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Dans la fièvre de l’an 1 des regrettés Bimwala: L’Armée du Salut/RDC honorée de la visite missionnaire du Général André Cox

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L’Armée du Salut/RDC sera honorée, ce jeudi,  de la visite missionnaire  du Général André Cox. Les observateurs constatent que l’agenda du Chef mondial de l’Armée du Salut coïncide avec l’an 1, dans l’au-delà, des regrettés Bimwala, père et fils. Dans sa publication du mois en cours, le magazine ‘’UWBnews’’ de l’Université William Booth rapporte :’’A son retour à Londres où se trouve le siège mondial de l’Armée du Salut, le Général Cox sera mis en retraite et remplacé par le Général Brian PEDDLE de nationalité canadienne, pour un mandat de cinq (5) ans’’, lit-on en page 4.

Une visite missionnaire sur fond de réconfort

La dernière visite du Général Cox en RDC remonte en 2015.  Il arrive à Kinshasa dans un contexte du relèvement pour l’Armée du Salut/RDC. Ceci corrobore l’exhortation du Chef de Territoire RDC de l’Armée du Salut, Colonel Lucien Lamartinière, le 13 décembre 2015, lors de son intronisation. A l’occasion, le CT a rappelé dans son discours de circonstance : « Nous avons une Armée du Salut à relever », a-t-il mobilisé. Et d’ajouter : « Chaque Salutiste a un rôle à jouer. Nous avons une armée du Salut à relever, car les défis sont grands : des âmes à gagner, des tombés à remonter. Pour cela, chaque Salutiste a ses responsabilités. A chaque position correspond une responsabilité », a-t-il insisté.

En effet, plus d’un subodorent que durant son séjour qui s’annonce bref, il sera donné au Général non seulement de faire ses adieux aux salutistes de la RDC, mais également de les réconforter face aux défis pendants.  Le magazine su-évoqué  poursuit : « Il bénira les temples en construction, notamment celui du Poste de la salle centrale et celui de Matonge, dans les communes respectivement de Barumbu et de Kalamu. Profitant de cette occasion, l’Université William Booth décernera au Général André Cox le titre de Docteur honoris causa. Ceci, pour de nombreux loyaux services qu’il a rendus à l’Armée du Salut et à l’ensemble de l’humanité ». (sic).

Quid du Général missionnaire

André Cox est né en 1954 alors que ses parents, officiers de l’Armée du Salut, servaient au Zimbabwe. Du fait qu’il est né en Afrique d’un père anglais et d’une mère suisse, le Général est à l’aise pour travailler dans des contextes culturels différents. Ceci ressort d’un document imprimé par l’Armée du Salut du Congo-Brazzaville, dans les préparatifs du congrès marquant l’an quatre-vingts (80), du 20 au 25 septembre 2017, page 6.                                                                                                          Une fois mariés, poursuit le document, André Cox et son épouse Silvia (photo ci-contre), née Volet, sont entrés au Collège international de Formation à Londres, en Angleterre. Ils ont été consacrés officiers de l’Armée du Salut en 1979 et ont entamé leurs ministères dans des postes en Suisse. Avec leurs trois fillettes : Myriam, Esther et Sarah, ils ont ensuite été nommés au Territoire du Zimbabwe, où le capitaine André Cox a reçu diverses affectations au Quartier Général, dont celles de Secrétaire des relations publiques et de Secrétaire des finances.

De retour en Europe, les Cox ont été affectés pour huit années au Quartier Général du Territoire de la Suisse, Autriche et Hongrie où le major André Cox a été nommé Secrétaire à la communication, puis Secrétaire pour l’administration, une période-clé pour sa maturation personnelle, en raison de son exposition accrue à de nombreux aspects de la gestion et de l’administration de l’Armée du Salut.

Etienne Bimwala et Francis Bimwala : père et fils, les raisons du destin

Il a plu à l’Eternel Très-Haut de rappeler dans Son Ciel l’âme de son serviteur Etienne Bimwala Zunga – Mbanza   (papa Commissaire), le 9 juillet 2017. Et au cours du même mois,  idem pour son fils Francis Bimwala, celui-ci président honoraire de la fédération nationale congolaise de Judo, décédé le 17 juillet 2017, soit huit jours plus tard, à l’âge de 54 ans.

Le père, représentant légal honoraire de l’Armée du Salut de la RD Congo et de l’Angola (1988-1997), avait vu le jour le 29 septembre 1932 à Kinsembo dans le Manianga, territoire de Luozi au Kongo central. Inhumé samedi 22 juillet 2017, il repose pour l’éternité aux côtés de ses pairs, au Mausolée de l’Armée du Salut, sur le site de la Salle centrale, sis avenue Kasaï, dans la commune de Barumbu. Feu le Commissaire Etienne Bimwala jouit du prestige posthume de père fondateur de l’Université William Booth (UWB), dont il a été le 1er Président du Conseil d’Administration.

(Payne)


Devant l’attitude à tout nier des prévenus: Le Tribunal tirera toutes les conséquences

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Devant le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, des rapprochements ont été faits entre prévenus pour essayer de comprendre l’objectif des échanges entre plusieurs prévenus, qui disent du reste n’est même pas se connaître. Par exemple, dans la nuit du 08 au 09 mai 2017, qui correspond à l’attaque du point chaud, en face de la permanence de l’UDPS, dans la commune de Limete, Edo Nkashama et Tshianyima se sont appelés, pendant qu’ils prétendent qu’ils ne se connaissent pas.  De même, la prévenue Nancy Mashakale a, au cours de la même date, appelé Edo Nkashama, le chargé de la sécurité à l’UDPS. Celui-ci reconnait avoir  émis et reçu des appels à Limete, parce que c’est son lieu de travail. Edo Nkashama a été confronté à Paul Mukenge, Kapinga Bwanya, etc. qui ont juré ne pas se connaître.

Cette attitude a provoqué la colère de la partie civile Rdc qui veut savoir, combien de fois allons-nous continuer à nous livrer à cet exercice ? Parce que lorsqu’on soumet les relevés aux prévenus, ils disent tous que c’est un montage. Et ce, lorsqu’on sait que le Tribunal gère le temps. Le président du Tribunal a vite calmé cette partie jointe au procès, en lui disant que le Tribunal tirera les conséquences lorsqu’il se retirera.

Par la suite, la parole a été donnée à la défense, qui a rappelé qu’en droit pénal, lorsqu’une pièce est versée au dossier, elle doit être soumise au débat. Et le Tribunal retiendra que ces relevés téléphoniques sont envoyés dans les programmes Excel et Word. Et lorsque vous utiliser ces programmes, des modifications sont possibles. Mais si ces programmes nous ont été envoyés en Pdf, il n’y aurait pas de débat. Elle a même demandé au tribunal de ne pas fonder sa conviction sur ces relevés téléphoniques.

Pour appuyer cet argumentaire, la défense, à travers Me Prosper Kande a relevé deux choses. D’abord, lorsque Tujibikile a été arrêté pour la première fois, les services l’avaient libéré et gardé ses téléphones. Curieusement, pendant qu’il est confronté, on lui brandit un téléphone où il y a une SIM. Le PV de saisi d’objets renseigne que Tujibikile n’avait qu’un seul téléphone.  Où sont partis d’autres téléphones ? De deux, renchérit-il, lorsque nous avons relevé le fait que les relevés téléphoniques ont été transmis au Tribunal dans les programmes Word et Excel, nous avons démontré au Tribunal qu’il y a possibilité de modifier les données. Et la question  a été posée à l’un des experts qui  a dit que dès  la création de ces programmes, c’est internationalement connu qu’on peut les modifier. C’est pourquoi,  nous n’avons pas confiance à ces relevés téléphoniques.  Par contre, Me Prosper Kande n’accuse personne, parce que ces relevés sont arrivés suite à la demande des parties et du Tribunal. Nous disons qu’ils n’inspirent pas confiance, du moins il y a eu beaucoup de coquilles. Il a été démontré qu’après son arrestation, le  téléphone d’un prévenu est resté ouvert.

Pas lieu d’une expertise contradictoire

Avant la réplique de la partie civile Rdc à travers le Bâtonnier Ambroise Kamukuny, le Ministère a demandé à la défense si elle estime que les services de sécurité ont piraté les appels téléphoniques de leurs clients ? En plus, peut-il présenter un travail en Pdf qui n’a pas encore été modifié ? La défense peut-elle verser le billet de transport attestant que le prévenu avait voyagé à Lufu ? Bakamana s’était-il délesté de son téléphone, ou il a avait-il été utilisé par quelqu’un d’autre ? Voilà qui a poussé la partie civile à observer que le raisonnement de la défense n’est pas rigoureux du tout.

« Vous avez suivi que le conseil de la partie Bakamana a été contredit par le prévenu lui-même. En cette matière téléphonique, il s’agit d’une photographie sur qui a communiqué à telle heure et l’initiateur de l’appel est identifié.  Or, à la période du 1er avril, c’est Bakamana qui appelle son neveu renié devant la barre, Constant Ngandu Tujibikile et il dit qu’il était à  Kinshasa toute la matinée. Or, l’appel contesté  est arrêté à 9 heure », a rétorqué le Bâtonnier Ambroise Kamukuny qui s’empresse de savoir, la compagnie de téléphonie cellulaire internationale, c’est laquelle ? Est-ce que c’est de cette façon que l’on demande une expertise ? On le fait lorsqu’on a quelque chose à démontrer, martèle-t-il. Il dit qu’il était à Lufu où il est allé prospecter, mais tout le monde sait comment on va à Lufu, mais lui est allé presque pendant deux semaines et il ne sait même pas  dire  où il dormait. Comment voulez-vous que le Tribunal vous croit ? Pour que la compagnie cellulaire internationale démontre quoi ? Ou que l’antenne est celle de Lufu ? Est-ce qu’il conteste son numéro ? Donc, la partie civile affirme qu’il n’y a pas lieu d’une expertise contradictoire.

La partie civile Rdc a aussi fait observer que ces compagnies cellulaires n’appartiennent pas au Ministère public et n’ont inventé les numéros. Sinon, comment expliquer que quelqu’un qui a un téléphone avec deux SIM, accepte une et rejette l’autre, alors que le numéro  IME de l’appareil atteste que les deux SIM ont fonctionné dans le même appareil ! Il a rappelé que ces relevés  ont été réclamés par tout le monde. Mais si vous avez bien compris, ceux qui réclamaient ces relevés pensaient qu’ils s’effaçaient au bout de trois mois.  Ils constatent qu’à l’étape actuelle, on peut conserver indéfiniment ces données. C’est ce qui met tout le monde en émoi.

« Vous dite que vous ne connaissez pas Tshianyima que vous avez appelé près de 50 fois. Nous continuons à contester les choses aussi véridiques !  Comme pour dire que les compagnies se seraient liguées pour fabriquer les numéros et les appels. Ce sont des choses qui se trouvent dans la machine. On le transmet sur Excel pour qu’elles deviennent exploitables.

(JMNK)

FARDC : Une Ong demande au nouveau chef d’Etat-Major de se pencher sur l’Est

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Le Ong de défense des droits de l’homme basée dans l’Est de la Rd Congo a appris avec un très grand intérêt d’une série d’Ordonnances portant sur de nouvelles nominations à l’Etat-major Général des Forces Armées de la RDC ainsi que de la promotion en grade de plusieurs Officiers.  En effet, le président Joseph Kabila a nommé samedi 14 juillet le lieutenant-général Célestin Mbala Munsense comme nouveau Chef d’état-major des FARDC. Il succède au général Didier Etumba Longela, en poste depuis 2008. Ce dernier est envoyé en retraite mais va immédiatement occuper la fonction du conseiller militaire du chef de l’Etat.

Ces ordonnances sur l’avancement en grade et mise en retraite au sein des FARDC ont été lues à la télévision publique congolaise, la RTNC. Joseph Kabila a aussi nommé, dans cette série d’ordonnances, le général John Numbi Inspecteur général des FARDC. L’ancien Inspecteur général de la police, suspendu à titre conservatoire en juin 2010 par le président  de la République « pour permettre un déroulement serein de l’enquête diligentée sur la mort de Floribert Chebeya », revient aux affaires.

De son côté, le Général Gabriel Amisi Kumba, est promu chef d’état-major adjoint chargé des opérations et du renseignement. Le général François Olenga, chef de la maison militaire du chef de l’Etat occupe désormais les fonctions de chargé des missions du chef d’Etat. Le général Denis Kalume Numbi, nommé ambassadeur en Russie, a été mis à la retraite.

Ces Ordonnances signées samedi 14 juillet courant par le Président de la République en sa qualité de Commandant Suprême, paraissent salutaires dans la mesure où elles pourront apporter un nouveau souffle à l’appareil militaire Congolais. Ceci du fait qu’elles consacrent le rajeunissement du Commandement des FARDC qui se faisait toujours attendre, dans le cadre de la consolidation des acquis de la réforme de l’Armée en cours.

Tout en félicitant les heureux promus ou nominés, le CEPADHO espère que le nouveau Chef d’Etat-major Général des FARDC se penchera immédiatement sur la problématique de sécurisation de l’Est du pays et de l’espace Kasaïen.

Cette Organisation attire son attention particulière sur la question des Terroristes ADF, des FDFLR, des miliciens May-May, des Kamwina-Nsapu,…qu’il faut endiguer le plus tôt, afin de rassurer les électeurs et les candidats au processus électoral auquel la République est engagée.

Par ailleurs, le  CEPADHO se félicite de la nomination d’un Auditeur Général des FARDC dont l’expérience est suffisamment avérée. Cette Structure compte également sur son savoir faire pour décourager à travers la justice militaire: le terrorisme émergeant en RDC, les Crimes de guerres, les Crimes contre l’humanité et les autres crimes de masse perpétrés par différents Seigneurs des Guerres. Elle l’invite à  renforcer comme jamais auparavant la discipline militaire et à lutter contre l’impunité au sein des FARDC.

(JMNK)

Adoption hier de la loi sur le statut des anciens Présidents élus « Le Congo d’abord », Minaku persiste

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Mardi après-midi marquait à l’Assemblée nationale la suite des débats sur la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus. L’extension de privilèges  aux chefs des corps constitués ayant été levée par les élus du peuple, l’adoption est intervenue assez rapidement, non sans la démonstration d’Aubin Minaku qui a recadré une partie des députés sur  le caractère impersonnel d’une loi et sur l’exigence de consolider définitivement la paix entre Congolais et la démocratie dans ce pays. En clair, la loi va régler  le sort des anciens Présidents de la République et des chambres parlementaires élus. Le statut des autres corps constitués sera, lui, fixé par un décret du Premier ministre.

Les députés nationaux ont poursuivi ce mardi 17 juillet 2018, leurs travaux amorcés lors de la séance plénière du lundi dernier, relatifs à l’examen et vote portant statut des anciens Présidents de la République élus. D’abord par les réponses de la commission PAJ (Politique, administrative et juridique) aux préoccupations soulevées par les élus du peuple.

Pour ce faire, le président de cette commission PAJ de l’Assemblée nationale a pu rencontrer les questions de ses collègues sur trois volets. Il a argumenté sur l’extension de la loi aux corps constitués (d’autres institutions de la République) avant d’expliquer la base constitutionnelle de cette loi et de conclure sur l’impact financier de la loi, tout en considérant l’équilibre des fonctions.

A la suite de ces réponses, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko a rappelé l’historique de la loi en examen, laquelle a été gérée pendant trois ans au Sénat avant d’être votée par la Chambre haute du Parlement. Pour le speaker de la Chambre basse du Parlement, il est question d’organiser davantage la démocratie avant la tenue des prochaines élections. Le député national réélu d’Idiofa, dans la province du Kwilu, estime qu’il faudrait régler les problèmes des Congolais pour enfin affiner la démocratie congolaise.

Après cette intervention du premier des députés nationaux, le débat général sur cette matière a été clos. Et l’assemblée plénière a approuvé les conclusions du rapport de la commission PAJ.

Ce qui a provoqué le mécontentement d’une poignée de députés nationaux, membres de l’Opposition. Ces derniers ont claqué la porte de la salle des congrès du Palais du peuple juste après une motion incidentielle de leur collègue Fabien Mutomb réfutant cette approbation du rapport de la commission PAJ.

Malgré ce petit boycott, la séance plénière s’est poursuivie sans désemparer. Et le député national Pius Muabilu est monté au créneau pour dénoncer ce comportement de ses collègues de l’Opposition du haut de la tribune. L’élu kinois de Mont-Amba a même accordé une interview à la presse pour fustiger cette attitude des opposants.

Petit rappel du caractère impersonnel de la loi

Et le président de l’Assemblée nationale de faire aux députés qui tombaient dans le piège de voir le cas particulier de Joseph Kabila dans cette proposition de lois le rappel sur le caractère impersonnel de la règle de droit. Une règle de droit, a-t-il expliqué, est une règle de conduite, ayant un caractère général, abstrait et obligatoire, une finalité sociale, et qui indique ce qui devrait être fait dans une situation donnée. On la qualifie d’impersonnelle car elle vaut pour toutes les personnes qui se trouvent ou se trouveront dans une décision objectivement déterminée, et elle définit alors la conduite à tenir dans cette situation. La loi est formulée en termes généraux, a insisté Aubin Minaku.

L’option a été ensuite levée en faveur de l’extension de la loi. Pour l’Assemblée nationale, la loi sous examen concerne les anciens Présidents de la République élus et les anciens présidents élus des deux chambres du Parlement.

Quant aux chefs des corps constitués, leur sort sera déterminé par un décret du Premier ministre. C’est sur base de cette option levée que la commission a été appelée à traiter les amendements.

Puis, la plénière souveraine a procédé à l’examen à fond (adoption article par article, l’intitulé et l’exposé des motifs) de ce texte de loi. Le quorum n’étant pas atteint, le vote global de cette loi a été organisé au cours d’une séance subséquente.

A l’issue du vote, les élus du peuple ont adopté à l’unanimité la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République et des chambres parlementaires élus. Puisque voté en des termes non identiques par les deux chambres parlementaires, ce texte de loi fera l’objet d’une commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat, avant la délibération finale, si désaccord persiste, par l’Assemblée nationale et la promulgation de la loi par le Président de la République.

Historique de la proposition de loi

Cette nouvelle loi initiée par le sénateur Modeste Mutinga tire sa pertinence de l’article 104 alinéa 6 de la Constitution de la République du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour. Elle fixe le statut des anciens Présidents de la République élus. Elle détermine les règles spécifiques concernant leurs droits et devoirs, le régime de leurs incompatibilités, leur statut pénal ainsi que les avantages leur reconnus.

Telle que présentée par la commission PAJ de l’Assemblée nationale après examen, cette loi détermine également les avantages accordés aux anciens présidents des chambres du Parlement. Pour le législateur, la présente loi entend consolider la démocratie, en l’occurrence, par le mécanisme de l’alternance démocratique.

Cette loi stipule que tout ancien Président de la République élu jouit des droits spécifiques. Il a droit à des mesures et à des dispositions particulières en matière de sécurité pour la protection de sa personne, de sa famille et de ses biens. Il a droit à l’honneur, à la dignité et à la considération.

Il a droit à la protection sociale de l’état dans les cas et les conditions définis par la présente loi. Il a droit de porter le titre de « Président de la République honoraire ». Et il a droit aux avantages spécifiques tels que définis par la présente loi.

« Un décret du Premier ministre délibéré en conseil des ministres détermine les conditions dans lesquelles des honneurs officiels peuvent être rendus à un ancien Président de la République élu », stipule ce texte de loi. En sa qualité de sénateur à vie, tout Président de la République élu est soumis à toutes les incompatibilités prévues par l’article 108 de la Constitution. Toutefois, il peut exercer des fonctions rémunérées conférées par un organisme international dont la Rdc est membre.

Et concernant le statut pénal, cette loi de Mutinga édicte en son article 7 que tout ancien Président de la République élu dispose de l’immunité des poursuites judiciaires pour les actes posés dans l’exercice de ses fonctions. Pour ceux posés en dehors de l’exercice de ses fonctions, les poursuites contre tout ancien Président de la République élu sont soumises au vote à la majorité des deux tiers des membres du Parlement composant le Congrès suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur.

Et dans son article 9, la loi stipule qu’en matière de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité commis par tout ancien Président de la République élu, les juridictions nationales ont priorité sur toute juridiction internationale ou étrangère.

Les avantages accordés à tout ancien Président de la République élu comprennent la pension spéciale, l’allocation annuelle pour services rendus, les soins de santé, la rente de survie et la rente d’orphelin. Nul besoin de revenir sur le bienfondé des régimes de privilèges  post-présidentiels. En effet, de quelque culture ou civilisation que ce soit, les sociétés  humaines ont toujours tenu à accorder un statut privilégié à leurs souverains. L’intérêt particulier accordé par la loi votée à la solennité de la fonction présidentielle en RDC est plutôt une preuve de maturité politique des élus du peuple.

(Jules Kidinda/Lepetit Baende)

Discours sur l’état de la nation ce jeudi 19 juillet 2018: Kabila restera constant

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Ce jeudi 19 juillet 2019, tout va s’arrêter  et la population nourrit le noble souci de suivre son président de la République, Joseph Kabila Kabange, qui va s’adresser à la Nation devant le Parlement réuni en congrès. C’est le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko qui a fait part, à tous ses collègues députés nationaux, d’une correspondance parvenue à son bureau pour confirmer la tenue du Congrès ce jeudi 19 juillet 2018. Un seul point sera à l’ordre du jour : l’adresse du Président de la République Joseph Kabila Kabange sur l’Etat de la Nation.

Pour ce énième rendez-vous, nombreux  pensent que le président de la République va maintenir la même constance qui  l’a toujours caractérisée depuis  longtemps. Il respectera la Constitution. Même si une certaine opinion, instrumentalisée par  la communauté internationale pousse Kabila à répéter les mêmes choses.  Kabila a déjà, depuis longtemps, dressé une ligne rouge que personne ne peut franchir. C’est ainsi, en ce qui concerne son avenir politique, il  répète que la constitution de la République a tout réglé. Qui oserait demander à  Macron s’il compte faire trois mandats ? Kabila ne dira rien ni sur le dauphin, ni sur sa non présentation à la prochaine élection présidentielle. S’il y en a qui attendent qu’il s’exprime à ce sujet, ils seront déçus.

Toute chose restant égale par ailleurs, Kabila ne nourrit nullement l’ambition de violer la Constitution de la République, même pas l’Accord de la Saint-Sylvestre, signé grâce à la médiation des évêques de la CENCO. Et il reste déterminé à offrir des élections crédibles aux Congolais. Ce qui évitera à la Rdc de plonger dans la guerre dont on sait les conséquences néfastes, non seulement pour le pays, mais aussi pour la population.

Toutefois, le chef de l’Etat ne manquera pas de s’exprimer par rapport à l’avancée significative constatée dans le processus électoral, où le dépôt des candidatures a été clôturé et tous les regards sont tournés  vers les législatives nationales et la présidentielle, dont les Bureaux de réception et de traitement des candidatures seront ouverts le 25 juillet prochain. Il ne manquera donc pas d’encourager la CENI, mis aussi à demander la population d’accompagner ce processus, pour l’installation d’une vraie alternance au pouvoir.

C’est ici qu’il convient d’encourager tous ceux qui s’organisent dans leurs plates-formes respectives pour la tenue des élections. L’Autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC) demeure un exemple patent, d’autant plus qu’il a lancé cette méga plate-forme qui vise à conquérir le pouvoir à tous les niveaux, à se choisir une candidature unique à la présidentielle et à se doter d’un programme commun. C’est donc une équipe de choc, rangée derrière le chef de l’Etat et qui commence à faire peur à tous les adversaires qui ne voient pas comment ils feront face à cette machine à gagner.

L’occasion sera aussi indiquée pour le n°1 congolais de rassurer les uns et les autres sur le financement, avec la décision courageuse du Gouvernement de la République de financer les élections sur fonds propres. Quoi de plus normal pour tout le monde de soutenir ces élections.  Les Congolais eux-mêmes doivent s’approprier et prouver au monde que ce processus électoral est une question de souveraineté qui n’appelle pas l’intervention de l’extérieur.

Si les Institutions fonctionnement normalement en République démocratique du Congo, Kabila va rassurer le peuple congolais de la détermination du Gouvernement à améliorer le social. Un social qui s’est consolidé de plus en plus, grâce à une maîtrise du cadre macroéconomique.  Il ne manquera pas d’insister sur les efforts qui doivent être faits, sans oublier la diversification de l’économie congolaise.

La session extraordinaire se clôture aujourd’hui

Soulignons que c’est après cette adresse à la nation du Chef de l’Etat qu’interviendra la clôture de cette session extraordinaire, qui a commencé le 20 juin dernier. Pour rappel, dans sa décision du mardi 19 juin 2018, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, avait expliqué que l’ordre du jour de cette session extraordinaire de juin 2018 comportait six principaux points. Notamment, l’examen et adoption de deux propositions de loi et de deux projets de loi.

Entre autres, la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus ; le projet de loi portant statut particulier du personnel de l’enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique ; le projet de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation ; et la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits humains. Ce dernier texte est en cours d’examen à la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat. Quant aux deux derniers points, ils concernent le rapport annuel de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ; et le dossier relatif au remplacement de certains membres de la CENI.

JMNK

Coupes interclubs de la CAF: Battue par Aduana Sport, l’AS V. Club rentre bredouille

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L’Association Sportive V. Club de Kinshasa a perdu son match de la 3ème journée de la Coupe de la CAF face à Aduana Stars du Ghana par un score étriqué de 2 buts à 1. La rencontre s’est jouée hier mercredi 18 juillet à Adomaa, soit 300 km de la Capitale Accra dans un terrain pas totalement bon pour les Kinois, mais bénéfique pour les locaux Ghanéens.

Avec cette défaite, les champions de la RD Congo en titre ont connu un sale après-midi, puisque l’objectif était de rentrer avec un résultat positif afin de bien se positionner au classement du groupe A.

Hélas, ils vont être surpris par les Ghanéens Adjei à la 3ème minute, puis Yahaya Mohammed à la 10ème minute. Les Moscovites ont réduit le score à la 26ème minute par Glody Nghonda Muzinga. Ainsi, Aduana totalise le même nombre des points que V. Club, soit 4 points et occupent tous deux la 4ème place, derrière le Raja de Casablanca (1er avec 5 points) qui a battu hier Asec Mimosas par 1-0.

(Altesse B. Makambo)

Ligue des Champions de la CAF: Pamphile Mihayo satisfait de la victoire du TP Mazembe sur MC d’Alger

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L’entraineur du Tout Puissant Mazembe de la RDC, Pamphile Mihayo a fait le point sur la victoire, mardi 17 juillet à Lubumbashi, de son club face au Mouloudia Club d’Alger. Un match qui s’est inscrit dans le cadre de la 3ème journée de la phase des groupes de la Ligue des Champions de la CAF.

Au cours de cette conférence d’après-match, l’ancien Corbeau a reconnu que son club n’avait pas totalement brillé, mais l’essentiel était la victoire. Il promet alors de faire mieux prochainement afin de continuer sur cette lancée de victoires. Il a en outre justifié les différents changements opérés au cours de cette rencontre et dont l’un a été payant ; celui de Meschack Elia à la place de Ben Malango, le buteur-maison.

« Nous avons effectué des remplacements stratégiques comme on a vu que les autres ont donné tout ce qu’ils avaient. On a préféré commencer par sortir Ben Malango et faire rentrer Meschack pour l’utiliser par rapport à sa qualité première qu’est la vitesse (…). Et aussi Adama on l’a sorti parce qu’il fallait faire entrer quelqu’un qui pouvait jouer en pointe (Abdoulaye Sissoko ndlr) afin de mettre Meschack sur le côté. Et quand on a sorti Rainford Kalaba, c’était pour nous apporter du sang nouveau, et Chico Ushindi qui est rentré. Même lors de la conférence d’avant match, j’avais demandé au public d’être patient, de rester toujours derrière leur équipe pour nous pousser afin d’arracher cette victoire et c’est ce qui est arrivé aujourd’hui. C’est vrai on a 9 points et il reste encore des matches à jouer. On verra comment négocier ces matches-là. C’est vrai mon équipe n’a pas été non plus top à 100% aujourd’hui mais la victoire est là. C’est ce qui était important », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, l’entraineur de Mouloudia Club d’Alger, Bernard Casoni, pense que son équipe n’a pas du tout démérité, au regard de l’adversaire qui leur était en face.

« Dans l’ensemble, je suis quand même satisfait de mon équipe, et c’est cruel de prendre ce but (défaite ndlr). Il nous a manqué de l’efficacité. Ce n’est pas nouveau chez nous, et c’est dommage qu’on ne compense pas tout le travail qui a été fait dans la récupération de balles. Dans la projection vers l’avant on a été intéressant. C’est quand même le favori de la poule, et venir tenir tête au Tp Mazembe ici, nous aurions mérité au moins un match nul si ce n’est plus », a-t-il confié à la presse.

(Altesse B. Makambo)

Fila Basele au studio pour un nouveau disque

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Le chanteur émérite Fila Basele se trouve présentement au studio à Paris pour l’enregistrement d’un nouvel opus intitulé “Eloko wana” qui va renfermer 11 titres. Contrairement à d’autres chanteurs qui se plaisent à ne réaliser que des singles où principalement on ne retrouve que des génériques, Fila Basele pour sa part s’articule à faire un album complet.

Pour le moment, il est en Europe pour un nouveau disque. Il a promis que son nouvel opus, bien que de bonne qualité, sera différents des autres qu’il a déjà produits et son retour au pays est pour bientôt. Il demande à ses nombreux fans de lui faire confiance car, c’est comme dans un marché où on retrouve autant de vendeurs et d’acheteurs, mais cela n’empêche pas à chacun à remplir le rôle pour lequel il est allé là. Cela veut dire que Fils Basele va vraiment faire la différence pour attirer beaucoup de mélomanes. Attendons voir.

(Kingunza Kikim Afri/Cp)


Professeur de musique et de lingala au Royaume-Uni: Le chanteur-guitariste Safro Manzangi au studio pour la réalisation d’un disque

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Le chanteur Dénis J. Safro Manzangi est un artiste- musicien qu’on ne présente plus. Ayant fourbi ses armes au sein de plusieurs orchestres les plus en vue de la République démocratique du Congo dont entre autres Viva-la-Musica et Victoria Eleison Dream Team, Dream Band où il était vraiment positionné aux côtés de l’inamovible Nous Mambu King Kester Emeneya, il a quitté ce dernier groupe pour aller poursuivre ses études en ingénierie à Londres, en Grande-Bretagne.

Après les avoir bouclé avec brio, Safro Manzangi est devenu teacher dans une Université anglaise où il enseigne la musique et le Lingala. Ce qui lui va bien. Mais, le sang musical circulant dans ses veines, il s’était décidé de réaliser un disque d’une autre coloration.

Depuis la capitale britannique, il a pris le chemin du studio pour préparer un album dont il demeure seul maître à bord. Ce qui fait que depuis deux années qu’il s’est retranché seul au studio, par moment, il bénéficie de l’apport vocal de sa fille âgée d’une vingtaine d’années, ce disque tant attendu par le public s’achemine petitement vers son lancement dans les bacs. Nous en reparlerons.

(Kingunza Kikim Afri/Cp)

L’arrangeur Maika Munan prépare une surprise

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Il y a plus de deux années depuis que Papa Wemba le Kuru nous a quitté et, depuis lors, autant d’eau a circulé sur vous le pont, chacun se voulant de la lignée de cette icône de la chanson, ne cesse de tirer le drap de son côté.

Ainsi, pour mettre un terme à toutes ces spéculations, un connaisseur, en la personne de l’inamovible Mails Munan, vient de prendre la résolution de faire quelque chose pour pérenniser le patron du consortium Viva la Musica.

Il se trouve depuis lors quelque part vers Kinsuka dans la commune de Ngaliema pour réaliser une œuvre qu’il va simplement baptiser VIVA LA MUSICA. Cette œuvre, à en croire Mails Munan, va apporter une nouvelle note dans la donne musicale congolaise pourquoi pas africaine.

(Kingunza Kikim Afri/Cp)

La musique congolaise en deuil: Le soliste Ndengas n’est plus!

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Le soliste Ndenge sa Ndenga, mieux connu de ses fans par son nom de scène Ndengas, un ancien musicien bien connu dans la génération Wemba et souvent, ceux qui l’avaient connu, aimaient l’appeler Petit Bavon.

Ancien des orchestres Libonza Ngenge, Minzoto Wella Wella de Père Buffalo, Stukas Boy’s de Libek Lita Bembo, Isifi Lokole d’Evoloko Atshuamo, Rumba Ray de Maray Maray.

Il y a peu, il avait pris l’option d’aller évoluer en Angola où il avait espéré retrouver l’Eldorado. Sur place à Luanda, il a fait partie de l’orchestre Banda Musica du prince de Tchatcho Djuna Fa aux côtés du chanteur Duo Nickel. C’est là où la maladie l’a rattrapé. Renvoyé en urgence à Kinshasa pour des soins, il n’a plus survécu aux efforts des médecins qui ont tout fait pour le sauver.

Il est décédé depuis le dimanche 8 juillet 2018 et son corps se retrouve encore à la morgue en attendant le programme de don inhumation. Le desk Détente du journal L’Avenir présente ses condoléances les plus émues tant à la famille musicale congolaise en général qu’à la famille biologique du disparu. Que son âme repose en paix.

(Kingunza Kikim Afri/Cp)

Enregistrement des faits d’état civil et des statistiques vitales: Experts et cadres valident la méthodologie pour l’élaboration de la cartographie

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Durant deux jours, soit du 18 au 19 juillet 2018, près de trente-cinq experts et cadres des ministères sectoriels dont relève le système d’état civil et la production des statistiques vitales, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les experts de CIVIPOL Conseil et Consortium se réunissent  au Centre de ressources pour enseignants de Kinshasa (CREK), dans le cadre d’un atelier dont l’objectif consiste à contribuer à l’amélioration de la méthodologie de collecte des données dans les Bureaux principaux d’Etat civil.  A l’issue de cet atelier, il est attendu que la méthodologie de collecte des données soit maîtrisée et que le questionnaire de collecte soit validé par les participants.

Cet atelier de validation de la méthodologie pour l’élaboration de la cartographie du système d’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques vitales de la République Démocratique du Congo, lancé hier par le représentant  du Coordonnateur national de la Cellule d’exécution des financements en faveur des Etats fragiles (CFEF),  va permettre aux participants d’élaborer la cartographie. « Ce qui permettra d’entamer la première étape qui va conduire à l’élaboration de la stratégie de réforme, parce que nous avons cinq grandes étapes pour élaborer une stratégie qui sera mise à la disposition du gouvernement », a  indiqué M. Jean Tshikuna, chargé des opérations du projet, avant d’ajouter que ceci  pour que notre système réponde aux normes internationales. Et de renchérir qu’après le diagnostic, nous allons passer  à l’expérimentation, pour voir ce qui se passe dans d’autres pays. Il sera aussi question de donner des orientations claires pour les adapter dans notre contexte de la Rdc. L’étape qui suivra, ça sera le développement et la décision du gouvernement de la Rdc.

Il a été suivi par M. Bikala Wenda, Directeur chargé des affaires juridiques et coutumières, qui s’est exprimé au nom des bénéficiaires. « Nous sommes très heureux, nous qui sommes de l’administration centrale et nous avons entre-autres attributions, l’Etat civil. Nous  avons les bureaux et ce qui faisait défaut, ce sont  les moyens. Nous sommes heureux que le  gouvernement, avec l’appui des bailleurs de fonds ait décidé de renforcer le rendement de ce service  et que ça soit vraiment effectif », dit-il, avant d’ajouter que cette réforme du gouvernement qui commence à prendre corps à travers cet atelier, traduit sa volonté de respecter les standards dans le domaine de l’enregistrement des citoyens.

Soulignons que ce processus du Gouvernement Congolais a bénéficié de l’appui technique d’un Consortium composé de 5 institutions (CIVIPOL Conseil, DIGITECH, CARITAS Congo, SAFRAN et UNFPA) pour l’accompagner dans le processus de réforme du système d’enregistrement des faits d’état civil et statistiques vitales initié sous financement de la Banque mondiale, avec pour finalité la modernisation dudit système. L’appui du Consortium se déroulera en cinq phases ci-après : diagnostic du système, expérimentations, orientations, développement et décisions.

L’ensemble du processus repose essentiellement sur la réalisation de la première phase (diagnostic) et ce, compte tenu de l’importance de ses résultats qui serviront d’éléments de référence pour la mise en œuvre des quatre autres phases. La phase diagnostic du système d’état civil s’articulera autour de trois principales activités, qui consistent à  faire un état des lieux du système d’enregistrement des faits d’état civil et statistiques vitales en RDC, réaliser une revue des bonnes pratiques d’autres pays et identification de celles pouvant être testées en RDC et organiser des missions d’études et d’échanges d’expériences avec les pays émergeants dans la modernisation du système de faits d’état civil et de statistiques vitales.

(JMNK)

18 juillet 2018: La Journée internationale Nelson Mandela célébrée à l’hôpital Saint Joseph

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Le monde a célébré, hier mercredi 18 juillet, la journée internationale Nelson Mandela. En 2018, en effet, cette date marque le centenaire  de cet icone de la résistance contre la ségrégation raciale. A Kinshasa, la journée a été célébrée sur le site de l’hôpital Saint-Joseph de Limete, sous le thème : « Passez à l’action, inspirez le changement ». A cette occasion, l’hôpital a bénéficié des travaux de réfection, notamment le nettoyage, du  crépissage ainsi que le renouvellement des peintures. Ce,  grâce à l’esprit de Nelson Mandela, du soutien de l’Afrique du Sud et des Nations unies.

La journée internationale Nelson  Mandela au sein de l’hôpital Saint Joseph a connu trois moments majeurs, entre autres la partie des  mots de circonstance ; la partie visite de certains services médicaux  de cet hôpital et, enfin, le moment  des travaux de réfection de quelques endroits internes ciblés.

Bien avant la visite guidée et  le lancement  des travaux de réfection, la partie officielle a démarré avec  les discours de l’ambassadeur de  L’Afrique du sud en RDC ; de la ministre provinciale du genre représentant le gouverneur de Kinshasa, André  Kimbuta ; de la présidente de la Fondation Nelson Mandela ; du secrétaire général adjoint de la Monusco.

Le secrétaire général adjoint de la Mission onusienne a, dans son mot,  assuré  que  le système des Nations Unies en RDC en collaboration avec les partenaires humanitaires et du développement continueront à défendre les valeurs prônées par Nelson Mandela. Ces valeurs qui incluent le dévouement de Nelson Mandela à la cause de l’humanité, manifesté par son action dans le domaine du règlement des conflits ; de promotion et de la protection des droits de l’homme, de réconciliation ; d’égalité entre les sexes ; des droits des enfants et d’autres groupes vulnérables.

Pour la présidente de la Fondation Nelson Mandela, le monde contient plus d’une sorte de solitude, il doit les combattre par des actes de solidarité. Elle a cité  la solitude du malade dans son lit d’hôpital ; la solitude du prisonnier du combat de la liberté dans sa cellule de prison et la solitude de la personne âgée et oubliée par les siens dans sa cellule de home.  Toutes ces solitudes ne doivent donc pas passer inaperçues, indique-t-elle, avant d’exhorter tout le monde à la solidarité.

Plus loin, elle a lancé qu’une nation sera jugée non par la manière dont elle traitre ses plus importants citoyens mais par la manière dont elle s’occupe des plus faible. S’occuper des plus faibles est donc une priorité d’une nation.  C’est dans cette optique que des consultations médicales gratuites ont été également lancées en cette date à l’hôpital Saint Joseph.

Pour rappel, Nelson Mandela a quitté le monde le 5 décembre 2013, à l’âge de 95 ans. Le 18 juillet, jour de sa naissance  avait été déclaré journée internationale Nelson Mandela par l’assemblée générale des Nations Unies.

(Mamie Ngondo)

Malgré la persistance des divergences entre le Sénat et l’A.N: La loi sur le statut des anciens Présidents finalement votée

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Adoptée en des termes différents par le Sénat et l’Assemblée nationale, la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs de corps constitués, vient de passer à la délibération finale du Parlement de la République. L’Assemblée nationale a statué pour le vote de ce texte de loi, nonobstant la persistance des divergences avec le Sénat à l’issue de la commission mixte paritaire. L’application de l’article 135, alinéa 4 de la Constitution de la République, a donc permis de trancher sur la matière.

Très bientôt, la République démocratique du Congo sera dotée de la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs de corps constitués. Le Parlement de la République vient de clôturer sa délibération sur ce texte de loi.  L’Assemblée nationale a enfin statué pour le vote final de ce texte de loi, malgré les divergences entre les deux Chambres du Parlement à la commission mixte paritaire. Il ne reste plus que la loi soit ensuite envoyée au Président de la République pour promulgation.

En effet, cette loi en provenance du Sénat a été adoptée en seconde lecture à l’Assemblée nationale sur fond d’une forte divergence des vues entre les députés nationaux. Une poignée d’élus ont milité pour que la loi soit examinée telle qu’elle a été transmise par le Sénat. C’est-à-dire que pour eux, la loi ne devrait concerner que les anciens Présidents de la République élus. Ils ont ainsi été contre l’extension de la loi aux anciens chefs des corps constitués.

Mais la majorité de députés ont convenu pour cette extension. Et à l’unanimité, ils ont adopté la loi le mardi 17 juillet courant. Sur 267 votants, tous ont voté oui, personne n’a voté non, et il n’y a eu aucune abstention. Puisque adoptée en des termes non identiques par les deux Chambres du Parlement, le texte de loi a fait l’objet d’une commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat pour harmonisation des vues. Cette commission mixte s’est réunie ce mercredi 18 juillet 2017.

Le rapport de cette commission a été présenté aux députés nationaux ce même mercredi. Malgré la persistance des divergences avec le Sénat ressorties dans ce rapport, l’Assemblée plénière des élus du peuple l’a approuvé, tout en en tenant compte des amendements du Sénat.

Par conséquent, ce texte de loi ne pouvait plus être soumis au vote, et il est d’office voté par le Parlement de la République, en application de l’article 185, alinéa 4 de la Constitution. Lequel stipule que : « Si la commission mixte paritaire ne parvient pas à l’adoption d’un texte unique… l’Assemblée nationale statue définitivement. En ce cas, l’Assemblée nationale peut reprendre soit le texte élaboré par la commission mixte paritaire, soit le dernier texte voté par elle, modifié, le cas échéant, par un ou pour plusieurs des amendements adoptés par le Sénat ».

Après l’examen à la commission PAJ (Politique, administrative et juridique) de l’Assemblée nationale, ce texte de loi initié par le sénateur Modeste Mutinga s’intitule désormais : « la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs de corps constitués.

L’on se rappellera que l’option levée par la Chambre basse du Parlement est que la loi concerne le statut des anciens Présidents de la République élus et les anciens présidents élus des chambres parlementaires, et le sort des chefs des corps constitués sera déterminé par un décret du Premier ministre.

Lepetit Baende

Avec ses 5 conditions posées contre les élections de décembre: Le Rassop se fait hara-kiri

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Après plusieurs mois passés sans se réunir ni faire le point sur cette plateforme, seul héritage de regretté Etienne Tshisekedi légué à l’Opposition avant sa mort, il s’est tenue hier mercredi 18 juillet à Limete une rencontre réunissant quelques leaders du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au Changement (Rassop). Ce, sous la direction de son président politique, Félix Tshilombo Tshisekedi. Les membres ont essayé de réfléchir sur l’avenir de leur plateforme, sur la situation politique en RD Congo en cette période électorale. Avec regret, l’on constate que tous ceux qui sont à la tête du Rassop/Limete planent encore dans le surnaturel. « Si la tête est malade, c’est tout le corps qui en fait les frais », renseigne un adage. Et comme le Rassop est mal dirigé, rien ne peut aller. Pour preuve, le G7 a même refusé de signer le communiqué final, faute de s’accorder avec le fils Tshitshi. Tout, en effet, laisse présager qu’à quelques mois des élections, on apprendra beaucoup sur cette plateforme.

Alors que l’on s’attendait à une suite favorable sur la problématique-clé qui frappe l’Opposition quant à la candidature unique pour la prochaine présidentielle, le Rassemblement/aile Limete s’est penché hier sur du ‘’déjà entendu’’. Chose que les Congolais ne veulent plus en cette période très cruciale pour l’avenir de leur pays. Malheureusement, le Rassemblement revient sur cinq conditions pour sa participation aux élections prévues le 23 décembre prochain, du reste déjà données par l’UDPS et sans issues. Alors que le go de ce processus électoral a été donné par la CENI, à travers le dépôt des candidatures dans les différents Bureaux de réception et de traitement des candidatures disséminés sur l’ensemble du territoire national, rien, voire personne ne peut se dresser en obstacle à son avancement.

Quand Tshilombo, Fayulu et consorts reviennent sur ces exigences pour mettre fin à la prétendue « gravité de la situation actuelle entretenue par les initiatives provocatrices du régime en place qui menaceraient le processus électoral, la stabilité du pays et de la région », tout porte à croire que les accusés n’ont rien à voir avec les griefs mis à leur charge. Par ailleurs, l’Opposition patauge et s’auto-exclut de ce processus électoral, fruit d’une volonté politique inavouée du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange qui tient à une alternance politique démocratique et pacifique.

Le Rassop, à l’exception du G7, parle d’une parodie d’élections, alors que toutes les composantes de cette plateforme ont déposé les listes de leurs candidats pour les prochaines législatives provinciales. Et bientôt, ils seront appelés à déposer les listes de leurs candidats députés nationaux et présidents. Qui trompe qui ? Voilà pourquoi les discussions devraient tourner autour de la candidature unique de l’Opposition, plutôt que de continuer à charger Kinshasa. Un théâtre de mauvais goût qui n’a plus sa raison d’être.

Parmi les conditions formulées, le Rassemblement exige l’extirpation du fichier électoral de plus de 10 millions d’enrôlés fictifs ; le retrait de la machine à voter, non prévue dans le calendrier de la CENI ni dans la loi électorale ; la mise en œuvre effective des mesures de décrispation ; la redynamisation de la CENI avec le remplacement du délégué de l’UDPS en lieu et place de l’actuel rapporteur et enfin, la non-représentation de Joseph Kabila pour un 3ème mandat.

Des questions qui ne trouvent leurs réponses que dans la Constitution, comme le réitère le Chef de l’Etat qui tient au respect strict de cette loi fondamentale de la République. D’autres ne relèvent que de la mauvaise foi de cette frange de l’Opposition qui tient à la violence et à la désobéissance civile.

Car, à en croire Corneille Nangaa, président de la CENI qui intervenait aux travaux de la tripartite Gouvernement-CNSA-CENI, extirper les enrôlés « fictifs » constituerait une violation flagrante des dispositions légales et réglementaires qui ont bel et bien prévu la possibilité de l’inscription sans empreintes de certains électeurs. Ces inscriptions ne devraient donc susciter aucune inquiétude dans la mesure où, elles ont toujours été précédées de l’identification desdits électeurs.

Dès lors, il ne peut nullement s’agir d’électeurs fictifs ; mais des personnes bien vivantes, préalablement identifiées au vu des pièces d’identité probantes, consignées dans la fiche d’identification et disposant des photographies dans la base des données. A ce sujet, il y a lieu de relever que la recommandation du rapport final d’audit suggérant la radiation des électeurs inscrits sans empreinte concerne uniquement les électeurs ne disposant ni d’empreintes ni de photographies et dont le total s’élève à huit mille six-cent trente-quatre (8.634) à l’échelle nationale.

Si le Rassop estime que le fait d’avoir déposé les listes de ses candidats aux élections provinciales prouve à suffisance sa bonne foi ainsi que sa détermination d’aller aux élections en décembre, il ne doit pas pour autant se comporter en accompagnateur de la Majorité présidentielle. Et comme dans un match de football, l’arbitre ne pourra que constater le « forfait », et l’adversaire sera sacré champion.

Par ses affirmations, le groupe de Limete envisagerait-il déjà un boycott des élections ? Aucun cadre n’a voulu se prononcer officiellement quant à ce, rapporte une consœur journaliste. Toutefois, le Rassemblement invite à une mobilisation de la population congolaise pour obtenir la tenue des élections libres, crédibles et transparentes en 2018.

Rassop et Ensemble, la guerre ?

Soulignons que la déclaration publique lue par le docteur Bwasa a été marquée par la non signature du G7, l’un des regroupements des Katumbistes au Rassemblement. Oui, si aujourd’hui ou demain, l’on ne saura pas analyser ce boycott, l’option est claire : il s’agit plutôt d’une guerre entre deux frères qui veulent bénéficier de la bénédiction du père. Dans le contexte biblique de l’ancien testament, Jacob l’a fait à Esaü, et le résultat est connu de tous. Moïse Katumbi, loin du pays, sait que son proche Félix Tshilombo manigance, pour rester le candidat unique que recherche l’Opposition. Et ce, bien que Kamerhe s’annoncerait, et que  Bemba menacerait. Ainsi, il faut trouver des remèdes pour le stopper à la régulière. Ça commence déjà et ça va se savoir. Les acolytes de Katumbi dont Pierre Lumbi, alors président du Conseil des Sages du Rassop, n’ont pas apposé leur signature sur ce document. Ils ont préféré dépêcher des délégués, avec un mot d’ordre venu de la Belgique.

L’Alternance pour la République était représentée par Bertrand Ewanga, et le G7 par Didier Molisho, alors qu’à l’ouverture de ces réunions lundi, Félix Tshisekedi avait présidé pour quelques minutes avant de céder la présidence à Martin Fayulu, à cause d’un déplacement jugé urgent. Espérons qu’il y aura une prochaine rencontre pour parler candidature unique. Pour l’heure, en effet, les Congolais sont déçus et continuent d’observer le jeu de cache-cache qui règne chez les radicaux.

De l’autre côté de la barre, le Front Commun pour le Congo (FCC), nouvelle méga plateforme lancée il y a peu par le président Joseph Kabila Kabange, son Autorité morale,  continue de mobiliser les Congolais soucieux de préserver l’héritage Congo, notre patrimoine commun. C’est dans ce sens que quiconque adhère à la Charte du FCC, s’engage à respecter la discipline entendue comme : une candidature unique à la présidentielle et un programme commun à défendre par tous. Une façon pour cette mégastructure de fédérer plusieurs forces déterminées à gagner haut-la-main les prochaines élections. Et cela, à tous les niveaux.

(Bernetel Makambo)


Transport à Kimbanseke: Le quartier Mokali soulagé par Transco

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Dans la commune de Kimbanseke, la société de transport en commun, Transco  a revu à la hausse le nombre de bus desservant cette commune. C’est dans cet ordre d’idée que la ligne Mokali- Marché central fonctionne voilà un mois, à la grande satisfaction des usagers de cette partie du district de la Tshangu, dans l’est de la capitale. Et, sur la liste de clients bénéficiaires du service et du trafic, s’ajoutent ceux qui fréquentent le quartier Mokali, venant des parties des communes telles que Barumbu, Gombe, Limete, Kasa Vubu, Kinshasa, etc., par l’usage des bus de la société Transco. Pour rappel, en effet, l’exploitation de la ligne Marché central-Kimbanseke par la route Mokali s’effectue via le boulevard Lumumba, jusqu’au terminus situé au terrain Siwambanza. Des maraichères du quartier se sentent soulagées, du fait que la société ait répondu un tant soit peu à leurs attentes. ‘’Auparavant, l’on se rendait à l’arrêt de bus Vodacom, situé de l’autre côté de la rivière Nsanga qui sépare la commune de Kimbanseke en deux parties. Donc, tout près du marché Ngandu, dans la partie sud-est de la commune’’, témoigne un père de famille.

Dans la même optique,  des centaines de familles établies dans cette partie de la capitale, dépensaient au moins trois cents (300) francs congolais pour se rendre à Kingasani, un des quartiers de la commune de Kimbanseke parmi les trente (30) que compte cette municipalité.

Quand le trafic permet à Mokali de se détacher de la ligne Kingasani

Déjà, le quartier Kingasani est connu pour la forte  démographie qui le caractérise, ainsi que son évolution rapide au fil des décennies, rapporte une source. Un passager abordé à bord d’un bus Transco confie : « des bus étaient bondés de monde. Il y avait des clients en nombre impressionnant sur la place de l’arrêt Transco, situé à quelques pas de l’Hôtel de Ville. Une source proche du service contrôle se souvient : « Tantôt, des clients se battaient pour avoir seulement une place assise, au départ du marché central ou du centre-ville de Kinshasa. Vers 17 heures, des voisins de kimbanseke, tel que des passagers en partance pour Masina, N’Djili et certains du quartier Kinkole (commune de la N’Sele) profitaient de l’occasion les permettant de se rendre à de bonhomme pour prendre un bus transco de la commune de N’sele, »indique la source.

Pour un contrôleur, kingasani et mokali sont  deux grands quartiers de la commune de kimbanseke. L’exploitation de la ligne mokali permette de relier plusieurs quartiers peuplés encore. Ils sont  au nombre de quatre à cinq quartiers mieux peuplé. Déjà tout au long de la route mokali, nous avons mabanza, mokali, kingasani et d’autre vient de ngomba… arriver au marché central est devenu facile car le bus termine la course jusqu’ à la porte de notre maison, nous y somme content, explique une cliente.

Aujourd’hui, quitter zando jusqu’à Kimbanseke-Mokali, est devenu  une affaire de rapidité, expliquent des clients  à l’arrêt de bus Transco Kimbanseke devant l’ex Kin-Mazière.

Pour certaines sources interrogées, il ne reste que de bonnes routes à construire, pour exploiter toute la commune de Kimbanseke jusqu’alors partiellement pénétrable. Cette entité vient pourtant à la troisième place, dans le top 5 des grandes communes en superficie de la ville de Kinshasa.

(Nzuzi richard, stagiaire)

Gestion du contentieux électoral: Clôture du séminaire de renforcement des capacités des magistrats en provinces

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Dans la province du Kwilu, durant quatre jours, du 18 au 21 juillet 2018, 33 Magistrats et Greffiers ont bénéficié des connaissances dans la gestion des contentieux électoraux.  Peu avant la cérémonie de clôture, sur demande générale des apprenants et des facilitateurs, M. Jean-Robert Muyense, Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI/Kwilu a eu à parler de l’usage de la machine à voter pour les élections du 23 décembre 2018. Une démonstration suivie du dépouillement a été faite par M. Jean-Luc Nzashi, Information du SEP.

La cérémonie de clôture a débuté par le mot de participants lu par M. Prosper Kikata, Conseiller à la Cour d’Appel de Bandundu, qui, au nom des participants, a remercié la CENI, le Conseil Supérieur de la Magistrature et le PNUD/ PACEC pour la réussite dans l’organisation de l’atelier.  Prenant la parole après le représentant les participants, le SEP Kwilu a remercié les Superviseurs et Facilitateurs de la CENI et du Conseil Supérieur de la Magistrature pour leurs exposés d’une très haute qualité et qui ont animé les quatre journées de manière magistrale.

Les remerciements du SEP ont été adressés  également  aux représentants du Conseil Supérieur de la Magistrature et du Programme des Nations Unies pour le Développement – PNUD/ PACEC pour leur appui technique et financier. Les recommandations  formulées au cours des échanges et  des solutions proposées permettront une gestion efficiente des contentieux électoraux.

De son côté, le Premier Président de la Cour d’Appel de Bandundu, M. Anaclet Kaninda a exhorté les participants de vérifier, en cas de contentieux, si les conditions d’éligibilité et de déclaration de candidature sont conformes à la loi. Il a espéré que les solutions efficientes des différentes requêtes qui seront éventuellement portées dans les juridictions compétentes en matières électorales car bon nombre de magistrats des Cours d’appel, tribunaux de grande instance et parquets y rattachés n’avaient d’expérience sur les procès en contestation électorale pour n’avoir jamais siégé dans une affaire en matière de contentieux électoral, mais  aussi, n’avaient pas bénéficié d’une formation sur le contentieux électoral.

Le mot de clôture a été prononcé par le Ministre provincial de l’Intérieur, représentant le Gouverneur de la province. La cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de l’hôtel Vendôme s’est achevée par la remise à titre symbolique des brevets aux participants.

Dans la province du Kasaï Central, débutées depuis le 18 juillet 2018, ces assises ont été clôturées le samedi 21 juillet 2018 par le Gouverneur a.i, Manix Kabuanga. C’était en présence du représentant du Conseil Supérieur de la Magistrature et superviseur, le Haut Magistrat Ilung Tamin, du Premier Président de la Cour d’appel de Kananga et formateur, M. Luband Shabani, du Chef de bureau du PNUD Adrian UONESCU, du SEP/CENI/Kasaï Central Joseph Mputu et des Superviseurs CENI venus de Kinshasa MM. Weloli Joseph et Ngelia Jean.  Il faut signaler que 30 magistrats et greffiers ont pris part à cette formation.

La CENI/Tanganyika dotée d’un nouveau bâtiment

Pour permettre le bon déroulement des activités liées à la réception et au traitement des dossiers des candidatures à la députation nationale, le Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI Tanganyika a été doté d’un nouveau bâtiment dont la remise a eu lieu ce lundi 23 juillet en attendant son inauguration par les autorités de la CENI. La cérémonie de remise a connu le discours de M. Taki de l’entreprise de construction DRC Mining, puis le discours du Vice-gouverneur de province, AIi Simukinje et enfin le discours du SEP Stéphane Moma Kabondo.

(JMNK)

Jp Bemba annoncé le 1er août prochain à Kinshasa

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 « Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) a l’insigne honneur de porter à la connaissance de l’opinion qu’il a plu à Dieu Tout-Puissant, après 10 ans d’absence du pays, de permettre le retour du Sénateur Jean-Pierre Bemba sur sa terre natale, ce mercredi 1er août 2018 par l’aéroport international de N’Djili. Le MLC invite la population congolaise à lui réserver un accueil chaleureux dans la paix et l’allégresse », indique un message vidéo de la Secrétaire générale de ce parti politique membre de l’opposition.

Soulignons que Kinshasa a délivré à Jean-Pierre Bemba un passeport diplomatique. L’ancien vice-président congolais a été acquitté le 8 juin dernier par la Cour pénale internationale(CPI), de lourdes charges de crimes de guerre et crimes contre  l’humanité, après 10 ans de détention. A la clôture du congrès du MLC dans la première quinzaine du mois en cours, Jean-Pierre Bemba avait annoncé par voie téléphonique, son retour pour « bientôt » au pays.

Maints observateurs sont d’avis que le retour de Jean-Pierre Bemba en République démocratique du Congo pourrait changer beaucoup de choses dans le microcosme politique congolais. Acquitté par la Cour pénale internationale, Bemba que son parti a choisi comme candidat à la prochaine élection présidentielle pourra, au cas où sa candidature serait retenue, s’enrôler le même jour et voter ainsi pour le candidat de son choix.

Mais avant d’y arriver, la période pré-électorale risque d’être pleine de beaucoup d’enjeux et des surprises. Si au niveau de l’opposition, l’on n’a pas encore de candidature commune, l’on assiste quand même à des candidatures individuelles. C’est le cas de l’UDPS avec Félix Tshisekedi, du MLC avec Jean-Pierre Bemba, de l’Ecidé avec Martin Fayulu, Noël Tshiani, etc. Sans oublier la potentielle candidature du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Du côté du pouvoir en place qui s’est doté d’une méga plate-forme électorale, le Front commun pour le Congo (FCC) qui, en principe, doit aussi avoir une candidature commune et un programme commun, les yeux sont rivés vers le chef de l’Etat Joseph Kabila, qui doit annoncer dans les jours à venir son dauphin. Celui-là même qui aura la lourde charge  de mobiliser pour une majorité parlementaire très forte, donnant assez des manœuvres au nouveau président, pour poursuivre la reconstruction de la Rdc.

C’est dire que la période qui suit sera très décisive et révélatrice de beaucoup de choses, d’autant  plus qu’elle devra permettre aux Congolais d’être fixés sur ceux qui représenteront la majorité au pouvoir et l’opposition, à la présidentielle à venir.

(JMNK)

Participation aux élections du 23 décembre 2018: L’Opposition fait volte-face

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Quand il faut parler de la candidature unique de l’Opposition pour la présidentielle de décembre 2018, nul n’apparaît pour proposer le modus operandi. Malheureusement, en République Démocratique du Congo, n’est Opposant que celui qui a l’ « injure facile ». Et hier lundi 23 juillet à Notre Dame de Fatima au cours d’une réunion de l’Opposition congolaise, c’est ce que toute l’opinion nationale comme internationale a vécu lors d’un rassemblement. Il s’agit des responsables des partis tels que l’UDPS de Félix Tshilombo, représenté par son Secrétaire général Kabund ; l’UNC de Vital Kamerhe qui a délégué Baudouin Mayo ; Ensemble de Moïse Katumbi conduit par Sessanga, Lumbi et consorts ; le MLC de Jean-Pierre Bemba avec en tête Eve Bazaïba et la Dynamique de l’opposition que dirige Martin Fayulu. Alors que l’on croyait qu’ils allaient apporter une critique constructive au récent discours du Chef de l’Etat Joseph Kabila devant le Congrès, cette opposition vient une fois de plus de décevoir le peuple et de prouver qu’elle n’est pas prête à aller aux élections.

Après le discours-bilan du chef de l’Etat adressé à la population congolaise à travers l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès, nombreuses sont les partis et regroupements politiques, voire même les personnalités qui se sont exprimé quant à ce. C’est dans cette logique qu’il faut aussi classer la déclaration d’hier de ce que l’on peut qualifier d’opposition congolaise. En effet, dans leur déclaration commune en réponse au discours sur l’état de la nation prononcé jeudi 19 juillet par le Président de la République Joseph Kabila Kabange, l’opposition exige de Kinshasa le nettoyage du fichier électoral et la publication de ses résultats ; d’écarter la machine à voter ; la mise en œuvre effective des mesures de décrispation ainsi que la mobilisation du peuple, sans oublier le remplacement du délégué de l’UDPS à la CENI.

A la lecture de ces conditionnalités, nombreux sont les Congolais qui n’ont pas compris comment toute l’opposition peut endosser les conditions émises par l’UDPS ? Des conditions, pour la plupart, auxquelles la CENI avait déjà réservé une fin de non-recevoir, parce qu’ayant répondu soit par l’audit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), soit par les lois qui président à l’organisation des élections en Rdc.

Les charges de l’opposition 

A écouter le communiqué rendu public à cet effet, nombreux sont les observateurs qui ne comprennent pas pourquoi l’opposition qualifie d’imaginaire un discours qui était attendu de toute la nation, et qui avait l’avantage d’apaiser la tension, inutilement montée par la même opposition. En plus, l’opposition feigne d’ignorer que l’état de la nation a toujours été un discours-bilan, expliquant ce qui a été fait et dans quel contexte, ainsi que les perspectives d’avenir.

Dans cette même opposition où le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop/Limete) s’est dit dernièrement prêt à boycotter les élections de décembre 2018 avec une liste d’exigences, la grand-messe d’hier a accouché d’un avis contraire. Delly Sessanga, alors porte-parole d’Ensemble, plateforme politique qui a refusé de signer le dernier communiqué final du Rassemblement, rassure qu’ils ne vont pas boycotter les élections.

« Nous allons participer à ces élections, mais nous exigeons qu’elles soient libres, transparentes et démocratiques. Nous allons l’obtenir par tous les moyens que nous donnent la Constitution et les lois de la République. Il n’y aura pas d’échec avec le peuple », lit-on dans cette déclaration de l’Opposition.

Cette exigence n’a pas lieu d’être, surtout que c’était même le sens de l’intervention du président de la République, qui ne cesse de rassurer les uns et les autres de sa détermination, mieux sa volonté à offrir aux Congolais les meilleures élections, socles d’une paix durable et de la reconstruction du pays.

N’en déplaise à l’opposition, Joseph Kabila demeure Chef de l’Etat jusqu’à l’installation de son remplaçant qui sera élu à l’issue des élections du 23 décembre 2018. Tout ce qui peut être dit maintenant, n’a aucune valeur juridique, surtout que le président de la République ne s’en tient qu’au respect de la Constitution. C’est pour cela qu’il a même reçu le soutien de toute l’Afrique et une majeure partie de l’Occident, même des organisations internationales qui encouragent sa volonté à conduire le pays jusqu’aux élections.

Le dernier soutien en date, est de la CIRGL qui, réunie à Brazzaville,  reconnait la volonté et les efforts consentis par Joseph Kabila, en vue de l’organisation de bonnes élections en RD Congo. A ce jour, aucun Congolais ne peut se douter de cette volonté de Joseph Kabila, réaffirmée le 19 juillet devant le parlement réunis en congrès, afin d’offrir aux Congolais de bonnes élections en décembre 2018, synonyme d’une alternance politique démocratique. Il a, par ailleurs, appelé tous ceux qui sont éligibles à rejoindre le train dont le go a déjà été donné par la CENI.

Quant aux actions communes, l’Opposition promet de communiquer incessamment, afin d’imposer le respect de la Constitution et de l’avènement de l’alternance démocratique en RDC. Qu’à cela ne tienne, l’Opposition n’a qu’un échec terrible qui l’attend au futur même dans ses actions promises. Comme le CLC, l’Opposition affaiblie n’a plus rien à dire devant une Majorité qui ne fait que s’accroitre et surprendre.

A ce jour, l’opposition doit se mettre en tête que le processus électoral est irréversible. Le train est en marche et quiconque traine les pas n’a pas d’autre choix que de le rejoindre. C’est le moment pour l’opposition de prouver que le peuple est de son côté, en posant des actions allant dans le sens de soutenir les élections et  de corriger certains incidents du parcours. Comme elle est très alerte dans la critique, elle se doit de démontrer à la face du monde que c’est elle qui est porteuse du programme idéal pour la RDC. Elle ne gagnera rien en s’enfermant dans un radicalisme aveugle.

(Bernetel Makambo)

Dans une série d’ordonnances d’organisation judiciaire: J. Kabila nomme les magistrats civils du Ministère public

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Le président de la République, Joseph Kabila Kabange, a signé lundi une série d’ordonnances d’organisation judiciaire portant  respectivement mise à la retraite de huit magistrats civils du ministère public (MP) et nomination des magistrats civils du MP près différentes hautes juridictions. Il vous souviendra que le Premier ministre Bruno Tshibala avait signé, le 07 juillet dernier, le décret d’organisation judiciaire fixant les sièges ordinaires et les ressorts des  cours d’Appel dans les nouvelles provinces de la République démocratique du Congo. Ce décret, pris sur requête de la CENI, était cruellement attendu pour une distribution harmonieuse de la justice dans le processus électoral en cours. La Rdc compte désormais 25 Cours d’Appel, intelligemment réparties à travers le pays, et ce dans la mesure où elles se rapprochent considérablement des justiciables. Comme pour dire que les Ordonnances présidentielles viennent permettre que non seulement que la justice soit dite dans les nouvelles provinces, mais que le contentieux électoral à venir ne souffre de la carence des juges. Aux termes de l’ordonnance d’organisation judiciaire  n°18/119 du 23 juillet 2018,  sont mis à la retraite avec bénéfice de l’Honorariat et de l’Eméritat, les magistrats dont les noms et matricule ci-après :

(JMNK)

Premier Avocat Général de la République

Safari Kasongo Matr. B.000032, Mabamba Mukur Matr. B.000059, MUPIER NDYRIATA Matricule : B.000116, TSHISHIMBI DIYI Matricule : B.000058, TASILE TALISO Matricule : B.000068

Avocat Général de la République

NYANDU SHABANDU Matri. B.000112, BILOLO KAKOLE Matr. B.000164, MULAMPU OLAMPU Matr. B.000130.

L’ordonnance d’organisation judiciaire n°18/117 du 23 juillet 2018 nomme quatre-vingt-seize (96) magistrats civils du ministère public au  Parquet général près la Cour d’appel dont les noms suivent :

Procureur Général

MAGONDA BAGONDIKA    Matr.  B.000142, BOOTO W’ETUMBA Matr. C.000195, BUKOLO MEY KIVUMBA  Matr. C.000196, MALAMBU NSUKAMAMBU     Matr. C.000241, KASHAMA ndi TSHIENDA BITEKETA Matr. C.000273, MONSENGO MOTULI  Matr. C.000285, KASONGO MPAU OKING   Matr. D.000325, WAKUTEKA BOMBESHAYI   Matr. D.000400, ELELI ETONE          Matr. D.000421, KAZADI KASONGO MULENDA  Matr. D.000441, KISULA BETIKA YEYE   Matr. D.000450, LUMANDE KABUGA LUKANO      Matr. D.000455, MBAKA MAPEMA    Matr. D.000482, MIRINDI BULIGA    Matr. D.000485, MOKE MAYELE        Matr. D.000486, WANDOLELA MUKOBELUA          Matr. D.000529, BOKOTA BASILA   Matr. D.000688, KAMA ALAMA    Matr. D.000705, ILUNGA MWELWA               Matr. D.000797, LUNTAKA MADI Matr. D.000813

Avocat Général

KABONGO  KAMAYI  Matr. D.000320, KASAKA ZESILA      Matr. D.000324, KONGOLO  ILUNGA  Matr. D.000336, LUSAMBA MBOMBOLA Matr. D.000342, Mme IBALAYAM ALAS       Matricule : D.000347, MAVILA  MANDINA Matricule : D.000359, CHISHIBANJI BAGUMA    Matricule : D.000418, KALUILA MWANA   Matricule : D.000432, KIBANZA  MAKUMBU        Matricule : D.000445, NGANDU MUKENDI          Matricule : D.000507, KIWIYA   KILONJA Matricule : D.000542, LUMBU KATSHEWA     Matricule : D.000578, NKALA BIAYI  Matricule : D.000589, SHINDANO BULENGE  Matricule : D.000618, NGINDU NGINDU BEYA Matricule : D.000638, BAZOLANA DIKALA Matricule : D. 000682, ILE OSIKAMBILE      Matricule : D.000695, BOLYA  MOMBAYI   Matricule : D.000794,  IYELI NZO BONGONGO    Matricule : D.000799, LIONGO BOFOLA IS’IYOKO Matricule : D.000810, LUKONGO LUTULA Matricule : D.000812, BOOTO BASAKANA  Matricule : D.000851, IZILABA KAKIMA  Matricule : D.000868, SIMBA NYEMBO Matricule : D.000968, ABEDI  SALUMU Matricule : D.001127, BUNDUKI BAOMBOLA Matricule : D.001164, ILUNGA BIN KONGOLO Matricule : D.001183, KABOZIA LWANGA Matricule : D.001196, KAHINDO  MATALE  Matricule : D.001200, KARENZI  BINZA  BIANZE Matricule : D.001213, KONGOLO BIN MUAMBA Matricule : D.001248, TSHIBANDA TONDOYI Matricule : D.001442, MASHEKE MPONGO  Matricule : D.000916, KAPEBU KABANGU Matricule : D.000708

Substitut du Procureur Général

MAMBU KUYUNSA  Matricule : D.000357, MBAKI KALALA Matricule : D.000483, TWENDIMBADI NDJINDJI Matricule : D.000527,  KADIMA TSHIMANGA  Matricule : D.000699, KITAMBALA LUMWAMU  Matricule : D.000718, YANYI YA MUKANGA Matricule : D.000788, NGABA   UBULU      Matricule : D.000832, KABUYA KALALA Matricule : D.000871, LUAKAMONA MASANKA  Matricule : D.000894, NGUNDE BONDI MADIBA Matricule : D.000957, SALUMU MULUNGU  Matricule : D.000966, EMENE  NGILA Matricule : D.000993, LAMBA LAMBA RAMAZANI  Matricule : D.001022, Mme  NSHANGALUME   NSIMIRE Matricule : D.001043, MALEMBA WA NKANI Matricule : D.001050, OCIUDIEMA LOMAMI Matricule : D.001086, AMBALU EGBANDA  Matricule : D.001132, ANGALI SHAKO Matricule : D.001134, BATANGUSI MAMBWA Matricule : D.001147, BELEKO MALEMBE            Matricule : D.001151, BOLENGE MUETE BOLA Matricule : D.001158, KASANGA SUMAILI  Matricule : D.001214, KAZADI BULALU Matricule : D.001228,  KAZEMBE KAFINDO Matricule : D.001231, KIDIKUADI PIDI Matricule : D.001234, KIKULU SHAFIKO   Matricule : D.001237, KONGOLO AMISI    Matricule : D.001247, MATESO KAMANGUMatricule : D.001307, MATOKO MATWIKI Matricule : D.001308, MBAKAM LOBO Matricule : D.001310, MBUTAMUTU MASENA Matricule : D.001317, MUSEME NGARUKA Matricule : D.001353, MUTUNDA SONYI   Matricule : D.001363, MVUAMA KADIMASHI Matricule : D.001366, MWENGE  MWEPU Matricule : D.001373, NGWABIKA  FUNDA           Matricule : D.001401, OWANGA KABWE  Matricule : D.001421, RUVUZU MWAMI MASUNE          Matricule : D.001424, TSHIBOMBI BAMUE KABASU Matricule : D.001445, TSHISWAKA  KABEYA Matricule : D.001451, TWAHA FAZILI Matricule : D.001452, UMBA UMBA Matricule : D.001453.

L’ordonnance d’organisation judiciaire n°18/115 du 23 juillet 2018 portant nomination des magistrats civils du ministère public au  Parquet général près la Cour de cassation. Sont nommés aux grade et fonction ci-après, Les magistrats dont les noms et matricule suivent  sont nommés aux grades et fonctions suivants :

Premier Avocat Général

MADUDA MUANDA MADIELA      Matricule : B.000027, MUNOKO VUNDA    Matricule : B.000146, MUMBA MUKOMO  Matricule : B.000151,  MIKOBI MINGA Matricule : B.000128, MULUMBA NKELENDA Matricule : B.000082, TELA ZIELE Matricule : B.000089,  NSABUA KAPUKU Matricule : B.000161

Avocat Général

LIKOKO BANGALA  Matricule : C.000216, IDUMBO MELI MELI Matricule : D.000310, MVONDE MAMBU Matricule : C.000238, Mme SUMBU OHEMBA Matricule : C.000280, BAKUBI KILANGA   Matricule : D.000297, MALENGELA KABELU       Matricule : D.000472, KABILA BANZA Matricule : D.000698, KANTENG MUTEB Matricule : D.000804

Ordonnance d’organisation judiciaire N°18/116 du 23 juillet 2018 portant nomination des magistrats civils du ministère public Au  Parquet général près  le Conseil d’Etat. Sont nommés aux grade et fonction ci-après, les magistrats dont les noms et matricule suivent :

Premier avocat général

ILUTA IKOMBE YAMAMA Matricule : C.000174, CHIHINDAMUKO LUBURHANUA SOBO Matricule : B.000139, ESSABE KAMULET Matricule : B.000150, SHAKIRA mwene MUJINYA Matricule : B.00013

Avocat général

PONGO BUSHA PONG        Matricule : C.000247, Mme MUTOMBO Bebel Matricule : D.000463, KANYAMA MBAYABU Matricule : D.000436, LUYAMBA WALEMBA        Matricule : D.000568, ELUMU KIMB Matricule : D.000307

Ordonnance d’organisation judiciaire n°18/118 du 23 juillet 2018 portant nomination et affectation des magistrats civils du ministère public / procureur général près la cour d’appel. Sont nommés et affectés  en qualité de Procureur Général près la Cour d’Appel dans les Offices ci-dessous, les magistrats dont les noms et matricule suivent :

Parquet Général de Kinshasa/Gombe : MUKONKOLE KATAMBWE     Matricule : C.000287,

Parquet Général de Kinshasa/Matete : KISULA BETIKA YEYE   Matricule : D.000450,

Parquet Général du Maniema : KASHAMA ndi TSHIENDA BITEKETA Matricule : C.000273,

Parquet Général du Sud Kivu : USENI SEFU           Matricule : C.000292,

Parquet Général du Nord Kivu : DIANZONZILA BATAKUAWU       Matricule : C.000197,

Parquet Général du Kongo Central : ILUNGA MWELWA Matricule : D.000797

Parquet Général du Bas-Uele : MIRINDI BULIGA Matricule : D.000485,

Parquet Général de l’Equateur : BISHIYA KALUKENDA Matricule D.000410,

Parquet Général du Haut-Katanga : LUMANDE KABUGA LUKANO Matricule D.000455,

Parquet Général du Haut-Lomami : ELELLI ETONE        Matricule : D.000421

Parquet Général du Haut-Uele : LUNTAK A MADI Matricule : D.000813

Parquet Général de l’Ituri : Monsieur MOKE MAYELE       Matricule : D.000486

Parquet Général du  Kasaï : KASONGO MPAU  Matricule : D.000325

Parquet Général du Kasaï Central : KAMA ALAMA       Matricule : D.000705

Parquet Général du Kasaï Oriental : PUNGWE NEMBA   Matricule : C.000249

Parquet Général du Kwango : KALONDA OHANGO       Matricule : C.000205

Parquet Général du Kwilu : NYAMI NGWAMASH       Matricule : D.000774

Parquet Général du Lomami : WANDOLELA MUKOBELUA          Matricule : D.000529

Parquet Général du Lualaba : BOKOTA BASILA   Matricule : D.000688,

Parquet Général de Mai-Ndombe : MALAMBU NSUKAMAMBU, Matricule C.000246,

Parquet Général de la Mongala : MOSENGO MOTULI  Matricule : C.000285,

Parquet Général du Nord-Ubangi : KAZADI KASONGO MULENDA       Matricule : D.000441,

Parquet Général du Sankuru : BOOTO W’ETUMBA Matricule : C.000195,

Parquet Général du Sud-Ubangi : WAKUTEKA BOMBESHAYI  Matr. D.000400,

Parquet Général du Tanganyika : BUKOLO MEY KIVUMBA Matricule : C.000196,

Parquet Général de la Tshopo : Madame BODISA MUNDI Matricule : C.000219,

Parquet Général de la Tshuapa : MBAKA MAPEMA Matricule : D.000482

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