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Révélations du sondage: Les Points Pius Muabilu parmi les personnalités ayant marqué l’année 2017

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Au début de chaque année, nombreux sont ceux-là qui font un examen de conscience, pour savoir ce qui n’a pas marché et qu’est-ce qu’ils peuvent réellement faire pour améliorer les choses. C’est dans cette optique que certains, surtout les instituts de sondage, et en l’occurrence le sondage Les Points, a publié une édition spéciale sur ceux qui ont marqué l’année 2017. Et parmi lesquels l’on retrouve l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala et le Journal L’Avenir.

Il sied de souligner qu’au cours de l’année 2017, le niveau de confiance que les Congolais ont dans leurs élus nationaux a baissé, du moins pour des habitants de Kinshasa interrogés par le sondage Les Points. Près de 73% des répondants disent qu’ils n’ont pas de confiance dans les honorables députés. Qu’à cela ne tienne, ils apprécient quand même quelques-uns, entre autres : Pius Muabilu Mbayu Mukala, qui est plébiscité pour avoir initié plusieurs motions incidentielles contre différentes initiatives de l’opposition visant à déstabiliser le gouvernement. Très  actif dans son Groupe parlementaire « Terre d’avenir » où il est président, il a défendu valablement les intérêts de la Majorité Présidentielle. A titre de vice-président de la commission économique et financière de l’Assemblée nationale, il a au cours de l’année 2017 participé activement au toilettage de la loi budgétaire de la République.

Dans les activités de son parti politique, le Congrès National Congolais (CNC), l’un des rares jeunes partis politiques en Rdc implanté dans toutes les provinces, l’honorable Pius Muabilu s’est distingué en accordant les dons notamment les fournitures scolaires, matériels didactiques et la prise en charge des frais scolaires aux enfants des démunis dans tous les territoires où le CNC est implanté. 

L’Avenir se classe 3ème

Dans le même sondage, l’auteur indique que la presse écrite connait depuis quelques années une baisse en termes de qualité et de quantité d’informations, mais aussi d’audience. La raison principale est la forte concurrence que lui impose les nouveaux médias, mais aussi les difficultés financières auxquelles sont confrontés les organes de presse. Alors qu’ils essaient de s’adapter aux impératifs de la modernité en se dotant des sites internet, beaucoup de journaux congolais ne mettent à jour régulièrement leurs sites et accordent toujours beaucoup de valeurs aux journaux papiers qui se consomment de moins en moins. Malgré cela, certains journaux arrivent à faire face et à sortir du lot. Parmi eux, L’Avenir qui se classe 3ème.

Ce Journal dont l’honorable Pius Muabilu est Editeur s’est, au cours de l’année 2017, caractérisé par son professionnalisme dans le traitement de l’information. Ce qui lui a permis de diminuer sensiblement tant le nombre des procès en justice, que d’autres problèmes relatifs au manque de respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Ce journal proche du pouvoir en place compte, après cette étape, s’atteler sur l’amélioration sensible de son image ternie par des années d’un travail dont nombre de gens ont du mal à oublier.

(JMNK)


Les dessous de la marche “pacifique” du 31 décembre 2017: Le plan était diabolique

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Le complot concocté pour mettre la République Démocratique du Congo à feu et à sang à l’occasion d’une marche faussement « pacifique », mais en réalité « belliqueuse » de ce dimanche 31 décembre 2017, n’a pas atteint son objectif, avec la bénédiction d’une petite frange de l’épiscopat catholique national, la lugubre machination a fait flop.

Le peuple chrétien catholique de Kinshasa n’a pas suivi l’appel et les autres confessions religieuses n’ont pas accompagné le complot. Les militants de l’opposition, dont les partis avaient pourtant assuré le clergé de leur participation, ont été invisibles.  Plusieurs évêques à travers le pays se sont visiblement désolidarisés de la tentative du clergé de Kinshasa d’installer le désordre afin de faciliter la prise de pouvoir par la force.

Alors que des communiqués de presse rédigés à l’avance prévoyaient des dizaines des morts, il n’en fut rien.  Le bilan de 5 morts, tout en étant déplorable, s’avère très éloigné de ce qu’auraient souhaité les ennemis de la paix.  Après avoir péroré sur un bilan de 12 morts, nos adversaires admettent le bilan de 5 morts. De plus, aucune des personnes ayant perdu la vie le 31 décembre 2017 n’a connu ce sort dans le cadre de la marche susvisée.

Quel était l’objectif de la manifestation ?

En essayant de mobiliser les 160 paroisses catholiques de Kinshasa, les comploteurs, cachés sous le sigle d’une organisation des laïcs, juridiquement inexistante,  espéraient remplir les rues de la Capitale congolaise avec une immense foule réclamant le départ de Joseph Kabila. En apparence pacifique, l’objectif avoué et déclaré par avance était d’installer, par ce coup d’Etat, un régime politique nouveau qui avait déjà trouvé son appellation : « Transition sans Kabila ».

La stratégie était suffisamment préparée. Pendant que certains chrétiens suivaient les messes au sein des églises, des bandes de voyous, encadrés par des militants des partis politiques de l’opposition radicale, attendaient dehors, non loin des églises, afin d’agrandir les rangs des chrétiens qui devaient se diriger vers le Palais de la Nation, pour y proclamer le début de la fameuse et subversive « Transition sans Kabila ».

Quelques jours auparavant, les forces de sécurité avaient démantelé un réseau d’hommes se préparant à accompagner militairement cette insurrection. L’assassinat d’un policier par des miliciens Kamuina Nsapu, le jour des événements, confirme le caractère rebelle du projet. Un Etat-major spécial de suivi de l’insurrection, composé desdits laïcs chrétiens, des politiciens et de quelques prélats, se réunissait régulièrement au Centre Lindonge de Kinshasa afin de coordonner les opérations.

Une partie de la stratégie était décrite dans un document généreusement distribué à travers Kinshasa, la veille de la manifestation. Cette page expliquait aux participants les techniques et attitudes à adopter face aux forces de l’ordre, afin de décourager celles-ci.

Dès la proclamation de la « Transition sans Kabila », avec à sa tête le Cardinal Laurent Monsengwo, toute la presse internationale à la solde de ceux qui veulent resoumettre le Congo au colonialisme d’un nouveau  type se serait mise à lancer des appels pour le soutien du nouveau régime. En cas de nécessité, des troupes étrangères seraient venues prêter main forte à l’insurrection.   La vanité, que dis-je, la brutalité et la vulgarité verbales, entendues après ces graves incidents témoignent de la profonde déception des commanditaires face à leur cuisant échec.

L’escroquerie du 4 janvier 2018

Comme pour prolonger l’écho de l’insurrection échouée du 31 décembre 2017, et pour confirmer son appartenance à l’opposition congolaise, Laurent Cardinal Mosengwo a réuni le jeudi 4 janvier 2018 les dirigeants de l’opposition congolaise à la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Par ce rassemblement d’un symbolisme qui ne trompe personne, le Prélat a montré ostensiblement aux Congolais et au monde entier l’usage qu’il veut faire de l’Eglise Catholique. Dorénavant, et sous sa conduite, l’Eglise romaine en République Démocratique du Congo participe directement au combat qui oppose ceux qui ont pour métier la politique. Malheureusement par cet acte aux conséquences incalculables, l’Archevêque de Kinshasa dévalue l’Eglise et fait perdre à cette auguste institution son rôle traditionnel de conciliateur.

En fait, le 4 janvier 2018 restera dans la mémoire des Congolais comme le jour d’une insulte extrêmement grave, d’une trahison. Estomaqués, les fidèles catholiques ont entendu le vieux prélat mettre sur le même plan historique et symbolique, les événements du 4 janvier 1959 et ceux du 31 décembre 2017.  Il y a ici une véritable escroquerie, tant du point de vue historique que politique.

Le 4 janvier 1959, le peuple Congolais s’était révolté contre une colonisation soutenue par l’Eglise Catholique. Près de 60 ans après, toujours sous les mêmes influences, le 31 décembre 2017, une poignée de Catholiques a voulu renverser un pouvoir légitimement installé, sous le prétexte qu’il ne convient plus aux conservateurs belges.  Le 4 janvier 2018, l’Eglise Catholique a tenté de constituer une opposition ayant pour objectif de resoumettre le pays à une nouvelle forme de colonisation.  Il est honteux que l’homme qui se prétend le « meilleur » de sa génération, et qui traite les autres de « médiocres », se laisse aller si bas dans la trahison tant de l’histoire que de l’avenir de son pays.

Que cherchent ceux qui combattent les nationalistes ?

La presse soumise aux ennemis de la RDC ne cesse de répéter à qui veut l’entendre que le but de la manifestation, présentée comme pacifique, du dimanche 31 décembre 2017 était d’amener le Gouvernement de la République Démocratique du Congo à respecter l’Accord de la Saint Sylvestre. En fait, l’objectif de la mafia, qui veut recoloniser la RDC, est très éloigné de tout souci d’organiser les élections. Le but de ces adversaires consistait à tout mettre en œuvre pour imposer, par la force, à la tête de notre pays une équipe d’hommes au service des intérêts directement liés à la haute finance internationale, désireuse de contrôler les ressources naturelles de notre pays. Le choix porté par cette mafia sur Monsieur Moïse Katumbi, ancien Gouverneur de la défunte province minière du Katanga n’est pas l’œuvre du hasard.

A l’instar des manœuvres de 1960, qui avaient conduit à la mort de Patrice-Emery Lumumba, l’ex-puissance coloniale a choisi un autre Moïse qu’il veut imposer aux Congolais avec ou sans élections.

Il faut défendre la dignité de la République

Le combat que nous imposent aujourd’hui les valets de la haute finance internationale ne concerne pas la démocratie. Il n’a pas pour but un quelconque respect des accords de la Saint Sylvestre de 2016. Non, ici il sied de rappeler que les comploteurs de l’Ile de Gorée, depuis leur messe noire du 12 au 15 décembre 2015, n’ont pas changé d’objectifs mais de stratégies. Après les échecs des journées villes mortes, des fronts anti-dialogues, ils entament maintenant une phase directement plus violente. Nous sommes en pleine subversion.

Dans cette confrontation, ceux qui promeuvent la démocratie et combattent pour les élections acceptent le calendrier publié par la CENI dans le respect des accords que les autres n’utilisent que comme alibi pour faciliter la recolonisation de notre pays, à l’aide de nos propres compatriotes aliénés, donc incapables de saisir les vrais termes des enjeux.

Aujourd’hui, défendre la dignité de la République, c’est prêcher la paix en respectant scrupuleusement les Institutions et notamment le calendrier électoral élaboré en tout indépendance par nos compatriotes et spécialistes de la CEN. La dignité ne consistera jamais en la soumission aux diktats d’une croisade dont le cerveau est situé à Bruxelles. Dans les circonstances d’aujourd’hui, la médiocrité demeure du côté de ceux qui ne savent pas se sacrifier pour la dignité de leur pays.

L’Avenir

Les vrais enjeux de la marche du 31 décembre 2017: Laurent Monsengwo, vrai leader de l’opposition ?

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Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya serait-il le vrai leader de l’opposition congolaise ? La question mérite d’être posée, au regard des actions que pose en coulisse et avec un objectif  bien précis,  l’archevêque de Kinshasa, dont la voix compte parmi les chrétiens catholiques. Le combat de l’homme a une dimension ethnico-tribale. Il souhaiterait faire nommer un ressortissant du Bandundu à la tête du gouvernement en remplacement de Bruno Tshibala. Ses trois candidats sont : Olivier Kamitatu, Martin Fayulu et Freddy Matungulu. C’est un coup d’Etat en gestation, soutenu par quelques pays européens.

 

Dans son article sur les manœuvres contre le Premier ministre concoctées par Joseph Olengankoy, publié par le quotidien L’Avenir dans son édition du 27 Décembre dernier, il a déploré la dimension ethnico-tribale du combat que mène l’homme politique congolais, tout en prétextant la volonté d’amélioration des conditions de vie des Congolais. Et Laurent Monsengwo, allié objectif d’Olengankoy, est dans la même logique réfractaire à l’unité nationale tant souhaitée. L’homme ne fait rien pour rien. Pour être au clair, il fait tout pour soi-même, en privilégiant des considérations d’ordre ethnico-tribal.

C’est d’ailleurs le soubassement de la marche qu’il a initiée le 31 décembre dernier, à travers les laïcs catholiques avec pour but de renverser l’actuel Premier ministre pour le remplacer par quelqu’un de chez lui. Ses actes sont éloquents depuis la Conférence nationale souveraine, CNS entre 1991et 1992. Il les assume sans sourciller. C’est ici que tous les opposants qui prétendent se battre pour l’alternance politique devraient ouvrir l’œil et le bon, puisque l’agenda du Cardinal leur est suicidaire.

Depuis la nomination, par le chef de l’Etat, de Bruno Tshibala à la tête du gouvernement, le Cardinal Laurent Monsengwo n’a jamais digéré l’arrivée d’un ressortissant de l’espace Kasaïen à la Primature. Pourtant, cette nomination a respecté bel et bien l’Accord dit de la Saint-Sylvestre, en ce que Bruno Tshibala est issu du Rassemblement, puisque porte-parole de cette plateforme politique même du vivant d’Etienne Tshisekedi, mais aussi Secrétaire général adjoint de l’UDPS. Laurent Monsengwo lui, a toujours crié à la violation dudit Accord. L’histoire semble se répéter avec le Haut Commissariat de la République – Parlement de transition, HCR-PT où il avait, en 1994, crié à la violation de l’acte constitutionnel de la transition. Etienne Tshisekedi mort, le Cardinal se met à réclamer l’application stricte de l’Accord du 31 décembre 2016.

Dans sa quête effrénée du pouvoir, le prélat catholique a préféré s’appuyer prétendument sur l’amélioration des conditions de vie des Congolais, afin de faire louper la Primature, non seulement à un ressortissant du centre du pays, mais encore moins à l’UDPS.

Rallier l’opinion nationale à ses idéaux

Des sources dignes de foi indiquent que Laurent Monsengwo qui entretient toujours des relations privilégiées avec les institutions du pays, se bat désormais pour obtenir le départ de Bruno Tshibala en vue de le faire remplacer par quelqu’un de l’ex-province du Bandundu. L’homme aurait déjà proposé trois noms sur la table du chef de l’Etat à savoir Olivier Kamitatu, Martin Fayulu et Freddy Matungulu, tous trois ressortissants du Bandundu et aucun d’eux, de l’UDPS.

Pour prouver de quoi il est capable, Laurent Monsengwo a saisi la balle au bond. Profitant de l’échec avéré dans la mobilisation des Congolais par l’UDPS/Limete et le Rassemblement, contre le pouvoir en place, il a eu à se prétendre, auprès du pouvoir qu’il est le seul capable d’offrir la paix au président Kabila et par conséquent, l’interlocuteur valable à consulter dans les efforts de sortie de crise que traverse le pays.

La stratégie qu’il met en place, sort d’une réflexion qu’il a mûrie depuis plusieurs mois. Elle consiste à rallier l’opinion nationale à ses idéaux. C’est dans ce cadre que le vendredi 10 novembre dernier, il avait été l’initiateur d’une rencontre organisée en la Cathédrale Notre Dame du Congo, avec les artistes musiciens congolais, venus nombreux pour l’écouter. L’archevêque métropolitain de Kinshasa avait souhaité sensibiliser les leaders d’opinion à véhiculer auprès des Congolais des messages dits d’unité, ce qui profiterait à sa stratégie.

En ce temps, d’aucuns pensaient qu’à l’instar de certains contacts insidieux, le face-à-face Monsengwo–Musiciens en était un. Il cachait bien une face qu’ils qualifient, simplement, de ‘’messe noire’’, en raison de ses motivations et soubassements qui étaient jusque-là difficiles à décrypter.

Ses tournées en Europe à la rencontre de la diaspora pour finir par être élu comme président de la transition sans Kabila, ont fait dire aux plus avisés qu’un coup fourré serait toujours en perspective en Rd Congo. Et qu’en pareil cas, les autorités congolaises devraient se préparer, logiquement, à y faire face. Et bien, nous y voilà.

Se prévalant également détenteur d’un Plan B contre le président Kabila, Laurent Monsengwo est passé par les laïcs de son archevêché pour inciter les Kinois à la révolte. Son objectif est précis. A défaut d’obtenir le départ de Joseph Kabila, il joue une autre carte: Convaincre le pouvoir  à nommer l’un de ses frères du Bandundu à la Primature, en remplacement de Bruno Tshibala. Même Félix Antoine Tshilombo, dont la clairvoyance politique fait défaut, ne voit rien venir.

D’ailleurs, après l’échec de la marche du 31 décembre, le Comité laïc de coordination a décidé de revenir à la charge pour forcer, dit-il, le départ de Kabila. C’est encore là un prétexte pour Laurent Monsengwo d’obtenir en contre partie la nomination, soit d’Olivier Kamitatu, ou de Martin Fayulu ou encore de Freddy Matungulu. Pourtant, des manifestants catholiques de bonne foi, ont exprimé leur écœurement suite à cette manipulation et confirment la présence des Kuluna (des désœuvrés violents), des combattants armés et autres inciviques dans les cortèges qui ont pour mission de mettre du feu au pays, afin de bloquer de l’intérieur la marche irréversible vers les élections. La stratégie est qu’une fois qu’un de ses poulains est nommé Premier ministre, il aura pour mission de remettre en cause tout l’ordre politique afin de provoquer des troubles civiles pour la prise de pouvoir politique effectif. Les affaires pourront reprendre.

D’autres part, l’on déplore l’attitude des curés des paroisses qui, sachant que l’autorité urbaine avait interdit la marche pour raison de sécurité, ont bravé les lois de la République. Ces laïcs en tête des cortèges en marche, se dirigeaient vers des points de ralliement. Si vérité est à dire, l’on devrait commencer par condamner ceux qui ne respectent pas les lois de la République.

Il faut noter que le prélat catholique est fin stratège. D’une part, il perçoit les subsides du gouvernement et de l’autre, il vilipende ces mêmes autorités. L’homme est donc à la quête d’une condamnation internationale contre ce qu’il qualifie de barbarie. Aussi dans son plan, les membres du gouvernement Tshibala seraient les prochaines victimes de lynchage ou d’assassinat par les commandos de l’opposition qu’il présente comme des laïcs. D’où, cette interrogation : A quand la vérité par l’archevêque sur ses véritables motivations ?

Les Congolais qui suivraient encore des appels à manifester des laïcs catholiques, devront savoir qu’ils sacrifieraient leurs vies pour satisfaire les appétits politiques de l’archevêque de Kinshasa. Pourtant celui-ci, en dépit de ses tractations qui remontent à la Deuxième République, n’avait pas réussi à offrir ciel et terre qu’il promet actuellement aux Congolais.

L’Avenir

Poème : Le Sceptre de la délicatesse !

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Contre toute attente,

Me voici Présidente.

Envers toute espérance,

J’ai trompé les vigilances,

J’ai aboli des siècles de crédo,

J’ai déposé la doxa des machos.

J’ai remporté le viril scrutin,

Comme un être sans vagin ;

J’ai donné à la nation une Mère,

J’ai installé le parti Matrilinéaire,

Je suis la femme du millénaire.

 

Maintenant fils, votre place est aux champs;

Filles, vous irez auprès des enfants.

Vous les nourrirez de votre lait et de notre science,

Vous construirez leur progrès avec pertinence,

Nous bâtirons ainsi un empire puissant ;

Nous lèverons des guerriers parmi les méchants,

Ô que rien ne changera jamais à la justice !

Le malfrat et l’inapte connaitront le dernier supplice.

Notre projet de société inaugure l’Eugénisme

Qui élèvera l’humain plus haut que l’obscurantisme.

Pour ça, la famille est au centre de notre politique ;

Le mariage coutumier devient par décret, juridique.

Par ça j’entends que la nation se fonde au moule de la tradition,

Que puisse la foi nationale transcender l’unique religion !

Que tout soit neuf, vrai, parfait et africain !

Le Maire exécutera le sacrément selon le rituel des anciens,

Et l’état ne connaitra pas que le pouvoir temporel.

 

Non, j’abroge l’hyménée religieuse qui se conclue devant l’autel,

J’annule la dot, le voile et les dons de vaches.

Vendre une femme et acheter un esclave sont des crimes lâches;

Or, je garde l’anneau au doigt, oui da ! Qu’on se passe la bague ;

Ou elle est meilleure qu’un symbole, ou elle est pire qu’une blague !

Gare à la putain qui à l’autre mari contera fleurette sous la blouse,

Gare au cavaleur dont le fleuret piquera le cœur d’une épouse.

La loi prohibe le sort et la sorcellerie,

Je légifère contre le catalogue du fétichiste, la magie et ses bréviaires :

Que le coupable brûle à poil sur le verdict du Troisième Oeil de la Patrie,

Jury des questions des rêves et de l’aurore, et Gardien des cimetières.

J’en ai trop dit, tous les métiers seront inscrits dans le carnet :

Les arts, l’athlétisme et l’astronomie auront la part belle au budget.

Le médecin, le forgeron, le chantre, le prêtre et la préceptrice

Signeront la constitution des arts et métiers, juge suprême

Des crimes commis près ou loin de leur exercice.

Le cabaret n’étant pas proscrit,

Celui qui manquera au Culte sera coupable de blasphème,

Il paiera la double dîme mensuelle : à Dieu et au Commis !

Et le peuple s’écria en choeur : à Dieu et au Commis !

Or Dieu, ainsi transmuté en l’état,

Favorisa le long règne d’un prospère potentat,

Le Sceptre de la délicatesse consuma tant le vice qu’on surnomma cette femme : le Feu.

Cette épopée prouva bien que Dieu veut ce que femme peut.

 

Christian D. Bokoli, Journaliste, poète et opérateur culturel.

 

De parution récente « Vie pratique, champ d’application champs d’application des autres activités de la maternelle » de Michel Otto

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Baptisé au mois de novembre 2017 dernier, l’ouvrage « Vie pratique, champs d’application des autres activités de la maternelle » de Michel Otto est à ce jour une  pièce rare dans le domaine de l’enseignement maternel en République Démocratique du Congo (RDC).

Agréée par le Ministère de  Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (Epsp), cette œuvre littéraire s’appesantit sur l’école maternelle, qui est ici définie comme «  un établissement public de première éducation, réservé aux petits enfants âgés de trois à cinq ans tous soumis au même apprentissage ».

En 62 pages, ce livre présente le contenu du programme national de l’enseignement maternel, d’une part, d’autre part, il fixe l’attention des éducatrices (institutrices et directeurs) sur l’importance des matières, leur décloisonnement sur la complexité des activités de la vie pratique et surtout sur la manière de les adapter aux besoins réels des enfants.

« Son utilisation judicieuse et rationnelle dans le seul but d’améliorer la qualité de l’enseignement se conforme au mot d’ordre décrété par l’autorité de tutelle », lit-on sur la préface de  Muhima Bintu Sabine.

A part la conclusion et une tribune ouverte pour les échanges, « Vie pratique, champs d’application des autres activités de la maternelle » contient trois chapitres essentiels. Le premier aborde les informations générales sur l’enseignement maternel et présente la définition, les objectifs, la mission de l’école maternelle et le contenu du programme. Au deuxième chapitre, on trouve, les généralités des activités, les considérations psychopédagogiques, les compétences de vie pratique. Au dernier plan, l’auteur précise la durée d’une leçon de vie pratique et les modalités de la gestion rationnelle d’une classe.

En lisant ce livre imprimé aux éditions RDC Logos en novembre 2017, l’on comprend la différence existant entre le jardin d’enfants, la classe enfantine, la garderie d’enfants, la crèche, la classe pré-primaire.

A la page 57, Michel Otto propose sept recommandations notamment celle d’éviter la monotonie dans la dispense de la manière car, indique t-il, «  la plupart des éducatrices  se cantonnent dans les seuls jeux ménagers. Ainsi, introduire d’autres sous activités  qui sont tout aussi importantes ».

En conclusion, malgré son utilité approuvée dans la vie de l’enfant congolais, en RDC, l’école maternelle reste facultative. Et les activités de vie pratique restent la seule façon d’évaluation permanente de l’enseignement.

Un mot sur l’auteur

Animateur culturel, consultant international dans le cadre des émissions Interactive à EIA, Michel Otto est actuellement  l’initiateur et le coordonnateur de l’Agence pour la Promotion de l’enseignement (APE). Il anime aussi des ateliers de formation destinés  aux éducateurs des cycles de maternel, primaire et secondaire. 

(Onassis Mutombo)

Pdpc et diocèse de Kisantu pour le développement: L’axe routier non attribué Kimpungi-Kongo-Nzanza en réhabilitation

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Les routes de desserte agricole sont ce que le Congo a de prioritaire à entretenir, dans le contexte de la vocation agraire. Cela a fait l’objet d’attention de « L’Avenir », en particulier la réhabilitation de l’axe routier Lemfu-Kibambi-Pont N’Sele, au Kongo central. C’était dans l’édition n°6542 du jeudi 12 janvier 2017, en page 7.

Le projet de pôle de croissance ouest (Pdpc) vient de renouveler la confiance au diocèse de Kisantu, pour réhabiliter le tronçon non attribué Kimpungi-Kongo et la bifurcation Nzanza. C’est dans le territoire de Madimba, groupement de Nselo, au Kongo central. Cette réhabilitation est devenue possible grâce à l’implication de la Banque mondiale, par la sous-composante 1-2, c’est-à-dire la sous-composante appui au développement de l’infrastructure rurale, à travers le financement de 500 km des routes rurales.

C’est le Ministère des finances qui est le maître d’ouvrage, et qui coordonne le projet par la Cellule d’exécution des financements en faveur des Etats fragiles, Cfef. La mission de contrôle de ce projet est assurée par Agrer Global business consulting, dont le bureau de liaison est basé à Mbanza Ngungu pour le pôle d’Inkisi, comprenant les axes suivants : axe 31 : Kikulukuta – Kimwisi (35,128km) ; axe 32 : Mbuba-Kipako (14, 677km) ; axe 33 : Lemfu-rivière N’Sele (48, 251km) ; axe 34 : Kindona-Kongo (15, 561km) ; axe 35 : Ntampa-Kinte (27,105) ; axe 36 : Luila-Binanga (22, 593 km). Pour un contrôle de qualité et de quantité, l’Agrer a affecté u délégué à pied d’œuvre  (Dpo), l’Ir Benjamin Mukendi Mbuyi qui tient à l’œil l’exécution des travaux. En effet, la réhabilitation du tronçon non attribué de 2, 450 km ramène le kilométrage de route réhabilitée par le diocèse de Kisantu à 48, 251km. Ce qui fait que l’axe routier Lemfu-Kimpungi-Kibambi-rivière N’Sele soit le plus long de tous les axes en réhabilitation financés par le projet de développement de pôle de croissance ouest dans le Kongo central. Il nous revient que pendant l’enquête publique, le volet chargé de l’environnement du projet, sous la direction de Matukama Manzambi André, a étudié les aspects naturels, démographiques, ethnosociologiques et agropastoraux du tronçon Kimpungi-Kongo-Nzanza se présentant comme suit : s’agissant des aspects naturels, ce tronçon non attribué baigne dans le climat tropical humide et sec. La pédologie est constituée d’un sol argileux, sableux et de latérite. Dans le bas-fond du cours d’eau, l’on trouve la terre noire favorable au maraîchage. Pour ce qui est des aspects démographiques, le nombre d’habitants de ces trois villages est estimé à 574 dont 244 hommes et 330 femmes. Concernant les aspects ethnosociologiques, ces villages sont dirigés par trois clans : Mpungi zi Kongo, Vita Nimi na Mpangu et Nsaku na Vunda. Pour les aspects agropastoraux, l’économie des riverains repose sur les cultures vivrières  et maraîchères. Les spéculations agricoles pratiquées sont : le manioc, le maïs, l’arachide, le haricot, la canne à sucre, la tomate,  le poivre, l’amarante, l’aubergine, le chou-pommé et le chou de Chine. Le manioc, l’arachide, le maïs, la canne à sucre constituent les spéculations  principales de l’économie paysanne dans cette partie du Kongo central. Les cultures pérennes sont faites des arbres fruitiers : avocatier, manguier, safoutier, mandarinier, cocotier, oranger, bananier, palmier à huile, etc. Dans toute économie paysanne, l’arbre fruitier est la banque paysanne par excellence, où les riverains pratiquent l’économie de ponction. L’élevage de petit bétail pratiqué est celui de poulets de ponte, de chèvres, de moutons, etc. Au village Kongo, on y trouve une école primaire catholique de six salles de classe avec une capacité de 180 élèves. Avec la réhabilitation de ce tronçon, les riverains verront les revenus améliorés par l’augmentation de la production agricole.

 

(Alfred Mbuyi Luakama,Cp)

Après 31 décembre 2017: La démission de Jean-Marc Kabund attendue

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Jean-Calvin Mbwesso, premier vice-président national de l’UNADEF s’empresse d‘exiger la démission et l’effacement de la scène politique de Jean-Marc Kabund A Kabund qui avait juré de quitter la scène politique après le 31 décembre 2017 au cas où Joseph Kabila Kabange est encore Président de la République. A Antoine Félix Tshilombo, l’Unadef attend qu’il se fasse marcher sur son cadavre dans les rues de Kinshasa. Faute de quoi, ce parti politique engagera une action judiciaire pour obtenir de ces deux acteurs politiques le respect de leurs paroles.

Trois acteurs de la scène politique attendaient leur effacement au 31 décembre 2017.  Le premier est le Chef de l’Etat Joseph Kabila, Président de la République Démocratique du Congo au cœur d’un vaste complot de la coalition Rassemblement  de l’Opposition des Forces Acquises au Changement, qui  a appelé la population au 31 décembre d’envahir les rues de la capitale sous prétexte de faire partir Joseph Kabila de la scène politique, puis instaurer un régime de fait, notamment la transition sans lui.

De cette coalition naquit deux acteurs politiques qui ont juré, si au 31 décembre 2017, Joseph Kabila est encore Président de la République, il marchera sur le cadavre notamment de Félix Antoine TshilomboTshisekedi, et un autre, le Secrétaire Général de L’UDPS, à savoir Jean-Marc Kabund A Kabund avait promis de quitter la scène politique après le 31 décembre si Joseph Kabila est encore Président de la République.

Depuis plus d’un mois à Lubumbashi où séjournait la grande délégation de ce parti membre de la Majorité présidentielle dans le cadre de la restructuration du parti et sa redynamisation à une année de la convocation des scrutins électoraux, le parti de Aggée Aje Matembo Toto a fait entendre sa voix par son premier vice-président national, Jean-Calvin Mbwesso qui, visiblement attend, après le 31 décembre 2017, la démission et l’effacement de la scène politique du Secrétaire général de l’UDPS, car soutient-il qu’il est impossible en ce moment du processus électoral attendre du Chef de l’Etat, symbole de l’unité nationale être renversé du pouvoir par un groupe d’aigris et politiques de la pacotille. Par ailleurs, Jean-Calvin Mbwesso attend de Jean-Marc Kabund A Kabund de rendre le tablier parce qu’après le 31 décembre, Joseph Kabila est encore Président de la République.

De toute évidence, ce haut cadre du parti de l’UNADEF ne cesse de soutenir sa plateforme de la Majorité présidentielle, et en appelle à toute la population  congolaise en général, et en particulier les Kinois de tourner définitivement le dos aux prêtres catholiques nostalgiques de la Conférence Nationale Souveraine qui ont visiblement affiché leur couleur politique aux côtés du Rassemblement de Limete.

A l’occasion, il a aussi appelé  la population de ne pas céder à la manipulation de l’opposition essoufflée, en maque d’initiatives politiques, à la solde de l’impérialisme occidental. « J’invite la population congolaise en général et kinoise en particulier à ne pas suivre la classe politique affamée et essoufflée politiquement à la recherche des postes politiques au nom de la désobéissance civile. Que les fidèles catholiques rappellent aux Evêques leur mission ecclésiastique de prêcher les âmes perdues…», nous-a-t-il confié.

S’agissant de la promulgation de la loi électorale par le Chef de l’Etat, Jean-Calvin Mbwesso exprime sa satisfaction en tant que premier vice-président de l’Unadef, en ce que son parti se prépare effectivement aux élections. De ce point de vue, ce parti remercie le Président de la République de la promptitude à la promulgation de la loi électorale qui permet à la Commission Electorale Nationale Indépendante de repartir les sièges à travers l’annexe de la loi sur la répartition des sièges.

Et de constater que de Jean-Marc Kabund A Kabund à Antoine Félix Tshilombo,  personne n’a respecté sa parole après le 31 décembre 2017. Pourtant, Joseph Kabila Kabange est toujours président. En réalité, la République ne s’arrêtera pas parce que les Evêques et le Rassemblement auront regretté la date du 01 janvier 2018.

Qui plus est, ces deux acteurs de l’UDPS doivent cesser d’exercer la politique parce qu’ayant juré de faire partir par un coup de force Joseph Kabila du pouvoir, et mettre fin au régime en place sous la bénédiction des libéraux belges. « Si le ridicule pouvait tuer, Jean-Marc Kabund A Kabund et Félix Antoine Tshilombo en seront les premiers, y compris leur financier Moïse Katumbi Chapwe, et leur porte-parole Didier Reynders car, avant le 31 décembre égal après le 31 décembre. Joseph Kabila Kabange est toujours en fonction. Le Chef de l’Etat va conduire la Rdc jusqu’aux prochaines élections», a-t-il conclu. 

Lepa

 

Rapports ITIE 2013 et 2014 Rdc : la coalition PCQVP valide l’enquête sur les dépenses sociales

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La coordination nationale de la coalition « Publiez Ce Que Vous Payez en République démocratique du Congo » (PCQVP/Rdc) a organisé le samedi 30 décembre 2017 à Kinshasa, un atelier de validation du rapport des investigations sur les dépenses sociales contenues dans les Rapport ITIE 2013 et 2014. Les travaux de ces assises ont été ouverts par le mot de bienvenu du coordonnateur national de cette coalition PCQVP/Rdc, M. Jean-Claude Katende, qui a expliqué aux participants, le contexte, l’objectif, ainsi que les attentes de cet atelier.

En effet, comme d’aucuns ne l’ignorent, depuis que la Rdc a adhéré à l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE) en 2005, elle a déjà publié sept rapports ITIE contenant plusieurs informations utiles, mises à la disposition du public. Voilà pourquoi, dans le cadre de l’utilisation des données des rapports ITIE, la coordination nationale de la coalition « Publiez Ce Que Vous Payez /Rdc » a initié tout récemment, une étude sur les paiements sociaux ou dépenses sociales contenus dans les rapports ITIE/Rdc 2013 et 2014.

Le but de cette étude était de vérifier l’effectivité des dépenses sociales déclarées par les entreprises sur terrain ; de vérifier si les infrastructures réalisées correspondent aux couts déclarés ; et de documenter les impacts positifs et négatifs de ces infrastructures sur les conditions de vie des communautés locales. Et l’étude a révélé que par rapport à la hauteur des dépenses sociales, les dépenses effectuées par les entreprises extractives dans le cadre de leurs paiements sociaux représentent 42.921.000 Usd pour l’année 2013 et 47.527.000USD pour l’année 2014, soit environ 3 % des revenus totaux générés par le secteur extractif congolais (Projet de référentiel des paiements sociaux ITIE-Rdc de l’ong OCEAN). 

Les objectifs du rapport

Le chargé de communication de cette coalition, M. Jean-Baptiste Lubamba a dans son exposé introductif, indiqué que l’objectif global de cette enquête était de contribuer à l’amélioration de la transparence des dépenses sociales en Rdc. Ce, en menant des investigations tendant à vérifier leur effectivité et l’impact desdites dépenses sociales sur les conditions de vie des communautés locales.

Les objectifs spécifiques étant entre autres, de renforcer les capacités des journalistes sur les dépenses sociales en leur donnant les outils nécessaires à la réalisation des investigations ; documenter les impacts positifs et négatifs des dépenses sociales sur la vie des communautés locales ; renforcer la transparence des dépenses sociales en proposant un mécanisme de leur vérification et de leur impact par les membres des communautés locales ; et produire le rapport d’investigation qui sera à la base de la production des émissions par les journalistes des radios communautaires et de plaidoyer pour la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez/Rdc.

Cette enquête a ainsi concerné les domaines suivants : les infrastructures (pont, marché, route) ; Le social (école, formation, santé, habitat, logement) ; et le développement communautaire (eau potable, forage et puits d’eau, électricité, agriculture), etc. Et elle a ciblé des entreprises pétrolières et minières dans les provinces du Kongo central (Perenco Rep et Mioc à Muanda), du Haut-Katanga (Ruashi Mining Sas à Lubumbashi, Sominka/Société minière du Katanga à Lubumbashi, MMG Kinsevere Sarl a Kipushi) et du Lualaba (Kcc/Kamoto Copper Compagny Sa à Kolwezi, TFM/Tenke Fungurume Mining à Fungurume, Boss mining Sa à Kakanda).

Les Ongs locales des secteurs ou territoires, les communautés locales, l’administration territoriale (Service Environnement – Social – SECOPE Education – Agriculture – Plan – Zone de Santé…), ont également constitué des cibles de cette enquête. 

Des critiques émises

Dans sa présentation, M. Lubamba a également expliqué quelques difficultés rencontrées au cours de cette enquête menée par des journalistes, sa méthodologie, la formation reçue par les enquêteurs, les quelques résultats enregistrés et l’impact produit.

Il a affirmé que les enquêteurs ont rencontré plusieurs difficultés, dont les principales seraient le refus des entreprises extractives de collaborer avec les enquêteurs et la difficulté d’accéder à l’information des entreprises minières dans le Katanga.

Et M. Kas Alidor Muteba, expert de l’Ong OCEAN, également dans sa présentation de ce rapport d’investigation des paiements sociaux ITIE-Rdc, a dégagé le constat de l’absence de la définition claire de la dépense sociale, ainsi que le désintéressement du Gouvernement de la République.

Dans leur analyse du rapport, les experts Franck Nzira du Secrétariat technique de l’ITIE-Rdc, et Paul Kamba de la société Sonahydro, ont eu à déceler des points positifs mais aussi négatifs de ce rapport. Ils ont affirmé que ce rapport a le mérite d’avoir mis le doigt là où ça fait mal.

Ils ont reconnu que c’est un rapport intéressant, mais ils ont demandé à la coalition PCQVP d’étendre son investigation dans d’autres provinces de la République. Aussi, ont-ils exigé qu’on puisse revoir certaines recommandations formulées dans le rapport en vue de les conformer à la règlementation en vigueur.

Après ces interventions des experts, la place était au débat général et échanges. Dans sa conclusion, le coordonnateur national de la coalition PCQVP est revenu à la charge pour faire remarquer que ce n’est pas normal que les entreprises refusent de donner de l’information aux enquêteurs, aux journalistes. Il a donc fustigé cette attitude des entreprises extractives.

Des recommandations du rapport

Signalons en outre que ce rapport formule également des recommandations, notamment à l’endroit du Gouvernement de la République. Entre autres, de revoir à la hausse l’enveloppe sociale de 210.000 Usd afin de contribuer largement au développement de Muanda ; d’étendre les dépenses sociales dans d’autres besoins vitaux des communautés locales en dehors de l’éducation, la santé et l’intérêt communautaire, vu l’évolution démographique du territoire ; et de restructurer les cadres de concertation existants; de respecter le principe constitutionnel de la retenue à la source de 40 % pour favoriser le développement des provinces et des territoires d’exploitation industrielle.

Mais aussi, de règlementer les dépenses sociales par une loi ou par un arrêté interministériel pour plus de transparence en mettant en place des mécanismes qui favorisent une gestion participative et le contrôle des dépenses sociales par les communautés ; et de respecter et appliquer la nouvelle loi portant régime général des hydrocarbures et minières en matière de transparence dans l’octroi des licences et contrats d’exploitation.

(Lepetit Baende)


Projet de loi de finances 2018: La société civile décèle quelques faiblesses

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Les organisations de la société civile ont présenté dernièrement à Kinshasa, le rapport d’analyse du projet de loi de finances 2018. Une activité qui contribue à la matérialisation de l’objectif global du Projet de Renforcement de la Redevabilité et de la gestion des finances publiques (PROFIT-CONGO), qui consiste à améliorer la crédibilité, la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au niveau central, provincial et celui des Entités territoriales décentralisées. Ce projet est géré le Comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques (COREF), bénéficiant d’un appui financier de la Banque mondiale, de la coopération Britannique et du Royaume de Belgique.

Dans son mot, le Bishop Abraham Djamba, Directeur exécutif du Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED) a noté que le Gouvernement et le Parlement de la République Démocratique du Congo a consenti des efforts remarquables pour répondre aux requêtes incessantes de la société civile de participer aux différentes étapes du processus budgétaire, à savoir l’élaboration, l’examen et adoption, l’exécution et le contrôle. La société civile salue cette ouverte qui permet la collaboration avec les institutions publiques, facteur essentiel pour faire avancer le pays dans les questions de gouvernance des finances publiques.

Cependant, dit-il, il est à constater que ces avancées dans l’implication de citoyens au processus budgétaire au niveau central n’ont pas encore entrainé nos provinces et nos entités dans cette voie. Il serait temps et urgent, pour des raisons évidentes, d’étendre cette pratique à ces deux niveaux de gouvernance de notre pays.

De son côté, M. Baby Vangu a, au nom du Coordonateur du Comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques (COREF), rassuré que cette expérience ne va pas s’arrêter là, car les résultats de PROFIT-CONGO dans les appuis à la Société civile doivent s’étendre aux provinces et ETD de son rayon d’action, tel que le recommande le Gouvernement dans son engagement avec les partenaires financiers dont la Banque mondiale, la Coopération britannique et le Royaume de Belgique.

Le Coordonateur a.i du COREF a aussi salué le professionnalisme et le militantisme du REGED, qui aujourd’hui présente à l’opinion nationale, à travers les représentants des médias ici rassemblées, les résultats de l’analyse du projet de loi des finances 2018, par ailleurs déjà coulé en termes de loi des finances par le vote du Parlement et récemment promulguée par le président de la République.

Du projet de budget 2018

Disons que l’analyse du projet de loi de finances 2018 par la société civile est menée, cette fois encore, dans un contexte particulier de son histoire où le pays est confronté aux multiples défis majeurs (politiques, économiques, sécuritaires et sociaux). Aussi, dans son programme d’action, le Gouvernement s’est fixé quatre objectifs, à savoir : œuvrer à l’organisation des élections crédibles, libres, transparentes et apaisées ; arrêter la dégradation de la situation économique du pays ; amélioration des conditions de vie de la population ; restauration de la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national.

Au sujet de l’organisation des élections, les prévisions de dépenses 2018 pour la CENI se chiffrent à 966.546.601.546 Fc, soit 533.002.427 Usd au taux moyen de 1813,4 Fc pour un dollar. La société civile constate qu’en dépit de ses recommandations faites sur le prote de loi de finances 2017 à ce propos, les dépenses exceptionnelles de la CENI, présentées comme celles liées aux opérations électorales représentent 95% des allocations lui accordées qui ne sont toujours pas ventilées dans le PLF 2018. Ce qui traduit un déficit de transparence des finances de la CENI.

A propos de l’arrêt de la dégradation de la situation économique du pays, la société civile constate que 19% seulement des prévisions budgétaires ont été réservées aux activités d’ordre économique. Les allocations budgétaires relatives à ces mesures ne sont pas perceptibles dans le PLF 2018. Dans l’entretemps, les paramètres de l’amélioration du climat des affaires sont en train de se détériorer, hypothéquant ainsi les opportunités du Gouvernement à améliorer la mobilisation de ses recettes. A titre d’exemple, les sociétés comme Nestlé, Bralima (Boma et Mbandaka) ont fermé et plusieurs entreprises sont pratiquement en cessation de paiement avec risque de mettre les employés en congé technique.

Dans le même rapport, la société civile constate que le PLF 2018 ne prend pas réellement en compte l’amélioration des conditions de vie de la population. Et même si 2018 demeure une année électorale par excellence, la société civile note que le budget réservé à la sécurité ne représente que 4,5% du budget global, pendant que 2018 est une année électorale qui nécessiterait plus de moyens.

(JMNK)

Rétrospective 2017: Ramazani Shadary au four et au moulin

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L’année 2017 qui s’est achevé aura été marquée par d’intenses activités et des rencontres aussi bien à caractère national qu’international pilotée par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité. Emmanuel Ramazani Shadary a été sur plusieurs fronts, allant de victoire en victoire et de succès en succès, appliquant à la lettre les instructions du Président de la République Joseph Kabila Kabange. L’adoption d’une nouvelle approche, au lendemain de sa nomination, a permis de mettre un terme à des conflits que d’aucuns estimaient interminables. Grâce à cette nouvelle méthodologie et l’organisation des forums pour la paix et le développement, les conflits dans l’espace Kasaïen et dans la province du Tanganyika appartiennent désormais au passé.

Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary ne peut pas échapper à l’exercice du bilan, après 2017, une autre aussi riche en événements qu’important pour son secteur. Et ce, parce qu’il était attendu sur des questions sécuritaires, là où nombreux avant lui ont échoué. Ayant une obligation de résultat, le VPM ne s’est pas dérobé de sa tâche et a été à la hauteur des attentes et de la confiance placées en lui. Aussitôt nommé au Gouvernement, le numéro un de l’Intérieur a eu à faire face à un défi majeur: combattre le phénomène Kamuina Nsapu qui avait embrasé tout l’espace Kasaien pendant près d’une année avant lui, indique un document rédigé par Louis d’or Balekelay, conseiller en communication de ce ministère.

Des contacts entamés au mois de mars 2016 avec les notables du Grand Kasaï et la famille biologique de feu Kamuina Nsapu ont abouti à l’exhumation, la restitution et l’inhumation des restes de son corps dans son village, conformément aux us et coutumes de son clan: les Bajila Kasanga. Ce qui a permis la cessation des hostilités contre les forces loyalistes et la décapitation sauvage des civiles par ce mouvement rapidement mué en terrorisme jamais connu dans cette partie du pays. C’est le Forum sur la paix et la réconciliation organisé sous le haut patronage du Président de la République Joseph Kabila Kabange du 19 au 21 septembre 2017 qui a consacré la fin du mouvement terroriste Kamuina Nsapu et le renouvellement du pacte de non- agression entre fils et filles du Grand Kasaï scellé en 1961.

2017 aura été également été un succès pour le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité dans le Tanganyika. Sur instruction du Président de la République, Emmanuel Ramazani Shadary a mis autour d’une même table pygmées et Bantous près d’une décennie d’hostilités après. Les Elus et autres Notables du coin ont été également mis à profit dans ce travail de pacification et d’acceptation mutuelle entre Bantous et Pygmées.

Mettre un terme à l’instabilité entre Institutions provinciales

L’instabilité entre les institutions Provinciales depuis leur avènement en 2007 a été également au centre des préoccupations d’Emmanuel Ramazani Shadary au cours de l’année qui s’achève. Un séminaire d’évaluation du fonctionnement des Assemblées provinciales s’est tenu à Kinshasa du 14 au 18 Mai 2017. Des orientations précises ont été données aux animateurs des Assemblées Provinciales pour la collaboration avec les Exécutifs Provinciaux sans enfreindre les règles du jeu démocratique et du contrôle parlementaire, prérogatives leur dévolues par la Constitution.

Sur cette même lancée, à travers la conférence des Gouverneurs tenue à Goma du 18 au 19 décembre 2017 sous la conduite du Président de la République avec le concours du pouvoir organisateur légal de ces assises qu’est le Ministre de l’Intérieur, il a été rappelé aux Gouverneurs la nécessité de mobiliser les recettes locales pour le développement de leurs entités d’une part. Et d’autre part, leurs obligations de collaborer avec les Assemblées délibérantes provinciales par devoir de redevabilité, gage de stabilité institutionnelle. Présents à Goma, en marge de cette conférence des Gouverneurs, les Présidents des Assemblées Provinciales considérés à tort ou à raison comme les tombeurs des Gouverneurs ont été invités à privilégier la cohabitation pacifique entre les deux institutions et de se tourner désormais vers la préparation des élections.

2017 au Ministère de l’Intérieur et Sécurité aura également été marquée par l’assistance du Gouvernement de la République apportée le 26 août aux sinistrés de la localité de Tara, dans l’Ituri. A la suite d’un glissement de terre, plusieurs compatriotes ont trouvé la mort dans cette partie du pays, située au bord du Lac Albert et d’un accès trop difficile. Ce qui a nécessité divers moyens de transport pour y arriver à la grande satisfaction de la population bénéficiaire des biens, vivres et non vivres ainsi que la prise en charge des frais scolaires des orphelins et l’hospitalisation des survivants.

La Police Nationale n’a pas été oubliée

La formation de la Police Nationale Congolaise dans le cadre du renforcement de ses capacités a été le cheval de bataille d’Emmanuel Ramazani Shadary depuis son avènement au Ministère de l’Intérieur et Sécurité. Voilà pourquoi en 2017, des centaines de policiers ont bénéficié de mars à Octobre 2017, soit de la formation initiale, soit spécialisés à Kolwezi dans le Lualaba, à Kasapa dans le Haut Katanga et à Kasangulu dans le Kongo Central. Ils ont été envoyés dans d’autres Provinces du pays pour le maintien de l’ordre public.

Point focal de la Commission Electorale Nationale Indépendante au sein du Gouvernement, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité a, au nom du Gouvernement, présenté l’Economie du projet de loi modifiant et complétant la loi électorale de 2006 devant le Parlement Bicaméral Congolais où il a brillamment convaincu les Députés et Sénateurs. Adoptée, cette loi a été promulguée avec ses innovations par le Président de la République, le 24 décembre 2017.

Sur le plan Continental, Emmanuel Ramazani Shadary a été tout à tour en République Sud-Africaine du 19 au 21 septembre 2017, prendre part à la 10ème Session de la Grande Commission RDC-Afrique du Sud à Pretoria. Ensuite, le 30 juillet 2017, toujours à Pretoria, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité a signé le protocole d’Accord relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service de la RDC et d’Afrique du Sud.

2017 a été également une année des engagements majeurs de la RDC contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. C’est la raison de la présence du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité à Brazzaville où, représentant personnellement le Chef de l’Etat, il a signé avec les pays membres de la CEMAC, l’Accord d’adhésion de la RDC au Groupe d’Action contre le terrorisme et le blanchiment d’argent (GABAC).

Et pour couronner ces efforts de lutte contre le terrorisme, à Kigali au Rwanda, du 04 au 08 décembre 2017, en marge de la 45ème Réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé de la sécurité en Afrique Centrale, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité a convaincu les participants, preuves à l’appui de déclarer et reconnaître comme terroristes les groupes armés ADF, LRA et le mouvement Kamuina Nsapu.

Elle serait incomplète cette rétrospective si elle ne se terminait pas sur la participation d’Emmanuel Ramazani Shadary au Forum Mondial sur la Jeunesse tenu du 05 au 10 novembre 2017 à Sharn El Sheikh en Egypte où il a représenté le Président de la République. Les Chefs d’Etats et des Gouvernements présents en terre Egyptienne ont pris l’engagement de mutualiser les efforts et énergies pour combattre le terrorisme mondial qui trouverait une terre fertile au sein de la jeunesse du monde entier. 2017 aura été une année de succès au Ministère de l’Intérieur et Sécurité sous le leadership éclairé du Président de la République, Chef de l’Etat.

(Jean-Marie Nkambua)

Prétendue marche des laïcs catholiques: Et si Aubin Minaku avait raison !

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La marche pacifique que projetaient les laïcs catholiques, le 31 décembre 2017 avait suscité des contestations et réactions en sens divers. La Majorité Présidentielle, à travers son Secrétaire général, Aubin Minaku, s’était donné le devoir d’avertir la population face aux dérapages évidents qui pouvaient subvenir lors de cette manifestation. Puisque les forces de l’ordre étaient déjà à pied d’œuvre pour faire échec à toute manœuvre de rébellion. Le souci étant d’éviter les erreurs du passé, et surtout de prévenir que le sang ne puisse plus couler. Au regard de la tournure prise par les événements, nombreux sont unanimes pour dire que le président de l’Assemblée nationale avait raison.

Comme d’aucuns ne l’ignorent, le 31 décembre 2016, un Accord historique a été signé entre les acteurs politiques afin de faire accoster en douceur le bateau du processus électoral en cours en Rdc. Œuvre humaine certes, mais l’Accord de la Saint-Sylvestre avait le mérite de régler pacifiquement et sans énerver la Constitution, la question du retard pris dans l’organisation des élections générales sensées de tenir en novembre 2016.

Une année après la signature de cet accord, la Coordination des laïcs catholiques, avec l’appui du Rassemblement des forces politiques et sociales de l’Opposition, ont appelé à une marche populaire pour exiger l’application intégrale de l’Accord du 31 décembre 2016 avec à la clé, l’organisation des élections en 2018. Cet appel des catholiques-opposants semblait néanmoins forcer une porte pourtant ouverte par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a déjà publié le calendrier global qui fixe la tenue des scrutins présidentiels, législatifs et provinciaux au 23 décembre 2018.

Bien plus, l’organisation de la marche du 31 décembre allait visiblement à l’encontre de la déclaration de l’Union africaine du 07 novembre 2017 et celle du Conseil de sécurité des Nations-Unies, qui ont tous, au lendemain de la publication du calendrier de la CENI, appelé les acteurs politiques congolais à faire preuve d’esprit de responsabilité, et à s’abstenir de tout propos ou acte de nature à générer des tensions.

Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont même prévu des sanctions contre les acteurs politiques et sociaux congolais dont les propos et actes entraveraient la mise en œuvre de l’Accord et l’organisation des élections en temps voulu. Face au risque d’embrasement du climat social et politique à quelques mois des élections, certains acteurs politiques ont préféré appeler la population au calme et à la patience. En tout état de cause, il est important que les uns et les autres évitent de brûler la case commune, qui est la Rdc, déjà fragile.

Aubin Minaku avait refusé que le sang coule

Le Président de l’Assemblée nationale, intervenant en sa qualité de Secrétaire général de la Majorité présidentielle, avait réagit le vendredi 29 décembre 2017, par rapport à la marche dite pacifique que projetaient les laïcs de l’Eglise catholique le dimanche 31 décembre 2017 pour d’exiger la démission ou le départ du Président de la République Joseph Kabila, et en vue d’une transition sans lui.

Aubin Minaku Ndjalandjoko a estimé que le pays se trouve aujourd’hui en pleine démocratie, instaurée notamment et particulièrement grâce au leadership assumé par Joseph Kabila Kabange depuis 2001. Et l’exercice des libertés fondamentales est établi. « Mais dans tout pays, tout Etat de droit, tout Etat organisé, il y a point d’abus de droit en l’espèce. Parce que, assumer sa liberté de manifester, c’est très bien. Mais il faut en même temps respecter le droit de la collectivité, de l’Etat congolais, le droit du prochain. C’est cela assumer réellement la démocratie », avait-il souligné.

Aubin Minaku a rappelé que pour la Majorité présidentielle, c’est vraiment contradictoire que de faire un appel à une manifestation pacifique pour faire partir le Président de la République, élu et exerçant ses fonctions sur base de la Loi fondamentale jusqu’en ce moment, jusqu’au jour où, il y aura un autre président élu.

« Ceux qui appellent la population à pouvoir aller prier, je n’ai aucun pouvoir pour dire le contraire. Parce que, communier avec son Dieu à chaque instant de sa vie, c’est un devoir sublime pour tout être humain. Mais ceux qui veulent instrumentaliser les chrétiens, particulièrement catholiques, pour les récupérer après l’eucharistie, et les conduire dans un schéma de coup d’Etat (puisque, faire partir un Président de la République établi démocratiquement ça s’appelle coup d’Etat), conduire les chrétiens vers une démarche devant aboutir à un coup d’Etat, c’est dangereux », avait avertit le premier des députés nationaux.

Les Kinois appelés à faire attention

Le speaker de la Chambre basse du Parlement, « en tant que chrétien, en tant que patriote, partisan de la paix », avait déjà prévenu les chrétiens, les citoyens, Kinois et autres, sur toute l’étendue de la République, à « pouvoir faire très attention ». « Je me souviens encore d’un certain 16 février (1992, je crois) quatre garçons d’une même famille, moi-même et mes trois frères, dans la rue pour une action de démocrates. Je me souviens encore de ce qui s’était passé ce jour-là. Nous étions sortis à l’insu des parents, dans la rue. Je ne voudrais pas que des scènes pareilles se répètent », s’est-il souvenu.

Il avait ainsi avisé que : « …Si c’est une marche pacifique, et je suis convaincu que beaucoup de Kinois pensent à une action pacifique, ils sont de bonne foi, j’en suis convaincu. Mais lorsque derrière des pauvres citoyens démocrates, il y a des groupes parallèles qui poursuivent une fin de coup d’Etat, c’est dangereux. N’utilisez pas des pauvres citoyens pour une fin insurrectionnelle ! »

Le président de l’Assemblée nationale de la Rdc avait avertit que l’Armée, la Police, les services de sécurité avaient des renseignements concernant une certaine idée insurrectionnelle. Et comme dans tout pays à travers le monde (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Belgique…), face à des personnes qui s’organisent malignement pour renverser le pouvoir établit démocratiquement, avait-il prévenu, les forces de l’ordre vont chercher s’organiser pour barrer la route « à ces rebelles », à tous ceux qui veulent organiser un coup d’Etat, violenter la Constitution.

« Et donc, les forces de l’ordre seront debout. Parce qu’on ne peut pas permettre un coup d’Etat », avait déclaré le secrétaire général de la Majorité présidentielle. « Depuis plusieurs mois, les uns et les autres, particulièrement les amis de l’Opposition, à juste titre, ont exigé la publication d’un calendrier électoral. Aujourd’hui, à la suite de nombreuses difficultés et contraintes, notamment, le dossier malheureux dans le Grand Kasaï, il n’était pas possible d’organiser les élections avant le 23 décembre 2018. Le calendrier électoral a été publié, à la demande des politiques. L’Union africaine a pris acte. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a pris acte. Aucun Etat, en Occident, en Europe, en Afrique, n’a rejeté ce calendrier. Tout le monde se focalise maintenant pour que ce calendrier électoral soit effectivement mis en œuvre », avait-il tenu à remémorer ses chers frères et sœurs Kinois.

Minaku a dénoncé ceux qui ont peur des élections

Le président de l’Assemblée nationale a estimé que le peuple congolais va assumer ce qu’on appelle le pouvoir du souverain primaire le 23 décembre 2018. « Dans ce contexte, commencer à appeler la population à marcher, soit disant pour une transition sans Kabila, attention : c’est une attitude anti-démocratique, contre la démocratie », avait fustigé l’élu d’Idiofa.

Il a dénoncé que « c’est simplement une réaction de ceux qui ne croient pas en réalité aux élections, ceux qui pensent que pour organiser les élections, eux doivent être à la tête de l’Etat et non Joseph Kabila Kabange ». Pour Aubin Minaku, c’est un débat entre politiciens. « Les élections seront organisées le 23 décembre de par la Constitution de la République. C’est Kabila Kabange qui est président de la République », a-t-il affirmé.

Et de marteler : « La population doit savoir qu’après 2006, après 2011, beaucoup de politiciens ont peur d’affronter la réalité des urnes. Beaucoup ne sont pas sûrs d’eux-mêmes, ils ne sont pas démocrates. On pense que pour accepter les élections, il faut qu’eux- mêmes gèrent la République. Aussi longtemps qu’ils ne sont pas au gouvernement, ils n’accepteront pas les élections. C’est là le débat entre politiciens ».

Puisqu’on parle des laïcs, sans vouloir juger les gens, Aubin Minaku se demandait de savoir, de quels laïcs s’agissait-il. D’autant plus que, a-t-il dit, les catholiques, les protestants, les musulmans, se retrouvent au sein de la Majorité présidentielle tout comme dans l’Opposition.

Toutefois, le premier des députés nationaux avait conseillé en ces termes : « Lorsque vous menez un combat noble, il faut avoir la capacité de transcender les approches partisanes. Aujourd’hui, lorsqu’on fait fi du calendrier électoral, lorsqu’on fait fi que les élections seront organisées le 23 décembre 2018 et qu’on partage les mêmes stratégies, les mêmes tactiques que ceux qui sont dans une approche plutôt de coup d’Etat, on dessert notamment l’Eglise. On dessert tout le monde parce qu’on gêne ».

Il a estimé quant à lui qu’il valait mieux pour l’Eglise d’avoir la capacité d’être suffisamment neutre pour laisser les uns et les autres, chrétiens de la Majorité et chrétiens de l’Opposition, essayer de s’assumer, de donner des conseils chacun dans son camp, sur fond des convictions chrétiennes. Fustigeant la marche, M. Minaku avait déclaré : « Je ne pense pas que ce soit le schéma. J’insiste beaucoup sur cet élément : nous ne pouvons plus souhaiter un jour martyr à l’instar du 16 février. Souhaiter que le 31 décembre soit un jour martyr, ça signifie préméditer que le sang des Kinois, des Congolais puisse couler. On regrette après une action pacifique, une réaction disproportionnée, il y a des martyrs, c’est après. Mais organiser de manière anticipative, préméditée, qu’une journée devienne une journée martyr, ce n’est pas une approche chrétienne », a-t-il dit.

D’après lui, son appel était simple et logique : « chacun a le droit de manifester. Il y en a qui ne sont pas d’accord avec la manière dont la Céni est en train d’être gérée avec le Gouvernement, ils ne sont pas en bref d’accord avec la gouvernance de la Majorité actuelle. Et il y a en a ceux qui n’aiment pas voir le sang couler comme moi. Seule ma maman peut témoigner ».

Aubin Minaku prévient face à un cliché dangereux

Le président de l’Assemblée nationale se voyait donc dans l’obligation de démontrer à la population que telles que les choses s’organisent de part et d’autre, le sang pouvait couler et ça ne servait à rien, « puisqu’il y a un calendrier électoral qui nous lie, qui lie le président de la République, qui lie toutes les institutions et qui lie la Céni notamment ».

De poursuivre : « d’un côté certains disent que c’est une manifestation pacifique au sortir d’une célébration eucharistique, c’est bien. Mais de l’autre, il y en a qui disent qu’il y a des groupuscules organisés de manière autonome notamment pour venir faire mal aux chrétiens, faire couler le sang des chrétiens et endosser cela au pouvoir établi. C’est ça le cliché d’aujourd’hui ».

Il avait démontré et prévenu qu’« Il y a des chrétiens qui peuvent sortir de bonne foi pour aller prier et marcher avec bible et chapelets. Mais il y a des groupuscules qui veulent utiliser ces chrétiens qui sont pourtant de bonne foi pour que le sang coule. Ces groupes là sont dans une approche de coup d’Etat qui appelle une réaction des forces de l’ordre pour protéger le pouvoir établi, ce qui est logique dans un Etat ».

Et de conclure, Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale avait avisé que : « Et alors devant un cliché dangereux pareil, que doit faire celui qui ne veut pas que le sang coule ? C’est avertir la population. Voilà pourquoi, j’ai décidé comme secrétaire général de la Majorité présidentielle, au nom du bureau politique de la Majorité et en mon personnel aussi, j’ai décidé d’avertir, d’attirer l’attention de la population à Kinshasa et partout ailleurs au Congo, nous n’avons pas besoin de voir le sang des Congolais couler. Et donc à chacun d’avoir une attitude responsable, éviter de provoquer, parce que derrière les hommes de bonne foi, il y a des groupes dangereux qui sont en train de s’organiser ».

(Lepetit Baende)

Relever le social des Congolais « Sauvons le Congo plus » réclame la tête de Bruno Tshibala

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Après une gestion du social que la plateforme de la société civile dénommée « Sauvons le Congo plus »  a jugé chaotique durant la période dite de la transition, cette structure réclame au Président de la République la nomination d’un nouveau Premier ministre capable de relever le défi du social du peuple congolais de manière à permettre la tenue des élections démocratiques, libres et transparentes à l’issue apaisée attendues par tous, a affirmé son président Boni Kamunga.

En effet, l’année 2017 s’est achevée sans que les élections démocratiques, libres et transparentes à l’issue apaisée n’aient lieu. M.  Boni Kamunga à qui nos fins limiers ont demandé de faire une analyse sociopolitique de cette année qui a déçu les attentes de beaucoup de Congolais, a indiqué que la société civile estime que le social du peuple s’est lamentablement détérioré. Les parents sont incapables de faire face aux nombreux défis auxquels ils sont confrontés comme payer les frais scolaires des enfants, organiser les festivités de Nativité et de nouvel an, bref, le vécu quotidien, etc.

Au sujet de la situation politique, il pense que de ce côté-là, c’est le chaos total. L’accord de la Saint-Sylvestre qui a été signé au Centre interdiocésain par l’ensemble de la classe politique et de la société civile sous l’égide de la CENCO avait préconisé la tenue de tous les scrutins au cours de l’année 2017 et le 31 décembre comme la fin de la période de la transition. Malheureusement, les deux gouvernements Samy Badibanga et Bruno Tshibala n’ont pas été capables d’atteindre des objectifs leur assignés comme l’amélioration du social et la tenue des élections démocratiques, libres et transparentes à l’issue apaisée attendues par tous.

Au regard de cet échec cuisant, la société civile demande au Président de la République, seule institution protégée par l’article 70 de la Constitution, de remplacer l’Exécutif central actuel dirigé par Monsieur Bruno Tshibala par un autre qui sera dirigé par une personnalité capable d’impulser l’amélioration du social du peuple. Ceci dans le souci de permettre aux Congolais de se donner les dirigeants qu’ils auront choisis par les élections.

Au sujet de l’organisation des élections, soulignons que le même accord de la Saint-Sylvestre prévoit une tripartite qui a pour tâche d’évaluer la faisabilité de l’organisation de ces élections. C’est ce qui a été fait et le calendrier publié le 05 novembre 2017 aligne tous les trois scrutins le même jour, soit le 23 décembre 2018.

A la question de savoir si le départ du Premier ministre ne viendrait pas grossir le camp de radicaux réunis autour du Rassemblement et de la CENCO, M. Boni Kamunga tient à signaler qu’il n’est pas néophyte. « J’ai plus de trente ans d’expérience en tant qu’animateur d’une association et de plateformes de la société civile. La grogne qui a lieu aujourd’hui au sein de la population congolaise a pour origine la classe politique et quelques animateurs des organisations de la société civile inféodés. Donc, les Congolais en ont marre de ce jeu qui ne profite qu’à la catégorie pré-rappelée. Aujourd’hui, ils réclament l’amélioration du vécu quotidien et la tenue des élections, rien de plus. Raison pour laquelle ils recourent au Président de la République pour mettre en place un gouvernement capable de répondre à leurs attentes », dit-il.

C’est au regard de tout ceci que cette structure exige le départ de Bruno Tshibala et de son équipe. De même que la nomination d’un Premier ministre et la mise en place d’un Exécutif central capables de répondre aux attentes du peuple. Soulignons que la question du départ, mieux de la démission du Premier ministre avait été au centre d’une plénière de la chambre basse du Parlement, avant d’être balayée d’un revers de la main.

(JMNK)

Après une pluie diluvienne: Le gouvernement à la rescousse des sinistrés

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La situation catastrophique due à la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit du 03 au 04 janvier 2018 sur la ville province de Kinshasa, n’a pas laissé indifférent le Gouvernement congolais. C’est ce qui explique la descente sur plusieurs sites, lundi 08 janvier, de la délégation gouvernementale, ayant à sa tête, le Premier ministre Bruno Tshibala qu’accompagnaient un bon nombre de ministres de son gouvernement, dont notamment, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokonyangi, celui de l’Aménagement du territoire, Félix Kabange, la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa, celle de la Jeunesse et Initiation à la nouvelle citoyenneté, Maguy Kiala, …. L’objectif de cette ronde, a affirmé Bruno Tshibala, était pour son gouvernement, de s’enquérir de la situation et en même temps, de compatir au malheur qui a frappé les populations des coins concernés: Bandalungwa, Mont Ngafula, Selembao, Limete, Lemba, … Une aide du gouvernement en guise d’assistance aux sinistrés sera accordée très bientôt, a laissé entendre le numéro un du gouvernement congolais.

« La première chose qu’il faut retenir, le gouvernement a décidé de faire cette ronde pour exprimer sa compassion et sa solidarité, et démontrer que nous soutenons tous nos compatriotes qui se sont retrouvés dans cette situation de sinistre, après la pluie du 31 décembre. L’une des missions dévolues au gouvernement de mission, est le social et le social se décline non seulement pour la recherche des meilleures conditions de vie, mais aussi quand il se retrouve dans des situations comme celle-ci », a expliqué le Premier ministre à la presse, avant de renchérir qu’il fallait alors venir exprimer le soutien du Gouvernement. Après que les autorités locales aient constaté, il fallait que le gouvernement central descende, pour s’assurer des besoins réels de la population et ensuite apporter des solutions appropriées. Il a insisté sur le fait que le Gouvernement met tout en œuvre pour que la population, lorsqu’elle se retrouve dans ce genre des situations, soit secourue, se sente assistée par son gouvernement. C’est le sens de la descente de ce jour et les mesures seront prises pour juguler cette détresse.

Le deuil national se termine aujourd’hui

Il sied de souligner que c’est au cours de son 7ème conseil des ministres que le Président de la République avait présenté ses condoléances à toutes les familles endeuillées et ses compassions à tous les sinistrés, avant d’instruire au Gouvernement pour que deux journées de deuil national soient observées ce lundi 08 et mardi 09 janvier 2018 en mémoire de toutes les personnes décédées.

Comme il en est de coutume, pendant ces deux jours, les drapeaux sont en berne sur tout le territoire congolais, de même que dans les ambassades disséminées à travers le monde. Entre-temps sur les médias officiels et privés, des cantiques de méditations sont balancées, afin de communier avec tous ceux qui ont perdu des êtres chers.

Sinon, le bilan provisoire établi par le gouvernement renseigne quarante-cinq (45) personnes décédées et plusieurs personnes blessées ; des inondations des terrains et du poste haute tension de la Société Nationale d’Electricité au niveau de la Funa ayant entrainé la coupure d’électricité et la rupture de la distribution d’eau dans certains quartiers de Kinshasa ; le glissement de terrains ; 5.100 maisons inondées dont l’orphelinat « le Cœur d’une mère » ; 192 maisons écroulées, etc.

(JMNK)

Après avoir été à la rescousse des sinistrés: Le Gouvernement rend les derniers hommages aux victimes du 3 et 4 janvier

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Le Gouvernement de la République a rendu les derniers hommages aux victimes de la pluie torrentielle qui s’est abattue sur Kinshasa du 3 au 4 janvier 2018. Drame qui a endeuillé environ 42 familles, tel est le bilan évoqué par l’autorité compétente.

Hier mardi 9 janvier 2018, dans l’enceinte de la maison communale de Bandalungwa, la délégation gouvernementale composée du ministre de l’Aménagement du territoire, Félix Kabange Numbi, représentant le Premier ministre empêché, de la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa, du ministre de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokonyangi, du ministre de la Santé, Oly Ilunga, du vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, Basile Olongo, du bourgmestre de la commune de Bandalungwa…, mais aussi de quelques honorables députés nationaux, ont assisté à ces funérailles. Au total 9 corps ont été exposés, dont 5 appartenant à la famille « Mutombo », habitant la commune de Kintambo et 4 de l’orphelinat « Cœur d’une mère » dans la commune de Ngaliema. La tristesse, les pleurs et grincements des dents étaient visibles sur les visages de tous les membres des familles, amis et connaissances des illustres disparus.

Après l’arrivée des corps dans l’enceinte de la maison communale, l’on a procédé à la présentation de chaque illustre disparu. A la famille Mutombo, cinq enfants ont perdu la vie dont Moïse Mutombo, Emmanuel Mutombo, Patrice Mutombo, Rebecca Mutombo et Auguy Mutombo.

A l’orphelinat « Cœur d’une mère », quatre enfants ont péri, en l’occurrence Gracia Kaj âgé de 3 ans, Lukombo Lubadika Nzuzi âgé de 11 ans, Christenvie Kwezikila âgée de 6 ans et Isaac Kalombo âgé de 7 ans.

Après cette cérémonie de présentation, un culte a été organisé en mémoire de tous les disparus, ensuite, les amis des victimes ont livré quelques pas de danses et l’on a procédé à la présentation d’une rescapée qui a échappé à la mort. Et bien avant la levée des corps, les membres duGouvernement national présents à ces funérailles se sont recueillis devant les illustres disparus. Puis enfin, est intervenu la cérémonie de la levée des corps pour le lieu d’enterrement.

Le ministre de l’Urbanisme et Habitat qui représentait le Premier ministre a rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat, Joseph Kabila qui a instruit le gouvernement de la République de tout faire pour assister les sinistrés de cette forte pluie et organiser des obsèques dignes pour ses compatriotes. Il a tout de même rappelé l’idée d’un deuil national décrété par le président de la République.

Chantal Safou assiste les sinistrés

Après l’événement malheureux qui a endeuillé plusieurs familles de Kinshasa, la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa est allée à la rescousse des enfants de l’orphelinat « Cœur d’une mère » situé au quartier GB dans la commune de Ngaliema. Là-bas, 4 enfants ont trouvé la mort et deux enfants ont été vite dépêchés à la clinique Ngaliema pour des soins médicaux appropriés. Il s’agit du petit Elie et de la petite Marie-Lucienne, tous deux dont l’âge varie entre 4 et 5 ans. Ils ont bénéficié d’une transfusion sanguine en vue de retrouver leurs forces. Et ce, grâce à l’implication totale de la ministre Chantal Safou Lopusa, qui est allée loin de son bureau afin de matérialiser la mission leur confiée par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, celle d’assister les sinistrés de cette catastrophe naturelle.

(Bernetel Makambo)

Sensibilisation, éducation civique et électorale de la population congolaise: Corneille Nangaa réceptionne le premier lot de 8 kits de « machines à voter »

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C’était ce mardi 09 janvier 2018 à l’aéroport international de N’Djili par le Rapporteur de cette institution d’appui à la démocratie, M. Jean-Pierre Kalamba. A la tête d’une forte délégation des experts de la CENI venue de la Corée du Sud, le Rapporteur de la CENI a tenu personnellement à livrer cette information devant la presse  à l’aéroport.

Selon Jean-Pierre Kalamba,  le chemin des élections est irréversible. C’est l’occasion pour le représentant de Corneille Nangaa d’inviter toute la population congolaise à se préparer aux élections dans les mois à venir.  Le premier lot de Machine à voter réceptionné ce jour tient compte de toutes les préoccupations soulevées précédemment par les différentes parties prenantes au processus électoral dans la phase expérimentale de cet important outil de vote.

Par la même occasion, le Rapporteur de la CENI confirme dans les prochains jours, le début effectif d’une forte campagne de sensibilisation de proximité sur la machine à voter tel qu’annoncé par le Président de la CENI. L’objectif poursuivi est d’atteindre tous les coins et recoins de la République Démocratique du Congo avec cette machine à voter.  Une machine à voter qui offre plusieurs avantages, notamment la réduction du temps de vote et de la période  d’attente de l’annonce des résultats,  la réduction de la fraude électorale  sinon sa suppression,  la réduction du coût global des élections.

 

La  CENI travaille ainsi d’arrache-pied  pour atteindre ses promesses, c’est-à-dire,  organiser les élections combinées présidentielle,  législatives nationales et provinciales le 23 décembre 2018 comme publié dans le calendrier du 05 novembre 2017.

(JMNK)


Exploitation et abus sexuels: L’ONU communique pour renforcer sa politique de tolérance zéro

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Face aux exploitations des abus sexuels qui compromettent les missions de paix des Nations Unies, le Secrétaire général de l’Organisation, António Guterres, a adopté en 2017 une nouvelle approche. La stratégie du Secrétaire-général comporte quatre volets, dont la réorientation de la stratégie de communication afin de sensibiliser le public mondial aux problèmes de stigmatisation et de discrimination auxquels les victimes sont confrontées et en élargissant l’utilisation de la technologie et des média sociaux afin d’accroître la transparence.

Pour relever en partie ces défis, un projet pilote de six mois visant à renforcer les capacités de communiquer des missions de maintien de la paix auprès des communautés affectées par ce fléau a été financé par le gouvernement du Royaume-Uni dans le cadre de son soutien programmatique au maintien de la paix. Il a d’abord été piloté pendant six mois dans deux missions sur le terrain, la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) et la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA).

« En République démocratique du Congo, où le taux d’alphabétisation dans certaines régions est très bas, nous avons priorisé avec la Mission l’usage du théâtre et de la radio comme moyens d’information et de sensibilisation des communautés avoisinant les installations de la MONUSCO », selon la responsable de projet, Sophie Boudre.

La chargée de projet a mis sur pied une série d’activités à destination des communautés et d’outils de communication afin de promouvoir la politique de Tolérance Zéro des Nations Unies, aider les communautés à comprendre et identifier ce qui constitue l’exploitation et les abus sexuels, à pouvoir signaler une allégation tout en obtenant les informations vitales sur l’assistance disponible et le suivi des cas. Grace à son succès, le projet a été prolongé d’un an et étendu au missions de paix en Haïti (MINUJUSTH) et en au Soudan du Sud (MINUSS).

JMNK

Hier à Brazzaville: Face-à-face Denis Sassou N’Guesso-Mgr Utembi

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Allons-nous assister au dégel entre l’Eglise catholique et le Gouvernement congolais, tel que cela est souhaité par une bonne frange de l’opinion tant nationale qu’internationale? Et ce, après la répression de la marche non autorisée du 31 décembre 2017 à Kinshasa, suivie de la réaction sévère du Cardinal Laurent Monsengwo  et du soutien unanime de la hiérarchie de l’Eglise catholique à l’initiative du Comité laïc de Coordination?

Sinon, à en croire le face-à-face hier entre le président de la République du Congo et président en exercice de la CIRGL, Denis Sassou N’Guesso et la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), représentée par son président, Mgr Marcel Utembi, l’archevêque de Kisangani, il y a lieu d’espérer que les uns et les autres mettront un peu d’eau dans leur vin, pour privilégier ce qui est cher à tout le monde : la paix, principal ingrédient pour la tenue des élections crédibles et apaisées attendues en décembre 2018.

Partie de la République démocratique du Congo, la délégation conduite par Mgr Marcel Utembi Tapa s’est entretenue, le 9 janvier à Brazzaville, avec le président de la République et président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (Cirgl), Denis Sassou N’Guesso.

Au sortir de l’audience, le Secrétaire général et porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco), l’Abbé Donatien Nsholé, a indiqué que la crise politique que traverse la RDC, oblige les autorités de  ce pays à solliciter le concours des pays amis et voisins. Leur implication, a-t-il ajouté, apportera quelque chose de positif dans la perspective de satisfaire les aspirations du peuple congolais.

« C’est pourquoi nous avons  pensé rencontrer le président Denis Sassou N’Guesso qui est également le président en exercice  de la Cirgl, parce qu’il est chargé du suivi du mécanisme de paix et sécurité en RDC et  dans la Région des Grands Lacs, en vue de  partager avec lui nos convictions qui se résument à ce qu’il est indispensable de mettre en application l’accord du 31 décembre 2016. Lequel prévoit l’organisation des élections générales libres et transparentes, pour arrêter la crise en RDC », a-t-il expliqué.

La marche du 31 décembre dernier à Kinshasa, a-t-il renchéri, a été un fait qui ne doit pas être négligé ; car si l’on n’y prend garde, la RDC pourrait vivre le pire. En outre, l’orateur a précisé que le président du Congo, Denis Sassou N’Guesso s’est montré particulièrement attentif au message délivré par ses hôtes. Le chef de l’Etat congolais a déclaré qu’il ferait tout ce qui est de son pouvoir, pour que les élections aient lieu en RDC en décembre 2018.

Apaiser les esprits

Soulignons qu’après la promulgation de la loi électorale, suivie de celle du budget pour l’exercice 2018, le cap est mis sur les élections devant consacrer une alternance crédible dans ce pays. Si un pas peut être fait par une partie au conflit, cela ne peut que concourir à l’instauration de la confiance perdue entre les deux partenaires traditionnels, l’Eglise et l’Etat. A travers son implantation sur tout le territoire congolais et de nombreuses œuvres sociales allant de l’éducation en passant par l’encadrement des jeunes pour aboutir à la santé, l’Eglise demeure un partenaire de taille et un allié pour un processus électoral paisible.

De son côté, c’est l’Etat qui organise le fonctionnement de la cité et à ce titre, il est de son droit de rechercher la cohésion entre les filles et fils du pays. C’est dans ce sens qu’il convient de saluer cette rencontre entre la CENCO et Denis Sassou N’Guesso, président du Congo-Brazzaville certes, mais très écouté par son homologue congolais, Joseph Kabila Kabange. Avec espoir que la paix sera privilégiée en lieu et place de tout calcul politicien.

Dans ce contexte, tout bras de fer devra être évité et risque de ne profiter à personne, maintenant que la Nonciature a reconnu la démarche du Comité Laïc de Coordination, précisant que le CLC a demandé auprès du Cardinal Archevêque de Kinshasa la nécessaire recognition de ses statuts pour être constitué canoniquement comme Association privée. Cette reconnaissance lui a été donnée de manière provisoire et par conséquent, le CLC jouit de la personnalité juridique et peut organiser des initiatives à travers tout le territoire de l’Archidiocèse.

« Malheureusement, la réaction disproportionnée des Forces de Sécurité Congolaises n’a pas respecté le caractère pacifique de cette démonstration », a indiqué le Noce apostolique, Luis Mariano Montemayor, qui ajoute que la Nonciature est en train de recueillir et vérifier les données relatives aux effets de cette marche et de la réaction des Forces d’ordre ici à Kinshasa. Les premiers signaux, publiés dans une Note technique, du 3 janvier 2018, ne sont pas encourageants : 134 paroisses ont été encerclées par des Policiers/Militaires ; au moins 2 paroisses n’ont pu célébrer de Messe ; autres 5 ont dû interrompre la célébration liturgique à cause de la présence des militaires au-dedans de l’église ; du gaz lacrymogène a été lancé dans l’enceinte de 10 paroisses ; etc. Ces statistiques sont une base objective, estime la Nonciature, qui pourrait augmenter dans les jours suivants, quand nous aurons eu la possibilité de vérifier d’autres rapports.

(JMNK)

Wolfgang Tillmans expose au Musée de l’Echangeur de Limete

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Pour ses premiers pas en Afrique, ce photographe allemand (voir photo à dr.) a choisi Kinshasa pour débuter son long périple  de 20 villes africaines pour une exposition dénommée « Fragile ». Avec le concours de Goeth Instute, l’Echangeur de Limete qui s’est mué depuis 2014 en Mussée d’art contemporaine et multimédia accueille du 13 janvier au 18 février 2018 des photos prises par Wolfgang Tillmans dans différentes contrées européennes retraçant des réalités presque similaires avec celles le peuple du continent noir.

Une conférence de presse a été organisé surplace, ce 10 janvier 2018, pour confirmer la tenue de cette activité de 5 semaines à Kinshasa avec une mobilisation des 5 panneaux géants, des écoles de la ville et une rencontre avec les étudiants de l’Académie des Beaux-arts.

Pourquoi « fragile » ?

« Tout est fragile sur cette terre», rétorque Wolfgang Tillmans précisant que les clichés qui tourneront en Afrique laissent la libre interprétation aux visiteurs. Plus de cinquante photos en format divers partant de 10X15 jusqu’au panneau géant, les images qui sont semblables provoquant un questionnement sur la similitude de la vie, loin du continent.

Après Kinshasa, ses photos, qui font rayonner ce Musée muet, prendront la direction de Nairobi et Johannesburg. Ce travail, qui résume la surface et la profondeur des images, est la somme des prises des multiples voyages dans le monde. Avec son équipe qui l’aide à l’installation des photos, Wolfgang Tillmans reste un photographe originel et original, c’est-à-dire, il ne retouche pas les photos. Il publie comme tel.

(Onassis Mutombo)

A travers Kinshasa: Insalubrité et insécurité alimentaire embarrassent les gestionnaires des marchés

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Dans le contexte kinois, l’insécurité alimentaire est une réalité amplement éprouvante. Les acteurs du marché s’y frottent d’ordinaire: les vendeurs et vendeuses, les consommateurs et les gestionnaires de ces lieux. Un père de famille liant la dégradation continue de l’environnement à la montée de maladies diverses à Kinshasa : le choléra, la fièvre typhoïde, la verminose, etc. s’est estomaqué en ces termes : « Dans le contexte du pouvoir par et pour le peuple, la persistance de la menace liée à l’insalubrité ambiante dans les marchés de Kinshasa devrait interpeller au plus haut point les décideurs. Ceci d’autant plus qu’à tous les niveaux, la gouvernance est motivée par le programme de de la révolution de la modernité qui prône  notamment le changement de mentalités. Dès lors, il s’observe des contradictions dans la gouvernance courante puisque l’autorité, tout en prônant un plan de gouvernance tenant compte des préoccupations de santé publique, laisse faire paradoxalement des acteurs qui, dans leurs secteurs d’activités respectifs, sapent les efforts entrepris pour atteindre des objectifs liés à un mieux–être individuel et collectif », a-t-il regretté.

Matete : Les bonnes consciences appellent à une inspection des chambres-froides

Dans la commune de Matete, les bonnes consciences invitent l’autorité à prendre à-bras-le corps le sérieux des habitudes qui entretiennent l’insécurité alimentaire dans cette entité. Dans cet ordre d’idée, des chambres froides sont pointées du doigt et devraient faire l’objet d’inspection. Ces lieux de vente spécialisés dans les vivres frais recrutent des femmes comme revendeuses de poissons avariés. Dans l’une ou l’autre chambre froide. Il y a aussi telle femme qui n’effectue pas nécessairement de déplacement, mais une connaissance y travaillant lui apporte le lot à écouler. Car à chaque quantité vendue correspond un pourcentage à percevoir, en termes de commission.

En effet, ce qui est dénoncé à Matete rapproche cette entité du marché central de Kinshasa où se décèlent, à foison, des facteurs d’insécurité alimentaire. Le marché central de Kinshasa offre, à un rythme annuel, le spectacle de produits qui sont soudainement proposés à la clientèle à un prix spectaculairement abordable. Les importateurs qui veillent à la date d’entrée de leurs produits et à l’évolution du marché, ne se laissent guère surprendre. Le plus souvent, ils évacuent les produits en fin de date utile quinze (15) jours avant l’expiration nette. Des revendeurs à la criée recrutés s’éparpillent dans toutes les allées du marché central. A Matete, le nombre de revendeuses de poissons recrutées augmente, tant et si bien que la quantité de poissons chinchards est proportionnelle à l’affluence de  chambres froides. Trois caractéristiques des poissons avariés accrochent d’emblée les bonnes consciences. D’abord, les stocks concernés quittent la chambre froide dès le coucher du soleil. Car à ces heures-là, les mains qui font le transfert du stock sont quasi assurées de ne pas être encombrées pas forte mobilisation de mouches. La deuxième caractéristique, l’âcre odeur qui s’en dégage. La troisième, les personnes destinées à écouler le stock à problème constituent hâtivement un réseau de sympathisantes. Et les poissons sont soumis à l’effet du sel pendant trois jours, avant d’être écoulés sous la forme de poissons salés. Pendant le temps de la salaison, le voisinage est soumis à la pollution, et les mouches se laissent entraîner à foison. Il ressort du message du responsable de l’OMS  su-évoqué qu’une négligence nationale en matière d’insécurité alimentaire peut devenir une urgence mondiale. Car l’insécurité alimentaire joue négativement sur l’estimation de vie, expose l’organisme à des infections et crée une fissure au marché. D’un côté, les nantis qui s’efforcent d’éviter la saleté alimentaire et, de l’autre, la masse de pauvres habitués à l’insécurité alimentaire. Et dire que la santé n’a pas de prix !

 Changement de mentalités : demain sera différent d’aujourd’hui

En fin octobre 2013 devant le congrès, Joseph Kabila a prononcé un discours (dont un extrait suit), consacrant la clôture des assises des Concertations nationales. A cette occasion, le Chef de l’Etat n’est pas allé par quatre chemins, pour démontrer que la cohésion nationale sans un repentir sincère, voire une métamorphose individuelle et collective, n’est qu’un vœu pieu. Aussi appelle-t-il les Congolais de tous bords à la régénération, en vue d’assumer avec responsabilité ce nouveau virage.    

« Grâce aux Concertations nationales, demain sera différent d’aujourd’hui. L’émergence de la RD Congo exige en effet, que chacun s’engage et que, là où il sert la République, il s’améliore. Par- delà la mobilisation générale, c’est donc à un changement  profond que nous sommes individuellement et collectivement appelés. Changement de mentalités, de méthodes et de comportement », a dit le Chef de l’Etat.

(Payne)

Elections en Rdc: A. Minaku rassure l’Envoyé spécial de l’UA

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La diplomatie parlementaire est de plus en plus effective en cette période de la session extraordinaire du mois de janvier 2018. C’est dans ce cadre que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a reçu mercredi 10 janvier 2018 dans son cabinet de travail au Palais du peuple, deux personnalités africaines, à savoir : l’Envoyé spécial du président de la Commission de l’Union africaine, le professeur Mohamed El-Hacen Lebatt, et la présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse, Francine Muyumba.

Le speaker de la Chambre basse du Parlement s’est entretenu ce mercredi 10 janvier 2018 avec l’envoyé spécial du président de la Commission de l’Union africaine, Pr Mohamed El-Hacen Lebatt, en mission en Rdc, et qui était accompagné de l’ambassadeur Abdou Abarry, représentant de l’Union africaine en Rdc. L’hôte d’Aubin Minaku a indiqué que sa mission en Rdc est de procéder à une évaluation de la part de l’Union africaine, de l’évolution du processus politique et électoral en Rdc.

De ce fait, il a signifié que l’Union africaine accompagne « avec affection et forte solidarité » la République démocratique du Congo. Puisque c’est un pays central, a-t-il renchéri, « il est normal que l’Union africaine se mobilise chaque fois que la situation en Rdc requiert une mobilisation et une forte solidarité de la part de l’Afrique pour sa stabilité, le renforcement de la démocratie, la création des conditions favorables pour son développement… ».

« J’étais venu dans le cadre de cette mission rencontrer le président de l’Assemblée nationale, qui est un vieil ami et que j’ai toujours apprécié dans d’autres moments de l’histoire du pays. Et je suis très content de l’avoir rencontré et très satisfait des échanges féconds que j’ai eus avec lui », a déclaré le professeur Mohamed El-Hacen Lebatt ; avant de rassurer avec insistance que l’Union africaine est fortement mobilisée pour la cause de la Rdc. Et cette mobilisation va se renforcer.

Francine Muyumba plaide en faveur des jeunes congolais

Auparavant, l’honorable président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku a discuté avec la présidente réélue de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), Francine Muyumba. Au sortir de cette audience d’avant-midi, l’icône de la jeunesse congolaise a confié à la presse qu’elle est venue recevoir les félicitations du speaker de la Chambre basse du Parlement pour la réélection de la Rdc, à travers sa personne de Francine Muyumba, à la tête de l’Union panafricaine de la jeunesse.

Elle a profité de cette occasion pour remercier le premier des députés nationaux quant à l’adoption de la loi portant autorisation de ratification de la Charte africaine de la jeunesse, ainsi que tous les députés nationaux pour avoir accordé une importance particulière à cette loi de ratification. Faisant d’une pierre deux coups, Francine Muyumba a sollicité auprès du président de l’Assemblée nationale d’assurer le suivi de la mise en œuvre de cette loi par le Gouvernement de la République.

« Parce que, après sa promulgation par le Président de la République le 24 décembre dernier, nous pensons que l’heure est maintenant à sa mise en œuvre ; et cela, dans toutes les provinces de la République. Surtout que notre pays venait de reconnaître les droits de la jeunesse. Et donc, il revient au Gouvernement d’assurer la mise en œuvre de cette loi ainsi que des programmes ou des actions concrètes et palpables en faveur de la jeunesse dans l’ensemble du pays », a-t-elle souligné.

Francine Muyumba a également plaidé pour la mise en œuvre des initiatives du Président de la République en ce qui concerne les programmes des jeunes de la Rdc, notamment, le Fonds national pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes, « annoncé ici au Parlement devant les deux chambres réunies en Congrès en 2016 ».

La présidente de l’UPJ estime que l’Assemblée nationale et le Sénat ont la responsabilité de faire le suivi de la mise en œuvre de ce fonds national « qui peut aider les jeunes à créer des emplois pour eux-mêmes, et aussi à participer économiquement pour le développement du pays ».

La numéro un de la jeunesse africaine affirme avoir échangé également avec le président de l’Assemblée nationale – en tant que secrétaire général d’un regroupement politique important dans le pays – pour la participation politique des jeunes congolais dans les instances de prise des décisions. Ce, en alignant les jeunes sur les listes électorales de différents partis de sa famille politique. Le pays étant en pleine période électorale, et étant donné qu’il y aura plusieurs manipulations des jeunes, « il est important d e les encadrer » a-t-elle conseillé.

Cet échange entre la présidente de l’UPJ et le président de l’Assemblée nationale a également tourné autour de la Francophonie, Aubin Minaku ayant été ancien président de l’APF. « Et au sein de la Francophonie, il y a plusieurs initiatives en faveur de la jeunesse. Le président de l’Assemblée nationale a promis également de nous mettre en contact avec les autorités de cette institution parlementaire internationale pour voir comment installer un parlement des jeunes en Rdc comme cela a été fait en Côte d’Ivoire », a annoncé Francine Muyumba.

Et d’elle de marteler : « Nous sommes dans la campagne du rajeunissement de la classe politique avec tous les jeunes de différents partis politiques, toutes tendances confondues. Nous pensons qu’il est important d’impliquer les autorités pour qu’ils puissent nous écouter. Nous voulons que le Parlement puisse nous aider, l’Assemblée nationale en particulier, à assurer la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse au niveau national ».

Francine Muyumba entend poursuivre ces plaidoyers dans plusieurs institutions de la République en faveur de la jeunesse congolaise et africaine.

(Lepetit Baende)

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