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DCMP/Kin : les entrainements débutent demain mercredi

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Le DC Motema Pembe débute les entrainements mercredi 17 août au stade des Martyrs à Kinshasa pour préparer le championnat de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT). Le staff dirigeant des Immaculés va profiter de cette première séance pour présenter les nouvelles recrues venues d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine.

Soulignons que le club débute les entraînements trois semaines après la démission de son président de coordination, Gentiny Ngobila.

Cette démission a été actée au cours de l’Assemblée générale du DCMP, tenue fin juillet dernier, à Kinshasa. Et pour rappel, le DCMP avait terminé à la 4ème place avec 21 points lors de la dernière édition du championnat national de football de la Rdc. Une compétition remportée par le TP Mazembe.

(Altesse Bernetel Makambo)


Urgent-Beni : Le conseil supérieur de la défense convoqué en urgence à Goma

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Trois jours après le massacre de Beni, le chef de l’État préside en ce moment à Goma, une réunion du conseil supérieur de la défense. Prennent part à cette rencontre, le premier ministre, les ministres de la défense nationale et de l’intérieur, les officiers supérieurs de l’armée et de la police. La réunion se tient au gouvernorat du Nord-Kivu. Le gouverneur Julien Paluku y est également convié avec d’ autres responsables provinciaux.

L’ objectif est de faire le point sur la situation qui sévit actuellement dans la ville de Beni et monter des stratégies pour faire face aux menaces des rebelles qui ont réussi à tuer 51 personnes dans la nuit de samedi à dimanche. Un nouveau massacre condamné par le pape François qui a dénoncé hier, le silence honteux de la communauté internationale.

Nous y reviendrons

Exclusif : Matata, Etumba, Bisengimana… en route pour Beni

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Prévu hier lundi, c’est finalement aujourd’hui matin que le conseil supérieur de la défense s’ est tenu à Goma. La réunion qui s’ est déroulée dans la salle  du gouvernorat du Nord-Kivu a été présidée par le chef de l’ Etat en personne.  D’après des sources sécuritaires contactées par www.groupelavenir.org, le conseil a duré près d’une heure.

On y a remarqué la présence du premier ministre, Augustin Matata Ponyo, le ministre de la défense, Crispin ATAMA, celui de l’ intérieur, Evariste Boshab. Etaients aussi présents, les officiers supérieurs de l’armée et de la police dont les généraux Didier Etumba et Charles Bisengimana.

Rien de précis n’ a filtré de cette réunion présidée par le président de la République. Mais on sait que la rencontre a tourné prioritairement autour de la dernière attaque perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche par des présumés ADF. L’ assaut a couté la vie à 51 civils selon un bilan officiel encore provisoire. Selon une autre source, les membres du conseil ont décidé de se rendre à Beni.

Pour l’ instant, www.groupelavenir.cd n’est pas encore en mesure de confirmer la présence du chef de l’Etat dans la délégation qui doit se rendre sur place. Nos sources rassurent néanmoins de la présence du gouverneur, Julien Paluku.

A suivre

Constant Omari lance « En route pour la CAN/Gabon 2017 et le Mondial Russie 2018 »

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Le président Constant Omari Selemani a lancé lundi au siège de la FECOFA, dans la commune de la Gombe, le projet «En route pour la CAN Gabon 2017 et le Mondial Russie 2018».

Un projet qui a comme objectif la sensibilisation et la mobilisation du peuple congolais dans toute sa diversité et tendance pour la qualification de notre Onze national à la CAN Gabon 2017 et Mondial Russie 2018.

L’équipe nationale de la Rdc est engagée sur deux fronts, la CAN Gabon 2017 et le Mondial Russie 2018. Pour ce faire, il faut faire adhérer le peuple congolais pour ce projet «  En route pour la CAN Gabon 2017 et le Mondial Russie 2018 ».

La CAN est une phase intermédiaire, mais l’objectif est d’aller en Russie en 2018. D’où la nécessité de nous préparer pendant les deux ans qui nous restent. Un calendrier au niveau de la Fédération est déjà établit pour rencontrer toutes les tendances. Le président de la FECOFA dit que les portes sont grandement ouvertes pour tout le monde pour des éventuelles suggestions. Pour aller loin, il faut ménager sa monture, dit un adage. La Fédération envisage sensibiliser d’abord le gouvernement qui est le premier sponsor de l’équipe nationale et que le président de la FECOFA a félicité pour l’effort fourni et l’effort qu’il continue à fournir pour le rôle national important que joue le football.

« Nous avons une ossature locale qui a fait ses preuves sur 4 éditions du Championnat d’Afrique des nations, ( deux éditions ont été remportées par la Rdc ) et les jeunes congolais binationaux qui ont la volonté exprimées pour jouer pour leur pays la Rdc et un staff technique à même de conduire cette ambition », a dit le n°1 du football congolais, avant d’ajouter qu’il est temps d’aller à la Coupe du Monde. De même la presse doit être derrière l’équipe et éviter l’auto-flagellation de notre onze national.

L’organe faitier du football congolais rencontrera les autres différents partenaires pour permettre d’établir l’environnement propice pour atteindre cet objectif. Il refuse toutefois les partenaires qui prennent la Fédération en embuscade en attendant les résultats pour réagir. Pour ce faire, la Fédération va commencer avec le Gouvernement de la République, le partenaire privilégié, en attendant que les autres ne puissent se signaler.

Il a expliqué que la Fédération est la mère patrie du football congolais, et il promet de faire taire les querelles d’intérêt individuel et fumer le calumet de la paix, car devant la volonté du peuple, il faut s’incliner.

Le président Constant Omari en a profité pour informer à la presse que le match du dimanche 04 septembre 2016 des éliminatoires de la CAN Gabon 2017 au stade des Martyrs entre les Léopards et les Fauves du Bas –Oubangui se jouera en nocturne, le coup d’envoi sera donné à 18h30’ heure de Kinshasa.

Intervenant à une question de la presse pour le troisième club de Kinshasa au tour qualificatif à la LINAFOOT, le président de la FECOFA n’est pas allé sur quatre chemins. Pour lui, il n’est pas règlementaire qu’on prenne un deuxième club de Kinshasa. Mais la FECOFA est en train de revoir les Règlements Généraux sportifs (RGS) et le code disciplinaire. Une note circulaire pour annuler certaines clauses sera publiée. Il est prévu la disqualification pour les clubs responsables de la violence au stade. Les corrompus et corrupteurs seront sanctionnés. La Licence CAF sera valable pour la LINAFOOT et la Coupe du Congo, la notion du joueur définitif est en train de disparaître, a conclu le président de la FECOFA.

(Gaby Mass)

Province du Kasaï : Souscription et libération des fonds

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Sous le haut patronage du Gouverneur de province du Kasaï, le ministre provincial en charge des questions sociales et développement a organisé lundi 15 août une séance de souscription et libération des fonds en faveur de la campagne de vaccination contre la fièvre jaune dans la province, particulièrement dans les zones de santé frontalières avec la République sœur d’Angola.          

Le temple de l’Eglise EL-Shadai de la Commune de Kanzala a servi de cadre à cette séance à laquelle toutes les sensibilités ont pris part, notamment les marchandes et marchands, les operateurs économiques, les intellectuels, les hommes politiques et autres. Le Gouverneur de province, le président de l’Assemblée, ainsi que les autorités politico-administratives ont pris part à cette séance officielle de souscription des fonds.

Selon le ministre en charge des Questions sociales et développement, la cérémonie de ce jour concerne les zones de santé de Kamonya, Kitangwa et Mutena, zones frontalières avec l’Angola. L’occasion pour le Gouverneur Marc Manyanga d’inviter la population du Kasaï à faire preuve d’amour et d’abnégation et à participer activement à cette opération en souscrivant volontairement afin de sauver les vies et empêcher la propagation de cette maladie.

Touché par le message interpellateur du gouverneur, un operateur économique, pas de moindre, Mwamba wa Kena dit « Cardoso » , représenté par son fils Bob Mwamba, a souscrit et libéré sur le champ la somme de 1000 dollars américains. Interrogé sur le sens de ce geste, Bob Mwamba explique que les diamants que son père achète viennent de la bande frontalière et de mains des creuseurs qui sont plus exposés, d’où la nécessité de sécuriser ses clients par cette minime contribution.

Selon Bob Mwamba, son père Cardoso Mwamba, le Bull Gate congolais a toujours de l’estime envers le Gouvernement central, ainsi a-t-il toujours posé des gestes pour accompagner les institutions de la République à tous les niveaux. Il a demandé aux autres operateurs économiques, surtout ceux du secteur du diamant de souscrire pour sécuriser les creuseurs et négociants qui sillonnent les mines à la recherche des matières précieuses. Après Tshikapa ville, une séance similaire sera organisée à Kamonya, chef- lieu du territoire de Tshikapa, Cité située à plus de 75 km au Sud de la ville de Tshikapa.

(Lukengu Laurent/ Tshikapa   )

Exclusif- Annoncé en fuite en RSA, l’ ADG de la RVA promet de crever l’ abcès!

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Des folles rumeurs largement relayées sur internet faisaient état hier de la fuite de l’administrateur délégué général de la régie des voies aériennes. D’ après ces sources, Abdallah Bilenge aurait discrètement quitté le pays pour échapper aux investigations sur les actes de mégestion au sein de la RVA.

« Tout ce qui a été dit est faux de A à Z. Il ( Abdallah Bilenge) est ici, il travaille, il est dans son bureau au moment où je vous parle », confie Emile Bongeli, le président du conseil d’ administration de la RVA.

D’ après les rumeurs qui ont couru lundi, Abdallah Bilenge a gagné la RSA via Lubumbashi. Il aurait pris place à bord de Congo Airways, mêlé au personnel navigant, il se serait caché dans les toilettes de l’aéronef.

« Déguisé, caché dans les toilettes pour fuir qui ? », s’interroge le professeur Bongeli pour qui, le parquet n’a aucun mandat qui inculpe le mandataire Bilenge. Toutefois, la RVA confirme le séjour lushois de son ADG.

«  Il était parti vendredi en mission à Lubumbashi, il est revenu dimanche par Congo Airways. Il est là et il travaille. Il continue à faire progresser l’entreprise comme jamais auparavant… », renchérit le PCA Bongeli qui dénonce une cabale orchestrée contre le mandataire incriminé.

Bilenge, irréprochable ?

Abdallah Bilenge et son collègue Constantin Mbengele du FPI sont depuis quelques jours dans le viseur du conseiller spécial du chef de l’ Etat en charge de la bonne gouvernance, lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Luzolo Bambi poursuit les deux mandataires pour détournement des dénies publics.

A la RVA, l’on ne se reproche de rien. « Dans ce pays, on aime pas les travailleurs. Si nous étions là sans rien faire, sans faire progresser l’ entreprise, personne ne parlerez. Mais comme on voit partout les grands travaux, on voit une grande tour, les pistes sont refaites, les travaux ici, à Lubumbashi, à Goma… c’ est alors que l’ on commence à parler de la corruption » regrette Emile Bongeli.

Sans être l’ avocat d’ Abdallah Bilenge, Emile Bongeli dénonce avec véhémence ce qu’il qualifie de la « culture de la médiocrité », qui consiste selon lui, à accuser sans preuves ni précisions du montant détourné. Une manie qui sert explique –t- il à jeter le discrédit sur les rares compatriotes qui sortent du lot. Au moment de l’ interview, l’ ADG Abdallah Bilenge assistait à une réunion du conseil d’ administration de l’ entreprise. La RVA promet de se prononcer demain sur cette affaire qui éclabousse son gestionnaire en chef.

Jean Pierre Kayembe

MODE: Fashion Party, la couleur noire dans le style vestimentaire

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C’est confirmé pour ce vendredi 19 août à F-House (l’ex Faden House), la tenue de la 2ème édition du Fashion Party, qui grâce à son attraction de l’année passée, est devenue l’une des références des rendez-vous de la mode à Kinshasa.

Organisé par Blossom Agency du célèbre MC T19 Trésor Tshitshi, Fashion Party II met les projecteurs sur la couleur noir pour une soirée dénommée « All in Black » et ceci pour mettre en valeur son thème vestimentaire « le noir dans la diversité ». Son initiateur veut, à travers cette rencontre, aider et amener les congolais à bien classer cette couleur dans leur style vestimentaire de tous les jours.

Pour mêler l’utile à l’agréable, au-delà du défilé de mode, ladite soirée connaitra aussi la participation imminente d’artistes musiciens et djs. Dans la foulée, on cite Héritier Watanabe, LM Soldat le jeune rappeur kinois le plus en vogue et Djany, une artiste française d’origine congolaise. Ajouter à ceux-là DJs Abdoul, Khent, Herady et Amaroula

Trésor Tshitshi a fait savoir, lors de cet entretien, qu’il sera aussi organisé un concours sur place pour primer les « meilleurs styles  de la soirée», c’est-à-dire la jeune fille et garçon qui seront mieux vêtus selon le thème du show en noir.

Un mot sur l’organisateur

Spécialisé en model long et casting publicitaire, Blossom Agency est aussi une structure qui est sollicité dans la réalisation et communication des évènements de tous les domaines.

Quant à son initiateur, T19, ce sigle qui est devenu son identité, tire son origine à l’abréviation des premières lettres de son nom et de sa date de naissance. Tshitshi Trésor a apporté une nouvelle touche dans l’animation radio avec son émission Sms Ded sur CongoWeb en 2005. Cette sortie médiatique va le propulser au-devant de la scène des grands shows et des rencontres scolaires devenant ainsi un animateur  adulé des jeunes. Avec son arme fatale, sa voix singulière, une fois à la Radio Top Congo, c’était parti pour la grande aventure « Pro ».

Les organisateurs de grands événements à Kinshasa, Lubumbashi, Brazzaville, Pointe-Noire, Johannesburg et Pretoria n’ont pas manqué de recourir à son savoir-faire, pour assurer des shows télé et des concerts dont des Youssoupha, Lafouine, Kim, Singuila, Maitre Gims, Fally Ipupa, Bana C4, Flavour, Jessy Matador, Sexion d’Assaut,…

Maitre de cérémonie dans plusieurs fêtes et dans des night clubs branchés de la capitale, ce passionné du micro fait vibrer les cordes sensibles chaque mardi et jeudi à 19heures, sur Univers FM.

(Onassis Mutombo)

 

Les grands rendez-vous culturels du mois d’août

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Deux soirées humoristiques, les 20 et 21 août 2016 résument l’édition spéciale du Festival toseka « Made in Congo ». Après une incertitude sur sa tenue cette année, les organisateurs du Festival international de l’humour de Kinshasa (voir l’affiche) ont opté pour les « 48 heures du rire » au Théâtre de Verdure de Mont Ngaliema.

Festival des chorales « Nuits de chœurs ! »

Fort du succès de l’année passée, le Festival international de Musique Chorale de Kinshasa dénommé « Nuits de Chœurs » n’entend pas s’endormir sur ses lauriers. Il revient encore cette année pour la 2ème édition à Kinshasa. Ainsi, l’activité culturelle aura lieu du 19 au 21 août prochain, à la Place des Évolués dans la commune de la Gombe, sous le thème : « Je chante la paix pour mon pays ».

Le communiqué de presse de l’ASBL Cult’Art précise que dans un environnement où le ndombolo et la rumba se comportent en maitres, le festival « Nuits de Chœurs » se propose l’objectif, comme à la 1ère édition, de faire la promotion de la musique chorale, source de la musique congolaise moderne.

Cette année, 15 chorales de différentes confessions religieuses et de tendance indépendante de la ville de Kinshasa seront au rendez-vous pour prester dont chaque soirée verra 5 chorales prestées.

Les réalités de Kin sous les pellicules

Collection de films documentaires de création, « Kin Réalités », qui est un projet collectif de trois sociétés de production congolaise, sera à la Une les 25 et 26 aout 2016 à l’Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe. Les réalisateurs de Bimpa Productions, Clarimage et Uniproc témoignent des réalités de Kinshasa. Santé, football, transports, écologie, habillement sont quelques-uns des thèmes abordés.

Tout commence le 25 aout prochain à 19 heures à la Halle de la Gombe avec le documentaire « Combattant » de 23 minutes de Jules Koyagile. Pour l’histoire, en plein crise politique pré-électorale, Audon t ses compagnons « combattants », partisans du plus grands parti de l’opposition du pays, discutent de l’avenir qu’ils souhaitent pour leur pays.

Pour cette soirée, « Tabou » de Nelson Makengo sera le deuxième sur la liste. Tabu, vendeur ambulant d’aphrodisiaques, parcourt Kinshasa pour écouler ses marchandises. Le film nous fait voyager dans le monde des racines et des poudres, à la rencontre des hommes qui cherchent à tout prix à sublimer par leur performance sur le terrain.

« Trafiquants de pains noirs » de Fabrice Kalonji, un document de 52 minutes. Alors qu’à Kinshasa la demande de pains noirs (le charbon de bois, autrement appelé « la braise », ou  Makal) ne fait que accroitre, le vieux et ses potes, trafiquants de pains noirs, transforment des forêts en cimetières d’arbres pour répondre à ce besoin.

Pour le vendredi 26 aout, « Kitendi » de Okoko Nyumbaiza de 26 minutes relate l’histoire de « Kidoda », comme la grande majorité des autres sapeurs, s’investir à fond. Malgré sa situation précaire, il s’échine à trouver des vêtements tape-à-l’œil.

« Matolo », une docu de Fifi Solange Kabeya, qui raconte le récit de Hulk, chargeur de taxi dans la commune de Bandalungwa. Père de quatre enfants, il est par ailleurs accro à la drogue. Hulk n’a pas de domicile fixe, et il doit souvent dormir à la belle étoile.

52 minutes suffiront pour voir « A Balola », qui est un célèbre animateur du Fc Renaissance, l’une des équipes les plus populaires de Kinshasa, affiche à chaque match sa passion en dansant sur un pylône du stade Tata Raphael.

(Onassis Mutombo)


Urgent-Beni: Un rassemblement anti-terrorisme dispersé par la police

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La situation est restée particulièrement tendue ce mercredi matin dans la ville de Beni au Nord-Kivu au dernier jour du deuil national. La police  a dispersé  à coups de gaz lacrymogène et des tirs de sommation une manifestation de la société civile contre les tueries des rebelles Ouganadais de l’ ADF dans cette partie du pays.

Selon Radio Okapi, des policiers et des militaires ont chargé à 10H30 (08H30 GMT) des centaines de manifestants protestant sur la principale artère qui mène à la mairie de Beni contre l’inaction des autorités contre les violences touchant la région.

Les manifestants ont dans un premier temps entonné l’hymne national face aux policiers et aux éléments de la police militaire avant d’être dispersés d’abord par de gaz lacrymogène et des tirs de sommation. Les forces de l’ordre se sont déployées au Rond-Point Nyamwisi, au centre commercial de Matonge et au boulevard Nyamwisi où elles dégagent les barricades que les manifestants tentent à chaque fois de remettre. Quelques manifestants ont été interpellés.

 

Jean Pierre Kayembe

Marche anti-terrorisme à Beni: Distraction pour les troupes au front selon Lambert Mende

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La situation reste toujours préoccupante à Beni entre manifestants et forces de l’ordre. La police qui tente de disperser une marche de la société civile qui veut crier sa colère suite aux tueries dans cette partie du pays. A Kinshasa, le porte – parole du gouvernement qualifie l’ action des forces vives d’ une initiative tendant à distraire les troupes engagées sur le théâtre des opérations.

« Nous savons bien que dans une zone opérationnelle l’ennemi peut toujours susciter des soit disant manifestations pour distraire les forces de sécurité qui doivent concentrer leur action sur le front antiterroriste », déclaré Lambert Mende joint par nos confrères d’ actualité.cd

Pour le ministre de la communication et médias, cette marche a été dispersée pour permettre à toutes les forces de se concentrer sur la lutte contre le terrorisme.

« On ne peut en même temps reprocher au gouvernement de ne pas faire assez pour empêcher les terroristes de frapper nos populations et distraire les mêmes force de sécurité avec soit disant des manifestations passionnelles de colère » , regrette le ministre Mende qui pense qu’ on ne peut gagner la lutte antiterrorisme qu’ avec une froide détermination et non avec la colère passionnelle.

Jean Pierre Kayembe

Massacres à Béni Le pape: François dénonce le « silence honteux » de la Communauté Internationale

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Le pape François a dénoncé, le 15 août 2016, au cours de lundi de l’Assomption, le silence honteux de la communauté internationale face aux massacres de populations civiles au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC).

A la fin de la prière de l’Angélus, le pape a confié à l’intercession de Marie, Reine de la Paix, toutes les angoisses et les douleurs des populations, qui en de nombreux endroits du monde, sont victimes innocentes de conflits persistants.

Plusieurs civils tués par des hommes armés à Béni

Le pape François a évoqué en particulier la région du Nord-Kivu, frappée par de nouveaux massacres. Dans la nuit de samedi à dimanche 14 août 2016, au moins 42 civils ont été tués par des hommes armés à Béni. Un deuil national dans toute la RDC a été proclamé après cette tuerie. Ce nouveau massacre a été attribué à des rebelles musulmans ougandais.

« Ces massacres se perpétuent dans un silence honteux sans même attirer notre attention. Ces populations font partie de celles qui n’ont pas les moyens d’attirer l’attention de l’opinion publique mondiale », regretté le pape François, avant de prier pour que Marie obtienne pour tous des sentiments de compassion, de compréhension et de concorde.

Depuis 2014, plus de 600 civils ont perdu la vie

Ce nouveau drame a provoqué la colère de la population, intervenant après une succession de tueries qui ont déjà fait plusieurs centaines de morts en moins de deux ans. Le porte-parole de l’armée gouvernementale déclare que les massacres de Béni ont été perpétrés par  des rebelles appartenant probablement aux Forces démocratiques alliées (ADF), des miliciens musulmans opposés au président ougandais Yoweri Museveni.

Ces groupes rebelles sont actifs dans l’est de la RDC depuis 1995. La région de Béni a subi  une série de massacres qui ont coûté la vie à plus de 600 civils depuis l’automne 2014. Le gouvernement congolais et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) accusent les ADF d’être responsables de ces atrocités.

(Bernetel Makambo)

Les autorités provinciales devant leur responsabilité

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Au regard de la putréfaction de son environnement, Kinshasa devient de plus en plus indigeste. Ceci se justifie par la présence des déchets et immondices le long des artères. Sur l’avenue du Plateau dans la Commune de la Gombe, le public impuissant assiste devant une montagne d’immondices dont certains passants bouchent leurs nez. La puanteur n’a pas de mesure commune au risque de provoquer une épidémie  car, ces immondices trainent plus d’une semaine sur cette avenue, à 200 mètres de l’Hôtel de Ville, siège du Gouvernorat de Kinshasa.

La population en appel à l’autorité provinciale de se déployer en vue de dégager cette montagne d’immondices devenues compagnons des kinois au quotidien.

Parlant de l’autorité provinciale, le Gouverneur lors du meeting de la Majorité présidentielle déclaré en lingala « Osimbi ba Kinois, osimbi ngai ». Pour le commun des mortels, cela sous-entend « Comme les Kinois vivent dans les immondices en permanence, donc le Gouverneur les entretienne et se réjouis de cet état de chose ? Donc, si l’on ne touche pas aux Kinois, il est évident qu’on ne peut pas toucher aux immondices compagnon de fortune des Kinois ».

Paradoxe, lorsque les autorités congolaises voyagent sous d’autres cieux ne s’en déplaisent pas de voir Kinshasa dans cet état qui ressemble à une ville abandonnée. Le souhait est que, ces montagnes d’immondices qui s’érigent par-ci par-là soient démolies au plus vite que possible avant qu’elles ne créent les épidémies susceptibles de mobiliser des moyens pour les éradiquer.

En somme, Kinshasa ne mérite pas une telle négligence de la part des autorités tant locales que nationales. Au-delà des immondices, l’état des routes à l’approche de la dame pluie reste un sujet préoccupant pour les kinois qui assistent au délabrement et à l’indifférence des mêmes autorités.

(Pius Romain Rolland )

Justin Bitakwira s’en sort sain et sauf

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Les nouvelles qui nous parviennent de la partie Orientale de la République démocratique du Congo ne sont pas bonnes pour l’image du pays. Les familles sont en deuil au lendemain de la énième tuerie de Beni dans le Nord Kivu, par des ADF-NALU, terroristes islamistes venus de l’Ouganda.

Dans le Sud Kivu cependant, la population a vécu le dimanche 14 Août un autre drame qui a endeuillé  quatre familles dans le Territoire de Fizi/Baraka. Drame d’un règlement de compte contre un cambiste par une bande armée.

A en croire la source bien digne de foi, le Président national de l’Alliance pour la République et la conscience Nationale Justin Bitakwira s’était trouvé au mauvais endroit et au mauvais moment avec deux des cadres du parti avec certains de leurs partisans. Alors qu’il tenait une réunion avec les notables du village Rumingu dans la plaine de Ruzizi. Cependant, 5 assaillants en civil portant des armes ont surgit au marché tirant les coups de balles et lançant des grenades.

 

Fort heureusement que Justin Bitakwira se trouvait à l’extrémité du village, hors de portée des assaillants. Et après, lui et ses compagnons ont quitter le lieu pour se réfugier dans un camp militaire situé  à plus ou moins 1Km. Et c’est là que sa sécurité a été assurée. Par ailleurs, Justin Bitakwira a regagné Uvira sain et sauf vers le couché du soleil. Des sources policières et militaires renseignent au lendemain de la tuerie que c’est un cambiste de Rumingu qui était visé suite à des conflits et qu’il a trouvé la mort lors de cette attaque ainsi que trois autres personnes. La même source renseigne que les assaillants, après avoir abattu le cambiste, ont emporté tout son argent ainsi que ceux des autres cambistes présents sur le lieu du drame. Il s’agit donc, nullement d’une attaque visant Justin Bitakwira, Président national de l’Alliance pour la République et la Conscience Nationale. A ce jour, un assaillant a été arrêté et les enquêtes se poursuivent en attendant de mettre la main sur les quatre autres membres de la bande armée.

Tout de même, Justin Bitakwira n’a pas hésité de poursuivre ses activités de sensibilisation à l’enrôlement des nouveaux majeurs, également de la tenue du dialogue national inclusif. Hier mardi 16 août 2016, par exemple, il a assisté une famille éplorée par sa présence au lieu des funérailles, en ce qu’il est l’élu d’Uvira.

(Pius Romain Rolland)

Défections en cascade à l’UDPS: L’argent, seule valeur pour Tshisekedi

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*L’exclusion du Secrétaire général, M. Bruno Mavungu, ne s’explique que par le fait qu’il a tenté à de nombreuses reprises de ramener à la raison le leadership du parti, afin que la transaction commerciale soit évitée. Et quant à eux, les pères fondateurs de l’UDPS ont réagi, en exigeant le départ de celui qui s’était, grâce à des subterfuges, emparé d’un bien commun pour en tirer seul le bénéfice tant matériel que politique. Faute d’avoir généré un leader charismatique, les partis du G7 avaient vendu leur organisation à un pernicieux opérateur minier. Le même opérateur, pour améliorer son investissement, s’emploie maintenant à s’emparer de l’UDPS

*C’était sans compter avec l’évolution des consciences. Les Congolais ont compris que l’opérateur minier transformé en opérateur politique achetait dans une opération strictement financière, à caractère spéculatif. L’homme s’empare de ces différentes organisations politiques pour pouvoir, grâce à leurs assises populaires, se mettre en position de pouvoir vendre le pays lui-même. En fait, la démarche de M. Moïse Katumbi s’apparente à une opération boursière d’achat des actions des sociétés à moindre frais, pour pouvoir les vendre plus tard à des valeurs plus élevées. C’est ce que les traders appellent : OPA (Offre public d’achat)

Nous étions les premiers à vous en informer. La nouvelle fait, depuis, grand bruit dans le microcosme politique et sème désarroi et confusion au sein des militants et sympathisants des partis politiques qui incarnent l’Opposition dans notre pays. En effet, conclue dans les plus grands secrets entre Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, la vente de l’UDPS, une des formations historiques de l’opposition, a été révélée par le quotidien L’Avenir, dans sa livraison du mercredi 10 août dernier.

Ce fut un acte de courage de la part de quotidien, puisque qu’il n’a pas caché l’identité des contractants. Mais ce fut, surtout, notre devoir que d’en parler, dès que nous en avons eu connaissance. Ceci puisque des milliers de nos compatriotes ont perdu la vie, de nombreux d’autres ont sacrifié leur jeunesse, d’autres encore se sont investis physiquement et mentalement pour implanter ce parti devant l’atrocité de la répression du régime de Mobutu Sese Seko. L’UDPS, un parti à la lutte non violente, est ainsi devenue, par la force des choses et au prix du sang versé par nos parents, un patrimoine national.

Aussi avons-nous crié plus haut que nos cordes vocales, pour éviter à ce parti de perdre son âme, en tombant entre les mains d’un mercenaire qui a déjà promis aux multinationales, en échange de leur soutien pour son accession au pouvoir, de leur vendre notre pays, en empochant au passage des millions de dollars pour lui tout seul.

Notre cri a été entendu au-delà de nos espérances. L’exclusion du Secrétaire général Bruno Mavungu, ne s’explique que par le fait qu’il ait tenté à de nombreuses reprises, de ramener à la raison le leadership du parti, afin que la transaction commerciale soit évitée. Et quant à eux, les pères fondateurs de l’UDPS ont réagi en exigeant le départ de celui qui s’était, grâce à des subterfuges, emparé d’un bien commun pour en tirer seul le bénéfice tant matériel que politique.

Les Congolais montrent, quoi que l’on dise, une parfaite connaissance des valeurs et mécanismes de la démocratie. Ils savent qu’un parti politique n’est pas une entreprise commerciale. De même, il n’est ni un bien personnel, ni un bien familial. Comme tout bien commun, il doit être géré et transmis dans le respect des valeurs qui l’ont généré et dans les règles fixées en commun et à l’avance.

Ce qui se passe aujourd’hui à l’UDPS, s’était déjà produit dans les années 90, lorsque Tshisekedi avait créé le vide autour de lui, au point qu’un de ses compagnons, Marcel Lihau, ayant craqué, finît par dénoncer la tribalisation du parti, à travers un concept devenu célèbre : « la coterie tribale ». La même situation s’observe au niveau d’autres partis où les leaders et parfois les fondateurs ont cru qu’ils pouvaient gérer le parti, c’est-à-dire, un ensemble d’humains comme l’on gère sa propre poche.  Dans ces organisations, les cadres et militants ont été longtemps considérés comme de simples marchepieds. Dans chacun d’eux, le président fondateur croyait pouvoir décider tout seul de la marche de l’organisation, jusqu’à la vendre au plus offrant, dans le mépris de ses valeurs fondamentales.

Faute d’avoir généré un leader charismatique, les partis du G7 avaient vendu leur organisation à un pernicieux opérateur minier. Le même opérateur, pour améliorer son investissement, s’emploie dès lors, à s’emparer de l’UDPS.

C’était sans compter avec l’évolution des consciences. Les Congolais ont compris que l’opérateur minier transformé en opérateur politique achetait dans une opération strictement financière, à caractère spéculatif. L’homme s’empare de ces différentes organisations politiques pour pouvoir, grâce à leur assise populaire, se mettre au finish en position de pouvoir vendre le pays en soi. En fait, la démarche de sieur Moïse Katumbi s’apparente à une opération boursière d’achat des actions des sociétés à moindre frais pour pouvoir les vendre plus tard à des valeurs plus élevées. C’est ce que les traders appellent : OPA (Offre public d’achat).

Dans chacun des partis cités plus haut, il y a eu des Congolais suffisamment avertis pour saisir le sens véritable de la démarche et s’opposer pour empêcher que le pays ne devienne une simple marchandise. L’on ne peut prétendre au leadership d’une nation, en ayant comme seul objectif l’enrichissement personnel et la velléité de livrer le pays aux intérêts financiers étrangers en laissant la population à son triste sort.

Il est important que chaque Congolais sache que le combat actuel des démocrates de l’UDPS comme celui des militants et cadres de l’UNAFEC, de l’UNADEF, de l’ARC et du MSR participent à l’approfondissement de la démocratie dans notre pays.  Ce n’est donc pas une affaire interne à ces organisations ; mais un combat véritablement national.

Dans ce contexte de marchandisation des partis politiques, que reste-t-il encore de l’opposition qui prétend à l’alternance dans ce pays ?

Cette affaire nous concerne tous. Les dollars de Moïse Katumbi brûlent les doigts du leader maximo, mais ne sauront dompter nos consciences.

 

Mboka na biso ezali eloko ya koteka te !

Inchi yetu haiko kitu ya ku uzisha !

Insi na beto yau ikele ya kuteka ve!

Ditunga dietu ki dia kupana nansha !

L’Avenir

Réforme des entreprises congolaises : De la nécessité de restructurer l’industrie de l’assurance.

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Dans son travail présenté en vue de l’obtention du diplôme de troisième cycle dans l’administration des affaires et sciences économiques à l’université Protestante au Congo, Monsieur Jean-Claude MUKANYA CIBUMBA, enseignant Assistant à l’Ecole de Gestion Telfer, Conseiller Financier – Royal Bank of Canada a démontré combien le pays gagnerait en ouvrant ce grand marché à la concurrence. Pour cela, il avait besoin d’analyser de fond en comble le fonctionnement de la société nationale d’assurance (sonas), relever ses forces et ses faiblesses mais aussi ses opportunités et les risques auxquels cette société de l’Etat congolais est confronté. Une étude scientifique dénuée de toute considération politique et qui a le mérite de réfléchir sur le processus de commercialisation des entreprises congolaises mis en place depuis quelques années.

Quel est le bilan de ces reformes présentées comme solution magique autrefois par le copirep ? La présentation publique de ce travail a été un moment d’intenses échanges entre scientifiques congolais parmi lesquels le professeur Mabi Mulumba et d’autres sommités du monde économique.

  • Un diagnostic sans complaisance

Le récipiendaire qui a basé ses recherches entre les années 2002 et 2011 a recouru à plusieurs données dont celles de la sonas.

Le marché monopolistique des assurances en RDC présente des résultats contre-performants dont voici le résumé :

  • Rentabilité négative
  • Marge de solvabilité négative
  • Autonomie financière faible
  • Fonds de roulement négatif
  • Charges non techniques excessives
  • Structure organisationnelle lourde englobant plusieurs fonctions improductives
  • Productivité très faible par agent au regard du potentiel que regorge le marché congolais des assurances ;
  • Effectifs pléthoriques eu égard au niveau d’activités de la SONAS et une moyenne d’âge élevée, soit 48 ans ;
  • Coût du personnel trop élevé en tenant compte du chiffre d’affaires ;
  • Taux d’encadrement du personnel trop faible ;
  • Nombre élevé des cadres supérieurs ;
  • Capacités du personnel ne correspondant pas au secteur des assurances ;
  • Perte de crédibilité auprès de la clientèle suite à la mauvaise qualité des prestations ;
  • Politique de distribution des assurances axée quasi exclusivement sur le réseau interne ;
  • Faible rendement des placements immobiliers;
  • Abandon du rôle d’investisseur institutionnel reconnu à une compagnie d’assurances;
  • Existence de lois éparses régissant l’industrie de l’assurance;
  • Absence des critères d’évaluation objective des performances des gestionnaires;

Cependant la sonas a quelques atouts à exploiter :

Les opportunités ci-après s’offrent à cette entreprise nationale :

  • Marché potentiel important en RDC ;
  • Obligation faite au public de s’assurer exclusivement en RDC dans le code des assurances.

Toutefois la sonas court le risque de disparaitre si elle n’entreprend pas les réformes profondes pour se mettre au même diapason que les assureurs modernes.

  • Que faire concrètement ?

Les indicateurs clés ont démontré la défaillance du régime monopolistique du secteur des assurances en RDC.

Solutions:

  • Restructuration profonde de la SONAS.
  • Ouverture du marché des assurances à la concurrence.
  • Réajustement de la SONAS aux dispositions du Code des assurances;
  • Mise en place d’un nouveau cadre organique;
  • Désignation d’un leadership de type transformationnel;
  • Elaboration d’un plan social;
  • Financement des coûts liés à la restructuration.

Facteurs de succès

  • Stabilité politique
  • Stabilité macro-économique
  • Emergence réelle de la classe moyenne
  • Respect des règles prudentielles
  • La sélection rigoureuse et la formation des cadres
  • L’amélioration du niveau de vie des populations
  • L’ouverture progressive du marché

 Enfin il a été relevé le rôle toujours pas positif joué par le ministère de tutelle dans la gestion quotidienne de la sonas. La notion de l’assurance étant lié au pouvoir d’achat, les congolais mettront du temps à acquérir cette culture tant que leur porte-monnaie sera vide a conclu le récipiendaire dont le travail a été reçu avec mention grande distinction.

     Simon Kabamba  


Tueries à Beni: Kinshasa solidaire aux familles éplorées

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Suite aux massacres que la province du Nord-Kivu a subis dans la Ville de Beni et qui ont plongé tout le pays dans la consternation, le Gouvernement de la République sur instruction du Chef de l’Etat, avait décrété un deuil national de trois jours, soit  du lundi 15 au mercredi 17 août 2016. Cet énième carnage n’a laissé personne indifférente, malgré le silence coupable de la Communauté internationale face aux atrocités que connait la République Démocratique du Congo ces 15 dernières années. Pour ces massacres à l’arme blanche, plus de 36 personnes ont péri dans cette  barbarie et plusieurs blessés ont été comptabilisés, dont des femmes et des enfants, dans la Ville et territoire de Beni. Pendant trois jours, le drapeau est resté en berne sur toute l’étendue du territoire national.

A Kinshasa, le Gouverneur de la ville province  de Kinshasa a mobilisé toute la population à travers les messages de condoléance adressés à la Nation, à la province du Nord-Kivu touchée par ces massacres, puis aux familles.

Ainsi donc, du fait que le deuil était décrété pour trois jours, c’est hier mercredi 17 août 2016, à travers la messe en mémoire des morts que le Gouvernorat de Kinshasa a organisé en la cathédrale Notre Dame de Lingwala. Messe dite par l’Abbé Yves Coco et à laquelle toutes les sensibilités ont répondu, en signe de solidarité de la Ville de Kinshasa. Le Président de l’Assemblée nationale et quelques membres de son bureau ; les sénateurs, les députés nationaux que provinciaux ; les membres du Gouvernement central et ceux des  Gouvernements provinciaux, les Gouverneurs des provinces et leurs adjoints, tous ont manifesté cette solidarité, socle de l’unité de la République démocratique du Congo. A cette crème s’ajoute les jeunes leaders patriotes et nationalistes de toutes les tendances politiques : Opposition comme Majorité, aussi bien la population kinoise qui s’est déplacée en masse à cette messe.

L’officiant de la messe s’est basé sur la culture de la paix. Il a conseillé la promotion de la tolérance et de l’amour du prochain. Cependant, la culture de la violence qui s’érige ces derniers temps dans la sous-région des Grands Lacs est à réprouver. Car, Dieu étant amour, n’approuve pas cette culture de la haine vis-à-vis de son semblable.

Kimbuta invite les Kinois à la solidarité et à la vigilance

Après l’homélie de l’officiant de la messe qui a présenté ses condoléances au Chef de l’Etat, aux membres du Gouvernement, à la province du Nord-Kivu touchée et aux familles, est venu le tour du patron de l’exécutif de Kinshasa à travers son message de compassion et de solidarité aux habitants de Beni.

Dans son adresse, André Kimbuta a déploré ces massacres de plus et de trop du fait que le peuple congolais est meurtri dans sa chair suite à ces actes perpétrés contre nos frères et sœurs de la Ville de Beni. « Choqués, outrés par ces tueries, c’est le cœur chargé d’émotions à cause des évènements, en ce que nous avons pensé vous ressembler en ce jour, dans cette Cathédrale qui est la maison de Dieu »,a-t-il indiqué.

Cette messe est dite pour implorer la grâce de Dieu à nos frères et sœurs victimes de ces massacres et arrachés à leurs familles respectives. « Ainsi, j’ai demandé à Dieu Tout Puissant de consoler les familles éplorées. Enfin, de solliciter au Seigneur notre Dieu de pourvoir notre Nation de grandes capacités de résistance. Citant le passage de l’Evangile de Matthieu, lorsqu’il dit que le sang des Martyrs, ne proclame-t-il pas au Seigneur Jésus-Christ que tous chargés doivent venir vers lui pour obtenir du repos.

Poursuivant son adresse à la population Kinoise, André Kimbuta a félicité ses administrés parce qu’ils se sont déplacés vers la Cathédrale Notre Dame de Lingwala, pour manifester leur solidarité aux frères et sœurs de Beni en prenant part à cet office religieux. « Je remercie également tous ceux qui ont eu l’occasion ou qui auront la possibilité de passer au site de recueillement aménagé pour la circonstance à l’esplanade du Cinquantenaire en face du Palais du Peuple. Kinoises et Kinois, chers concitoyens, une Nation digne de ce nom se doit d’être solidaire, placer ses intérêts majeurs au-dessus de toutes considérations partisanes, sectaires, individuelles et égoïstes »,a-t-il recommandé.

Il faut dire que cette unité pour besoin de la cause qui préoccupe tout le monde, est une preuve de solidarité et de vivacité de la Nation Congolaise. A en croire le Gouverneur de la Ville Province de Kinshasa, le souhait des Kinois est de voir les auteurs de ces crimes odieux, les maçons de la mort dans les villes et villages être mis hors d’état de nuire, afin que chaque citoyen de ce pays vive dans la tranquillité et dans un environnement de paix. « Excédé par les agissements innommables des ennemis de la paix et qui déshonorent les Congolais, en semant la désolation à Beni, le Président de la République, Joseph Kabila, le Garant de la Nation a décidé d’établir sur place à Goma son Quartier général, en effet de se consacrer pleinement  à cette malheureuse affaire », a-t-il souligné.

Pour le Gouverneur André Kimbuta, outre que le Chef de l’Etat a établi son Quartier Général à Goma, il a même dépêché à Beni une délégation gouvernementale de haut rang, avec mission non seulement de compatir aux familles éplorées, mais aussi de circonscrire les contours et les circonstances de ces crimes et douloureux événements et d’en proposer des mesures appropriées pour lutter efficacement contre cette barbarie dont la Rdc n’a nullement pas besoin.

« Aucune cause, aucune raison, aucun motif, aucun mobile ne peut justifier de tels actes. Au nom des Kinoises et Kinois, je condamne de la manière la plus ferme cette barbarie »,a-t-il déploré. André Kimbuta a adressé ses condoléances aux familles éplorées de Beni tout en restant convaincu que ce Congo qui nous est si cher restera débout et se révèlera un à un ses défis dans la concorde et dans la paix. Cette paix à laquelle les Congolais aspirent tous. « Cette paix à la construction de laquelle nous devons tous contribuer ; cette paix que notre Seigneur Jésus-Christ a léguée à ses apôtres et à toute l’humanité entière, lorsqu’il dit : je vous laisse la paix, je vous donne ma paix », a-t-il rappelé, pour dire que cette paix reçue comme don et grâce, personne n’a le droit de troubler la quiétude des autres. Ainsi, il conclut en disant « Je suis Beni, je veux la paix ».

 

Grâce Présidentielle : Quarante-quatre prisonniers libérés à Kolwezi

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Quarante-quatre prisonniers jadis enfermés dans le lieu carcéral de Dilala ont bénéficié de la grâce présidentielle mardi soir.  Parmi ces bénéficiaires, on retrouve 39 hommes et 5 femmes condamnés respectivement par la justice militaire et civile.  Cependant, un fait insolite renseigne que sur les 44 prisonniers, 43 ont été libérés spontanément, tandis qu’un prisonnier n’a pas été libéré du fait que son dossier serait entre les mains d’un magistrat qui serait en dehors de la ville de Kolwezi.

Ces condamnés libérés ont exprimé leur joie par la danse et leur gratitude au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Le Procureur de la République,  Roger Mavungu,  qui conduisait l’appareil judiciaire et militaire de Kolwezi, a pour sa part invité à la bonne conduite les détenus et souhaité  une bonne chance à ceux qui purgent leur peine. Il faut dire, à en croire la même source, que ces prisonniers ont été pris en charge par le ministre provincial de Kolwezi qui les a remis une somme d’argent couvrant les frais de transport, ainsi que leurs fiches de libération.

 

L’Assemblée provinciale du Nord-Kivu prône un encadrement efficient des FARDC et un renforcement de la Police en effectif

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Le Premier ministre Matata Ponyo, en séjour de travail à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a sur instruction du Chef de l’Etat, déployé d’intenses activités hier mercredi essentiellement focalisées sur l’examen approfondi de la situation sécuritaire qui prévaut dans la ville et le territoire de Beni.

Dans un premier temps, le Chef du Gouvernement de la Rdc a conféré avec les membres du comité provincial de sécurité du Nord-Kivu regroupés autour du Vice-gouverneur de la province Feller Lutayichirwa Mulwahale. Les membres de cette instance, la plus préséante de la province, ont capitalisé cette séance de travail pour bosser à l’intention des membres du Conseil Supérieur de la Défense la situation exacte qui prévaut dans la sous-région.

Le noyau de la Société civile, coordination provinciale du Nord-Kivu, conduite par son président Thomas D’Aquin Mwiti  a conféré avec le Premier ministre au tour de la même question sécuritaire de Beni ville et territoire.

Répondant à la presse au sortir des entretiens jugés consistants, M. Thomas D’Aquin Mwiti a indiqué avoir mis à profit l’opportunité pour brosser aux membres du Conseil supérieur de la défense l’historique succincte de la rébellion  des Adf, avant de proposer des pistes pour une solution durable. « Au vu de l’ampleur internationale atteinte par l’activisme des Adf, nous avons formulé une piste de solution diplomatique en plus de la  stratégie militaire qui reste à renforcer », a signifié le Président de la coordination de Société Civile au Nord-Kivu.

Pour ce délégué des forces vives, des sources concordantes font état de la présence des étrangers au sein de l’Alliance des forces démocratiques d’où, a-t-il recommandé, la nécessité d’intensifier les contacts nourris avec les  pays amis le phénomène étant devenu un terrorisme de niveau international.

Les députés provinciaux du Nord-Kivu, sous la houlette du Président de cet organe Jules Hakizumwami, n’ont pas été en reste des échanges avec le Chef de l’Exécutif national sur l’épineuse question des massacres déplorés non seulement dans la région de Beni, mais également sur toute l’étendue de la province, allusion faite à l’instabilité dans la chefferie de Bwito et une partie de Walikale.

Les membres de l’Organe délibérant ont unanimement formulé la volonté de voir une attention particulier être accordé à la persistance de l’insécurité au Nord-Kivu avec le risque de voir cette situation dégénérer en une guerre. « Nous avons exprimé au Premier ministre notre crainte et nos inquiétudes de voir que l’insécurité persistante dans la province risquent de pouvoir se transformer en une guerre », a avisé Jules Hakizumwami, pour qui un regard attentif sur l’Armée constitue une impérieuse nécessité surtout que les Forces armées de la RDC ont fait preuve d’une efficacité sans pareil.

Un encadrement efficient de l’Armée et le renforcement de la Police en effectif constituent les propositions plausibles formulées par les Elus du peuple du Nord-Kivu qui ont embrayé sur la nécessité de revisiter l’Accord cadre d’Addis-Abeba  dans son intégralité pour épargner un eternel recommencement des engagements à toutes les différentes parties concernées.

Quelques membres du Conseil supérieur de la défense nommément le Chef de l’Etat-major des Fardc, le Général Didier Etumba, le Commissaire général de la Police, Charles Bisengimana ont pris part à ces séances de travail dont la qualité des échanges a été salué par toutes les parties prenantes invitées.

Un mort à Beni

Un mort et des blessés dans les échauffourées entre les forces de  l’ordre et manifestants  à Beni. La ville de Beni a été secouée par des échauffourées entre un groupe de manifestants qui ont envahi la traversée principale de cette municipalité en provenance de tous quatre coins cardinaux.

Des manifestants, en majorité de jeunes munis des rameaux, des gourdins et des bâtons tenaient à exprimer leur colère contre les récentes tueries dans un des quartiers périphériques de la ville. Les éléments de la Police ont dispersé la foule en colère par des gaz lacrymogène et la situation est revenue à la normale la fin des après-midi.

D’autres manifestants venus de la ville Butembo à 54 kms à pied ainsi que ceux de la cité d’Oïcha tenaient à se joindre aux habitants de Beni. Ils en auraient été empêchés par les agents de l’ordre qui ont procédé à quelques interpellations.

Des sources médicales font étant d’un manifestant atteint par balle dans le dos qui a trouvé la mort quelques minutes après son transfert dans une institution sanitaire de la place. Cinq personnes auraient également été blessées et leurs jours ne sont pas en danger, précisent les sources.

Aux dernières nouvelles, l’on apprend que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab qui séjourne à Beni  a présidé, les après-midis ce même mercredi une réunion des membres locaux du comité urbain de sécurité en vue d’envisager les voies et moyens  de renforcer la concorde entre la population et les agents de l’ordre.

Le ministre de la Défense, Crispin Atama Tabe a également pris part à ces échanges, informe-t-on. Il est à noter que cette manifestation est intervenue au troisième et dernier jour du deuil national décrété par le Président de la République en mémoire des  36 personnes tuées dans les récents carnages survenus au soir du samedi 13 août écoulé.

L’Avenir

Kazadi Kasengu « Zadio » quitte Fc Renaissance pour DCMP/ Imana

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Après des fortes hésitations sur la date précise du début des séances d’entrainements, les joueurs de Daring Club Motema Pembe ont repris leurs crampons, hier 17 août 2017, au stade de Martyrs, devant les nombreux supporters scandant à gorge déployée les noms de chaque athlète.

La grosse chipe reste  Kazadi Kasengu alias « Zadio » venant fraichement du FC Renaissance où il y est sorti meilleur buteur de la Coupe du Congo et un élément phare de la réussite de ce club la saison dernière à l’EPFKIN. Au finish, pour marquer sa présence au sein des Immaculés, il a marqué un but magistral au grand bonheur du public.

Une autre nouvelle figure, Renan Augusto, brésilien de nationalité, en provenance du championnat du Brésil de la première division.

Yemweni Ngidi dans le staff technique

Il était temps pour le club imanien de récupérer cette image historique au sein de son staff. Jean-Jacques Yemweni Ngidi, meilleur buteur de tous les temps des derbys Vita-Imana, a intégré le staff technique comme coach stagiaire pour épauler Otis Ngoma, Kimoto et Kigoma. Pour Ngidi, c’est le coach principal qui l’a approché pour apprendre à ses côtés et apporter son expérience à cette génération.

Amos Mbayo, le Président de la grande commission des supporters, a, dans son intervention devant la presse, confirmé que la plupart des joueurs présents à cette séance ont conclu avec l’équipe et d’autres encore vont rejoindre le club avant la phase décisive de préparation. Et de préciser que cette année, l’ambition est de se retrouver parmi les trois premiers pour la Ligue Nationale du Football pour jouer la compétition africaine la saison prochaine.

Quelques nouveaux noms recrutés chez les Verts blancs

Il s’agit de Mabula Dilma (ancien club: Shark XI FC), Mabruki (MK), Kazadi Kasengu (Fc Renaissance), Lola Diakese (MK), Thome Jean-Noël (Al Ahly Tripoli), David Kasirye (Rayon Sport ), Kayembe (MK), Renan Auguto (Brésil), Oscar Taty (New Jack), Ngulubi (Shark XI FC), Heritier Makambo (Lupopo FC) et Diarra Ismalia (Rayon Sport /Mali).

(Onassis Mutombo)

 

La Dynamique du 27 mai échange avec Edem Kodjo et la Cenco

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Après avoir échangé avec le facilitateur du dialogue national et inclusif en RDC, Edem Kodjo et les évêques de la Cenco, les responsables des associations de presse réunis dans la Dynamique du 27 mai, ont fait la restitution de ces deux importantes rencontres devant la presse. C‘était hier dans la salle Léon de Saint Moulin au Cepas/Kinshasa. Pour Kasonga Tshilunde, président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (Unpc), ce n’est pas pour la première fois que la dynamique se réunisse pour échanger sur la situation du pays.

« Nous sommes réunis plusieurs fois pour échanger sur la situation du pays. Nous avons compris que la RDC n’appartient pas seulement aux hommes politiques, ni à l’opposition, ni à la majorité, ni à une certaine société civile », a affirmé Kasonga Tshilunde.

Concernant le problème qui prévaut au pays, les responsables des associations de la presse ont jugé bon de se mettre dans la danse pour contribuer à la paix, parce que le pays en a besoin. « C’est pour cette raison, qu’après tout ce que nous avons entendu dans les médias, nous sommes allés voir le facilitateur et nous lui avons posé les problèmes qui préoccupent les Congolais. Principalement, il était question de savoir où il en est avec la facilitation », poursuit le président de l’Unpc.

Quid des médias fermés

« Particulièrement par rapport à la presse, nous avons posé la question au facilitateur concernant les médias fermés. Et nous avons eu la réponse du facilitateur. Ensuite, nous lui avons promis l’accompagnement de la presse congolaise, en ce qui concerne le dialogue », dixit Kasonga Tshilunde.

Concernant leur entretien avec les évêques, le président de l’Unpc explique : « Nous sommes allé voir les évêques, qui nous ont affirmé leur préoccupation par rapport au danger qui se profile à l’horizon quant aux dates du 19 septembre et 19 décembre. Ce sont des dates qui nous font peur. Nous sommes en train de nous battre pour voir quel est la pierre que nous pouvons apporter à l’édifice paix en RDC. La pierre de la presse ». Et de conclure : « c’est nous qui donnons l’occasion à tous ces va-t’en guerre de s’exprimer ouvertement. Il faut qu’on s’arrête à un certain moment et que l’on voie quel est l’intérêt supérieur de la nation ».

Rappelons que la Dynamique du 27 mai est composée des organisations des médias telles que : l’Union nationale de la Presse du Congo (Unpc), le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (Csac), de Journaliste en danger (Jed), de l’Observatoire des Médias Congolais (Omec), de l’Association Nationale des Entreprises Audivisuelles privées (Aneap), de l’Association Nationale des Editeurs du Congo (Aneco), de l’Ucofem, le Frpc, et de Fmjc.

(Bernetel Makambo)

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