Quantcast
Channel: Groupe LAvenir
Viewing all 4808 articles
Browse latest View live

Esclavagisme moderne des Africains Didace: Pembe responsabilise She Okitundu de questionner l’ambassadeur libyen

$
0
0

Le député national Didace Pembe, élu de Maï-Ndombe, a dans une motion d’information, exprimé son indignation face aux révélations faites dernièrement par la chaine américaine CNN en rapport avec l’existence d’un réseau d’esclavagisme moderne en Libye. Lequel réseau, a-t-on appris, se concentre sur le trafic et la vente d’êtres humains, principalement, des noirs africains.

Parmi lesquels, pourraient certainement figurer également les ressortissants de la République démocratique du Congo. Ces Congolaises et Congolais qui ont quitté le pays pour immigrer à destination du vieux contient, via l’Italie, en quête d’une vie meilleure et améliorée.

Le président national du Parti écologique congolais (PECO) s’est dit scandalisé par cette situation tant malencontreuse que macabre, et surtout, il ne comprend pas comment l’on peut adjuger un prix marchand à une personne humaine, un citoyen de la planète, noir fut-il, pendant cette époque contemporaine. C’est ainsi que dans sa motion d’information, l’élu de Maï-Ndombe a également invité l’ensemble des acteurs politiques congolais, chacun en son domaine, à mettre la pression utile sur le gouvernement libyen.

Ce, afin que soit diligentée une enquête véritable et sérieuse, « et pour que cette nouvelle forme moderne de la traite des noirs d’Afrique s’arrête ! ».

Et dans cet ordre d’idées, le député national environnementaliste Didace Pembe a ainsi proposé au Bureau de l’Assemblée nationale, si ce n’est déjà fait, de demander au Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, M. Léonard She Okitundu, de pouvoir inviter l’ambassadeur de la Libye accrédité en République démocratique du Congo pour une discussion approfondie sur la question.

« Avec de tels actes, l’humanité vient de faire un grand bond en arrière, et la Rdc ne doit pas rester muette face à cette injustice », a conclu Didace Pembe.

(Lepetit Baende)


Elu gouverneur du Kasaï Central: La Majorité Présidentielle gagne dans toutes les trois provinces

$
0
0

A en croire la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui a donné, en direct de la Rtnc, les résultats des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs, la Majorité Présidentielle rafle toute la mise et remporte haut la main les trois provinces.

Ainsi, l’ancien ministre des Sports, Denis Kambayi Cimbumbu (Majorité Présidentielle) a été élu gouverneur du Kasaï-Central, jeudi 21 décembre face au candidat indépendant Martin Kabuya. Par douze voix contre dix, il devance son challenger, Martin Kabuya Mulamba. Vingt-trois députés ont pris part au scrutin. Sur les 23 bulletins, un a été déclaré nul.

Si ces résultats sont confirmés par la Cour d’appel le 6 janvier prochain, Denis Kambayi va succéder à Alex Kande, déchu en octobre dernier après l’adoption d’une motion de censure. Son colistier Manix Kabuanga sera le vice-gouverneur de la province.

Après l’annonce des résultats, le gouverneur élu a annoncé sa volonté de «travailler avec tout le monde». «Avec un score aussi serré que celui-là, je ne peux être que gouverneur de tout le monde. Je dois faire un effort de rassembler tous au milieu du village», a-t-il déclaré.

Dans la province de l’Equateur, M. Bolako Bolubu de la Majorité présidentielle a été   élu gouverneur de province avec 21 voix sur 22 votants. Il sera secondé par M. Thaty Bikambe Bonpanze Freddy (Indépendant) comme vice-gouverneur. Même dans la province de la Mongala, c’est toujours la Majorité Présidentielle qui l’a emporté.

Soulignons que quelques minutes avant le vote au Kasai Central, des militants de la Lucha venus protester contre cette élection, ont exigé la démission des députés provinciaux. Parmi eux, trois militants ont été interpellés et conduits aux bureaux des services des renseignements de la police.

(JMNK)

Assassinat des deux experts de l’ONU, L. Mende : « La fameuse enquête de RFI et Reuters n’apporte aucun élément nouveau »

$
0
0

Dans un point de presse qu’il a animé hier dans son cabinet de travail, le porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et Médias a planché sur l’état de la Nation. Et ce, après l’adoption par le Parlement de la Loi électorale présentement sur la table du président de la République pour promulgation. Il a aussi fait un large tour d’horizon de la situation politique en République Démocratique du Congo depuis début novembre dernier. C’est dans ce contexte que s’inscrit la campagne médiatique qui, à partir d’une enquête menée par deux journalistes de RFI et Reuters, Sonia Rolley et Aaron Ross, tente, par des amalgames maladroitement agencées, de rendre le Gouvernement congolais responsable, ou complice, de l’assassinat de deux experts de l’ONU dans le Kasaï Central au mois de mars 2017.

A en croire Lambert Mende, cette véritable chronique judiciaire littéralement saucissonnée semble poursuivre l’objectif de remettre en cause la version du Parquet militaire congolais partagée par la Commission d’enquête mise en place par le Secrétaire général de l’ONU accusant les insurgés Kamuina Nsapu d’avoir assassiné ces deux enquêteurs onusiens pour essayer d’induire la culpabilité du Gouvernement congolais dans ce crime odieux. Plus grave, les deux auteurs de la fameuse enquête de RFI et Reuters se permettent de se substituer aux magistrats et de caricaturer leur démarche en parlant de « scénario dessiné au fil des audiences » comme si, au-delà du compte-rendu des audiences qui sont en train de se dérouler, il leur revenait à eux d’instruire cette affaire parallèlement avec la justice. Aucun Etat de droit au monde ne peut accepter pareille usurpation de qualité même sous le prétexte du journalisme d’investigation.

En réalité, conclut le porte-parole du Gouvernement, les « révélations » de RFI et de Reuters ne contiennent aucun élément nouveau pour quiconque suit la chronique de ce procès qui oppose devant les Cours Militaires Supérieures de Kananga et Mbuji-Mayi les Auditeurs Militaires Supérieurs près ces juridictions aux personnes impliquées dans les violences dans l’espace kasaïen et notamment dans l’assassinat des deux experts de l’ONU. C’est qui est grave, la fameuse enquête n’évoque par exemple pas l’intérêt de la justice à avoir quelques éclaircissements sur les quatre contacts téléphoniques retracés entre Sonia Rolley et le présumé principal bourreau des deux enquêteurs qui répond au nom de Kabasele Manga, des appels qui sont bien répertoriés dans le relevé que la police scientifique a mis à la disposition des magistrats. Sonia Rolley aiderait la justice en dévoilant par n’importe quel moyen le contenu de ces échanges qu’elle a eu avec ce suspect et dont elle ne parle nulle part dans sa fameuse enquête.

(Jean-Marie Nkambua)

 

Ci-dessous, l’intégralité du point de presse : 

POINT DE PRESSE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS

KINSHASA, 21 DECEMBRE 2017

Mesdames et Messieurs de la presse,

Mon propos de ce jour tournera essentiellement autour de l’état de la Nation après l’adoption par le Parlement de la Loi Électorale qui défraie la chronique ces jours-ci. Je vous présenterai aussi un large tour d’horizon de la situation politique en République Démocratique du Congo depuis notre dernière rencontre qui remonte, si mes souvenirs sont exacts à la publication début novembre dernier par la CENI du calendrier électoral.

  1. LE PROCESSUS ELECTORAL

Il y a plus d’un mois,  la CENI a procédé, à la satisfaction générale des Congolais et de ses partenaires extérieurs, à la publication d’un calendrier électoral assorti néanmoins, pour sa mise en œuvre, de préalables et de contraintes, notamment d’ordre législatif, budgétaire et sécuritaire.

Face à ces contraintes qui ne sont rien d’autre que des défis majeurs induits par ce calendrier,  le Gouvernement de la République, respectueux de ses engagements, a fait et continue de faire sa part.

2.1. La Loi Electorale 

L’adoption par les deux Chambres de la Loi Électorale déposée dans les délais à l’Assemblée Nationale est la première preuve, si besoin en était encore, de la bonne foi du Gouvernement qui manifeste ainsi sa volonté de remplir scrupuleusement ses engagements à cet effet.

Cependant, une partie de l’opposition a préféré boycotter les séances d’examen de cette Loi à la Chambre basse du parlement. Il lui appartient de s’en expliquer car, dans le système politique démocratique parlementaire dans lequel notre peuple a choisi de vivre, pareille attitude donne le sentiment que certains parmi nous voudraient inventer d’autres règles en vertu desquelles la majorité devrait renoncer au privilège qui lui revient de proposer des innovations nécessaires à la rationalisation des interactions politiques et à la respiration normale des institutions.

Le Gouvernement se réjouit de ce que le Parlement ait pris la résolution de mettre un terme au foisonnement ingérable des partis politiques qui ont gêné, d’une part, l’organisation des scrutins par la CENI et, d’autre part, la sérénité des débats dans les différents hémicycles ainsi que la gouvernabilité des instances exécutives nationales et provinciales au cours de ces dernières années. L’introduction d’un seuil minimum de représentativité qui vise la réduction, sur des bases objectives, du nombre de partis politiques (plus de 700 à ce jour) et l’élimination des candidatures fantaisistes qui rendent très laborieux l’accomplissement par un grand nombre d’électeurs de leur devoir civique et le travail de dépouillement des résultats par la CENI est tout à fait conforme à l’optimisation du processus électoral recommandée avec insistance par l’accord de la Saint Sylvestre que d’aucuns aiment bien invoquer de manière sélective.

On peut regretter à cet égard que toutes les réformes institutionnelles significatives initiées au cours de ces deux dernières décennies se soient heurtées à l’attitude négative d’une certaine opposition radicale. Même la constitution de 2006 dont cette opposition se veut aujourd’hui le défenseur passionné avait été combattue par elle avec acharnement, au point de boycotter et faire boycotter le référendum grâce auquel les Congolais l’avaient adoptée. Cette posture négationniste rituelle qui semble forgée dans la conviction que la seule façon pour l’opposition de jouer son rôle démocratique est de pratiquer l’obstruction hargneuse et systématique et de placer les bâtons dans les roues de la majorité afin de l’empêcher d’apporter même des solutions idoines aux problèmes qui assaillent le pays n’est guère favorable aux Intérêts Nationaux, loin s’en faut.

2.2. Les contraintes financières  

En ce qui concerne les contraintes financières et logistiques, on aura noté que la loi des finances pour l’exercice 2018 adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat au cours de la dernière session parlementaire reprend une ligne budgétaire équivalente à cinq cents millions de dollars américains correspondant aux besoins présentés au Gouvernement par la CENI pour ses activités durant l’année 2018 ; activités devant aboutir à la tenue effective de l’élection présidentielle et des élections législatives nationales et provinciales au cours d’une séquence unique comme convenu dans l’accord de la Saint Sylvestre et selon le calendrier subséquent publié par la Commission électorale. Le Gouvernement confirme sa détermination à mettre à la disposition de la centrale électorale les fonds prévus à cette fin selon le chronogramme convenu.

Il n’est pas inutile de rappeler à ce stade que pour l’exercice 2017 qui touche à sa fin, c’est grâce aux allocations de l’Exécutif National complétées par l’appui logistique de la MONUSCO que le processus électoral a pu être mis sur orbite par la réalisation des opérations d’enrôlement des électeurs et la poursuite normale de certaines autres opérations préparatoires grâce à l’amélioration de la situation du Trésor du fait de la tendance haussière des cours de nos matières premières.

Comme en 2011, la corbeille des apports promis par la plupart des partenaires extérieurs de la CENI qui avaient offert de l’appuyer substantiellement dans l’organisation du processus électoral est restée désespérément vide jusqu’à ce jour. Une fois de plus, les promesses mirobolantes faites par les plus bruyants de ces partenaires à la centrale électorale prennent chaque jour la forme des contes de fées pour enfants sans aucune réalisation effective. Annoncées à grand renfort de publicité, ces promesses se diluent au fur et à mesure que se rapprochent les échéances électorales dans un nuage de conditionnalités et d’ultimatums surannés. L’Union européenne s’est ainsi fendue récemment d’un communiqué dans lequel elle conditionnait son soutien financier à la centrale électorale congolaise à « la fin du harcèlement contre l’opposition et la société civile », sans la moindre élaboration et à la grande satisfaction des oiseaux de mauvaise augure qui cultivent et proposent le scepticisme sur la RDC. Quant à la Belgique, elle a annoncé une contribution de l’équivalent d’un peu plus de 5 millions de dollars américains mais si, et seulement si, l’accord du 31 décembre 2016, dont tout le monde sait que l’exécution a atteint sa vitesse de croisière, était « intégralement appliqué ». Comprenne qui pourra. C’est en tout état de cause un sujet intéressant à creuser pour les analystes et les médias congolais et africains. On a l’impression qu’alors que le pays avance, il y en a que cela n’arrange pas.

2.3. Le défi sécuritaire

Le pays avance même dans la réponse aux défis de l’insécurité qui déstabilise certaines zones et qui a bloqué pendant de longs mois l’enregistrement des électeurs par la CENI dans les provinces du Kasaï et du Kasaï Central de même que dans deux territoires de la province de la Lomami où l’activisme sanglant de groupes terroristes empêchait toute activité de la centrale électorale. Grâce au retour progressif à une vie normale dans ces entités, les opérations d’enrôlement des électeurs ont pu y démarrer et sont en voie d’achèvement.

Entretemps, la justice est en train de passer sans coup férir grâce à des procédures en bonne et due forme contre les présumés membres de ces groupes terroristes qui ont instrumentalisé le label “Kamuina Nsapu” pour semer la mort, la destruction et la désolation dans  l’espace kasaïen. Ils ont tenté récemment de transplanter la terreur à Kinshasa, siège des institutions nationales dans le but de déstabiliser gravement la RDC. Mais nos services de sécurité ont fait preuve de leur professionnalisme et de leur efficacité et ont appréhendé la plupart de ces fauteurs de troubles qui comparaissent devant la justice. Sans se livrer à des commentaires sur ces procès qui sont en cours, et dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement congolais exprime le vœu de voir éclater la vérité sur ces crimes abominables commis contre notre pays et contre de nombreuses victimes congolaises et étrangères et ce, dans le respect des règles de l’art, notamment des droits de la défense qui sont garantis par notre constitution.

Le Gouvernement se félicite également de la perception plus réaliste des problèmes sécuritaires que la RDC a connu par la plupart de nos partenaires régionaux et internationaux qui définissent désormais tous ces groupes de criminels comme des groupes terroristes à traiter comme tels.

En parlant de la sécurité, je voudrais dire un mot sur le lâche massacre de 14 vaillants casques bleus tanzaniens de la MONUSCO déployés dans le territoire de Beni au Nord-Kivu en appui à leurs frères d’armes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) près du pont sur la rivière Semliki où ils ont été  victimes de la barbarie d’un groupe de présumés terroristes djihadistes ougandais de l’ADF qui ont attaqué leur bivouac dans la nuit du 07 au 08 décembre 2017.

Le Gouvernement présente une fois de plus ses condoléances aux autorités de la République sœur de Tanzanie, aux proches et aux membres des familles de ces vaillants soldats.

la Cour militaire opérationnelle de Beni est d’ores et déjà à pied d’œuvre en collaboration avec la Mission des Nations Unies en RDC pour identifier les auteurs de cette énième atrocité contre notre pays afin de les appréhender, les poursuivre et les sanctionner avec la plus grande sévérité.

Le Gouvernement de la RDC remercie le Président de la Tanzanie,S.E. John Magufuli, et la haute hiérarchie militaire de ce pays frère membre de la SADC qui, en dépit de cet ignoble carnage visant manifestement à dissuader les pays contributeurs de troupes à la brigade de la MONUSCO dont l’efficacité de l’impact sur la mission d’appui aux FARDC pour le rétablissement et le maintien de la paix dans notre pays n’est plus à démontrer, ont décidé de poursuivre la participation des forces tanzaniennes à ladite brigade. Il s’incline devant le sacrifice suprême consenti par nos frères tanzaniens qui est une illustration que la solidarité africaine n’est pas un slogan creux.

Vous aurez constaté avec nous la timidité de la condamnation de ce massacre par certains acteurs qui se sont spécialisés ces dernières années et dans d’autres circonstances, dans la récupération politicienne ou géostratégique des tragédies de même nature à l’occasion desquelles la RDC reçoit des véritables volées de bois vert assorties de demandes – que dis-je, des injonctions – pour des enquêtes internationales indépendantes. En effet, le sort des soldats de la paix tanzaniens et celui de leurs homologues congolais et des paisibles populations du Nord-Kivu victimes de ces tueurs est loin de provoquer la même levée de boucliers chez certains membres de la communauté internationale et certaines ONG même nationales qui leur servent de caisses de résonnance dans notre pays et dont la promptitude à ruer sur les brancards lorsque les victimes des terroristes sont des Occidentaux est devenue un lieu commun. Il importe que les Africains en général et les Congolais en particulier en prennent pleinement conscience. Et qu’ils défendent en tout lieu et en toutes circonstances l’idée que rien ne justifie cette sorte de commisération sélective qui tend à banaliser en quelque sorte les injustices, les souffrances ou les persécutions infligées à des Africains. Cela est moralement inacceptable surtout de la part de nos compatriotes, quels que soient les intérêts particuliers qu’ils croient défendre en agissant de la sorte.

III. L’ENQUETE DE RFI ET REUTERS SUR LE PROCES DES TERRORISTES KAMUINA NSAPU DE KANANGA 

C’est dans ce contexte que s’inscrit la campagne médiatique qui, à partir d’une enquête menée par deux journalistes de RFI et Reuters, Sonia Rolley et Aaron Ross, tente, par des amalgames maladroitement agencées, de rendre le Gouvernement congolais responsable, ou complice, de l’assassinat de deux experts de l’ONU dans le Kasaï Central au mois de mars 2017.

Pour faire court, cette véritable chronique judiciaire littéralement saucissonnée semble poursuivre l’objectif de remettre en cause la version du Parquet militaire congolais partagée par la Commission d’enquête mise en place par le Secrétaire général de l’ONU accusant les insurgés Kamuina Nsapu d’avoir assassiné ces deux enquêteurs onusiens pour essayer d’induire la culpabilité du Gouvernement congolais dans ce crime odieux.

C’est le lieu de rappeler que ni le Gouvernement, ni le Secrétaire général des Nations-Unies et encore moins des journalistes ne sont qualifiés pour accuser qui que ce soit de quoi que ce soit. La responsabilité de poursuivre des faits criminels et de procéder à l’accusation revient exclusivement au Ministère public dont nous, Gouvernement, nous nous limitons de temps en temps à relayer les conclusions qui, en l’espèce, ressortent d’une instruction juridictionnelle qui est du reste publique devant les Cours Militaires Supérieures de Kananga et de Mbuji-Mayi. Il est surprenant que des professionnels de médias aussi respectables fassent fi du principe élémentaire de la séparation des pouvoirs qui laisse au seul ministère public (le parquet en l’occurrence) la plénitude de l’action publique et aux juges le pouvoir de désigner les coupables de crimes et d’infractions.

Les deux auteurs de la fameuse enquête de RFI et Reuters se permettent de se substituer aux magistrats et de caricaturer leur démarche en parlant de « scénario dessiné au fil des audiences » comme si, au-delà du compte-rendu des audiences qui sont en train de se dérouler, il leur revenait à eux d’instruire cette affaire parallèlement avec la justice. Aucun Etat de droit au monde ne peut accepter pareille usurpation de qualité même sous le prétexte du journalisme d’investigation.

En réalité, les « révélations »de RFI et de Reuters ne contiennent aucun élément nouveau pour quiconque suit la chronique de ce procès qui oppose devant les Cours Militaires Supérieures de Kananga et Mbuji-Mayi les Auditeurs Militaires Supérieurs près ces juridictions aux personnes impliquées dans les violences dans l’espace kasaïen et notamment dans l’assassinat des deux experts de l’ONU.S’agissant de ce dernier dossier, d’après les renseignements recueillis au cours des audiences publiques (pas besoin d’être un fin limier pour y accéder), la Suédoise Zaïda Catalan et l’Américain Michael Sharp sont arrivés à Kananga le 8 mars 2017en provenance de Goma à bord d’un avion de la MONUSCO avec le projet d’effectuer un déplacement de Kananga vers la mission catholique de Bunkonde à 78 kilomètres au sud du chef-lieu du Kasaï Central. Le 10 mars, c’est-à-dire deux jours après avoir débarqué à Kananga et sans sacrifier à la tradition qui veut que les visiteurs nationaux ou étrangers nantis d’un mandat officiel présentent leurs « civilités » à l’autorité politico-administrative du lieu, (le Gouverneur de province), ils participent à une réunion de la famille régnante de la chefferie Kamuina Nsapu qui s’est tenue au domicile de M. Tshibuabua Mbuyi José, un fonctionnaire, Inspecteur Adjoint à la Direction Générale de Migration de son état dans un poste reculé de l’intérieur du Kasaï Central. C’est manifestement cette qualité de fonctionnaire de la DGM qui semble avoir fait bondir les auteurs des prétendues révélations impliquant le Gouvernement comme si tous les fonctionnaires congolais étaient des petits saints ne pouvant poser un acte que sur instruction du Gouvernement. Or tel n’est pas le cas en l’espèce. En effet, ce n’est pas en sa qualité de fonctionnaire de la DGM que M. Tshibuabua Mbuyi José a organisé la réunion, auquel cas elle se serait tenue au siège de la DGM et non à son domicile. Il n’aurait du reste pas pu le faire à Kananga car c’était un agent subalterne qui n’avait aucune responsabilité ni au niveau de la province ni même à celui de la ville de Kananga car il n’était que chef d’équipe au poste frontalier de Muenye Mbulu vers l’Angola dans le territoire de Luiza. Originaire du village Dinyuka, secteur Dibatayi dans le territoire de Dibaya, Tshibuabua Mbuyi José est, de plus un membre connu de la famille régnante du chef coutumier Kamuina Nsapu. C’est donc à ce titre qu’il a abrité dans sa résidence de Kananga (N° 41 avenue du Rail, Quartier des Plateaux) la réunion entre ladite famille régnante et les deux experts onusiens. Tous ceux qui suivent l’instruction juridictionnelle devant la Cour Militaire Supérieure de Kananga ont par ailleurs pu apprendre que c’est à cette résidence de Tshibuabua Mbuyi José que logeaient tous les membres de la délégation de la famille régnante Kamuina Nsapu venue à Kananga dans le cadre de pourparlers avec le gouvernement provincial du Kasaï Central après les incidents qui avaient entraîné la mort du chef Kamuina Nsapu lors d’affrontements entre sa milice et les forces de sécurité.

Le 10 mars donc, Tshibuabua Mbuyi José a porté à la connaissance de ses visiteurs qu’il venait d’être informé par le Colonel Jean de Dieu Mambueni, officier des renseignements de la garnison locale des FARDC (21ème Région Militaire), de la présence à Kananga de Mme Catalan et M. Sharp dont l’intention était d’enquêter sur la mort du chef Kamuina Nsapu et que les deux enquêteurs cherchaient à rencontrer la délégation de la famille régnante Kamuina Nsapu présente à Kananga. Les membres de la délégation ont accepté et la rencontre a eu lieu le lendemain 11 mars 2017 à l’Hôtel Wood-Land de Kananga. Y ont pris part, outre les 2 visiteurs Tshibuabua Mbuyi José lui-même, Betu Tshintela Abdoul et 7 autres membres de la délégation venue de Kamuina Nsapu.C’est au cours de cette réunion qu’il sera convenu que Betu Tshintela  et Tshibuabua Mbuyi José allaient se charger de l’organisation du déplacement des deux experts de Kananga vers la mission catholique de Bunkonde, après que les deux experts aient fait part de leur volonté de visiter plutôt le village Kamuina Nsapu où ils souhaitaient enquêter à la source sur les circonstances de la mort du chef Kamuina-Nsapu Pandi.

Le 12 mars, les 2 experts ont quitté Kananga à l’insu des autorités provinciales. Ils avaient, par souci de discrétion, loué 3 motos-taxis et n’étaient accompagnés que par Betu Tshintela Abdoul et trois motards (taximen). Le dernier appel téléphonique de Betu Tshintela Abdoul à Tshibuabua Mbuyi José qui était resté à Kananga a eu lieu à 12H06’ à partir du pont sur la rivière Moyo, à quelques 12 Km de la mission catholique de Bunkonde.

Ils seraient tombés sur une barrière érigée par un groupe terroriste après le pont sur la rivière Moyo à l’entrée du village Moyo Musuila. Emmenés devant les chefs miliciens Tshidima Bulabula Mpiana (chef du village Moyo Musuila), son frère Kabongo Gérard et Muteba Tshiakuisha François alias Kapipi (chef du village voisin de Mulumba Muteba) qu’accompagnaient ses deux fils majeurs, Mulumba Mamba Tshiakuisha Clément et Biduaya Mulumba Tshiakuisha Augustin, tous miliciens Kamuina Nsapu, ils subissent un bref interrogatoire à l’issu duquel Tshidima Bulabula Mpiana et Mulumba Muteba Tshiakusha François auraient décidé de leur mise à mort. Ils sont tout de suite acheminés dans la brousse avoisinante et assassinés avant d’être mutilés selon plusieurs témoignages concordants.

Ce sont les faits que rien ni personne jusqu’à présent n’est encore parvenu à infirmer devant la Cour Militaire Supérieure de Kananga.RFI et Reuters n’apportent rien de nouveau et se contentent de broder sur l’implication du colonel officier de renseignement cité par le fonctionnaire  de la DGM Tshibuabua Mbuyi José. Cet officier a comparu en qualité de renseignant tandisque Tshibuabua Mbuyi José a été arrêté le 14 novembre dernier dans le village de Kalamba Mbuji en territoire de Luiza, près de la frontière angolaise par l’ANR après avoir refusé de déférer à deux mandats de comparution successifs émis par l’Auditeur Militaire Supérieur de Kananga respectivement le 1er mai et le 6 mai. Il a été transféré à Kinshasa le 17 novembre 2017. Ce M. Tshibuabua Mbuyi José avait été utilisé occasionnellement comme informateur bénévole par l’ANR (comme le font tous les services de renseignements normalement constitués) au plus fort de l’offensive terroriste. La seule chose qu’on peut dire c’est que le Congo bashing se vend bien, car au fond, on nous a rabattu les oreilles avec des nouveaux éléments que les deux journalistes auraient mis à jour, alors qu’en réalité il n’y a aucun nouvel élément que leur enquête ait révélé. Il y a de leur part comme une tentative de jouer sur la curiosité légitime du public à connaître les conclusions que la justice militaire donnera à ce dossier mais il faut bien qu’ils se fassent une raison car le temps de la justice n’est pas le temps des médias ou des politiques. Tous les éléments dont ils ont fait état ont été publiquement évoqués au procès de Kananga qui n’a pas encore jusqu’à ce jour abouti à une sentence. Nous avons tous entendu Mme Sonia Rolley reconnaître hier sur une chaîne publique française qu’il s’agissait en fait « à la fois de nouveaux éléments et pas tellement nouveaux ». Ça s’appelle dire une chose et son contraire.

S’il est donc vrai qu’un agent de l’Etat au moins est impliqué dans ce drame, rien ne permet d’en déduire la complicité ou l’implication du Gouvernement de la RDC dans ce crime. Même parmi le groupe de la branche Kamuina Nsapu de Kinshasa qui passe en jugement devant le tribunal militaire de la garnison de Kinshasa, il y a quelques officiers renégats de la Police nationale, ce qui ne veut nullement dire que le Gouvernement soit mêlé à l’attaque de la prison de Makala ou à l’assassinat de l’administrateur du Marché central.

Tout se passe comme si ces journalistes essayaient de forcer les juges à aller vite en besogne et, pire, à influencer leur intime conviction. Ce qui est inacceptable pour le système judiciaire dans un Etat de droit digne de ce nom.

Cette curieuse chronique judiciaire est, on ne sait pour quelle raison, saucissonnée car elle exclut certains détails importants. Elle n’évoque par exemple pas l’intérêt de la justice à avoir quelques éclaircissements sur les quatre contacts téléphoniques retracés entre Sonia Rolley et le présumé principal bourreau des deux enquêteurs qui répond au nom de Kabasele Manga, des appels qui sont bien répertoriés dans le relevé que la police scientifique a mis à la disposition des magistrats. Sonia Rolley aiderait la justice en dévoilant par n’importe quel moyen le contenu de ces échanges qu’elle a eu avec ce suspect et dont elle ne parle nulle part dans sa fameuse enquête.

III. LEGENDES D’INFAMIE ET ATTITUDE PARADOXALE DE QUELQUES MEDIAS

Dans cette même optique, je voudrais évoquer le cas de certaines structures des professionnels des médias qui, plutôt que de coopérer activement avec les autorités congolaises pour promouvoir et défendre la liberté d’expression et le droit des journalistes à accomplir sans entraves leurs tâches, semblent se complaire dans la recherche effrénée de dénonciations sensationnelles même non vérifiés dans le but d’arriver à capter les fonds de donateurs de bonne foi ou de groupes d’influence politiquement ou économiquement motivés. Ils donnent parfois l’impression d’être mal à l’aise lorsque les gouvernants congolais ne se comportent pas en bourreaux, ou en « prédateurs de la presse» selon une expression consacrée, dans la mesure où ils estiment que leur prospérité est tributaire des persécutions subies par les journalistes ; et nous le disons en connaissance de cause. Il s’ensuit, et là est tout le paradoxe de la situation, que la réduction des cas d’abus ou l’amélioration des conditions de travail des professionnels des médias en RDC est une bien mauvaise nouvelle pour eux. C’est ce qui les pousse à inventer des récits infamants à l’instar de cette organisation kinoise qui nous a carrément étiqueté « bourreau de la presse » pour la simple raison qu’en application de la loi congolaise faisant obligation à toute entreprise audiovisuelle étrangère désireuse d’émettre en RDC de le faire en synergie avec une entreprise audiovisuelle nationale pour des raisons évidentes de protection des acteurs nationaux du secteur, mon Ministère avait sanctionné une entreprise audiovisuelle européenne réfractaire à cette exigence légale. Ironie du sort, son accusation est intervenue quelques semaines après que le média européen en question, réalisant son erreur, ait pris l’initiative de conclure un accord de partenariat avec une entreprise congolaise, ce qui avait entraîné la levée subséquente de la sanction administrative lui infligée par le Ministère. Dans le même rapport ce lanceur d’alertes avait donné pour emprisonné à cause de ses activités professionnelles un journaliste de Mbuji-Mayi qui a, 48 heures après la publication dudit rapport, protesté en personne contre cette fausse information par un cinglant démenti, se désolidarisant ainsi de ces méthodes indignes ; ce qui n’a pas empêché l’organisation Reporters Sans Frontières de m’adresser une correspondance particulièrement comminatoire, qui soit dit en passant, ne m’est parvenue qu’une semaine après avoir été balancée sur les réseaux sociaux, exigeant du Gouvernement de mettre fin à ces actes purement imaginaires ou prétendument attentatoires à la liberté d’expression…

Un peu plus de rigueur, d’objectivité et de professionnalisme ne ferait pas de mal aux journalistes qui ont besoin que leurs dénonciations de cas avérés d’abus ou d’entraves dans l’exercice de leur noble métier dans notre pays ne soient pas décrédibilisés à l’avenir.

Ce sont de telles légendes d’infamies, véritable fonds de commerce pour certains, qui justifient les prétentions impérialistes de quelques uns de nos partenaires dans la communauté internationale qui y prennent appui pour initier des sanctions illégitimes contre des personnalités en vue de la RDC afin de mieux les subjuguer au mieux de leurs propres intérêts économiques ou géostratégiques. Des sanctions unilatérales et illégales au regard du droit international qui participent en réalité d’une entreprise de chantage sans fards.

Le Gouvernement qui a attaqué ces sanctions devant les instances compétentes engage tous ceux qu’elles visent à rester droits dans leurs bottes et à raffermir leur détermination à défendre et à sauvegarder à tout prix les Intérêts Nationaux. Le salut de la République Démocratique du Congo et le bonheur des Congolais ne viendront que des Congolais eux-mêmes et pas de ceux qui ne voient du Congo que ses ressources naturelles stratégiques dont ils tiennent coûte que coûte à prendre le contrôle en imposant à la tête du pays des dirigeants dociles, y compris par des voies non démocratiques.

Je vous remercie.

Lambert MENDE OMALANGA

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

Sur invitation de Thom’s Masivi: Masumu Debrindet décroche le « Trophée Bula Matadi »

$
0
0

La ville portuaire de Matadi au Kongo Central a connu une effervescence tout à fait particulière le week-end dernier à travers une grandiose manifestation culturelle organisée par la « Fondation Bula Matadi » que dirige avec dextérité M. Thom’s Masivi de la Radio Sarah émettant à partir du chef-lieu de la province du Kongo Central.

A l’affiche de cet événement on avait retenu une quinzaine de lauréats dans différents domaines. L’ambiance y a été de mise à l’hôtel « Ledya » où le tout s’est déroulé dans un esprit de parfaite convivialité.

Pour sa performance dans l’art, sans oublier son esprit de créativité et d’abnégation pour le développement de la culture sous les Tropiques, l’artiste-comédien Ndungi Mambimbi connu sous son nom de scène de Masumu Debrindet a obtenu le « Trophée Bula Matadi ». La sanction a été rendue par un jury très regardant qui a passé en revue toutes les données ascendantes de chacun des artistes-comédiens invités pour la circonstance. Comme on devait s’y attendre, la palme d’or est revenue à Masumu Debrindet qui a raflé la palme d’or mis en compétition. Ce, à l’entière satisfaction de l’assistance qui a accompagné ce geste d’un salve d’applaudissement confirmant ainsi la performance, l’assiduité culturelle généraliste de ce grand ambassadeur de la paix et vulgarisateur de la culture ne-Kongo en particulier et congolaise en général.

La soirée a été agrémentée par de nombreuses formations musicales de la contrée venues à Matadi et Mbanza Ngungu ainsi que par une pléiade d’artistes comédiens du coin.

Dans la foulée, l’artiste-comédien Muyombe Gauche, patron du groupe qui porte son nom an pour sa part, obtenu le diplôme du mérite artistique.

Ne bénéficiant du soutien d’aucun sponsor, la « Fondation Bula Matadi », dans le souci de poursuivre son élan dans l’organisation des manifestations culturelles dans la province du Kongo Central, n’a pas hésité à mettre la main en poche pour la réalisation de ce projet, combien louable, qui se révèle une initiative qu’il faudra encourager afin d’avoir une dimension nationale et pourquoi pas continentale. Ce ne sont pas de moyens qui manquent.

Ainsi l’année 2017 s’est clôturée en beauté pour l’artiste-comédien Masumu Bebrindet Yala ka Yala qui a réussi à cocher toutes les cases qu’il avait préconisé dans le cadre de son travail. Bonne année 2018 à la troupe « Théâtre Plus » ainsi qu’à tous ses composants.

(Kingunza Kikim Afri )

Le week-end dernier à Paris Le Général Defao a égayé le public

$
0
0

Samedi 23 décembre 2017 à Paris le Général Defao qui a fait le déplacement de Nairobi pour la ville lumière a été à la hauteur de sa tâche en présentant au public un spectacle digne de ce nom st sortant de l’ordinaire.

C’était sur invitation des parisiens ressortissants de la commune de Lemba regroupés au sein de « l’Association des anciens de Lemba » que le patron de l’orchestre « Big Stars » a fait le voyage de la capitale française où un accueil chaleureux lui a été réservé…

Le compositeur « d’Amour Scolaire » mettra son séjour à Paris pour l’enregistrement d’un nouvel opus dont nous parlerons dans l’une de nos prochaines éditions.

A la question lui posée sur son retour à Kinshasa, Défao fait savoir que rien ne presse. Si un bon producteur pourra initier une descente dans la capitale congolaise qui est mon pays, a dit le leader de « Big Stars », c’est volontier je m’y rendrai pour satisfaire aux désidératas de mes nombreux fans », dixit Defao.

(Kingunza Kikim Afri)

Garages de rue, briqueteries, bars de plein air, marchés de fortune: Les vacanciers kinois privés d’aires de jeu

$
0
0

Les vacances de Noël vont du 20 décembre 2017 au 08 janvier 2018, dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire. Elles s’étendent donc dans une période d’environ trois semaines.  En effet, l’encadrement des jeunes pendant cette période éprouve généralement les acteurs sociaux, au premier rang desquels les parents. Les jeunes ont besoin d’une bonne éducation, pour se préserver des souillures du monde susceptibles de les désorienter à l’âge adulte. Et cet impératif place les  parents à l’avant-plan, quand bien même les conditions de vie baigneraient dans une conjoncture  hasardeuse.

A Kinshasa, le contexte est marqué notamment par des préoccupations d’ordre sécuritaire, la promiscuité, la démographie urbaine galopante, le foisonnement des bars de plein air et de la musique à profusion, la libre circulation de liqueurs fortes, le déferlement de cybercafés et l’enthousiasme des jeunes  pour l’Internet … Les vacances, dans le contexte kinois, exposent les bénéficiaires à un stress permanent. Ceci au regard de la promiscuité et de l’occupation anarchique de l’espace public, privant les vacanciers kinois d’aires de jeu. Quand ils veulent organiser des compétitions de football des vacances  ou se défouler dans la rue, l’espace à cet effet, a été « réquisitionné » soit par des garages ou des parkings de rue, soit par des bars de plein air, soit des marchés de fortune. Même des trottoirs sont pris d’assaut par des tablettes. Les moto-transporteurs qui fourmillent dans les rues, sont devenus un danger permanent, empêchant même de jeunes amateurs de la bicyclette de s’offrir quelque espace de divertissement. 

 « Chassez le naturel, il revient au galop », dit un adage

Après le relâchement qui a suivi l’opération « Likofi » (traduire de lingala : coup de poing), les garages de rue refont surface. Et comme l’une des conséquences immédiates, l’encombrement prive les vacanciers d’aires de jeu. En 2005, l’honorable député Jean Kimbunda, alors gouverneur de la ville province de Kinshasa, avait mené de main de maître l’opération « coup de poing » à travers certains quartiers encombrés de la capitale. C’était dans le but de débarrasser l’espace public d’encombrement causé par l’occupation illicite  de marchés de fortune, de garages de rue et des bars de plein air. A partir de  décembre 2013, l’administration urbaine a relancé ladite opération, pour mettre un  temps d’arrêt quelques mois plus tard.

Dans deux semaines, les écoles vont fermer pour les vacs des Pâques. Loin d’être une période de repos tel que le prévoit le calendrier scolaire, les vacances dans le contexte kinois, exposent les bénéficiaires à un stress permanent, pour plus d’une raison : A cause notamment de la promiscuité et de l’occupation anarchique de l’espace public, les vacanciers kinois sont dépourvus d’aires de jeu. Quand ils veulent organiser des compétitions de football des vacances  ou se défouler dans la rue, l’espace à cet effet, a été « réquisitionné » soit par des garages ou des parkings de rue, soit par des bars de plein air, soit des vendeuses qui ont disséminé leurs tablettes. Celles –ci occupent même des trottoirs. Les moto-transporteurs qui fourmillent dans les rues sont devenus un danger permanent, empêchant même de jeunes amateurs de la bicyclette de s’offrir quelque espace de divertissement.

Privation d’électricité, promiscuité, bars de plein air, délire publicitaire dans les médias : les vacanciers stressés et désabusés et

Des garages de rue avaient été chassés de la voie publique par la première phase de l’opération « Likofi » comme dit précédemment. C’était en 2005. Dix ans plus tard, c’est « chassez le naturel, il revient au galop. Dans la plupart des quartiers, des bureaux de Police de proximité réquisitionnent des espaces à l’entour, qui  servent de parking payant. Certains propriétaires de véhicules se sont débarrassés sournoisement de leurs engins déclarés hors-chaussée, en les gardant pendant de longs jours dans ces parkings de fortune.

Il n’est pas rare, dans les communes de Kinshasa, à l’instar de Matete, Ngaba, Makala, Kisenso pour citer ce cas, de voir des champs de légume et même une dalle de fosse septique occupant la rue. Dans ce dernier cas, la rigole reçoit couramment des eaux usées, et devient source de contaminations, de nuisance à la santé publique.

Quand ils sont terrés chez eux pendant les vacances, les enfants veulent bien s’émouvoir. La privation d’électricité et la pollution sonore des bars de plein air engendrent des habitudes inattendues auprès de jeunes vacanciers. A cela s’ajoutent des contraintes aliénantes, à l’instar de l’emballement de la publicité et la privation d’aire de jeu conséquente de la promiscuité. Les vacanciers qui n’ont pas eu assez d’espace de jeu pour « s’exprimer » dans la cour de l’école, ne peuvent non plus le faire  quand viennent les vacances. Et les enfants sont stressés, désillusionnés. Le type d’école héritée du programme colonial prévoyait un espace assez étendu, aéré et éclairé pour la cour de l’école. La décrépitude du modèle postcolonial dans cet ordre d’idée, présente une école à la cour exiguë. Les moments du chant, du travail manuel, de la récitation, de la récréation et celui de l’éducation physique (la gymnastique) pour citer ces cas, ont subi le contrecoup d’un modèle d’école atypique.

Les acteurs sociaux : l’impératif d’aider les vacanciers à garder l’espoir…

En somme, les vacances débutent, tandis que les écoles et les jeunes vacanciers gardent mutuellement l’espoir de passer dans la quiétude ces moments prévus dans le calendrier scolaire pour commencer, deux mois plus tard, une nouvelle année scolaire leurs activités. Il est, de ce fait, souhaitable que les parents et d’autres acteurs sociaux s’assument, en proposant aux intéressés des cadres répondant à l’éclosion d’une nouvelle citoyenneté (pour le Congo de demain). Des activités éducatives comme des séances de lecture en famille ou en salles publiques, des débats ouverts, des vidéos-forums, des colonies de vacances devraient intéresser un grand nombre de parents, soucieux du devenir de leurs rejetons. Dans la commune de Kalamu, le Centre des jeunes de Matonge propose des programmes d’encadrement aussi bien des couples que des jeunes, comme le témoigne le directeur provincial de la Ligue Pour la Lecture de la Bible, LLB, le Rd pasteur Patrick M’Pezo N’Seke. « Pour esquiver cette vague ou en atténuer les effets, la LLB organise des réunions mensuelles des couples mariés et fiancés, animées par de spécialistes chrétiens, le 4ème dimanche du mois, de 16 à 18h30, au A5 de la rue Bonga à Matonge. Des thèmes très attrayants sont développés, et des moments de partages d’expériences. Il y a aussi des camps bibliques selon des tranches d’âges. Nous disons aux couples : n’attendez pas que les conflits surviennent pour les résoudre. Car cela risque d’être plus forts que vous, jusqu’à vous déstabiliser. Le mieux serait de les prévenir.(…) », a-t-il dit.

(Payne)

EPFKIN, Lors de l’AGEE tenue hier au centre des handicapés: Tshien Zing Zinghat réélu président du Comité exécutif de l’EPFKIN

$
0
0

M.Jean-Chrysostome Tshien Zing Zinghat , seul candidat à sa propre succession, a été réélu président du Comité exécutif de l’Entente provinciale de football de Kinshasa (EPFKIN) avec 31 voix sur 35 membres présents sur 40 , 1 membre excusé et 4 absents, lors de l’Assemblée générale extraordinaire élective (AGEE) tenue dans la salle Polyvalente du Centre des Handicapés sur l’avenue des Huileries, dans la commune de la Gombe. C’était en présence du Chef de Division aux Sports et Loisirs, Justin Nanga Mbuiti et du président de la Ligue  de football de Kinshasa (LIFKIN), M. Honoré Nsudi –ZI-Mpetelo.

Le premier vice-président Guy Léonard Bantala Ngoma, seul candidat également à ce poste a quant à lui été réélu 1er vice-président avec 30 voix, Me Annie Marthe Mputu Bufitshi a été élu trésorière avec 33 voix, M. Louis Kongolo Kaninda a été élu secrétaire Adjoint et Billy Nsingi Ditutala comme membre avec 31 voix.

Les candidats deuxième vice-président Pascal Mukala Mbumba et José Kambala Mutoke n’ont pas été élus, étant les seuls candidats pour n’avoir pas acquis la moitie plus un. L’un avec 13 voix et l’autre 16 points.

(Gaby Mass)

EPFKIN, Ce jeudi au stade Tata Raphaël de la Kethulle: Sadaka-Nourdine, Air Brousse-DDM, New Mwangaza-Sotraf et Tshangu-Rojolu

$
0
0

La 15ème journée de l’Entente provinciale de football de Kinshasa (EPFKIN) va se poursuivre aujourd’hui jeudi après les élections du Comité Exécutif.

Quatre rencontres sont prévues au stade Tata Raphaël de la Kethulle, entre le FC Sadaka, lanterne rouge avec zéro point contre Nordine AC  12 points, Air Brousse (20 points) sera face au DDM (14 points) , un match à suive pour les deux équipes qui veulent quitter la zone rouge.

Il est de même pour New Mwnganza (10 points) et l’AS Sotraf (15 points). JS Tshangu (19 points) et le SC Rojolu (10 points) renouant avec la victoire, il s’annonce un match amplement disputé.

(Gaby Mass)


LINAFOOT: Le DC Motema Pembe se débarrasse des Monstres de l’AS Dragons /Bilima

$
0
0

Les Immaculés du Daring Club Motema Pembe ont encore frappé hier au stade des Martyrs de la Pentecôte, en match du démarrage de la 8ème Journée du 23ème Championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) Zone Ouest , en battant dans le classico kinois, les Monstres de l’AS Dragons/Bilima sur le score étriqué de 1-0.

Ce but assassin qu’il faut éviter d’encaisser, difficile à égaliser, voilà la situation qui est arrivée aux Monstres hier. Ils ont tout fait mais sans succès. Un but de Tshibamba Samu à la 34ème minute, signant ainsi son 4ème but de la saison.

Les Immaculés se sont accrochés, ont meublés la défense sans laisser une moindre occasion à son adversaire qui s’est créé quand même  certaines occasions tranches, mais sans les concrétisés grâce à leur portier Mabruki Nathan, qui a sauvé une égalisation dans le dernier quart d’heure.

Les poulains d’Otis  Ngoma auraient pu alourdir la marque, mais ils ont péché par la maladresse dans la dernière passe qu’il fallait soit donner à son coéquipier,  mais Kazadi Kasengu voulait seul frapper au but dans un angle fermé.

« Otis l’a reconnu lors de la conférence de presse que toute son équipe n’est pas encore au point, le joueur qui peut remplacer Kazadi n’est pas encore au meilleure de sa forme. Le Daring n’a pas eu une préparation normale. Il a aussi parlé de son adjoint François Guehi Guehi  qui n’est pouvait pas venir sans son accord ».

L’entraîneur de l’AS Dragons, Gaspard Wangosya Sadiki n’était pas  sur le banc, ayant été chassé par les supporters de cette formation, son adjoint  a reconnu la défaite et promet de faire mieux prochainement contre le FC Renaissance du Congo ».

Le FC Renaissance du Congo empochera les  3 points ce jeudi au stade des Martyrs

Le FC Renaissance du Congo empochera les 3 points ce jeudi 28 décembre 2017 au stade des Martyrs de la Pentecôte lors de la rencontre qui doit l’opposer à Shark XI FC qui ne se présentera pas sur le terrain, comme il en est de coutume depuis le début de la saison. Toutes les équipes kinoises ont bénéficiées de ces trois points, qui porteront le capital point du FC Renaissance à 9 pour le remettre dans la course.

Demain vendredi 29 décembre 2017, l’AS V.Club matchera le FC MK et l’AC Rangers sera en face du TP Molunge dans son fief

Pour le compte de la même journée et de la même Zone, l’AS V.Club matchera le FC MK pour tenter de reprendre la tête du classement. A Mbandaka, l’AC Rangers sera reçue par le TP Molunge dans son fief de Bakusu.

Au Centre Sud, pour le compte de la 8ème journée toujours, le TP Mazembe a confirmé sa suprématie en dominant JS Groupe Bazano sur le score de 3-1 au stade Mazembe de la commune de Kamalondo.

Peu avant ce match, pour le compte de la même journée, ECOFOOT Katumbi a battu l’AC Dibumba de Tshikapa sur le score de 1-0. Les Cheminots de St Eloi Lupopo de Lubumbashi sont allé défier les « Tshinkunku nsanga bilembi » de l’US Tshinkunku par 1-0  et à Mbuji-Mayi au stade Tshikisha, les «  Banjelu ne Bansantu » de SM Sanga Balende ont été accrochés par le FC Lubumbashi Sport sur le score vierge.

Tous les derbys de l’Est vont se jouer ce jeudi 28 décembre 2017 dans les 3 stades de l’Est.

Il s’agira de DC Virunga contre l’AS Dauphin Noir pour le classico de Goma au stade des Volcans, le CS Makiso recevra l’OC Muungano de Bukavu au stade Lumumba pour un derby, l’AS Maniema Union de Kindu accordera son hospitalité à Bukavu Dawa au stade Joseph Kabila de Kindu.

Gaby Mass)

Budget ONU 2018-2019: Près de 5,4 milliards de dollars adopté par l’Assemblée générale

$
0
0

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté un budget biannuel de près de 5,4 milliards de dollars pour la période 2018-2019. Cela représente une baisse de 286 millions de dollars, soit 5%, par rapport à celui approuvé pour la période actuelle 2016-2017, et 193 millions de dollars en dessous de la proposition faite en octobre par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour les deux prochaines années.

Le budget couvre les activités de l’ONU dans divers domaines notamment les affaires politiques, la justice et le droit international, la coopération internationale pour le développement, les droits de l’homme et les affaires humanitaires, et l’information publique. « Les secteurs les plus touchés par ces coupes budgétaires sont les coûts opérationnels, comme ceux liés aux consultants, aux voyages, ou encore à la technologie de l’information », a expliqué Johannes Huisman, le Directeur de la planification des programmes et du budget, au micro d’ONU Info. « Dans une moindre mesure, les réductions s’appliqueront au personnel », a également précisé M. Huisman.

« Nous pouvons rassurer les contribuables en affirmant qu’aucun effort ne sera épargné pour que l’argent soit dépensé à bon escient et qu’il profite bien à la communauté internationale dans les domaines où l’ONU est nécessaire », a déclaré M. Huisman. L’Assemblée générale a également approuvé la proposition d’annualiser le budget et ce, à titre expérimental à partir de 2020. « Un budget annuel nous permettra d’être davantage comptable envers les États membres et les contribuables car un budget annuel permet de rendre compte des résultats de notre travail, point de départ pour la proposition du budget suivant. Cela permet d’être plus réactif face à l’émergence de nouveaux besoins », a assuré le responsable onusien.

(JMNK)

100 jours après sa prise de fonction comme PCA: Le satisfecit d’André-Alain Atundu

$
0
0

Cent (100) jours depuis sa prise de fonction comme Président du Conseil d’Administration de la Snel SA, André-Alain Atundu se devait d’observer un court arrêt, afin de dresser un premier bilan de son action, soit une première évaluation. Il a commencé par expliquer le contexte de sa nomination, à savoir au moment de la transformation de Snel, entreprise publique, en Snel SA, Société commerciale. Dans ce contexte, la première mission était de mettre en place les mécanismes performants et de créer les valeurs qui doivent donner naissance à une culture d’entreprise newlook. Ça a été donc un privilège, d’autant plus qu’il implique un sens aigu de responsabilité et un engagement sans faille.

Dans son discours devant la presse, le PCA de la Snel SA a indiqué qu’à sa prise de fonction, la société présentait le tableau suivant : personnel de 6.6946, contrat de 2.934, projet en cours de 65, nombre de journaliers : 2.325 et un chiffre d’affaire de plus de 700 millions de dollars Us. Ces éléments structurels ont appelé la mise en œuvre d’une série d’opérations d’assainissement, notamment l’audit éthique de l’entreprise pour déterminer le degré d’adhésion et d’engagement des agents au nouveau statut de la société et un audit des procédures pour adopter les procédures et les pratiques en fonction des exigences de l’environnement économiques et politique du moment.

« Toutes ces considérations ont été coulées en orientations stratégiques et concrétisées en objectifs budgétaires et d’action au cours des réunions du Conseil d’Administration. Et durant cette période, la société a eu à faire face à de grosses pannes à Kalemie en octobre, à Kisangani, à Goma en novembre et à Kinshasa en décembre », dit-il, avant de souligner qu’en toutes ces situations, la Direction générale a déployé un trésor d’énergie pour mobiliser toutes les ressources humaines, financières, matérielles et techniques nécessaires, afin de normaliser la situation dans les agglomérations touchées au moindre délai. D’ailleurs, pour permettre au Conseil d’Administration de jouer son rôle en garant du bon fonctionnement de l’entreprise, les administrateurs (Mme Liska Abayuwe, Mme Sandrine Mubenga, M. Ghislain Chikez Diemu, M. Jean-Paul Dambana, MM. Alphonse Kisolokele, Raphael Luhulu et Marcelin Minaku) se sont déployés sur le terrain, pour voir d’eux-mêmes et vivre certaines réalités de l’entreprise in situ et in vivo.

Des perspectives d’avenir prometteuses

A en croire André-Alain Atundu, ces premiers mois de collaboration avec toutes ces personnalités disposant d’une expérience avérée tant dans les domaines publics que privés, à la hauteur des enjeux et défis du moment, qui s’est mise à la tâche immédiatement après sa nomination, ont contribué à consolider la cohésion de l’équipe et à former une volonté commune pour faire face aux enjeux et aux défis en présence. « Conformément à ma philosophie de  travail, nous évoluons dans l’esprit de la continuité du service public ‘’tout ce qui a été réalisé par nos prédécesseurs sera consolidé, et tout ce qui n’a pas été achevé sera mené à bonne fin’’, comme les stations de Makala et de l’UPN », dit-il, avant d’insister : c’est dans ces conditions que nous pouvons envisager sereinement les perspectives d’avenir par des innovations et des options managériales susceptibles d’améliorer la situation de Snel SA, notamment sur le plan de dette, de la situation sociale des agents, et des conditions techniques et professionnelles.

Et de renchérir que toutes nos initiatives, toutes nos actions, toutes nos options managériales, bref toutes nos décisions sont et seront prises dans la perspective de la Révolution de la Modernité. Elles auront donc comme objectif, la diminution ou la fin des pénibilités pour les agents et de tracasseries pour les clients, l’accès à un plus grand confort et l’amélioration de l’environnement au bénéfice de nos clients.

Enfin, pour permettre à la société d’œuvrer en toute sécurité et à l’abri de la concurrence déloyale, le Conseil d’Administration mènera une action de sensibilisation auprès des autorités compétentes en vue de la création et de l’installation d’une autorité de régulation dans le secteur de l’électricité. D’autre part, il se propose de suggérer aux autorités compétentes, l’institutionnalisation d’une journée nationale de l’électricité pour permettre à la Snel de se situer par rapport aux enjeux du secteur et de mieux communiquer avec le public.

(Jean-Marie Nkambua)

Affaire Ministère public-36 présumés terroristes Kamwina Nsapu: Les avocats de la défense se retirent de l’audience Ils veulent empêcher le Tribunal d’aborder le fond

$
0
0

Chaudes empoignades hier entre le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe et les avocats de la défense, à la prison militaire de Ndolo où se déroule le procès qui oppose le Ministère public aux 36 présumés terroristes Kamwina Nsapu. Et ce, suite à la décision du Tribunal d’accorder l’exclusivité à la Rtnc dans la couverture et la retransmission de ce procès. Cette décision n’a pas du tout plu aux avocats de la défense qui ont crié à l’injustice, avant de se retirer de l’audience. Le professeur Nyabirungu qui représente les intérêts de la partie civile se dit prêt à en découdre et ne comprend pas ce comportement des avocats des accusés, parce que le procès ne porte pas sur la liberté de la presse : mais sur des accusations d’une gravité particulière et à propos desquelles les accusés ont le droit de se défendre. C’est sur ces entrefaites que l’affaire a été renvoyée au 03 janvier 2018.

Après que le Tribunal de Garnison de Kinshasa/Gombe ait rejeté tous les incidents de procédure soulevés par les avocats de la défense, en principe, l’audience d’hier mercredi à la prison militaire de Ndolo devait permettre d’aborder le fond du dossier. Ceci, pour connaitre les vraies motivations des attaques sanglantes qui ont visé le Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), les parquets de Kalamu et de Matete, le marché central « Zando », sans oublier la destruction des biens privés et mort d’hommes. Comme pour dire qu’ils ne sont pas prêts à lever le pan du voile de cette affaire, les avocats des accusés se fourvoient malheureusement dans le dilatoire, en exigeant la couverture de ce procès par tous les médias. Mais en oubliant que c’est le Tribunal, pour certaines raisons, qui peut interdire ou autoriser la couverture des audiences.

Me Sylvain Mutombo, avocat de la défense est revenu sur la nécessité pour cette partie au procès de s’en remettre à leurs clients et la déontologie professionnelle. « Le droit de la défense tendait  à être muselé. Quand un prévenu  s’attend à voir un dossier être bien traité par une juridiction,  et que le Tribunal a décrété une audience publique et arrivé aujourd’hui, l’on est surpris que d’autres chaines soient élaguées et l’on ne reprend qu’une chaine qui a une réputation autre dans notre pays.  C’est pourquoi les prévenus  ont demandé à leurs conseils de se retirer, afin de régler la problématique liée à la participation des autres chaines, privées comme internationales », dit-il, avant d’ajouter que s’il y a des maisons de presse qui ont commis des bévues dans le traitement de leurs données, il y a des organes professionnels compétents qui peuvent poursuivre la chaine ou le journaliste concerné.

Et de renchérir que ce n’est pas au Tribunal de les museler par une décision inique et cynique en demandant aux autres de ne plus participer. C’est pourquoi les prévenus ont demandé  à leurs conseils de se retirer parce qu’ils ne peuvent pas comparaitre devant une chaine nationale qui a tendance à donner une orientation. D’ailleurs, pour la Rtnc, la sentence est déjà tombée et ces gens sont des assassins, ils sont déjà condamnés. Donc, on ne peut venir avec une seule chaine ou un seul son de cloche. Ils veulent voir toutes les chaines venir collecter les informations et les traiter par rapport à l’art et à la déontologie, pour que la communauté internationale puisse connaitre la vérité sur cette question, pour laquelle les Nations Unies ont déjà pondu moult rapports. Nous sommes venus  pour les défendre avec tous les éléments de droit que nous avons. Au cas où le Tribunal maintenait sa décision, nous allons nous mettre à la disposition de nos prévenus et à la déontologie des avocats.

Tous les principes d’un procès équitable sont respectés

Avocat de la République, Me Nyabirungu a souligné qu’il n’y avait pas de discordance entre la partie civile et le Tribunal. Il y a plutôt un malentendu entre les avocats de la défense et le Tribunal. Et d’affirmer que la partie civile est prête à continuer la procédure, ce sont les avocats de la défense qui pensent que la présence de tous les médias est nécessaire. Ce qui n’est pas notre point de vue.  « La procédure pénale n’a rien à voir avec la médiatisation. Ce qui est prévu dans la constitution, c’est qu’un procès doit être public et contradictoire. Un procès public est celui qui se déroule en présence du public. Il suffit qu’une salle d’audience soit accessible à tout le public, pour qu’un procès soit public. Quant au contradictoire d’un procès, c’est le fait que chaque partie a la parole à tour de rôle. C’est ce qui se fait jusqu’à présent. S’il y a une motivation particulière des avocats de la défense, il faudra nous la réserver », insiste-t-il.

Et de souligner que les médias, ça n’a rien à avoir avec la publicité des débats. La publicité des débats, c’est le fait que toute personne qui en a envie a accès à la salle d’audience. C’est ça la définition qui est dans la constitution. La médiatisation, c’est une autre paire de manche dans le cadre peut-être de l’exercice de la liberté de la presse. Et de préciser que notre procès ne porte pas sur la liberté de la presse, mais sur des accusations d’une gravité particulière et à propos desquelles les accusés ont le droit de se défendre.

Rappelons que les présumés terroristes Kamwina Nsapu sont poursuivis pour terrorisme, participation à un mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs, assassinat, meurtre, coups et blessures volontaires aggravés, coups et blessures volontaires simples, évasion des détenus, outrage à sentinelle, détention illégale d’armes de guerre, refus de dénoncer et violation des consignes.

(JMNK)

Grâce à la vigilance et au professionnalisme des services: Un complot contre Ramazani Shadary déjoué

$
0
0

En République démocratique du Congo, il existe bel et bien un réseau des arnaqueurs très actifs dans les réseaux sociaux opérant à l’étranger avec des relais en République Démocratique du Congo, en général, à Kinshasa en particulier. Avec l’évolution des logiciels de montage vidéo, les adversaires politiques recourent à des réseaux mafieux des arnaqueurs pour nuire à l’honorabilité des piliers du régime en place en Rdc. Concernant le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, est une âme pétrie de noblesse, intègre et travailleur compétent, connu comme tel depuis des lustres. Depuis son avènement au Ministère de l’Intérieur, au bout d’une année, il a engrangé maintes victoires pour la République, dans son secteur, qui ne peuvent qu’attirer la jalousie de ceux qui croyaient se cacher, mais aujourd’hui démasqués.

« Ce que la nuit cache, le jour le révèle », dit un adage. C’est désormais connu et les enregistrements sonores servant de pièce de conviction sont disponibles. Il existe bel et bien un réseau des arnaqueurs très actifs dans les réseaux sociaux opérant à l’étranger avec des relais en République Démocratique du Congo, en général, à Kinshasa en particulier.

Très clairement, ce réseaux mafieux, est au service des intérêts politiciens dont l’unique but est de nuire à la réputation et à l’honorabilité de certains piliers du régime en place. Malheureusement pour ces arnaqueurs et leurs sponsors dans la sphère politique déjà identifiés, le choix est mal tombé sur la personne du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, En effet,  le mardi 26 Décembre 2017, alors que le feuilleton Shé Okitundu n’avait pas encore fini de faire le buzz sur la toile, une autre Fake news (Fausses nouvelles) était en train d’être préparé dans un laboratoire canadien.

Le même jour, un membre du cabinet du VPM Ramazani reçoit un coup de file du Canada au numéro 0016134002720. C’est un congolais vivant au Canada qui appelle et dit: «Nous disposons d’une vidéo compromettante de votre chef Ramazani Shadary, d’une durée de trois minutes, filmée dans son bureau. Si nous balançons ça sur les réseaux sociaux, c’est fini pour lui. Alors, j’ai préféré vous alerter». A la question de savoir ce qu’il faut pour ne pas diffuser la vidéo et de quelle nature est-elle, l’arnaqueur répond: « Je vous mets en vidéo conférence avec la personne qui détient la vidéo et qui se trouve à Kinshasa ». Ce qui a été fait et les services aguerris du VPM ont pris soin d’enregistrer la conversation. Ces enregistrements sonores sont là.

Aussi curieux que ce la puisse paraitre, l’autre arnaqueur un certain Patric non autrement identifié qui est à Kinshasa (On le suppose), confirme en lingala détenir la vidéo compromettante contre le VPM  Shadary et exige 50.000 dollars pour ne pas la diffuser sur la toile. Pour lui tendre le piège, le collaborateur du VPM qui était avec deux autres témoins pendant la causerie enregistrée lui demande de lui envoyer d’abord un extrait de la vidéo pour se faire une idée. L’arnaqueur qui se trouverait à Kinshasa propose la discussion du prix initial. Après, il exige 25.000 dollars et enfin il demande entre 5.000 et 3.000 dollars pour donner une séquence de la vidéo en promettant une commission à son interlocuteur, au cas où tout marchait bien. Chose que les collaborateurs du VPM ont catégoriquement refusé de faire, ayant compris qu’il s’agissait d’un montage grossier et de mauvais gout à des fins d’escroquerie et de manipulation politicienne. Car, 24 heures avant, un politicien avait annoncé sur les réseaux sociaux la diffusion d’une  vidéo compromettante contre le VPM Shadary.

Ne pas négliger la menace

Au  regard de ce qui précède, l’opinion devra comprendre qu’avec l’évolution des logiciels de montage vidéo, les adversaires politiques recourent à des réseaux mafieux des arnaqueurs pour nuire à l’honorabilité des piliers du régime en place en Rdc, pour le cas de figure.

Tenez, le VPM, Ramazani Shadary est une âme pétrie de noblesse, intègre et travailleur compétent, connu comme tel depuis des lustres. Depuis son avènement au Ministère de l’intérieur, au bout d’une année, il a engrangé maintes victoires pour la République, dans son secteur, qui ne peuvent qu’attirer la jalousie de ceux qui croyaient se cacher, mais aujourd’hui démasqués.

De l’extinction de la milice terroriste Kamwuina Nsapu au Kasaï, que les sponsors voulaient voir renverser le régime de Kabila à Kinshasa, à la fin du conflit Pygmées-Bantou dans le Tanganyika, en passant par l’exemption des visas pour les détenteurs congolais et sud-africains des passeports diplomatiques et l’admission de la RDC au groupe d’action contre le terrorisme et le blanchiment d’argent (GABAC- CEMAC), pour ne citer que cela, il y a lieu de comprendre le sens du complot que tentent  d’ourdir les détracteurs du n°1 de l’intérieur, via les arnaqueurs inexpérimentés.

Complot, hélas, déjoué grâce à la vigilance de ses services, qui dénoncent à haute voix ces réseaux à la recherche de l’argent sale, qu’ils n’obtiendront jamais de Ramazani Shadary, qui n’a rien à se reprocher à tous égards.

Il n’est pas n’importe qui pour se laisser faire. Oui, « Ce que la nuit cache, le jour le révèle ». Ses services ont déjà mis à la disposition du public les enregistrements sonores des arnaqueurs regroupés dans un réseau actif à l’étranger avec des relais à Kinshasa recherche de l’argent, y compris dans la sphère politique.

L’on apprend aussi que les mêmes arnaqueurs viseraient aussi le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko. Raison pour laquelle cette situation ne devrait pas être négligée, mais prise au sérieux afin de mettre hors d’état de nuire quiconque s’illustre dans le sabotage des efforts consentis, pour le bien du pays.

L’Avenir

En mémoire de toutes les personnes décédées suite à la pluie diluvienne: Le Gouvernement décrète deux journées de deuil national (lundi 08 et mardi 09 janvier 2018)

$
0
0

COMPTE RENDU DE LA 7ème REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES

Vendredi, 05 janvier 2018

La septième réunion ordinaire du Conseil des Ministres s’est tenue ce vendredi 5 janvier 2018 à l’immeuble du Gouvernement sous la Présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Bruno TSHIBALA NZENZHE.

Un seul point figurait à l’ordre du jour à savoir: « Evaluation des évènements survenus dans la ville de Kinshasa et dans quelques agglomérations de l’intérieur du pays, le 31 décembre 2017 ».

La réunion débute avec la présentation des vœux de nouvel an 2018 aux membres du Gouvernement par le Premier Ministre Chef du Gouvernement au nom du Président de la République Chef de l’Etat et en son nom Propre.  

Après le mot introductif du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité, complété par le Ministre de la Défense Nationale, Anciens Combattants et Réinsertion, a présenté au Conseil des Ministres l’état de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national.

Il en découle que la situation sécuritaire est calme sur toute l’étendue du Territoire National, mais légèrement perturbée le 31 décembre 2017 à la suite du mouvement lancé par le Comité Laïc de Coordination de l’Eglise Catholique avec le soutien de l’ancien Président de la Conférence Nationale Souveraine et Président Honoraire du Haut Conseil de la République, Parlement de Transition et certains partis politiques de l’opposition. Plusieurs paroisses et diocèses catholiques ainsi que des nombreux acteurs politiques et de la Société Civile n’ont pas suivi ce mouvement et ont privilégié d’œuvrer pour la paix en ce dernier jour de l’année 2017.

S’agissant du bilan, on note :

– A Kinshasa : 4 morts parmi les civils et 1 policier. Ces morts n’ont aucun lien avec les manifestations du 31 décembre. On note également 77 fauteurs de troubles qui ont été interpellés et relâchés après leur audition.

– A Kananga : dans la nuit du 30 au 31 décembre 2017, trente personnes se réclamant du mouvement Kamwina Nsapu qui ont voulu pénétrer dans la ville pour participer à la marche du 31 décembre ont été neutralisées par les forces de l’ordre ; le bilan est d’un mort du côté des assaillants.  

Dans sa conférence tenue le 02 janvier 2018, l’ancien Président de la Conférence Nationale Souveraine et Président Honoraire du Haut Conseil de la République, Parlement de Transition, Monseigneur Laurent Monsengwo, parce que c’est de lui qu’il s’agit, a tenu des propos injurieux à l’endroit des dirigeants du Pays ainsi que des forces de l’ordre. A ce sujet, le Gouvernement de la République qui ne peut accepter que des telles propos viennent d’un Ministre de Dieu a, pour sa part, par le biais de son porte-parole, salué la bravoure des forces de l’ordre et la maturité du peuple congolais qui ne s’est pas laissé manipuler.

Le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a, par la suite, fait part au Gouvernement des autres manifestations programmées par le même Comité Laïc de Coordination de l’Eglise Catholique et son incitateur qui veulent faire entrer la République Démocratique du Congo dans un cycle de violence pour perturber le processus électoral en cours.

Après débat et délibération, le Gouvernement de la République a:

1. Condamné fermement les évènements survenus le 31 décembre 2017 et a mis en garde les organisateurs contre toute récidive.

2. rappelé que les libertés de manifester en RDC doivent se conformer à la constitution, aux lois et textes réglementaires de la République et aux engagements internationaux notamment au Pacte International des droits civils et politiques et à la Charte de l’Union Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui insistent sur le maintien de l’ordre public dans toutes les manifestations.

3. insisté sur la Laïcité de l’Etat Congolais tel que stipulé à l’article 1 Alinéa 1er de la Constitution : « la République Démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960 un Etat de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc … ». De ce fait, il ne peut y avoir alliance entre l’Etat et une Eglise au détriment des autres, de même qu’il ne peut y avoir alliance entre le sabre et le goupillon. Le Gouvernement rappelle ce principe et invite toutes les Eglises à la Neutralité.

4. Pour arrêter le cycle de violence en perspective pour cette année 2018, et empêcher aux organisateurs de la marche du 31 décembre de récidiver, le gouvernement demande à la justice de se saisir du dossier et d’établir des responsabilités. Le respect de la Loi passe avant les considérations d’opportunité.

5. Enfin le Gouvernement de la République rassure la population qu’il ne ménagera aucun effort pour préserver et maintenir la paix chèrement acquise sur l’ensemble du Territoire National afin de permettre la poursuite du processus électoral en cours.

Poursuivant sa communication, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité, a informé le Conseil des Ministres des dégâts causés par la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la Ville Province de Kinshasa dans la nuit du mercredi 03 au jeudi 04 janvier 2018.  

Prenant la parole, le Ministre de la Solidarité Nationale et Actions Humanitaires a pour sa part, présenté les faits saillants, le bilan provisoire et les stratégies d’intervention par rapport à cette catastrophe naturelle dont les dégâts enregistrés se présentent comme suit :

– 37 personnes décédées et plusieurs personnes blessées.

– Inondation des terrains et du poste haute tension de la Société Nationale d’Electricité au niveau de la Funa ayant entrainé la coupure d’électricité et la rupture de la distribution d’eau dans certains quartiers de Kinshasa.

– Glissement des terrains

– 5.100 maisons inondées dont l’orphelinat « le Cœur d’une mère ».

– 192 maisons écroulées

Tout ceci a entrainé le déplacement de plusieurs milliers de personnes vers des familles d’accueil en attendant la baisse du niveau des eaux. A cet effet, le Président de la République présente ses condoléances à toutes les familles endeuillées et ses compassions à tous les sinistrés. Il a instruit le Gouvernement pour que deux journées de deuil national soient observées ce lundi 08 et mardi 09 janvier 2018 en mémoire de toutes les personnes décédées.

Session extraordinaire: Trois lois en cours d’examen au Sénat

$
0
0

Comme personne ne l’ignore à ce jour, l’Assemblée nationale et le Sénat ont été convoqués en cette session extraordinaire du mardi 02 au mercredi 31 janvier 2018, à la demande du Président de la République Joseph Kabila Kabange. Qui, rappelle-t-on, a sollicité des deux Chambres du Parlement, l’adoption de certains textes de loi jugés urgents et d’un intérêt vital pour la nation congolaise et dont le processus législatif n’a pu être parachevé, à l’issue de la session ordinaire de septembre 2017.

Il s’agit notamment du projet de loi modifiant et complétant la Loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier ; du projet de loi relatif au partenariat public-privé ; et des projets et une proposition de loi sous examen en commissions mixtes paritaires Assemblée nationale – Sénat. Entre autres, le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Banque centrale du Congo ; de la proposition de loi portant protection et régime de l’activité de défenseur des droits humains ; du projet de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs au tourisme ; et du projet de loi relatif à la liberté des prix et à la concurrence.

Et cette session extraordinaire de janvier 2018 est déjà en plein essor à la Chambre haute du Parlement. Dès le mardi 02 janvier 2018, juste après la cérémonie d’ouverture solennelle de cette session extraordinaire au Sénat, les élus des élus avaient directement procédé à l’examen du texte sur la révision du Code minier. Pour ce faire, le ministre des Mines, M. Martin Kabwelulu, a été invité devant les sénateurs pour présenter l’économie générale de son texte de loi.

Et lors du débat général qui a suivi cette présentation, les « sages de la République » ont eu à exprimer diverses préoccupations. Auxquelles préoccupations, le ministre Kabwelulu avait sollicité et obtenu de la plénière du Sénat, un délai de 48 heures pour préparer ses éléments de réponse afin de pouvoir rencontrer ces différentes préoccupations des « sage de la République ».

C’est ainsi que le vendredi 05 janvier 2018, le ministre des Mines était revenu devant le Sénat pour répondre aux questions soulevées par les sénateurs. A cette occasion, Martin Kabwelulu s’est efforcé à répondre premièrement aux questions touchant les six piliers auxquelles sont axées les modifications et insertions introduites dans le nouveau Code minier révisé.

Notamment, la gestion des titres miniers ; la gestion du domaine minier ; la responsabilité sociale et environnementale ; la transparence et la bonne gouvernance, le régime fiscal, douanier et de change ; et le rôle de l’Etat et des intervenants dans l’administration ou l’application du Code minier. Le ministre a également répondu au second lieu à des questions spécifiques.

Entre autres, autour de la fraude minière ; du caractère participatif du processus de révision du Code minier et les points de divergence avec les sociétés minières dans ce processus de révision du Code minier ; de la promotion de la classe moyenne congolaise ; de la transformation des produits miniers ; de la valorisation des gisements comme apport de l’Etat ; et de la transmission de certains contrats signés par les sociétés minières du portefeuille de l’Etat.

Rencontrant leurs préoccupations, le ministre Kabwelulu a indiqué aux sénateurs que cette révision du Code minier n’est pas timide. « Il s’agit d’une modification qui touche certaines dispositions pertinentes du Code minier, et non une réforme fondamentale du Code minier », a-t-il souligné tout en rassurant aux élus des élus sa disponibilité pour la poursuite du travail sur cette révision du Code minier.

A la suite de ces réponses, les sénateurs se sont prononcés pour la clôture du débat autour de ce projet de loi sur la révision du Code minier. Le texte est ainsi transmis à une commission mixte ECOFIN – PAJ – ERNT (Economique, financière et bonne gouvernance – Politique, administrative et judiciaire – Environnement, ressources naturelles et tourisme) du Sénat pour examen approfondi.

Ladite commission dispose donc de quatre jours francs pour enrichir ce texte en introduisant des amendements des « sages de la République » et finaliser son travail, afin de ramener à la plénière du Sénat un texte bien fignolé.

Des innovations du Code minier révisé

En effet, c’est depuis la dernière session parlementaire ordinaire de mars 2017 que le Parlement de la République s’emploie à doter le pays d’un nouveau Code minier en remplacement de celui promulgué en juillet 2002. Ce texte de loi comporte donc des grandes innovations et nouvelles orientations introduites dans le nouveau Code minier.

Le ministre des Mines a indiqué devant les sénateurs que la révision du Code minier vise entre autres, à accroître le niveau de contrôle de la gestion des titre miniers et du domaine minier ; repréciser les éléments relatifs à la responsabilité sociétale des entreprises minières vis-à-vis des communautés affectées par les projets miniers ; revoir, au mieux des intérêts de l’Etat et des entreprises, le régime fiscal, douanier et de change ; se conformer à la Constitution de 2006, telle que modifiée et complétée à ce jour ; et à assurer l’émergence du pays et son développement durable, à partir de ses ressources du sol et du sous-sol.

« L’objectif primordial de la révision du Code minier est simplement de faire des Mines un véritable moteur de développement du pays, en s’assurant que l’Etat, les communautés locales et les investisseurs, puissent tirer des profits équitables de l’exploitation minière », a indiqué le ministre Kabwelulu.

Le ministre a enfin épinglé deux autres innovations essentielles se rapportant notamment au sort de conventions minières en vigueur et à la promotion de la classe moyenne congolaise. En ce qui concerne les conventions minières en vigueur, a dit le ministre, elles restent actives jusqu’à l’expiration de leur durée de validité.

Et par rapport à la promotion de la classe moyenne congolaise, il est prévu des dispositions visant la prise de participation des actions sociales à concurrence de 10 % dans tous les comptoirs et dans toutes les entités de traitement.

Les sénateurs ont examiné la loi sur le PPP

Après avoir reçu mardi 02 janvier courant à l’ouverture de la session extraordinaire le ministre des Mines Martin Kabwelulu, qui a présenté mardi dernier le texte sur le Code minier, les sénateurs ont reçu le jour suivant, donc le mercredi 03 janvier 2018, le ministre du Plan Modeste Bahati Lukwebo. Ce dernier a donc présenté aux élus des élus, le projet de loi sur le partenariat public-privé (PPP), déjà adopté à l’Assemblée nationale depuis le mardi 21 novembre 2017.

Au cours du débat général, les sénateurs ont soulevé diverses préoccupations et observations. Et le ministre du Plan a pris le soin de répondre aux questions des sénateurs au cours de la même séance plénière. Et le débat sur cette loi a été clos et le projet de loi est transmis en commission pour examen approfondi.

Il sied de signaler en outre que la loi sur le partenariat public privé définit le régime juridique applicable aux contrats de partenariat public-privé. Elle fixe les principes fondamentaux et la procédure, relatifs à l’octroi desdits contrats, leur exécution, leur suivi et leur contrôle, le règlement de leur contentieux, le régime juridique des biens nécessaires à leur exécution ainsi que les obligations des parties.

Les innovations importantes apportées dans le cadre de cette loi sont entre autres, l’intégration dans l’arsenal juridique congolais, de la notion de contrat de partenariat ; l’institution de la procédure de l’offre spontanée ; et l’institution d’un établissement public d’appui, chargé notamment de conseiller et d’assister le Gouvernement et les autorités contractantes dans la conception et la conclusion des contrats de partenariat public-privé ainsi que de l’autorité de régulation du secteur.

Toutefois, cette loi n’abroge pas les dispositions des lois particulières ou spéciales qui régissent les contrats de partenariat public-privé, indique le législateur.

Egalement, la loi sur le tourisme transmis en commission

Après avoir décidé de la transmission du texte sur la révision du Code minier à la commission mixte ECOFIN – PAJ – ERNT lors de la séance plénière de vendredi 05 janvier 2018 au Sénat, les sénateurs avaient poursuivi leurs travaux relatifs à l’examen et vote du projet de loi portant principes fondamentaux relatifs au Tourisme. Ainsi, ils ont suivi la présentation du rapport de la commission Environnement, ressources naturelles et tourisme (ERNT) y relatif.

Après cette longue présentation du rapport, un débat général a été ouvert. Au cours duquel, les élus des élus ont exprimé diverses préoccupations, et ont émis des suggestions et formulé des recommandations. A la suite desquelles, les membres de la commission ont pu intervenir pour harmoniser des vues.

Toutefois, 48 heures pratiquement sont accordées à cette commission ERNT pour le dernier toilettage et insertion des autres amendements suggérés par les sénateurs au cours du débat. C’est donc le lundi, sauf modification, que les travaux reprendront autour de l’examen et vote du projet de loi portant principes fondamentaux relatifs au Tourisme.

De l’économie du projet de loi sur le tourisme

Le tourisme est reconnu comme un secteur économique porteur de croissance à travers le monde. Cependant, le secteur du tourisme congolais est jusque-là organisé par des dispositions légales et réglementaires disparates ne ciblant que certains domaines.

Et la présente loi vient combler cette lacune en dotant le pays d’un cadre légal cohérent, régentant l’ensemble de l’activité du tourisme, pour sa promotion et son développement. Il vise donc la relance et le développement du secteur du tourisme congolais.

A travers cette loi, l’Etat congolais réaffirme sa volonté de réhabiliter le tourisme en tant que secteur stratégique de développement, capable de contribuer à l’accroissement des ressources de l’Etat, à la création des emplois et à la lutte contre la pauvreté. Aussi, d’intensifier la promotion du tourisme ; de renforcer la compétitivité de la destination congolaise ; et de réaffirmer la volonté et la dynamique prononcées de la décentralisation dans ce secteur.

Comme innovations, la présente loi intègre les instruments juridiques internationaux ratifiés par la République. Elle établit les liens de collaboration en matière de tourisme entre le pouvoir central et les provinces, conformément à la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée à ce jour, qui institue une forte décentralisation politico-administrative du pays.

Aussi, cette loi clarifie le mode de fonctionnement du secteur du tourisme ; et met un accent particulier sur l’aspect incitatif de l’action du pouvoir central et des provinces concernant la promotion de l’investissement et le développement du partenariat public-privé, le tourisme durable, l’accessibilité universelle et l’amélioration de l’offre touristique. Elle donne des orientations sur les mesures de facilitation à prendre par le Gouvernement, pour moderniser et simplifier les formalités d’entrée, de séjour et de sortie.

La présente loi comporte 54 chapitres et est subdivisée en cinq titres dont ; des dispositions générales ; du cadre institutionnel ; du régime de gestion des activités du tourisme ; des dispositions pénales ; et des dispositions transitoires, abrogatoires et finales.

(Lepetit Baende)


A l’ouverture de la session extraordinaire: A. Minaku appelle à l’unité et la paix en Rdc

$
0
0

Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a procédé le mardi 02 janvier 2018, à l’ouverture solennelle de la session parlementaire extraordinaire de janvier 2018 au niveau de la Chambre basse du Parlement. Dans la deuxième partie de son discours solennel, après avoir expliqué la raison de la convocation de cette session extraordinaire, le speaker de la Chambre basse du Parlement a exhorté toute la classe politique congolaise en général, à œuvrer véritablement pour la préservation de l’unité et de la paix en République démocratique du Congo.

« Nos divergences politiques, si profondes soient-elles, ne doivent pas nous empêcher de nous retrouver sur l’essentiel et de défendre ensemble certains fondamentaux », a-t-il déclaré. L’élu d’Idiofa a ainsi appelé les politiciens congolais en général, et élus du peuple en particulier, de tâcher d’abord à prêcher en faveur de la réussite du processus électoral. Car, a-t-il dit, seules les élections véritablement démocratiques auront vocation à solidifier la paix en République démocratique du Congo et à jeter les jalons d’un avenir meilleur pour la jeunesse congolaise. Et de marteler : « Seules les élections permettront aux vrais démocrates de respecter la volonté du souverain primaire, le peuple congolais ».

Auparavant, le président de l’Assemblée nationale a d’abord rappelé le contexte de la convocation de cette session extraordinaire, avant d’énumérer les différents points inscrits à l’ordre du jour de la session. « En application des dispositions des articles 116 de la Constitution et 56 du Règlement intérieur, j’ai signé en date du 19 décembre 2017 la Décision portant convocation de l’Assemblée nationale en Session extraordinaire, du 02 au 31 janvier 2018, afin de répondre à la demande exprimée par le Président de la République, qui a sollicité des deux Chambres du Parlement l’adoption de certains textes de loi jugés urgents et d’un intérêt vital pour la nation et dont le processus législatif n’a pu être parachevé, à l’issue de la Session ordinaire de Septembre 2017 », a-t-il dit.

Pour rappel, trois principaux points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session extraordinaire. Il s’agit du projet de loi modifiant et complétant la Loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier ; du projet de loi relatif au partenariat public-privé ; et des projets et une proposition de loi sous examen en commissions mixtes paritaires Assemblée nationale – Sénat.

Notamment, le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Banque centrale du Congo ; la proposition de loi portant protection et régime de l’activité de défenseur des droits humains ; le projet de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs au tourisme ; et le projet de loi relatif à la liberté des prix et à la concurrence.

« Tous ces textes feront l’objet, dans les prochains jours, d’une harmonisation par les Commissions mixtes paritaires en application des dispositions de l’article 135 de la Constitution », a souligné Aubin Minaku avant d’ajouter que « Les matières législatives inscrites dans l’ordre du jour ont déjà été adoptées par notre Chambre législative et sont actuellement soit en seconde lecture au Sénat, soit en Commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat et dont les rapports sont attendus en vue de leur adoption définitive ».

Ces textes, a-t-il poursuivi, sont essentiellement destinés à la mise en œuvre des engagements internationaux pris par la République démocratique du Congo en matière de promotion et de protection des droits de l’homme ainsi qu’à la mise en œuvre des mesures économiques adoptées par notre Gouvernement en vue de l’amélioration du cadre macroéconomique, des finances publiques et du climat des affaires.

(Lepetit Baende)

Joseph Kabila Kabange: Essai sur une idéologie de progrès

$
0
0

Le Directeur Adjoint du Cabinet du Chef de l’Etat Joseph Kabila, Monsieur Kambila Kankwenda wa Mpunga, a publié l’essai portant le titre ci-haut, chez L’Harmattan. L’ouvrage a été lancé le vendredi 29 Décembre, 2017, dans l’auditorium Showbuz. Préfacé par le Professeur Mova Sakanyi, l’ouvrage a été baptisé par le Président de l’Assemblée Nationale, le Dr. Aubin Minaku. Je propose ma lecture de cet excellent essai idéologico-politique. Elle est une denrée intellectuelle rare dans l’arène politique Congolaise.

Force est de noter, de prime abord, que la déficience idéologique est l’une des causes essentielle des convulsions de notre société. Dans un contexte d’adversité politique nébuleuse et ascendante contre le régime, produire un tel essai sur le Président Joseph Kabila ne peut découler que d’une conviction immarcescible. C’est évident, Kambila est un Lumumbiste inoxydable par les oscillations et vicissitudes politiques congolaises.

  1. CONTEXTE ET PERTINENCE POLITOLOGIQUEDE L’ESSAI

L’illustre penseur Français, Edgard Morin, avec la sagacité que l’on lui reconnait, a observé que la crise est le moment par excellence où l’on saisit ce qui git dans lefond de l’être individuel et collectif.Dans les spasmes existentiels provoqués par la crise, les esprits élevés proposent la lumière au lieu de laisser libre cours à la pulsion thanatos de l’anéantissement mutuel.Dans ce climat délétère, l’essai de Kambila apparait comme un faisceau luminescent dans la brume épaisse, obnubilante. Sous cet angle, la pertinence de l’essai sur l’idéologie du progrès dans la dispensation de Joseph Kabila est repérable dans un double prisme politologique.

Le premier prisme est celui de la proposition de la réorientation de nos  esprits (esprits désaxés par la crise), sur les repères superstructurels de la reconstruction nationale. Une telle démarche est d’une importance capitale carla non-intériorisation des d’idées maitresses relatives àla marche d’une société produit des anxiétés.Celles-ci finissent par engendrer les dérapages tant dans le camp de ceux qui gouvernent que de l’opposition. Autant certains disciples de Joseph Kabila qui sont dépourvus de la conscience idéologique de son action peuvent être (ou sont) déviants par rapport à sa vision, autant certains opposantsse radicalisent par déficit d’élévation intellectuelle permettant le captage du système des idées tractant l’œuvre du fils de Mzé Laurent Kabila. Deuxièmement, cet essai trouve sa pertinence dans la composition intelligente d’un système d’idées cohérentes  fournissant à l’entreprise de la reconstruction du Congo initiée par Joseph Kabila les matériaux de sa durabilité, de son partage, de son appropriation collective. Aucun pouvoir, même d’émanation martiale, ne peut subsister dans sa préservation ou sa conquête par un groupe, sans effort de conceptualisation idéologique. Donc cet essai porte une contribution idéologique de haute portée politique car il rend l’ergonomie du pouvoir de Joseph Kabila plus intelligible.

  1. INGENIERIE DE CONSTRUCTION DE L’ESSAI ET ARMATURE CONCEPTUELLE

Il convient d’abord de souligner que par nature un essai, comme production intellectuelle, est par essence une thèse. Mais, au plan de l’épistémologie Kantienne, tout phénomène étant polygonal l’essai ne se réclame pas d’une véracité apodictique. Il propose un regard, une intelligibilité.

L’ouvrage est charpenté sur 12 chapitres succincts.Dans sont introduction, l’essayiste Kambila décline l’objectif  de son œuvre : rendre intelligible au moyen d’un décryptage analytique, l’inscription de l’action de la reconstruction du Congo lancée par le Président Kabila depuis 2001, dans le périmètreidéologique de la Social-démocratie. C’est à ce corpus d’idées qu’a souscrit le PPRD, parti dont l’acteur politique Joseph Kabila est le géniteur.

Avec une remarquable maestria de l’arsenal théorique, une pointilleuse virtuosité dans l’élucidation des nuances conceptuelles, écrémée avec une exploration factuelle, Kambilase lance avec ravissementà la réalisation de l’objectif élucidé ci-haut. Les 12 chapitres peuvent être regroupés en trois parties (conceptuelle, analytique et prescriptive). Du premier au quatrième chapitre, l’auteur nous propose une double exploration historique et conceptuelle du parti politique,  de l’idéologie, du socialisme et de la social-démocratie. Cette partie trouve son point culminant dans l’exploration conceptuelle de la social-démocratie.D’abord, dans l’optique de Destutt de Tracy, inventeur du mot idéologie, Kambila la cerne comme «un ensemble plus ou moins ordonné et systématisé, d’idées, de représentations et d’images.» Mais, paraphrasant Althusser, Kambila insiste sur le fait que chaque peuple doit savoir faire de l’idéologie : «un instrument pour des actions réfléchies sur l’histoire…et pour  assurer ainsi sont rôle l’idéologie doit répondre aux conditions de diffusion certes, de praticabilité, mais surtout d’efficacité». Il faut donc contextualiser toute idéologie.

Au sujet du socialisme, sur base d’une recherche achalandée, l’auteur passe du socialisme utopique au socialisme scientifique de structuration marxiste en cernant fondamentalement son projet humaniste. Kambila reconnait, comme les illustres penseurs de la célèbre Ecole de Frankfurt (notamment Max Horkheimer, Adorno, Luckas et Habermas) que le socialisme scientifique n’a pas produit la sociétéidéaleprophétisée par Karl Marx.Delà, Kambila bifurque logiquement sur la social-démocratie. Il la cerne comme étant une véritableréinvention du socialisme scientifique. Il relève que la social-démocratie porte essentiellement sur l’adoption du pluralisme, le domptage du capitalisme en le reformant, afin de réaliser le projet humaniste de l’amélioration des conditions existentielles.

Force est d’observer que cette partie est un vrai gisement conceptuel. Il peut indubitablement compléter certains syllabus de Science Politique en RDC. Il peut aussi servir d’outil de culture politique pour certains communicateurs des partis,voire certains journalistes pour des prestations plus pédagogiques et délectables par les téléspectateurs.

  1. DE L’IDENTIFICATION DE LA SOCIAL-DEMOCRATIE DANS L’ŒUVRE DE LA RECONSTRUCTION DU CONGO PAR JOSEPH KABILA

La deuxième partie qui est analytique (chapitre 5 et 6) se focalise sur la concrétude de la reconstruction de la RD Congo depuis 2001 jusqu’à ce jour.

Kambilacerne avec limpidité la réalité historique de l’option de la social-démocratie prise par le Président Joseph Kabila à partir de 2001. Tout en demeurant dans l’optique du nationalisme et l’anti-impérialisme, Joseph Kabila opère un choix rationnel en adaptant le mode de gestion politique et socioéconomique aux exigences de son temps, sans trahir les fondamentaux de l’héritage socialiste universel et de la gauche nationaliste Congolaisetracableà Patrice Lumumba et Laurent Kabila. Ainsi donc dès 2001, alors que le Congo était en dislocation étatique et en faillite économique (comme le relèvent dalleurs les politistes Américains Crawford Young, Thomas Turner, Jason Stern), Joseph Kabila souscrit au pluralisme politique. Il promeut l’équilibre entre l’Etat et le Marché. Cette option fut traduite avec limpidité dans la souscription du parti politique de Joseph Kabila, le PPRD, à la social-démocratie. Rejetant le model de l’Etat-colonial prédateur reproduit sous la Deuxième République, Joseph Kabila et son PPRD se sont engagésà reconstruire un Etat-stratège. Celui-ci, comme l’explique Kambila, équilibre ses missions régaliennes et régulatrices avec les impératifs d’un capitalisme dompté et viable pour amorcer  le progrès.L’Etat-stratège s’impose dans la social-démocratie Kabilienne comme le centre névralgique de la Révolution de la Modernité, souligne Kambila.

Ainsi donc, après une longue époque de non-Etat, Kambila note qu’en 2006 les 5 Chantiers devaient d’abord construire les composantes fondamentales de l’Etat-stratège. Ce préalablepolitologique devait ainsi permette à la société dans laquelle l’Etat avait disparu, d’avoir un nouvel «Etat-stratège » capable de lancer  la reconstruction des infrastructures ainsi que les services sociaux de base. En 2011, observe Kambila, la thématique de la Révolution de la Modernité constitue en fait une ambition supérieure de progrès visant à élever la RD Congo à la phase de l’émergence en 2030.Kambila capte dans la Révolution de la Modernité la seule articulation politique d’une vision-ambition d’envergure nationale en RD Congo après des décennies de défaitisme et de perte de self-estime national. L’auteur y voit une occurrence historique analogue à la Révolution de Meiji en 1872, qui ouvrit le Japon à la modernité.La démonstration est limpide. Kambila a brillamment atteint son objectif.

  1. Valeur Ajoutée dans la Quête des modalités du Progrès Collectif.

La dernière partie (chapitre 7 à 12) est élucidante et prescriptive. Il y est démontré que dans son œuvre de la reconstruction Joseph Kabila a non seulement adopté la social-démocratie, mais il y a apporté quatre éléments nouveaux. Ceux-ci sont : le souverainisme, la cohésion nationale, la nécessité de la modernité ainsi que l’ouverture aux forces du centre. Cette dernière dimension est constamment concrétisée dans l’action de Joseph Kabila à travers la formation de la coalition AMP ensuite MP, fédérant les plus de forces souscrivant au progrès en RD Congo.

Mais, l’essayiste Kambila n’est pas un propagandiste ou intellectuel naïf cherchant à rationaliser l’action d’un régime. En effet, il reconnait explicitement qu’en dépit de l’œuvre de la reconstruction amorcée, la société Congolaise porte en encore les tares que nous devons urgemment corriger. Il se réfèreà certains penseurs Congolais notamment MabikaKalanda, KamitatuMassamba, Ka-Mana, Professeur Emile Bongeli et Professeur Henry Mova, dont les cogitations correctives sont susceptibles d’enrichir la social-démocratie congolaisepour permettre l’accélération de la Révolution de la Modernité. Tout en émettant des doutes sur un pan du pessimisme de l’illustre théologien et philosophe Congolais Ka-Mana, l’essayiste Kambila cerne quand-même la saillance de son plaidoyer pour le développement d’un imaginaire Congolais de puissance. Kambila souligne qu’indubitablement, dans la Révolution de la Modernité projetant la vision d’un Congo Emergeant en 2030, Joseph Kabila propose déjà aux Congolais une auto-imagination nationale de puissance dans la région, le continent et le monde. Mais, nous devons tous y travailler. Kambilalui-même propose une démocratie inclusive, remodelée par nos propres expériences, et sous-tendue par ce qu’il appelle «l’harmonisation de notre pratique avec notre idéologie. »

  1. REGARD CRITIQUE ET PERSPECTIVES DE L’OUVRAGE

Je dois avouer que j’admire la subtilité intellectuelle pétrie de sagesse dont Kambilaa fait magistralement montre. Il nous offre ungraphisme polymorphique et multicibles. Haut cadre du PPRD, Kambila s’est adresséd’abord à son propre parti. A ce tournant décisif de notre histoire, lorsque le Congo chemine vers des élections qui vont ouvrir une autre dispensation politique, Kambila dit au PPRD : «intériorisez la social-démocratiedans sa normativité et sa matérialité Kabilienne et transformez le parti pour sa pérennité. Devenez un parti qui au-delà des élections est un instrument de transformation sociétale. Puis, Kambilas’adresse à l’intelligentsia congolaise. Kambilaleur dit que Joseph Kabila est décrypté avec des aprioris et stéréotypes obstruant toute possibilité du discernement impersonnel de son action. Très peut d’efforts ont été fournis dans la famille politique de Joseph Kabila dans ce rayon d’action politique nationale. La communication politique flagorneuse ne peut pas faire intérioriser la quintessence d’une Révolution de la Modernité.  Ainsi donc, Kambilavient contribuer au colmatage de cette lacune en mettant à la disposition des élites congolaises une exploration idéologique de l’action de JosephKabila. Non pas pour le hisser sur le piédestal messianique, mais pour nous inviter au débat à une strate intellectuelle supérieure, et surtout pour dire : au-delà de l’adversité politique et en dépit des déficits de ce parcours, reconnaissons que Kabila nous a proposéune vision-ambition de progrès national. Nous pouvons transcender nos divergences pour réaliser ensemble le Congo Emergeant. Bien au-delà, Kambila s’adresse au monde pour dire «don’ttakeitpersonal » : Joseph Kabila n’a rien de personnel contre vous ou vos pays. Il est légitimement ancré dans la droite ligne idéologique de ses role-modelsPatrice Lumumba et Mzee Laurent Kabila. Il veut aussi légitimementprotéger sa patrie contre l’impérialismemondial résiduel, en lui proposant une vision de progrès collectif.

Si la démarche de Kambila est riche au plan de l’exploration conceptuelle et analytique, elle mérite cependant d’êtreplus garnie peut-être dans une secondeéditionpar une corroboration plus approfondie de la matérialisation de la social-démocratie sous Joseph Kabila au plan politique et au plan de la quantification de l’impacte social. L’apport historique fondamental de Joseph Kabila à la redemocratisation de la RD Congo (que même ses détracteurs Démocrates aux USA reconnaissent) possède une dimension de la social-démocratie qui n’a pas été suffisamment approfondie. Ensuite la dimension de l’évolution positive de l’Indice de Développement Humain (IDH), qui offre la synthèse des paramètres sociaux majeurs (santé, éducation, mortalité, espérance de vie) et qui est passé de 0,220 dans les années 1990 à plus de 0,443 il y a une année, donne une mesure objective des avancées (modestes fussent-elles) dans le sens d’une reconstruction humaniste. Kambila semble avoir esquivé cette piste qui pourtant donne la mesure quantitative imparable du progrès de la social-démocratieKabilienne en  RD Congo de 2001 à ce jour, en dépit des lacunes indéniables et des drames conjoncturels.

Il est inéluctable que les négativistes et autres esprits qui se délectent dans la mutilation du Congo, vont formuler des critiques acerbes. Il est tout aussi vrai que les 5 Chantiers et la Révolution de la Modernité n’ont pas produit des résultats autrement hyper-reluisants. En plus, Joseph Kabila ne s’est jamais proclamé roi-philosophe ou démiurgeà la puissance miraculeuse pouvant transformer le Congo en paradis. Il faut donc avoir le sens de la mesure et des nuances. La destruction abyssale du Congo, l’effondrement de l’Etat, l’ingouvernabilité de 1990à 2001, la disparation du système de production économique dès les années 1990, la dégénérescence de la société, pendant plus de 40 ans, ne pouvaient pas êtrerésorbés en 10 ans de mandat électoral, seulement parce que Joseph Kabila a opté pour la social-démocratie ou a lancé la Révolution de la Modernité. L’idéologie et la vision, en dépit des lacunes et déficits dans la société, sont des référents, des données régulatrices des comportements. Il est important que nous nous délestions de notre nombrilisme pour opérer l’élévationidéologiqueet le raffinement intellectuel que nous propose Kambila, afin qu’ensemble nous construisions le Congo Emergeant en 2030.

Hubert KabasuBabuKatulondi

Libre-penseur.

Affaire Ministère public-36 Kamwina Nsapu: Le blocage

$
0
0

Le procès opposant le Ministère public aux 36 terroristes Kamwina Nsapu/aile Kinshasa, qui se déroule à la prison militaire de Ndolo n’a pas encore atteint la vitesse de croisière. Il évolue au ralentie, parce que les avocats de la défense ne font qu’inventer les dilatoires, pour empêcher le Tribunal de Garnison de Kinshasa/Gombe d’aller vite et d’aborder le fond du dossier. Et ce, au désavantage des membres de familles qui veulent en savoir un peu plus sur ceux qui ont été à la base des attaques sanglantes, évasion des détenus, destruction intentionnelle des biens et mort d’hommes au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) ou l’ex-prison de Makala, du parquet de Matete, de Kalamu et du Grand marché de Kinshasa, communément appelé Zando.

Ainsi, à l’audience du 3 janvier 2018, le Tribunal a constaté que les prévenus n’étaient pas toujours entourés de leurs conseils. Ceux-ci, en réaction à la décision du Tribunal d’accorder l’exclusivité à la Rtnc dans la couverture et la retransmission de ce procès, ont décidé de se retirer de l’audience. Et pourtant, à en croire le professeur Nyabirungu, l’un des avocats de la partie civile République démocratique du Congo, la procédure pénale n’a rien à voir avec la médiatisation. Ce qui est prévu dans la constitution, c’est qu’un procès doit être public et contradictoire. Un procès public est celui qui se déroule en présence du public. Il suffit qu’une salle d’audience soit accessible à tout le public, pour qu’un procès soit public. Quant au contradictoire d’un procès, c’est le fait que chaque partie a la parole à tour de rôle. C’est ce qui se fait jusqu’à présent. Devant cette difficulté, l’affaire a été renvoyée au mercredi 10 janvier 2018, au même endroit. 

Dix autres Kamwina Nsapu se sont rendus

Disons que cette attitude des avocats de la défense n’a pas du tout été appréciée par les avocats de la République qui sont étonnés, parce qu’en principe, les règles ne sont pas respectées.  Pour Me Ambroise Kamukuni, aucun avocat ne peut aller à l’encontre des intérêts  de son client. « Lorsqu’on bloque la procédure, c’est-à-dire que ceux qui sont en détention restent, alors que si on ouvrait le procès, il y en a probablement qui peuvent être acquittés et quitter ainsi la prison. Mais vous comprenez la politique de la défense, c’est de bloquer la  procédure. Ce n’est pas dans l’intérêt des prévenus », dit-il, avant de se demander, la presse, qu’est-ce qu’elle a à faire ?  Elle fait ses commentaires, recueille ses éléments et ne participe  pas à la défense. Ce sont des subterfuges qui n’ont rien à avoir avec la défense des intérêts des clients. C’est juste le blocage !

Et d’ajouter que : « ce que nous avons à suggérer au Tribunal, nous considérons que nous avons perdu la journée. On aurait pu débloquer cette affaire dès le début et renvoyer la cause  pour permettre à ceux qui peuvent se trouver de nouveaux conseils, d’en trouver. Nous sommes convaincus que la plupart des avocats qui ont comparu ici n’ont même pas été consultés, sont des gens qui se sont constitués et qui ont un autre agenda, qui n’a rien à avoir avec la défense des prévenus qui sont poursuivis. Il y en a probablement qui peuvent être acquittés ou écopés d’une peine moindre par rapport à la détention qui a été la leur, et facilement rentrer dans leurs familles en un temps utile. Nous devons privilégier les intérêts de nos clients, pas nos intérêts propres », insiste-t-il.

Par rapport aux 10 terroristes Kamwina Nsapu qui se seraient rendus, Me Ambroise Kamukuni qui ne confirme pas l’information, pense qu’il n’y a que le Ministère public qui peut confirmer cette information.  Et d’ajouter qu’il a aussi appris par la rumeur que parmi ceux qui avaient fui, il y a 10 qui sont venus se livrer et qui vont probablement être ajoutés à la série. Ça c’est de la compétence du Ministère public.

(JMNK)

Suite à la catastrophe du 03 et 04 janvier derniers à Kinshasa: Ramazani Shadary préside la réunion de la commission gouvernementale ad hoc

$
0
0

Quarante-quatre morts dont les frais d’enterrement ont été totalement pris en charge par le Chef de l’Etat, tel est le bilan provisoire officiellement annoncé ce week-end par la commission   gouvernementale ad hoc, mise sur pied pour assister les sinistrés  de la dernière pluie et prendre des mesures préventives face à l’imminence de nouvelles inondations au regard de l’abondante pluviométrie qui devrait aller jusqu’au mois de mars prochain.

Présidée par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, cette commission qui comprend 14 ministères concernés par le caractère transversal de la catastrophe naturelle  du 03 au 04 janvier dernier s’est réunie samedi pour la première fois au cabinet de l’intérieur.   Tous les aspects liés aux  causes et conséquences de cette tragédie  ont été abordés par les membres de la commission parmi lesquelles le Vice-Premier ministre  et ministre des Transports, le ministre d’Etat de relations avec le parlement, ainsi que d’autres ministres concernés présents sur le lieu. A la fin de la réunion, Félix Kabange Numbi, ministre de l’Aménagement du territoire et porte-parole de la commission a indiqué qu’effectivement le gouvernement s’est réuni en sa 7ème réunion ordinaire ce vendredi 05 janvier 2018 où il a passé en revue la situation, particulièrement ce qui s’est passé à Kinshasa, les inondations qui ont eu comme conséquence la perte en vies humaines.

« Près de 44 personnes, c’est encore le bilan provisoire, même s’il y a eu des corps qui ont été pris dans le courant… Il fallait réfléchir sur les priorités, en l’occurrence l’assistance aux personnes sinistrées ainsi que les enterrements pris en charge par le président de la République et le Gouverneur de la ville province de Kinshasa. Mais nous devons descendre sur terrain pour faire des visites et travailler sur les activités de prévention et de réparation », dit-il, avant d’insister sur le fait que la pluviométrie allait rester abondante jusque fin mars.

Et de renchérir que nous avons travaillé au sein de la commission ad hoc sur d’autres questions, notamment la situation qui a prévalu le 31 décembre 2016 et la commission ad hoc présidée par le VPM Emmanuel Ramazani Shadary. Il a promis que sa commission rendra compte incessamment au gouvernement étant donné qu’il y a certaines priorités auxquelles le gouvernement doit se focaliser. Ce n’est qu’une commission ad hoc, les points sur lesquels nous travaillons seront transmis au Gouvernement. Dès ce lundi, la commission chargée de l’aménagement va descendre sur le lieu. Cela ne va pas dire qu’il n’y aura plus d’inondations, qui existent à travers le monde, mais nous allons atténuer les impacts.

(JMNK)

Le Top dix de la transition Badibanga et Tshibala: M. Bongongo, Shé Okitundu et Lumeya se distinguent

$
0
0

Au regard des résultats obtenus par le sondage Echos d’Opinion: 1. Michel Bongongo, ministre d’Etat en charge de la Fonction Publique arrive en tête avec  87,2% ; Il est suivi par 2. Léonard Shé Okitutundu, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Etrangères et à l’Intégration régionale : 82%. 3.  Lumeya Dhu Maleghi, ministre des Affaires Foncières : 76%, occupe la troisième place ; 4. Pierre Kangudia, ministre d’Etat en charge du Budget est quatrième avec 74%. Ensuite, le Vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Emmanuel Ramazani Shadary et le ministre Kokonyangi, de l’Urbanisme et Habitat occupent respectivement la cinquième et la sixième avec 70,9% pour le premier et 65,4% pour son poursuivant 7. Oly Ilunga, ministre de la Santé : 59% ; 8. Stève Mbikayi, ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire : 55,6 ; 9. Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et des Médias : 55% ; 10. Joseph Kapika, ministre de l’Economie Nationale : 53%.

Echos d’Opinion a fait un focus sur la période de transition inaugurée par la signature de l’accord de la Cité de l’Union Africaine, prolongée par celui de la Saint-Sylvestre était censée prendre fin le 31  décembre 2017. Elle a été gérée par deux gouvernements successifs, celui issu de l’Accord du 17 septembre 2016 dirigé par Samy Badibanga et le second, fruit de l’Accord dit de la Saint-Sylvestre incluant le RASSOP dirigé par Bruno Tshibala. Ils ont tous deux été chargés d’une mission précise: l’organisation des élections démocratiques, libres et transparentes à l’issue apaisée; l’amélioration du social et de conditions sécuritaires.

Ainsi, le professeur Michel Bongongo : 87,2% est apprécié pour avoir modernisé la Fonction Publique grâce aux nombreuses innovations qu’il a initiées au cours de la réforme réalisée sous la houlette du Président Joseph Kabila. La proposition de la création de la Caisse de retraités de la fonction publique et le dégèle de la mise à la retraite par l’approche participative ont entrainé celui de la promotion et du recrutement de manière à donner de l’emploi aux jeunes au chômage avec le concours de la Banque mondiale.

 

Léonard Shé Okitundu, 82%, avec courage et loyauté, il a redoré l’image de la diplomatie RD-congolaise sur le plan international sous l’orientation du Président de la République Joseph Kabila en parvenant à faire élire la RDC au Conseil de Droits de l’Homme des Nations Unies, convaincre la communauté internationale à procéder à l’évaluation de la présence de la Monusco pour voir cette question en termes d’efficacité des opérations et obtenir des résultats escomptés et la restauration d’une diplomatie respectant les principes de l’égalité et de la réciprocité.

Lumeya Dhu Maleghi : 76% a convaincu une frange importante de l’opinion congolaise pour être parvenu à sécuriser les propriétés et leurs propriétaires par l’utilisation des NTIC, la récupération des parcelles et concessions de l’Etat (plus des 20.000 ha) et le règlement sans partie pris des conflits fonciers, l’exigence de l’ouverture du guichet d’une banque dans tous les lieux où sont implantés les bureaux des conservations foncières.

Pierre Kangudia :74% doit sa place grâce à la revue à la hausse du Budget général réaliste de  manière à atteindre les objectifs du Gouvernement dans le délai tout aussi réaliste et de mobiliser les moyens pour la tenue des élections en ce qui concerne ce qui a été prévu, le retour à la normale de la programmation de la paie des fonctionnaires et autres agents de l’Etat et réajustement du taux de change.

Ramazani Shadari : 70,9%  doit sa cinquième place grâce à sa volonté d’éteindre les foyers de tension qui écument la RDC par le dialogue en priorité plutôt que la solution policière et judiciaire qui pourront toujours intervenir en soutien plus tard si les préconisations actuelles venaient à échouer. L’organisation de la conférence de paix qui a abouti à l’éradication de la milice Kamwena Nsapu et la pacification de l’espace kasaïen. Une paix qui fait revenir la population à ses occupations quotidiennes.

Kokonyangi Witanene : 65,4% occupe la sixième place pour avoir fait prendre au Gouvernement l’engagement de résoudre de manière sensible, le déficit en logements sociaux.

Pour Oly Ilunga : 59%, les Congolais ont apprécié la promptitude et l’efficacité de la lutte contre les maladies épidémiques d’Ebola dans une partie de l’ancienne province de l’Equateur et du Choléra à l’Est du pays et à un certain degré dans la ville province de Kinshasa. La fin de la grève observée  par les médecins et autres personnels de la Santé à Kinshasa et dans les autres coins du pays ont également figuré au nombre des actions qui ont plaidé en sa faveur.

Stève Mbikayi : 55,6%. Œuvrant dans un secteur très sensible que celui de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, les Congolais ont apprécié la manière de gérer ce ministère par Stève Mbikayi, qui a réussi à calmer toutes les tensions naissantes. Le lancement de la bourse de Solidarité nationale de l’ESU (BSN-ESU) constitue le principal atout qui lui a permis de figurer au présent palmarès.

Lambert Mende 55% est celui qui fait entendre le point de vue du gouvernement et assure la défense médiatique de la nation en dissipant la supercherie de la désinformation et rétablir la vraie version des faits.  Joseph Kapika : 53% clôture le top dix de meilleurs ministres de  la transition grâce à sa politique de l’uniformisation du taux de change par les opérateurs économiques, l’imposition de l’affichage des prix et la stabilisation des prix sur le marché sont autant d’actions qui ont milité en faveur de Joseph Kapika.

(JMNK)

Viewing all 4808 articles
Browse latest View live