congolais vivent.

(Mamie Ngondo)


Prix Makomi II encourage les candidatures féminines !

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C’est parti pour la 2ème édition du prix européen de la littérature congolaise qui veut, pour cette fois-ci, accorder une place de choix aux candidatures féminines. Organisé par le Pôle Eunic-RDC et la Délégation de l’Union européenne, le prix Makomi, qui a pour but de promouvoir le secteur littéraire en RDC, apporte quelques innovations par rapport à l’édition précédente.

Lors de la conférence de presse, Richard Ali, Directeur de la bibliothèque Wallonie Bruxelles, a précisé que le prix Makomi est à la fois un concours et une distinction littéraires annuels à l’intention des écrivains congolais amateurs et « professionnels ». Pour l’édition 2018, il y aura quatre (4) sections : prix du meilleure nouvelle, prix du meilleur livre, le prix du jury et  prix de la meilleure poésie, qui ce dernier est l’une des innovations. Concernant le Prix de nouvelles, un jury composé de professionnels aura la tâche de sélectionner les dix meilleurs textes avant que les élèves du collège Bosembo fassent le choix sur les trois premiers gagnants après des séances d’encadrement.

Les dossiers sont à déposer au : prixmakomi@gmail.com  jusqu’au 15 aout 2018. 4 sections à postuler : Prix de la meilleure nouvelle, Prix de la meilleure poésie/ slam,

Prix du meilleur livre et Prix du jury.

Evoquant le thème, l’on note que l’organisateur laisse le libre choix aux candidats de présenter un sujet pour toutes les quatre sections. Il faut indiquer que le Directeur a souligné que seul le gagnant de l’édition dernière est exclu et les neufs autres nominés peuvent postuler pour cette édition nouvelle. Il a reconnu à chaque postulant l’opportunité  de proposer les textes pour les quatre catégories. C’est-à-dire un auteur peut postuler pour la Meilleure nouvelle, poésie et meilleur livre.

Candidature féminine en question !

Le prix du jury est réservé, a signalé Samuel Pasquier, au comité organisateur qui va le décerner à un écrivain international qui sera l’invité spécial de la fête du livre prévu au mois de novembre prochain.  Ce Directeur de l’Institut Français Halle de la Gombe  a rappelé, cependant que, les produits de la première édition, ont abouti à la création  de l’Anthologie « La vingt-cinquième lettre ». Et de remercier la collaboration avec la délégation de l’Union européenne pour la promotion de la littérature congolaise.

Mme Carmen de la délégation de l’Union européenne a encouragé les candidatures féminines. « Nous évoluons main dans la main avec le centre Wallonie-Bruxelles.  Un vrai plaisir pour la délégation de l’Union européenne d’être pour la deuxième fois.  Le succès de l’édition 1 nous permet d’être dans ce projet pour la durée. On est tous forcé de nous améliorer.  J’espère que cette année sera encore plus d’engouement et encore plus pour les femmes. Lors de la remise des prix de la 1ère édition, nous n’étions qu’a deux sur le podium, moi et Kathryn Brahy. Je souhaite cette fois-ci voir les dames gagner les prix », a-t-elle souhaité. Et à Samuel Pasquier d’évoquer une possibilité d’user de la discrimination positive pour promouvoir les candidatures féminines.

S’agissant des candidatures en dehors de Kinshasa, si l’un d’eux gagne le prix, le comité organisateur souligne qu’il prendra en charge le billet d’avion, afin d’atteindre la capitale sauf la diaspora qui se contentera de la proclamation.

En présence du gagnant de la 1ère édition, Jean Claude Ntuala avec son texte « Vingt-cinquième lettre »,  les observateurs présents ont proposé que le Pole EUNIC RDC, l’organisateur, n’ait pas honte pour mener des actions à la taille de ses moyens. Loin de penser à l’exclusion des Congolais de l’étranger, mieux serait de rester sur un champ bien précis. C’est-à-dire, se concentrer sur les auteurs congolais résidant sur l’étendue du territoire national.

 

(Onassis Mutombo)

Promotion des investissements: La Rdc présente à la Diplomatic Garden Party 2018 à Paris

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Co-organisatrice de ce rendez annuel des investisseurs par le biais de son Ambassade, la RDC représentée par une délégation de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), a comme dans tous les rencontres internationales auxquelles elle prend part, présenté le potentiel énorme que présente la RDC afin de mieux attirer les investisseurs.

Pendant plusieurs heures, le Directeur général de l’Anapi et les membres de la délégation congolaise ont répondu aux questions et préoccupations des visiteurs du stand RDC placé pour la circonstance, indique notre source. Des visiteurs parmi lesquels des personnalités du monde des affaires comme M. Elie Nkamgeue, Président du club “efficience”( le Club Efficience est le hub économique et sociétal des 54 pays d’Afrique, et est aussi le 1er réseau économique panafricain de France et d’Europe), M. Didier Vidal, Directeur de publication du magazine la Lettre Diplomatique et organisateur de la Diplomatic Garden Party ou encore de la ministre d’État aux Affaires de la jeunesse des Emirats Arabes Unis, Chamma Al-Mazroui venue elle aussi se renseigner sur la RDC.

Selon la même source, M. Anthony Nkinzo, Directeur général de l’ANAPI a peint de manière détaillée, chiffres et images à l’appui, le tableau qui reprend le potentiel de la RDC ainsi que les raisons d’y investir. De ses 100.000 mégawatts de capacités hydroélectrique qui représente 23% du potentiel mondial en passant par ses 80 millions de terres arables, ses 3 millions 685 milles km2 de bassin hydraulique mondial ajouter à cela les 250 millions de consommateurs de son marché interne et frontalier pour terminer par ses ressources minières et sa main d’œuvre jeune, les visiteurs du stand de la RDC ont reçus toutes les informations pertinentes relatives aux secteurs prioritaires du Gouvernement et ce, en présence de l’Ambassadeur de la RDC en France, Christian Ileka Atoki.

Plusieurs pays ont également exposés leurs potentiels dans ce village des relations internationales à l’exemple du Gabon, du Népal, de l’Azerbaïdjan, du Honduras, du Suriname, du Togo, de l’Inde, de l’Ouganda, du Japon et des Emirats Arabes Unis.

Anthony Nkinzo échange avec Étienne Giros

En marge de cette importante rencontre des investisseurs du monde, le Directeur général de l’Agence Nationale pour la Promotion des investissements (ANAPI) a eu une séance de travail avec le Président Délégué du Conseil Français des Investisseurs en Afrique, CIAN. Anthony Nkinzo Kamole et Étienne Giros ont ensemble analysé les quelques challenges qui peuvent constituer un frein pour les opérateurs économiques français désireux de s’implanter en RDC.

Étienne Giros, Président Délégué du CIAN qui a reconnu l’énorme potentiel de la RDC, a précisé que le travail commun du CIAN et de l’Anapi est de convaincre les entreprises et de surmonter les craintes qu’elles peuvent avoir sur le climat général des affaires sur le territoire congolais. Le DG de l’Anapi a exhorté le secteur privé français par le biais du Président Délégué à changer sa perception quelque peu négative de la RDC et a exhorté les interlocuteurs à obtenir les informations concernant le pays par des voies autorisées comme l’Anapi.

Profitant de l’occasion le DG Anthony Nkinzo a informé son interlocuteur des grands changements opérés dans le pays pour améliorer le climat des affaires.  Les deux parties ont annoncé au sortir de cette séance  de travail que la collaboration entre le CIAN et l’Anapi prévoit dans un futur très proche l’établissement d’une liste des secteurs prioritaires des investissements en RDC et ensuite de développer des actions communes d’ici la fin de l’année en cours et le début de l’année prochaine.

(JMNK)

Reçue par Léonard She Okitundu: Louise Mushikiwabo à la recherche du soutien de la Rdc

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La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Coopération et de la Communauté de l’Afrique de l’Est, Marie-Louise Mushikiwabo, est arrivée mercredi à Kinshasa pour une mission officielle. Rien n’a filtré sur l’objet et le programme de la visite de la cheffe de la diplomatie rwandaise en RDC.

Toutefois, d’aucuns pensent que cette visite serait liée à la recherche d’un appui de la RDC à la candidature de Mme Mushikiwabo au Secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). A ce sujet, le soutien de la RDC, 1er pays francophone du monde en termes du nombre de locuteurs de la langue française, à la candidature rwandaise serait un atout pour la réussite de Marie-Louise Mushikiwabo.

La cheffe de la diplomatie rwandaise Louise Mushikiwabo fait figure de favorite pour prendre la direction de l’OIF lors du prochain sommet de cette organisation, en octobre, après avoir notamment reçu le soutien de l’Union africaine (UA) au début du mois. Comment l’OIF “va-t-elle pouvoir favoriser le pluralisme des médias et la liberté de la presse conformément à ses objectifs en matière de droits de l’homme, si elle est dirigée par l’une des principales dirigeantes d’un Etat qui piétine le droit à l’information et réprime les journalistes depuis 18 ans”, s’interroge dans ce communiqué Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

Pour M. Deloire, “c’est la capacité de l’OIF à défendre les médias et les journalistes libres comme acteurs incontournables du développement dans l’espace francophone qui est en jeu”. “Censure, menaces, arrestations, violences, assassinats… Le régime dirigé d’une main de fer par (le président rwandais) Paul Kagame depuis 2000, et dont Louise Mushikiwabo est ministre depuis près de 10 ans, dispose de l’un des pires systèmes de répression à l’égard des médias et des journalistes. Son président occupe une place de choix dans la galerie des prédateurs de la presse constituée par RSF”, dénonce le communiqué.

Dr Tedros Adhanom à Kinshasa

Par ailleurs, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Tedros Adhanom, a atterri mardi à l’aéroport international de N’djili en provenance de Genève en Suisse, en prévision de la déclaration de la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola ayant sévi dans la province de l’Equateur, au nord de la RDC. La dernière visite du Dr Tedros Adhanom en RDC remonte au mois de mai 2018 où il s’était rendu dans la province victime de cette épidémie. Il avait, à cette occasion, encouragé les efforts du gouvernement et des partenaires dans la riposte de cette contagion.

Cependant, le ministre de la Santé, Oly Ilunga avait déclaré au jour de l’arrivé à Kinshasa du directeur général de l’OMS, la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola à l’Equateur, après 42 jours d’observation à l’issu de laquelle aucun nouveaux n’a été enregistré. Il sied de rappeler que la maladie à virus Ebola a fait 54 victimes dont 33 personnes décédées et 21 survécus grâce à une riposte rapide, énergique et efficace par des prestataires de soins congolais.

(JMNK)

Les personnalités les plus marquantes du grand Equateur: Bongongo, Sele, Bemba, Lokondo, Geremgbo dans le Top 10

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Le présent sondage se situe dans l’objectif que s’était fixé Echos d’Opinion visant à évaluer la popularité des personnalités d’une ancienne province donnée dans l’opinion de l’ensemble du peuple congolais. Après l’ancienne Bandundu, c’est le tour du Grand Equateur dans sa configuration administrative d’avant le dernier découpage. Les sondés ont répondu à la question suivante : « Quel personnalité politique, de la société civile ou d’horizon divers, femme ou homme, originaire de la province du grand Equateur a travaillé, selon vous, pour l’intérêt du peuple ? ». Les résultats sont présentés dans les lignes qui suivent :

Michel Bongongo (87,8%), ministre d’Etat à la Fonction Publique occupe la 1ère place. Il  est très apprécié pour toutes les réformes, qu’il a entreprises au sein de la Fonction Publique sous l’impulsion du Président de la République. Le fonctionnaire de l’Etat a retrouvé toute sa dignité après avoir été le parent pauvre et la risée de la société congolaise durant plusieurs décennies. Au 2ème rang, José Sele (76,5%) a créé la grande surprise, car personne ne pouvait l’attendre à la deuxième place qu’il occupe dans le présent palmarès. L’ex-Equateur a la réputation d’être une province regorgeant des personnalités de grandes carrures. Mais les Congolais en ont décidé ainsi. A son actif on note l’élargissement de l’assiette fiscale qui a permis à l’Etat congolais de faire doubler la part des recettes budgétaires provenant des impôts. Jean-Pierre Bemba Gombo (75%) avec le statut d’ancien challenger de Joseph Kabila au second tour de la présidentielle de 2006 fait du chairman du MLC, l’une de personnalité les plus emblématiques de l’ex-province de l’Equateur. En plus, les Congolais éprouvent une sorte de commisération à son égard à la suite de sa longue détention dans geôles de Cour Pénale Internationale.  Henri Thomas Lokondo (72%), attire, à travers ses interventions l’attention soutenue de ses collègues députés. Il passe pour être le meilleur parlementaire de ce long mandat en cours, toutes les Chambres du Parlement confondues. Ses différentes réalisations dans la ville de Mbandaka font également rehausser sa cote de popularité aux yeux des Congolais.

Deux femmes se démarquent

Mme Thérèse Gérémgbo Y’Azalo : 70,5%, unique femme élue Gouverneur dans l’ensemble de la Rdc, elle abat un travail de titan dans la nouvelle province du Nord Ubangi, fief de feu le maréchal Mobutu. Entité provinciale teste de l’identification et de l’enregistrement des électeurs pour le troisième cycle des élections libres, transparentes et démocratiques de la troisième République, Mme le Gouverneur a su relever le défi.

Pancrase Boongo Nkoy : 66,7%. Elu Gouverneur de la jeune province de la Tshuapa, il a marqué les Congolais par la dextérité avec laquelle il s’est déployé pour remettre du clame et ramener de l’ordre dans la nouvelle entité administrative enclin aux tiraillements entre l’Assemblée provinciale et l’exécutif. Un calme très apprécié par beaucoup des Congolais, parce que la population locale commence à bénéficier des avantages liés au nouveau statut de leur entité administrative.

Jeanine Mabunda : 62,7%, Conseillère du Chef de L’Etat en matière de la lutte contre le viol a été plébiscité par une frange importante de l’opinion congolaise, a à son actif, les efforts fournis pour réprimer les crimes de viol dont de nombreuses  femmes congolaises sont victimes depuis l’agression de 1996. Beaucoup de criminels ont été déférés devant les tribunaux, condamnés et purgent leurs peines derrière les barreaux. Des efforts qui ont produit des résultats escomptés parce que le nombre de cas de viol est en baisse dans l’ensemble du pays. Ingele Ifoto : 58%, ministre de l’Energie, on retient les notables efforts fournis pour l’augmentation de la production et l’amélioration de la distribution de l’eau courante et du courant électrique par la Régideso et la Snel. L’une renouvelle les conduites de distribution et construit des usines de production dans les milieux urbains tout multipliant l’implantation des stations de pompage d’eau dans les milieux ruraux.

José Makila Sumanda : 57,8%, le Vice-Premier ministre en charge des Transports et Voies de Communication impose sa présence actuellement sa présence dans les classements de tous les sondages d’opinion au niveau national ou du grand Equateur (ancien découpage administratif du pays). Le démarrage de grands travaux de construction des infrastructures des transports et Voies de Communication initiés par le Président de la République a été favorable accueilli par l’opinion, qui accorde à José Makila la cote satisfaction avec 57,8% des suffrages.

Terminons par Omer Egwake Yangembe : 54,4%, qui est très apprécié pour sa détermination à vouloir regrouper tous les ressortissants de l’ancien Equateur au sein de l’association culturelle dénommée Alliance des Bangala (ALIBA) par laquelle il est en train de réaliser de nombreuses actions sociales dans la Capitale et dans l’ensemble de l’ancienne province de l’Equateur.

(JMNK)

Tenue des élections crédibles et paisibles en 2018: Corneille Nangaa évoque les facteurs de succès ou d’échec

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L’intervention du Président de la Centrale électorale a eu lieu à l’occasion de l’ouverture, ce mercredi 25 juillet 2018 à l’espace New Bikapi dans la concession de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN),  de l’édition cumulée 2017-2018 du forum « Synergie des ONG de Kinshasa » que le Conseil Provincial des Organisations Non Gouvernementales de développement de Kinshasa (CRONG/KIN) organise, du 25 au 27 juillet 2018, en collaboration avec quelques organisations de la Société civile de droit congolais œuvrant à Kinshasa.

Les carrefours thématiques de discussions et d’analyses de ce forum de la Synergie des ONG de Kinshasa ont ainsi été lancés par la conférence inaugurale du Président de la CENI qui a planché sur le thème « facteurs de succès ou d’échecs pour la tenue effective des élections crédibles et paisibles en 2018 : Rôles des acteurs majeurs et des forces sociales ».

Evoquant les attentes de tous bords, le Président de la CENI a souligné d’entrée que la tenue des élections n’est pas la réponse à l’amélioration de la vie sociale mais une simple étape de la vie démocratique. Les élections sont essentiellement un conflit organisé  qui invite toutes les parties prenantes à plus de responsabilité pour sa réussite.

Parmi ces facteurs de succès du processus électoral, Corneille Nangaa a mis en avant le respect, confirmé à ce jour, de l’exécution sans faille de la feuille de route de la CENI à travers le Calendrier électoral. L’implication du gouvernement ainsi que le parlement a permis de renforcer l’arsenal juridique des élections. La sécurité sur l’ensemble du territoire national ainsi que la mise à disposition par le gouvernement de la République des moyens logistiques font également parties des facteurs de réussite des élections. L’implication des acteurs politiques, des responsables des confessions religieuses, des jeunes, des organisations de la société civile et même de la population à travers la sensibilisation tout azimut et la participation active aux différentes étapes du processus électoral ont été soulignées.

Relativement aux facteurs d’échec, il a été mis en exergue tous les discours qui vont à contre-courant de la bonne marche du processus électoral ; la volonté politique ; la peur ; la manipulation politique, etc. Le Président de la CENI a tenu à saluer l’engagement du gouvernement à financer par les moyens propres l’ensemble des scrutins. Cet appui s’exprime notamment par la mise à disposition, sur le plan logistique, de 7 hélicoptères, 3 Boeings, 1 DC 8, 1 Antonov, 2 Iliouchines, 160 camions, 180 Pickups, etc.

Le public a également été informé de la présence de 52 experts de la CENI en Corée du Sud pour la certification qualitative et quantitative de la machine à voter et de 25 experts en Chine pour ce qui concerne les isoloirs, urnes et autres matériels non sensibles des élections.

C’est devant un public composé essentiellement des jeunes que le Président de la CENI a finalement pris le temps d’expliquer le fonctionnement de la machine à voter ainsi que ses avantages. Il a conclu son mot par un appel à une réflexion-action de ces acteurs clés de la scène sociale et même politique de la RD Congo.

Corneille Nangaa a souhaité que les travaux de cette 18ème édition de la Synergie des ONG de Kinshasa soient axés sur la nécessité de mettre en place des mécanismes efficaces d’encadrement des jeunes kinois.

(JMNK)

Gestion des contentieux électoraux: La CENI harmonise les vues avec les hauts magistrats

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Le Vice-président de la CENI, Norbert Basengezi a eu, dans le cadre de l’échange d’informations entre institutions, une séance de travail avec les Hauts Magistrats afin d’aplanir les derniers écueils qui handicaperaient le bon fonctionnement de nouvelles Cours d’appel chargées de connaître des contentieux préélectoraux, électoraux et postélectoraux du 23 décembre 2018.

Cet échange a lieu au moment où s’achève la cascade de formation de ces Hauts Magistrats et greffiers à travers la république.  La rencontre avec le Vice-président de la CENI a permis de discuter sur les moyens de rendre rapidement opérationnels ces Cours et tribunaux au moment où la CENI vient de procéder à l’ouverture, ce 25 juillet 2018, des Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) pour les candidatures à la députation nationale et à la présidentielle.

Le Vice-président a, par l’occasion féliciter ces Hauts Magistrats qui ont été récemment nommés par Ordonnance présidentielle et les a encouragés à rejoindre leurs lieux d’affectation, principalement les nouvelles provinces, afin de régler, à partir du 26 juillet 2018, les contentieux électoraux car, parfois, les élections sont sources de conflits.

(JMNK/Ceni)

Au sujet de la liste des personnalités détentrices de la double nationalité: Le démenti de la DGM

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Un document prétendument de la Direction Générale des Migrations (DGM), et portant comme titre « Liste des personnalités congolaises détentrices de la double nationalité », et dont la CENI a accusé réception, le 25 juillet 2018, a été largement partagé sur les réseaux sociaux comme de petits gâteaux. Des contacts établis, il s’avère que c’est un faux, d’autant plus que certains noms qui ont été cités ont déjà renoncé à leurs nationalités d’emprunt, pour recouvrir la nationalité d’origine, celle de la RD Congo. En plus, le document n’a ni signature de l’autorité qui l’engage, ni un cachet de l’institution concernée.  « Le document dont question est un faux patent qui ne porte ni date, ni référence et n’indique aucun destinataire et  ne comporte pas de sceau ni signature de l’Autorité de la DGM », indique un communiqué de presse signé hier par M. Djoko Bale Kongolo, Directeur de cabinet du Directeur général de la DGM.

Qui sont alors à la base de ce Fake news et pour quel intérêt ont-ils voulu le mettre en exergue le jour où la CENI a ouvert les Bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC), pour recevoir tous ceux qui veulent se présenter à la présidentielle et aux législatives nationales ? C’est là où les services de sécurité et d’intelligence, avec en tête la DGM elle-même, doivent dire toute la vérité à la population sur l’origine de ce document et retracer au même moment tous ceux qui auraient concouru non seulement à son dépôt à la CENI, mais aussi à sa publication sur les réseaux sociaux. A cette question, la DGM, dans le même communiqué, répond que « les investigations se poursuivent pour que les auteurs de cette œuvre répréhensible soient recherchés et traduits en justice pour répondre de leur forfait ».

Semer la confusion

Si le Secrétariat de la DGM ne reconnait pas avoir déposé un tel document à la CENI, les rédacteurs de ce faux doivent avoir joué avec la psychologie de la population kinoise. Nombreux sont les Congolais qui savent les ennuis actuels du candidat auto-proclamé d’Ensemble, et dont jeuneafrique, dans l’une de ses éditions avait publié un document démontrant qu’il avait la nationalité italienne et que de ce fait, il avait perdu la nationalité congolaise, conformément à la Constitution. Qui ne dit pas que ces fausseurs veulent, à travers ce document, créer une confusion et démontrer la politique de deux poids deux mesures qu’appliqueraient les autorités congolaises. Ils veulent, à travers ce Fake News, faire croire que tout ce qu’on accuse cet ex-gouverneur de la province du Katanga n’est que montage et procès d’intention pour lui empêcher de concourir aux élections. Cela suffira-t-il au patron du Tout Puissant Mazembe de se disculper, lui qui a annoncé son retour au cours de ce mois d’août? Pas évident que cela puisse émouvoir quelqu’un. Surtout lorsqu’on sait que c’est un magazine qui avait divulgué cela et que le gouvernement de la République n’avait rien à voir.

Force est de constater que le document en soi est un Fake News. Est-ce que pour autant que toutes les informations y publiées sont fausses ? C’est la question qui mérite d’être posée, surtout lorsqu’on se rend compte qu’il existe un moratoire au niveau de l’Assemblée nationale, qui ne concerne que les députés nationaux. Si ces derniers n’ont jamais voulu se défaire des nationalités étrangères, c’est tout à fait normal qu’ils soient répertoriés sur une certaine liste. Qu’à cela ne tienne, des députés nationaux figurant sur cette liste seront toujours couvert par le moratoire, aussi longtemps qu’il n’a pas encore été levé.

Dans ce contexte, il convient aussi de se demander, quelle va être l’attitude de la CENI, elle qui a reçu ce faux document ? Va-t-elle fermer l’œil et considérer que c’est un Fake News, et ou jeter quand même un coup d’œil lorsqu’il faudra statuer sur les conditions à remplir pour être élu à la députation nationale ou à la présidentielle ? Disons que même si ce document est faux, il va quand même éveiller la curiosité de la CENI qui devra être rigoureuse dans le traitement des candidatures qui lui seront présentées. Signe que le contentieux électoral sera au rendez-vous et que les uns et les autres devront se munir de tout ce qu’il faut, le cas échéant, pour prouver son appartenance à la nation congolaise.

Peut-être que cette liste va raviver le débat sur la nécessité ou pas de l’exclusivité d’une nationalité, après les élections du 23 décembre 2018. Le souhait étant de permettre au prochain parlement de se prononcer définitivement sur cette question et de permettre à tous ceux qui ont une double nationalité d’œuvrer pour le développement du pays. Le monde sportif a prouvé qu’on peut avoir deux nationalités et mouiller le maillot pour la nation congolaise. Pourquoi ne pas élargir cet avantage à tout le monde, pour leur permettre de contribuer significativement au succès de la Rdc ? Peut-être que la constitution va réserver certains postes exclusivement à ceux qui ont la nationalité d’origine, et à certains d’autres à ceux qui en ont d’emprunt. Et ce, avec comme espoir que cela arrête la tricherie ou la fraude et que les investissements accroissent au pays, pour le bonheur de tout le monde.

Sinon,  en ce 21ème siècle, on devrait permettre à tout le monde de contribuer au développement du pays, chacun en ce qui le concerne et peu importe sa catégorie sociale. Raison pour laquelle la balle est dans le camp du prochain parlement, lui seul devra statuer sur cette question et permettre à ce que la nationalité ne soit plus un handicap pour investir ou pour s’engager dans le développement du pays.

L’Avenir

 

 COMMUNIQUE OFFICIEL

La Direction Générale de Migration, DGM en sigle, informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’une liste des personnalités congolaises qui seraient détentrices de la double nationalité circule sur les réseaux sociaux.

La Direction Générale de Migration porte à la connaissance de l’opinion qu’elle n’a jamais établi une pareille liste.

Le document dont question est un faux patent qui ne porte ni date, ni référence et n’indique aucun destinataire et ne comporte pas de sceau ni signature de l’Autorité de la DGM.

Les investigations se poursuivent pour que les auteurs de cette œuvre répréhensible soient recherchés et traduits en justice pour répondre de leur forfait.


Le parolier Aboubakar Thos Djebes Kool Tytiya prépare «Aspirine eleki cercueil na talo»

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Il revient en force, ce parolier qui, il y a quelques années s’était fait signaler dans le circuit de la musique congolaise où il a écrit beaucoup de chansons pour certains leaders des orchestres congolais. Lui, c’est l’incontournable Aboubakar Thos Djebes Kool.

Présentement, il prépare « Aspirine, eleki cercueil na talo », une chanson dont nous avons lit les textes et eu le privilège  d’écouter quelques airs musicaux l’accompagnant et nous sommes déjà d’avis que comme ses précédents titres, celui-ci aussi va faire parler de lui et, pourquoi pas placer au diapason de la chanson, le leader qui va l’acheter.

Des choses qui arrivent car, dans le circuit de la chanson en RDC, nombre sont ceux qui se disent être auteurs-compositeurs alors qu’en réalité, ils ne savent même pas écrire une chanson. Ce sont les autres qui le font pour eux moyennant quelques espèces sonnantes.

Nous n’allons pas nous attarder ici aujourd’hui pour dire qui a fait quoi pour qui car, même l’icône de la chanson Seigneur Tabu Ley Rochereau le reconnaissait pour avoir écrit beaucoup de chansons pour les autres en ses débuts dans la musique. Par la suite, il reconnaissait quelques jeunes gens qui lui ont vendu des œuvres qualifiées d’emblématiques.

Ce sont des choses qui arrivent, demain, nous allons entendre un chansonnier exécuter « Aspirine eleki cercueil na talo » que Djebes Kool est en train d’écrire présentement.

(Kingunza Kikim Afri/Cp)

Désormais, chaque vendredi en soirée spéciale: Le Chancelier Desi Mbwese en production à l’espace « Chez Biso » à Kasa-Vubu

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La direction de l’orchestre Planète Élégance, conduite par le Chancelier Desi Mbwese, vient de signer un contrat de production hebdomadaire avec l’espace « Chez Biso » situé sur l’avenue Force Publique dans la commune de Kasa-Vubu. Ainsi, chaque vendredi, le Chancelier et son groupe vont égayer le public en cet endroit.

L’occasion faisant le larron, c’est une bonne occasion pour de nombreux fans de Papa d’amour de voir en live les exploits de la chorégraphie de cet orchestre qui ne cesse de séduire même les incontournables. Pour dire que la musique de Planète Élégance n’a plus de frontières et partout où ce groupe se produit, il a toujours accumulé des bonnes notes sur ses prestations. Dans le cadre de la promotion de ses œuvres, l’occasion vient une fois encore d’être donnée à cette formation musicale de promouvoir son nouvel album en date baptisé “Les 7 Vérités”

(Kingunza Kikim Afri/Cp)

L’album «Eloko wana » de Fila Basele promet d’être époustouflant

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Cela fait un bout de temps, depuis que le jeune chanteur Fila Basele, se trouve au studio à Paris pour réaliser son nouvel opus baptisé « Eloko wana ». Des avis des observateurs qui suivent la réalisation de son travail, l’œuvre de Fila Basele va bouger l’espace musical congolais à sa sortie avec ses 11 titres.

A une question que nous lui avions posé pour savoir s’il est aussi preneur pour des featuring, Fila Basele a dit que c’est actuellement une mode, personne ne peut s’en passer; néanmoins, a-t-il ajouté en ce qui le concerne, il privilégie d’abord de faire avancer seul son travail et de ne vouloir recourir à l’accompagnement des autres que lorsqu’il aurait déjà fait le 85% du travail.

C’est dans ce cadre que présentement il s’adonne journellement à la réalisation de l’opus « Eloko wana » qu’il compte propulser très prochainement dans les bacs. Le temps de finir avec les dédicaces et cette œuvre qui promet d’être époustouflante va avoir de l’espace sur le chapitre.

(Kingunza Kikim Afri/Cp)

Exploitation des données téléphoniques dans le procès Kamuina Nsapu: La défense accusée de vouloir semer la confusion

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Pour la journée d’hier jeudi, au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, il a été question d’analyser les appels effectués et reçus par le prévenu Pascal Kabangu Kabangu. A travers le croisement des numéros, il a été établi que dans la nuit du 16 au 17 mai 2017, ce dernier était toujours chez lui, où se tenait une réunion préparatoire à l’attaque de la prison de Makala.  Vu qu’il y avait un Tshizaba dans sa parcelle, c’est là où se faisait la scarification, c’est-à-dire, l’endoctrinement pour rendre les assaillants invulnérables devant les forces de l’ordre. Après cette cérémonie, Kabangu Pascal était toujours en contact avec l’équipe pour s’assurer de la progression des Kamuina Nsapu vers la cible.

Plusieurs prévenus étaient appelés à la barre, à la prison militaire de Ndolo, où siège en audience foraine le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, dans la commune de Barumbu. Pour hier jeudi, la parole était donnée à la défense, avec des répliques bien sûr des parties au procès.  Prenant la parole, la défense a voulu savoir si les opérateurs téléphoniques peuvent donner des précisions sur la date de création du fichier examiné, de même que sa date de modification. Car selon elle, si l’on analyse les données informatiques, un fichier a une date de création, de même que pour la modification. Au même moment, la défense a voulu savoir, comment expliquer que la réquisition ait été rédigée le 6 mars 2018, pendant que le fichier présenté est établi bien avant ?

Au cours de la même audience, la défense a indiqué que les données téléphoniques ne renseignent pas que le prévenu Kabangu était à Limete le 9 mai 2017, de même le 17 mai, du 9 au 10 juin où il était pris en charge par l’antenne BIC. Comme pour dire qu’il ne pouvait pas être à Mont Amba et le 29 juin, il était déjà en détention. Le conseil de Kapinga Bwanya Fatou a aussi insisté sur le fait que sa cliente était déjà aux arrêts et ne pouvait pas continuer à communiquer. Aussi pour le prévenu Tujibikile, son conseil fait voir que les appels analysés ont été reçus le 30 juillet 2017, alors que les deux téléphones étaient déjà entre les mains des services. Il s’étonne de constater qu’on se rapporte sur un téléphone qui n’a pas été consigné dans le procès-verbal de saisie d’objet. Comme pour dire qu’il ne pouvait pas émettre d’appels.

« Nous avons démontré un aspect par rapport à la date du 13 juillet. La fois passée, notre client était localisé par les antennes de Badara, N’Sele et Tshangu. Aujourd’hui on nous balance Bandalungwa. Cela a posé le problème, en dépit de la clarification des experts. Le problème était de savoir, depuis juillet 2017, les deux téléphones ont été pris par les services. Et la problématique est de savoir, les deux téléphones aux mains des services, comment pouvez-t-il émettre et recevoir les appels ? Cela montre que les deux téléphones étaient déjà entre les mains des services », indique Me Prosper Kande, avant de se demander si on doit faire confiance aux numéros Vodacom et Africel et oublier le numéro Airtel. Et de préciser qu’il s’est posé un problème de la date de la conception du fichier. On ne doit pas considérer ces relevés comme une parole d’évangile, c’est un travail fait par les mains des hommes, c’est perfectible.

Les autres parties réagissent

A toutes ces questions, le président du Tribunal a été clair en disant que les experts ont travaillé sur base d’une réquisition et les devoirs leur ont été prescrits. Il s’agit de transmettre les identités et les coordonnées précises des prévenus, ainsi que leurs communications ; les relais de prise en charge et les IME ; les dates d’activation et de désactivation de ces numéros. Le président du Tribunal a été soutenu par l’expert de la société Airterl, qui explique que le programme Excel est un outil de travail comme tout autre. « On a utilisé un outil le plus compréhensible par tous. Le fichier a été créé le 19 avril 2018, date postérieure à la réquisition. Et les numéros en question ont commencé à opérer à partir de janvier 2017. Et c’est normal que les numéros soient antérieurs à la réquisition, parce qu’ils étaient déjà opérationnels », tranche-t-il.

Cet argument a mis K.O la défense. Voilà qui a poussé le Ministère public à rappeler que Kabangu lui-même a eu à dire que chez lui, se faisait le ‘’Tshizaba’’. « Le fait qu’il soit chez lui depuis janvier est normal. L’appel entre Mazanga Mazarin et Kabangu, la nuit du 16 au 17 mai indique que ce dernier était toujours chez lui. Il s’assurait de la progression des assaillants qui sont sortis de sa parcelle », a indiqué l’organe de la loi, avant de faire voir que du 16 au 17 mai 2017 à partir de 19 heures, le Commissaire de la Police Mpoyi, qui habite terre jaune, dans la commune de la Nsele, a dit qu’il était à Kimwenza où il priait, pendant qu’il était chez Kabangu. Le même le 16 mai, Mazanga Mazarin a dit qu’il était frappé par une crise cardiaque et qu’il ne pouvait se déplacer, pendant qu’il est localisé par l’antenne de Kigoma, dans la commune de Lingwala à 22 heures, à 5 heures par l’antenne de l’ITIP Bumbu, en face de la prison centrale de Makala. De même pour Kabasele Kaluila pris en charge par la même antenne.

Le Ministère public a été soutenu par la partie civile Rdc qui insiste sur le fait que la défense du prévenu Kabangu a cherché à porter le débat sur les programmes Word et Excel, et voulait mettre de la confusion dans ce qui est clair. A l’en croire, si le Tribunal a fait la réquisition, c’était pour vérifier quelques informations. Cela conforte l’accusation de la manière la plus sûre, précise-t-elle.

« Le Ministère public, tout comme la partie civile n’ont jamais dit en audience publique que Kabangu était sur le théâtre des opérations. Ce qui a été affirmé, c’est que les autres prévenus ont convergé vers la résidence de Kabangu pour tenir une veillée préparatoire, afin d’attaquer la prison de Makala. Et cette convergence a été prouvée par 6 ou 7 prévenus sur le lieu et pris en charge par l’antenne de la résidence de Kabangu », a précisé le Bâtonnier Mbere Cyprien, avocat de la partie civile RDC.

Pour lui, le Tribunal n’a qu’une seule méthodologie. Et de renchérir qu’en demandant les relevés téléphoniques, le Tribunal visait plusieurs choses. D’abord, quand X dit  qu’il ne connait pas Y, mais les appels téléphoniques renseignent qu’ils se sont appelés 50 fois. En plus, c’était pour situer quelques assaillants au lieu non  seulement des crimes, mais aussi de la préparation des crimes.  Par exemple, lorsque vous habiter N’Sele /Camp PM, mais vers 5h30 vous êtes pris en charge par une antenne  de l’ITIP Bumbu, alors que pendant l’instruction, vous avez dit que vous dormiez avec votre femme ! Enfin, c’était pour démontrer que les gens se connaissaient et ont comploté contre les intérêts de l’Etat.

(JMNK)

Journée mondiale des mangroves: L’occasion pour la Rdc de penser au parc marin en danger

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Comme le 26 juillet de chaque année, l’humanité a célébré ce jeudi la Journée mondiale des mangroves. Selon la définition formulée par le moteur de recherche du web Wikipedia, la mangrove est un écosystème de marais maritime incluant un groupement de végétaux spécifiques principalement ligneux, ne se développant que dans la zone de balancement des marées, appelée estran, des côtes basses des régions tropicales.

Ainsi donc, l’Ong internationale de protection de la nature WWF estime que les mangroves constituent des nurseries de nombreuses espèces de poissons et de crustacés marins. Elles sont également des refuges pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Sans elles, les crabes et les crevettes n’existeraient pas à l’état naturel.

En effet, pour ceux qui ne savent pas, les mangroves existent également en République démocratique du Congo, au niveau de la côte à Muanda dans le Kongo central. Cependant, elles sont presque négligées depuis toujours par l’Etat congolais qui semble ne pas accorder de l’importance à cette merveille. A cette occasion de la Journée mondiale des mangroves, le Gouvernement devrait en principe penser à réhabiliter et protéger ce parc marin. Sinon, il ferait encore une fois de plus, une fausse note.

S.O.S : sauver le parc marin des mangroves en danger

Pays extrêmement riche en biodiversité, la Rdc est confrontée à d’énormes problèmes de gestion environnementale et de disparition de la biodiversité. Parmi lesquels problèmes, il y a notamment, les défis de la conservation de l’estuaire du fleuve Congo et du parc des mangroves et de sa biodiversité.

L’on déplore surtout le braconnage et la pêche illicite dans ce parc marin des mangroves. Les espèces rares, les lamantins, et les tortues marines sont de plus en plus menacés dans ce parc marin.

Il y a de cela près de cinq ans passés, l’on assiste à une dégradation de la biodiversité dans ce parc marin, causée par une spoliation sévère due aux multiples besoins des populations riveraines, intensifiant ainsi leurs activités agricoles et économiques vers cette aire protégée. A cela s’ajoute la construction des maisons qui se fait à même le parc. Egalement, le braconnage et la pêche illicite ne sont pas du reste.

Le constat fait encore d’une pollution au niveau de la plage provoquée par les déchets plastiques flottants déposés par le fleuve Congo au niveau de l’embouchure. Ces déchets flottants proviennent de Kisangani, Bangui, Mbandaka, Kinshasa, Brazzaville, Boma et Matadi.

Dans ce Parc marin des mangroves, l’on signale encore une menace des espèces rares dont les lamantins et les tortues marines, avait alerté le directeur du parc, M. Marcel Collet. Les autorités du pays et la communauté internationale sont donc appelées à protéger davantage ce patrimoine national.

A noter que c’est depuis 1996 que ce parc marin est inscrit par la République démocratique du Congo comme zone humide d’importance internationale. Déjà nombreux de ses braconniers sont de plus en plus déférés au niveau des instances judiciaires locales.

Il faut également sauver la côte congolaise

L’opinion doit se rappeler que la Rdc a environ 40 Km de côte. L’importance d’une côte n’est pas seulement fonction de son étendue mais plutôt de sa position et de ses ressources. Mais ces ressources sont en voie de disparition. Notamment, des baleines (balaenoptera physalus) et autres espèces comme les dauphins et les hippopotames (hippopotamidae) qui étaient visibles il ya 50 ans dans la côte congolaise vers la ville de Moanda, ne montrent plus de signes de vie.

Les prélèvements à outrance des lamantins et tortues marins, ci-haut signalés, sont inquiétants dans le Parc à mangroves dans la province du Kongo central. La côte est trop polluée et demande une prise de conscience nationale pour sauver ce qu’on peut, car c’est la première entrée et sortie pour le désenclavement de la Rdc et le pays a tout intérêt à mieux vendre son image.

(Lepetit Baende)

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