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La chanson : ‘’Batu ya Congo’’ mobilise pour un engagement citoyen

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Quatre ans après l’indépendance nationale qui remonte en 1960, le Congo s’abreuvait encore dans les réserves de l’administration coloniale. Le pays avait pourtant d’un engagement citoyen, en vue de s’assurer un devenir responsable.  Pascal Tabu Rochereau devenu plus tard  ‘’Seigneur’’ Tabu Ley avait chant, dans l’African Jazz de Kabasele Tshamala dit Grand Kallé, la chanson intitulée : ‘’Batu ya Congo’’ (entendez : Les (autochtones) Congolais). ‘’Kobongisa mboka eponi moto te, moto nionso na mosala‘’ (Pour dire : (Développer le pays, c’est l’affaire de tous. Tous au travail). En effet, cet appel de l’artiste corrobore un engagement que les fils et filles de ce pays ont pris à travers l’hymne national ‘’Le Débout Congolais ‘’ : ‘’Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant dans la paix ‘’. Trente-cinq plus tard, en 1999, feu M’Zee Laurent Désiré Kabila a exprimé son credo en ces termes : « Le Congo est conscient de son rôle dans le concert des nations ». Et sur ces entrefaites, le président de la République a lancé la ‘’Reconstruction nationale’’. ‘’Peuple, la paix et la dignité nationale se gagnent’’, a-t-il mobilisé.

Texte de la chanson

Biso bana mike, tosangani lelo, tolobi tee tika tobongisa. Toluka lisanga bayaya na biso bakolo. Batu ya Conseil oye e. Population ya Congo, jeunesse nationale, basengi lelo po babongisa. Kobongisa Congo ezali nguya ya population, bakonzi bayoka na matoyi.

Maloba : kobongisa mboka eponi moto te, moto nionso na mosala.

Biso bana mike, tosangani lelo, tolobi tee tika tobongisa. Toluka lisanga bayaya na biso bakolo. Batu ya Conseil oye e. Population ya Congo, jeunesse nationale, basengi lelo po babongisa. Kobongisa Congo ezali nguya ya population, bakoki bayokana mingi.

Refrain : Batu ya Congo o ye ee (3x),

mwan’a Congo,

Batu ya Congo o ye ee

yoka lelo o ; Batu ya Congo o ye ee

Banda Parlementaire, Batu ya Congo o ye ee

kino maçon, Batu ya Congo o ye ee

Kalaka na bureau ; Batu ya Congo o ye ee

Bongisa mboka o ; Batu ya Congo o ye ee

Bino commerçants ; Batu ya Congo o ye ee

Ba musiciens ; Batu ya Congo o ye ee

Univ Lovanium; Batu ya Congo o ye ee

Pe na primaires, Batu ya Congo o ye ee

Maloba : Oyo mboka kitoko, Congo !

Batu ya Congo o ye ee (2x)

Mwan’a Congo, Batu ya Congo o ye ee

Yoka lelo; Batu ya Congo o ye ee

Banda Parlementaire ; Batu ya Congo o ye ee

Kino maçon ; Batu ya Congo o ye ee

Kalaka na bureau ; Batu ya Congo o ye ee

Bongisa mboka o ; Batu ya Congo o ye ee

Bino commerçant, Batu ya Congo o ye ee

Ba musiciens ; Batu ya Congo o ye ee

Univ Lovanium ; Batu ya Congo o ye ee

Pe na primaire ; Batu ya Congo o ye ee

Mwan’a Congo; Batu ya Congo o ye ee

Bongisa mboka o o

Traduction

Nous, jeunes congolais en ce jour réunis, avons pris la résolution de changer les choses. Et cela, avec le concours des aînés, en qualité de conseillers. La population du Congo et jeunesse nationale, ont pris le devant pour transformer leur pays. Car le développement du Congo, c’est l’affaire de tous. Et tous sont disposés à s’entendre.

Monologue: Développer le Congo, c’est l’affaire de tous. Tous au travail.

Nous, jeunes congolais en ce jour réunis, avons pris la résolution de changer les choses. Et cela, avec le concours des aînés, en qualité de conseillers. La population du Congo et jeunesse nationale, ont pris le devant pour transformer leur pays. Car le développement du Congo, c’est l’affaire de tous. Et tous sont disposés à s’entendre.

Refrain : Les autochtones du Congo (3x),

Vous, fils du Congo

Chœur : les autochtones du Congo

Ecoutez aujourd’hui ceci; les autochtones du Congo

Du Parlementaire ; les autochtones du Congo

Jusqu’au maçon ;  les autochtones du Congo

Et les bureaucrates ; les autochtones du Congo

Développez le pays ; les autochtones du Congo

Vous, commerçants ; les autochtones du Congo

Les musiciens ; les autochtones du Congo

De l’Université Lovanium; les autochtones du Congo

Jusqu’en primaire ; les autochtones du Congo

Monologue : Quel beau pays que le Congo!

Les autochtones du Congo (2x)

Vous, fils du Congo ; les autochtones du Congo

Ecoutez aujourd’hui ceci ; les autochtones du Congo

Du Parlementaire ; les autochtones du Congo

Jusqu’au maçon ; les autochtones du Congo

Et les bureaucrates ; les autochtones du Congo

Développez le pays ; les autochtones du Congo

Et vous, commerçants, les autochtones du Congo

Les musiciens ; les autochtones du Congo

De l’Université Lovanium ; les autochtones du Congo

Jusqu’en primaire ; les autochtones du Congo

Fils du Congo; les autochtones du Congo,

Développez le pays

(Payne)


Par l’application de l’Accord de la Cité de l’Union africaine: Samy Badibanga nomme 67 membres de son exécutif

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 La mise en application effective de l’Accord politique de la Cité de l’Union africaine, signé le 18 Octobre 2016 est devenue une réalité politique. Par son article 17 point c, le Président de la République avait nommé le Premier Ministre issu du rang de l’opposition, en ce qu’en date du lundi 19 décembre courant, les membres du gouvernement ont été nommés, soit 67 membres du Gouvernement, dont 3 vice-premier ministre, 7 ministres d’Etat, 34 ministres et 23 vice-ministres. Ce gouvernement dont la mission première est d’organiser les élections conformément à l’Accord politique inclusif, mais aussi s’occuper du social de la population congolaise. Le Gouvernement Samy Badibanga est conforme à la loi en ce, qu’il respecte la parité, dont 7 femmes, 5 ministres et 2 vice-ministres.

  1. Félix Kabange Numbi Mupampa (Affaires foncières)

Le patron de l’ECT, Eveil pour la Conscience et le Travail n’a pas quitté l’exécutif central. Il a été nommé  à la gestion de la terre de l’Etat congolais. Il quitte la Santé, où il a été au four et au moulin pendant les épidémies qui ont menacé la RDC, mais aussi les restes de l’Afrique. Sa technicité dans ce domaine a laissé des traces indélébiles. Le sens de son parti l’a conduit dans une campagne en faveur de la paix dans les différentes communes de la Ville province de Kinshasa, avec son collègue Christophe Mboso Kodia Mpuanga. Signataire de l’Accord du 18 Octobre 2016, Félix Kabange Numbi, originaire de Tanganyika, attend fournir son expertise dans les affaires foncières, récupérer les domaines et maisons de l’Etat expropriés lorsqu’on sait que plusieurs dossiers judiciaires sont basés dans son domaine. Mettre de l’ordre, restituer les biens de l’Etat est son cheval de bataille.

  1. Thomas Luhaka Losendjola (Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction)

Il remplace à ce poste Fridolin Kasweshi, en provenance du ministère des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies. Il hérite d’un ministère qui repose sur la construction, reconstruction et réhabilitation des routes. Kinshasa est en déficit sur ce point, lorsque les routes de la voirie urbaine sont dans un état de délabrement très avancé. Président national du MLC/Libéral ; ancien collaborateur de Jean Pierre Bemba, ce petit fils de Sergent Lufungula, élu de Kinshasa à la première législature, mais originaire de Maniema, a une expertise à fournir au pays. Il a la charge de réhabiliter les routes via les entreprises qui relèvent de son ministère, notamment l’Office des Routes et l’Office des Voiries et Drainage, OVD.

Ancien président de l’Assemblée nationale en remplacement de son ancien collègue du MLC Olivier Kamitatu, l’un des patrons du G7 Katumbiste, Thomas Luhaka Losendjola signataire de l’Accord du 18 Octobre de la Cité de l’Union africaine, « connait bien le Congo » pour avoir été acteur dans la rébellion du RCD, MLC est aujourd’hui, président national du Mouvement de Libération du Congo Libéral.

  1. Kokonyangi Witanene Joseph (Ministre de l’Urbanisme et Habitat)

Il succède à Omer Egwake Yangembe. Secrétaire Général Adjoint de la Majorité présidentielle, membre et cadre de l’Alliance des Forces Démocratique du Congo, Afdc, Joseph Kokonyangi est un élu du peuple, dans la province du Sud Kivu, dont il est originaire. Il hérite d’un ministère qui a la charge de gérer les contentieux entre bailleurs et locataires, mais aussi de détruire les constructions anarchiques, en ce qu’il a la charge de l’urbanisme. Les Conservateurs des titres immobiliers ont du pain sur la planche. Tous les magouilleurs doivent se lamenter avec l’arrivée de cet élu du peuple attaché aux valeurs républicaines.

  1. Martin Kabwelulu (Ministère des Mines)

Il est le doyen des ministres. Il se succède à lui-même depuis l’avènement de Joseph Kabila à la magistrature suprême. Un secteur qu’il semble mieux maitriser, ce cadre du Parti Lumumbiste Unifié, Palu. Les Congolais attendent de lui la mise en œuvre du Code minier pour réglementer ce secteur tant convoité par les prédateurs occidentaux. Allié de la Majorité présidentielle, il fait partie de l’école du Patriarche Antoine Gizenga. Originaire du Haut Lomami, il a la charge de diversifier l’économie congolaise dans son secteur, en ce qu’il doit soutenir la petite mine ; la sous-traitance par le renforcement du contenu local, ainsi que la transformation industrielle des produits miniers qui sont les opportunités de création d’entreprises, d’emplois et de la valeur ajoutée pour la RDC. Il a la charge de faire la réforme du Code minier, et à renforcer le cadastre et le service géologique. La Gécamines, la Miba doivent se dresser pour redonner leur impact économique et social. Ce doyen, doit convaincre des congolais à l’actionnariat des entreprises minières en ce que les ressources naturelles contribuent pleinement au développement économique et au progrès social, dans le respect de la protection de l’environnement.

21.Aimé Ngoyi Mukena Lusadiese (Ministre des Hydrocarbures)

Il a résisté à la tempête de l’équipe gouvernementale centrale. Il garde son poste, ce cadre du PPRD, Pasteur par surcroit semble maitriser son secteur en ce que, le dossier de l’exploitation du Gaz méthane dans le Lac Kivu, qui l’opposait à une firme, dont l’objet de la question orale avec débat au Senat lui a été favorable. Originaire de Haut Lomami, ce cadre de la Majorité présidentielle, ancien ministre de la Défense nationale, il jouit de la crédibilité au sein de sa famille politique pour avoir offert un don au siège du parti après son incendie par les inciviques du Rassemblement en date du 19 et 20 septembre dernier.

Marcel Ilunga Leu (Ministre de l’industrie)

Elu de la province du Haut Lomami, dans l’ancienne province du Katanga. Cet ancien collaborateur de Gabriel Kyungu wa Kumwanza n’a pas cédé à la machination politique du génocidaire du peuple Kasaïen, à travers sa politique de la xénophobie. Marcel Ilunga Leu, président national de L’Unafec, membre de la Majorité présidentielle, économiste et professeur d’Universités, il   a assuré dans son passé les fonctions de financier et comptable  dans plusieurs entreprises, Taba Congo, mais aussi dans la Cimenterie. Il fait son entrée dans l’exécutif central par la signature de l’Accord politique du 18 Octobre 2016, au ministère  de l’industrie en remplacement de Germain Kambinga. Président du Groupe parlementaire ARD, aujourd’hui autroité morale de l’Unafec, le passage de son ancien président au Rassemblement de l’opposition a conduit les cadres du parti à élire Marcel Ilunga Leu, président national de l’Unafec, ancien parti du feu honorius Kisimba Ngoyi, dont Gabriel Kyungu wa Kumwanza l’a été par la volonté des cadres du parti, mais plusieurs chassé à cause de ses dérives totalitaires. Ce parti dont l’emblème est « L’Elephant », symbole du dynamisme politique, l’Unafec en ce qu’il a la base naturelle dans l’ancienne Katanga, avec le nouveau souffle, l’Unafec prend des proportions nationales sous la conduite de Marcel Ilunga Leu.

  1. Pierre Anatole Matusila (Ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques)

Il succède à Jeannot Matadi Nenga Gamanda. L’actuel Ministre originaire de Kongo Central, il hérite d’un ministre devant résoudre les préoccupations de la population quant aux potentielles de l’énergie. Il a la charge de réhabiliter les différentes centrales hydroliques, mais aussi faire accroitre la potentialité du Grand Barrage d’Inga. Il siège pendant deux législatures de la troisième République aussi de la chambre basse du parlement.

  1. Eugène Serufuli (Ministre des Petites et Moyennes Entreprises)

Il a survécu à la tempête de l’exécutif central. Il a été reconduit au poste des Petites et Moyenes Entreprises en remplacement de Boongo Nkoyi. Cet originbaire du Sud Kivu hérite d’un ministère qui doit promouvoir le commerce informel, par la promotion de la classe moyenne.

  1. Clément Kanku Bukasa (Ministre de la Coopération au Développement)

A l’Assemblée nationale, s’il y a eu des inteventions musclées, les initiatives parlementaires, notamment les questions orales avec débat, questions écrites sans débat, interpellation, il faille compter avec Clément Kanku Bukassa. Elu deux fois, dans les deux législatures de 2006 et 2011, le Président du Mouvement du Renouveau, MR en sigle, allié potentiel du MLC, dont ses affinités avec Jean Pierre Bemba ne sont plus à cacher, il a été l’uns de précurseurs de l’appel du Chef de l’Etat Joseph Kabila aux acteurs politiques au mois de juillet 2015, dans l’éventualité d’un Dialogue politique. Malheureusement, malgré sa disponibilité, pour de raisons politiques et de positionnement, Clément Kanku Bukassa n’avait pas pris part au Dialogue, dont il soutenait mordicus. Qu’à cela ne tienne, c’est un acteur politique majeur de l’opposition que la classe politique ne peut s’en passer de lui.

  1. Aimé Boji Sangara (Ministre du Commerce Extérieur)

Elu député national sur la liste de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, proche collaborateur de Vital Kamerhe, en plus d’être son beau- frère, Aimé Boji Sangara succède à ce poste à Madame Ngudianga Bayokisa. L’opposition ayant dénoncé la paupérisation de la population par la hausse des prix, cet acteur de l’opposition politique ayant pris part au Dialogue de la Cité de l’Union africaine, a la planche sur pied de faire appliquer l’uniformisation des prix, mais aussi permettre aux congolais d’importer et exporter les produits des premières nécessité.

  1. Patrick Mayombe Mumbyoko (Ministre de l’Agriculture)

Député national élu dans les deux législatures 2005-2011, ancien ministre de l’intérieur sous le régime du Maréchal Mobutu, ce ressortissant du Grand Equateur, collaborateur de Jean Pierre Bemba, Patrick Mayombo hérite d’un ministre techniquement important pour la nation congolaise. Il a la charge du Parc Agro Pastoral de Bukanga Lonzo. La population attend de cet élu national, les denrées alimentaires, en ce que l’opposition politique, famille politique à laquelle il appartient a dénoncé plusieurs fois, la mauvaise volonté politique des Gouvernements issus du régime de Joseph Kabila, d’avoir négligé le social. Aujourd’hui, l’occasion est offerte à l’opposition de prouver en quoi, le peuple peut espérer manger à sa fin.

  1. Gaston Musemena Bongala (Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel)

Il succède à l’inamovible Maker Mwanga, Ancien Secrétaire Général Adjoint du PPRD, ministre de l’Enseignement Primaire et Secondaire qui a battu le record de longévité partant du Gouvernement Antoine Gizenga, Muzito et Matata 1 et 2. Gaston Musemena, brillant orateur, originaire de la Tshopo, élu deux fois à l’Assemblée nationale, fait partir du gardien de la Révolution de M’Zée Laurent Désiré Kabila, figure emblématique du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD. Il hérite d’un ministère qui a fait preuve de performance dans la publication des résultats instantanés des épreuves finales de l’Etat, mais aussi les différentes caisses de mutualités de santé des enseignants.

La politique de son prédécesseur est irréprochable, puis que moins de grève, bien que les salaires des enseignants semblent être un cas difficile à résoudre en ce que la République Démocratique du Congo compte en son sein des enseignants non mécanisés. Les parents et élèves comptent beaucoup sur son expertise, à faire mieux plus que son prédécesseur, surtout dans la gestion des espaces verts de différentes écoles, sous menaces de vente ou spoliation.

  1. Marie Louise Mwange (Ministre du Genre, Enfant et Famille)

Elle est parmi les femmes révolutionnaires avec Agathe Mulimbi, au lendemain de la fuite du Maréchal Mobutu en exil, par la Révolution conduite par M’Zée Laurent Désiré Kabila. Cette compagnon de lutte de longue date dans le maquis de Fizi, dans le Parti PRP, elle est aujourd’hui le symbole du dynamisme politique et de loyauté envers le Chef  de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Elle succède à ce poste Lucie Kipele, en ce qu’elle a en charge la gestion du code de famille qui continue à poser controverse dans les ménages ; des enfants désœuvrés, abandonnés dans les différentes rues de Kinshasa. Député honoraire pour le compte du PPRD son parti, elle reste influente au sein du parti, et sa nomination proposée par son parti, est le couronnement de la lutte politique aux côtés du regretté Président de la République M’Zée Laurent Désiré Kabila.

  1. Willy Bakonga Wilima (Ministre des Sports)

Il revient à son poste, qu’il avait quitté pendant le Gouvernement Muzito. Willy Wilima Bakonga, promoteur de l’Ecole Madame La Sévigné, député national à la législature de 2006 et 2011, c’est cadre du Parti présidentielle. Il succède à Dénis Kambayi Tshibumbu qui a fait preuve  d’engagement dans ce domaine sportif, par différentes coupes et médailles que les équipes nationales dans différentes disciples ont ramenées au pays. La performance de Tout Puissant Mazembe en compétition africaine ; les résultats positifs de l’As V.Club, la position actuelle de l’équipe nation sénior Léopards dans le continent, première position, la coupe du Chan, la participation des Léopards à la Can Gabon 2017 ; sa qualification pour la Russie 2018, sont les dossiers auxquels le ministre de sports attends de promouvoir e, gardant cette courbe ascendante laissée par son prédécesseur, le PPRD Dénis Kambayi.

Il en va de même de la gestion des supporters dans les installations sportives, mettre de l’ordre dans les différents stades par la gestion financière, concilier les instances sportives de la Fecofa, la Linafoot, les Ligues provinciales, en harmonie avec les autres fédérations sportives en dehors du football.  Il a la mission d’inscrire certaines disciplines sportives dans la prise en charge par le Gouvernement, contrairement à Matata Ponyo qui en a écarté plusieurs. La problématique des infrastructures sportives en ce que, la RDC ne dispose d’aucune salle des sports (Basketball, Handball, volleyball) comme d’autres pays. Willy Bakonga, doit faire du ministère des sports, une régie génératrice des recettes. Bonne chance Wilima !

  1. Steve Mbikayi Mabuluki (Ministre de l’enseignement supérieur et Universitaire)

Promoteur de l’Ecole le Cartésien qui a fait preuve de sens managérial et d’organisation professionnel. Steve Mbikayi prend la commande du secteur qu’il semble bien maitriser. Ce député national élu de la Tshangu, dans la Ville province de Kinshasa, sur la liste Parti Travailliste, est un ancien syndicaliste de la Société Commerciale des Transports et Ports, ex Onatra, devenu acteur politique majeur de la scène politique congolaise. Sa philosophie politique, bien que membre de l’opposition politique, est le nationalisme, le patriotisme qui s’oppose farouchement à l’ingérence extérieure dans les affaires internes de la République démocratique du Congo. Pour lui, la RDC étant adulte de 56 ans, les fils et filles sont à même de se prendre en charge, sans l’ingérence de l’Occident. Pour lui, non à l’ingérence, oui à la coopération et partenariat.

Initiateur et porte-parole de la Nouvelle Classe Politique et Sociale, Steve Mbikayi Mabuluki, président national du Parti Travailliste, il est parmi les précurseurs du Dialogue politique inclusif, avec Justin Bitakwira, Azarias Ruberwa, Arthur Zahidi Ngoma, Sylvanius Mushi Bonane, lors que le Chef de l’Etat Joseph Kabila initiait le dialogue politique. Signataire de l’Accord politique et inclusif de la Cité de l’Union africaine, Steve Mbikayi semble prophétiser la marche du pays, lorsqu’il a, en son temps, dénoncé la médiation internationale en faveur de celle ecclésiastique, la nécessité de la transition sans violer la Constitution, dont à la tête Joseph Kabila, et le gouvernement dirigé par l’opposition politique. Donc, la prémonition cet acteur politique dont beaucoup détestent à tort ou à raison l’ impulsion, est exploitée en ce moment, et le résultat devient palpable.

Il a succédé à ce poste au PPRD Théophile Mbemba Nfundu, il a la charge de mettre de l’ordre dans ce secteur miné par la corruption et la vente, pour chaque cours, de syllabus.

  1. Martine Bukasa Ntumba ( Ministre du Développement rural)

Elle quitte la vice-primature de l’intérieur où, elle a été avec le vice-premier ministre et ministre honoraire de l’intérieur Evariste Boshab, elle hérite du ministère du Développement rural. Ancienne collaboratrice de Vital Kamerhe à la création de l’UNC, aujourd’hui présidente nationale de son propre parti la GEC, elle est alliée de l’opposition républicaine avec comme autorité morale, Léon Kengo wa Dondo.

  1. Marie Angé Mushobekwa (Ministre des Droits Humains)

Elle a dans son cursus professionnel, le journalisme. Elle a exercé ce métier pendant plusieurs années au sein de la Chaine de Télévision Antenne A, aujourd’hui actrice majeure de la scène politique congolaise, issue de la famille Moshobekwa wa Katana, ancien dignitaire du régime du Maréchal Mobutu, mère et épouse du feu député national Claudia Likulia, Marie Ange Mushobekwa a fait son entrée en politique au sein de l’opposition politique, elle a pris part même au Conclave de Genval, ayant renoncé  au plan machiavélique contre son pays, elle a opté de prendre part au Dialogue politique inclusif, où elle a apposé sa signature sur l’Accord politique du 18 octobre, en vue de trouver une issue heureuse à l’organisation des élections, principale matière qui a causé la crise politique. Ministre des Droits Humains, dans le Gouvernement Samy Badibanga, elle succède à Alexis Thambwe Mwamba, et hérite de l’ancien ministère rattaché à la justice, elle est de cette race de rares femmes qui militent pour les droits de l’Homme. Elle a la charge de ce ministère en ce  que sa famille politique de l’opposition a plusieurs fois dénoncé la violation des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo. Elle est maintenant en bonne position pour rédiger les rapports en faveur de son pays, pour méduser certaines ONG de Droits de l’Homme qui en veut à la RDC.

  1. Maguy Kiala (Ministre de la Jeunesse et nouvelle citoyenneté)

Elle est le produit de la société civile proche de la Majorité présidentielle. Elle a été au four et moulin, avant-gardiste dans la défense de la couche sociale congolaise, à travers sa structure. Elle a pris part aux pourparlers avec Edem Kodjo lors de la mise en place d’une équipe de travail, mais aussi au Comité préparatoire dudit dialogue, peu après être Rapporteur du bureau de la co-modération du Dialogue de la Cité de l’Union africaine. Elle succède à Maker Mwangu Famba qui avait la charge de la Nouvelle Citoyenneté.

  1. Jean Marie Bulambo Kilosho (Ministre de la Pêche et Elevage)

Député national, élu dans les deux législatures 2006-2011, cet ancien ministre de l’économie nationale, retrouve l’exécutif central. Membre de la Majorité présidentielle, promoteur sportif, Jean Marie Bulambo succède à Christophe Emile Mota, en ce que le ministère de l’agriculture, Pêche et Elevage vient d’être scindé en deux ministères. On attend de lui, la relance de la pêcherie et de l’élevage de bovin, secteur tourné vers l’importation, pourtant des poissons meurent de la vieillesse dans  les lacs, rivières et même au fleuve Congo.

  1. Venant Tshipasa Vangi Sivavi (Ministre des affaires coutumières)

Ce natif du Nord Kivu, plusieurs fois ministres, aujourd’hui Sénateur à la Chambre haute du Parlement, il est le patron de Cofedec, ancien allié de Pierre Pay Pay. Il a la charge des affaires coutumières, en ce qu’il doit mettre de l’ordre dans le Nord Kivu et Sud Kivu où les différentes communautés vivent en dents de scie entre elles. Il succède à ce poste un autre Kivutien, Nande comme lui, en l’occurrence Salomon Banamuhere, qui avait en charge la décentralisation et les affaires coutumières. Secteur porteur de développement et de paix si les communautés congolaises s’acceptent et se tolèrent mutuellement, dans cette mosaïque de plus de 450 tribus, ethnies et langues.

  1. Les vice-ministres
  2. Basile Olongo Pongo (Vice-ministre de l’intérieur et sécurité)

C’est le député national le mieux élu de la République Démocratique du Congo, dans la circonscription de la Funa à Kinshasa,  sur la liste de SET, Soutien Etienne Tshisekedi. Cet ancien professionnel des médias à la RLTV, d’obédience de l’opposition, n’a pas ménagé les différents gouvernements issus de la majorité présidentielle. Il est parmi les élus du peuple ayant produit plus de motions ; des questions orales avec débat et/ou sans débat, surchargeant par surcroit le gouvernement de plusieurs griefs de violations des Droits de l’Homme. Aujourd’hui, il a la charge de seconder le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur dans le domaine sécuritaire, de sécuriser les personnes et leurs biens. En Homme d’Etat, il doit faire la différence entre, les prises des positions des partis politiques par rapport à la manifestation politique, à la sécurisation des personnes, mais aussi, évaluer les rapports des ONG des Droits de l’Homme étrangères contre le gouvernement de la République dont il est membre. Signataire de l’Accord de la Cité de l’Union africaine, du 18 octobre 2016, Basile Olongo Pongo a le mérite de prouver à la face du monde l’innocence de son pays face aux accusations de la violation des Droits de l’Homme, ou de les confirmer, au regard de sa coloration politique. Il a été parmi les acteurs majeurs qui ont appelé la population à faire échec à la révision de la Constitution.

En somme, la sécurité de la population congolaise repose sur leurs épaules avec son titulaire, Emmanuel Ramazani Shadari.

  1. Aggée Aje Matembo Toto (Vice-ministre de l’environnement)

A quelque chose malheur est bon, dit-on ! Après avoir passé 14 ans de sa vie politique auprès du Patriarche Charles Mwando Nsimba, et au-delà de ses nombreuses fonctions de responsabilités au sein des divers partis politiques entre autre co-fondateur du Parti des Démocrates Chrétiens, PDC, ce natif de Lubudi, dans le Haut Katanga a concrétisé l’alternance politique au sein de l’Unadef, 23 ans après sa création. Un parti politique qui n’avait pas les allures d’un parti national, limité seulement à un cercle familial, mais ayant obtenu tous les privilégies du pouvoir, sous le régime de Joseph Kabila. Le revirement politique de l’ancien président fondateur Charles Mwando Nsimba, alors Vice-premier Président de l’Assemblée nationale, vers le Rassemblement de l’opposition sous la coupe de Moïse Katumbi Chapwe, n’a pas laissé indifférent les cadres et la base de l’Unadef. Ce parti ayant signé la Charte de la Majorité présidentielle, les cadres et militants de l’Unadef n’attendaient pas aller faire l’opposition pour satisfaire un seul homme. Charles Mwando Nsimba, paix à son âme, doit s’estimer heureux aujourd’hui d’avoir fait la passation du pouvoir dès son vivant à Aggée Aje Matembo Toto sans le savoir, lorsqu’en son temps, il a apprécié le travail et la mobilisation du natif de Lubudi dans son fief électoral, rivalisant de ce fait Unadef Moba, base naturelle de ce parti, le patriarche au-delà de divergences politiques avec son fils de vice-ministre de l’environnement, ne peux constater que l’Unadef survit au-delà de sa personne. Au lieu que ce parti ressemble à un mouroir comme le feu MPR qui a sombré après la chute du Maréchal, l’Unadef par la révolution des amazones et de jeunes turcs, survit encore au-delà de Moba, gardant sa position de membre de la Majorité présidentielle sous la présidence de Aggée Aje Matembo Toto. Accusé à tort d’avoir fait un putsch à son père et parrain Charles Mwando Nsimba, les sceptiques ne peuvent qu’admirer l’implantation de l’Unadef sur l’ensemble du territoire national, devenant ainsi un parti national, plutôt régional. Aujourd’hui, élu président national du parti à l’issue de la Convention élective du 25 au 27 juillet 2016, à Lubumbashi, dans le Haut Katanga, l’Union nationale des Démocrates Fédéralistes poursuit sa lutte politique. Faire de ce parti, le creusé du savoir et de la prise de conscience politique congolaise.

Sa nomination au poste de vice-ministre est le couronnement de la lutte politique ; signataire de l’Accord politique et inclusif de la Cité de l’Union africaine, il attend apporter son expertise dans la gestion de l’environnement et développement durable, à la recherche de toutes coopérations et financements verts, pour la mise en place de mécanismes propres de développement, en particulier concernant la lutte urgente contre la déforestation.

Noël Botakile Batanga (Vice-ministre à l’Agriculture)

Ancien ministre provinciale de l’agriculture, cet avocat et parlementaire brillant, par la pertinence de ses interventions à la Chambre basse du parlement, professeur de Droits, admirateur du Professeur Evariste Boshab qui avait préfacé son dernier livre « Le Précis de contentieux administratif congolais ; une œuvre d’esprit et scientifique », un ouvrage mis à la portée du public et de réflexion.

Ce député national de la Commission Politique Administrative et Juridique, a la lourde responsabilité d’épauler son titulaire dans ce domaine, en ce que son gouvernement attend de l’agriculture de s’affirmer au concret comme premier secteur de diversification et le levier le plus fort pour lutter contre la pauvreté et la faim.

C’est le secteur le plus à même de créer rapidement de très nombreux emplois durables, pour la population, qui vit à 70% en milieu rural.

Donc, le social de congolais repose dans l’agriculture, une opportunité exceptionnelle de développer les services, tels que la logistique, la certification sanitaire, les services financiers ou la transformation agroalimentaire.

 

(Pius Romain Rolland)

Tshikapa: URACOK sensibilise sur le rôle des médias et de la société civile dans la prévention et résolution des conflits

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L’Union des Radios Communautaires du Kasaï-Occidental démembré et son partenaire « INTERNEWS », une ONG des droits Américains, ont organisé le weekend dernier un café de presse autour du thème : «  La prévention et la Résolution des conflits violents et armés : Rôle des medias et de la société civile ». Les medias  et la société de Tshikapa y ont participé activement, en présence des députés provinciaux, Kawino Ndongo, Ancien Vice-gouverneur du Kasaï-Occidental et Mudilele Mayi Malomba. L’espace « Cas Grave » au centre ville de Tshikapa, a servi de cadre à ce café de presse qui s’est tenu dans les conditions normales de sécurité avec l’implication des autorités de la province du Kasaï et celles de la ville de Tshikapa, a indiqué le Secrétaire de l’URACOK.

Pourquoi ce thème ?

Selon, Pierre Sosthène Kambidi Bambile, Secrétaire URACOK, il n’est un secret pour personne, il y a trois semaines, la ville de Tshikapa, chef-lieu de la Province du Kasaï était secouée par les affrontements dont elle porte encore les stigmates. Ces affrontements, ajoute-t-il, ont eu pour conséquence, la détérioration des conditions de sécurité dans la ville de Tshikapa et ses environs.

Pour l’URACOK /P.S.K, les médias et la Société civile disposent des atouts essentiels pour sensibiliser et motiver la population sur les enjeux de l’intérêt général tels la Sécurité en raison de la crédibilité et de la confiance dont ils jouissent auprès de l’opinion nationale et des autres structures sociales.

C’est en connaissance de ce rôle, que  l’URACOK et son Partenaire « INTERNEWS », ont voulu, après Kananga au Kasaï Central, mettre les médias et la société civile de Tshikapa au Kasaï ensemble pour échanger. De ces échanges, l’URACOK et INTERNEWS sur financement de l’icef veulent ; sensibiliser les médias, la société civile et les Citoyens Congolais à la prise de conscience de l’intérêt d’informer la population sur l’insécurité en cas de conflits violents et armés ; Amener les responsables étatiques à communiquer avec les médias et la société civile de manière régulière sur des questions sécuritaires et à garantir la sécurité des populations et de leurs biens ; Contribuer à l’amélioration des capacités des médias à fournir des informations fiables et objectives à leur auditoires pour une plus forte participation citoyenne dans les affaires publiques ; Contribuer à l’amélioration de la communication, de manière à répondre aux besoins et exigences des communautés de base, mais aussi promouvoir l’accès à l’information, la vraie, vérifiable par la population et les organisations de la société civile.

En substance, ce café de presse a consisté en l’animation d’une émission avec les invités choisis en raison de leur influence dans la communauté. Les invités qui constituaient un échantillon de la population ont eu droit de poser des questions au panel d’invités ou mieux apporter leurs contributions.

P.S. Kambidi Bambile, Secrétaire /URACOK  a eu des mots justes pour remercier l’Internews, qui grâce au fonds de Icef a rendu possible cette rencontre. L’occasion,  selon lui, pour que les médias de Tshikapa se remettent en question dans la mesure où il fait un constat selon lequel, les médias de Tshikapa aggravent certaines situations, là où il n’y a pas eu des morts , les medias parlent de milliers de morts, là où il y a eu deux  blessés, les médias annoncent autant et la société civile ne dit rien, elle attend faire rapport quatre mois après.

Cette Icône des médias de l’espace Kasaïen a invité les médias de Tshikapa à une presse responsable et surtout d’éviter le grossissement ou l’aggravation des faits pour éviter le pire. C’est une première à Tshikapa, plus de trente journalistes et animateurs ainsi que la société civile ont pris part à ce café de presse avec beaucoup de soif et d’appétit, à  la grande satisfaction de l’organisateur.

(Lukengu Laurent/ Tshikapa)

Règlementation sur la publicité des boissons alcoolisées: Le CSAC félicite la RTGA World

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Les instructions du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC relatives à la publicité des boissons alcoolisées n’ont pas été un prêche dans le désert. En s’y conformant, la RTGA World a reçu des éloges, par voie épistolaire, du président de cette institution, Christophe Tito Ndombi. En effet, la correspondance n°01021/CSAC/prés/Rap/Nd/12/2016 du 16 courant, révèle : «Monsieur le Directeur général,

Je tiens, au nom des membres de l’Assemblée plénière du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC, à vous féliciter pour les inlassables efforts que vous déployez pour vous conformer à la règlementation sur les heures de diffusion de la publicité des boissons alcoolisées.

Je vous encourage à œuvrer davantage pour l’émergence des médias qui contribuent à la bonne éducation et à l’encadrement de la jeunesse considérée comme l’avenir et le gage de développement de la RD Congo’’.

Point n’est besoin de rappeler que la RTGA World a de tout temps opté pour un programme qui accorde à l’éducation et à l’encadrement de la jeunesse une place de choix.  En intériorisant la préoccupation d’espace d’expression publicitaire telle qu’exprimée par cette institution d’appui à la démocratie, la chaîne ‘’ du monde’’ n’a fait que confirmer ce crédo.

La RTGA World et des ambitions africaines

Dans une interview accordée au quotidien L’Avenir à l’occasion de l’an 14 de la RTGA World, l’Adg Christelle Muabilu Midagu a dévoilé des ambitions pour le prochain quinquennat. D’autres réformes de taille sont en cours, et leurs effets seront visibles dans un futur proche’’, a-t-elle renchéri. Pour cela, la haute direction s’emploie à actionner un management adéquat. A la quastion : Quel est votre souhait pour la RTGA dans les cinq (5) prochaines années ? L’Adg : ‘’Mon souhait le plus ardent est que la RTGA soit quelque chose de plus beau et de plus grand. Je voudrais restructurer et moderniser davantage le Groupe L’Avenir. Aussi en faire l’une de plus grande entreprise de média en RDC, mais aussi en Afrique centrale à moyen terme. Et avec le temps, le propulsé parmi les plus grandes médias du monde. Je voudrais par exemple que la RTGA soit la plus grande chaîne de divertissement en Afrique centrale’’, a-t-elle confié. (Lire L’Avenir du09. Août 2016).

(Payne)

Didier Reynders se dit « très inquiet » quant à la situation en Rdc

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La situation en République démocratique du Congo préoccupe toujours l’ancienne métropole, le Royaume de Belgique, en dépit des efforts qui sont fournis ces derniers temps par les autorités en place, afin de décrisper le climat politique. La situation vécue les 19 et 20 décembre 2016 où certains mouvements de masse ont été mâtés dans certaines villes du pays était la principale matière qui a servi à Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères, de s’exprimer à la Chambre.

Selon la presse belge, la Belgique tente « toujours de soutenir la recherche d’un accord inclusif » à la crise en République démocratique du Congo, à en croire le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, qui s’est exprimé hier jeudi  à la Chambre, sans cacher sa « grande inquiétude pour les heures, les jours et les semaines qui viennent ». « Nous verrons dans les jours qui vont suivre si nous pouvons travailler à l’inclusivité. Nous essayons d’avoir une influence directe », a-t-il expliqué.

Ces propos du ministre Didier Reynders inquiètent plus qu’ils ne rassurent. La Rdc, forte de l’accord du 18 novembre 2016, s’est dotée d’un Gouvernement de large union nationale, dont la mission principale est d’organiser les élections, mais aussi d’améliorer le social des Congolais. A ce jour, le Gouvernement défend son programme au Parlement en vue de son investiture. Dans ce contexte, la Belgique peut-elle manifester une grande inquiétude comme c’est le cas aujourd’hui ?

La même dépêche poursuit que Didier Reynders a par ailleurs une nouvelle fois appelé les ressortissants belges “à renoncer à tout voyage vers le Congo” et appelé ceux qui s’y trouvent à le quitter. “Il ne faut pas prendre de risques”, a-t-il estimé, tout en précisant qu’il n’y avait pas eu à l’heure actuelle “de démarches contre des citoyens belges”.

C’est le moment pour nous de nous demander ce que cache réellement cet appel du patron de la diplomatie belge ? Qu’est-ce qui est prévu dans les heures ou les jours à venir ? Quel est le problème ? Pourquoi on ne le dirait pas clairement ? Sinon, s’il y avait un problème majeur, surtout dans le cadre de la coopération bilatérale, les deux partenaires chercheraient une occasion pour en parler.

Et ce, même s’il dit que “nous avons tout fait pour avoir des conditions optimales si nous devons intervenir d’une manière ou d’une autre”. Intervenir ? Pour quoi faire ? Si pas en appuyant les efforts des Evêques de la CENCO qui fustigent du reste le manque de compromis dans le chef des signataires de l’accord de la Cité de l’Union africaine et ceux qui ne l’ont pas signé. Ayant déjà son plan B, la CENCO a exigé que les travaux se concluent avant Noël. Au cas contraire, elle tirerait les conséquences qui s’imposent et prendrait le peuple à témoin.

Interrogé par plusieurs parlementaires sur d’éventuelles sanctions à l’encontre du régime du Président Kabila, Didier Reynders a estimé qu’il ne servait à rien d’avoir des initiatives purement belges sans le soutien de l’UE. Le ministre a, par ailleurs, souligné que la “coopération au plan financier” avec la Rdc serait revue, tout comme les relations avec le nouveau gouvernement. A ce niveau, nombreux sont ceux-là qui affirment que l’Occident étant en crise, a-t-il encore les moyens de sa politique pour se faire entendre ? Et si la Rd Congo se tournait à la Chine, comme elle en a fait à travers les contrats chinois !

(JMNK)

A l’issue d’une plénière marathon: Le Gouvernement Badibanga passe

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Hier devant les députés nationaux, le Premier ministre Samy Badibanga a présenté, conformément à l’article 90 de la Constitution, le programme du Gouvernement en vue de son investiture. Un Gouvernement qui a pour mission de réaliser les objectifs lui assignés par le Président de la République, notamment consolider la cohésion nationale, organiser les élections et répondre à la crise économique et sociale. Par rapport à l’organisation des élections, le Premier ministre a rassuré de sa détermination à réunir les fonds nécessaires, d’une part en mobilisant les ressources nationales et d’autre part, en recherchant l’appui des partenaires internationaux de la RDC. Mais bien avant l’investiture de ce Gouvernement, des préoccupations pertinentes ont été soulevées par les députés nationaux, en vue de recevoir les réponses du Chef de l’Exécutif national. C’est ainsi qu’il a sollicité et obtenu une pose d’une heure, ce qui lui a permis d’accepter les remarques et conseils, et de répondre aux questions pertinentes. Ses réponses étaient regroupées en six points. Il s’agit des préoccupations d’ordre politique et sécuritaires, électorales, territoriales et décentralisation, lutte contre la corruption, économique et social et chiffrage, chronogramme et financement du programme.

Par rapport aux préoccupations d’ordre politique et sécuritaire, le Premier ministre a encouragé les négociations directes et a proposé la mise en place d’un cadre permanent de suivi des conflits sécuritaires. Concernant les élections, il a précisé que son Gouvernement a reçu de l’accord de la Cité de l’Union Africaine un mandat d’une année et quatre mois. C’est ainsi qu’il a proposé la constitution d’une tripartite entre le Gouvernement, la CENI et les partenaires. Et ce, dans l’objectif d’évaluer chaque mois le processus électoral. Au sujet des préoccupations d’ordre territoriale et décentralisation, il a insisté sur la nécessité de faire le suivi des clés de répartition des rétrocessions et un rapport sera exigé chaque mois aux provinces, sans oublier le fait que les envoies des fonds devront reposer sur des justificatifs et la rigueur reste de mise.  En ce qui concerne la lutte contre la corruption, Samy Badibanga a souligné le respect de la loi sur les marchés publics, la déclaration des biens et des dossiers judiciaires seront ouverts à charge des détourneurs de deniers publics. Dans le domaine économique et social, l’attention du Gouvernement sera focalisée sur la publication des mesures urgentes de relance de l’économie nationale, avec un accent particulier sur la monnaie nationale. Pour répondre à la question du chiffrage du programme du Gouvernement, le Premier ministre a dit qu’il avait préparé une présentation sous forme d’orientations générales, et que le budget 2017 à venir entrera en détail. Il est revenu sur la relance des pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) pour la mobilisation des appuis budgétaires. Il a terminé en promettant d’intégrer toutes les contributions formulées par les députés nationaux, avant de préciser que le programme n’est pas ambitieux, mais ce sont les défis qui restent importants. Et d’insister que les contrôles parlementaires et les recommandations de l’Assemblée nationale nous permettrons de réussir cette mission. « Vous n’êtes pas dans un camp et nous dans un autre », martèle-t-il.  C’est par une motion d’approbation que l’Assemblée nationale a approuvé à la majorité absolue, le programme  du Gouvernement de la République.

Une situation économique difficile

Entant qu’élu au même titre que les députés nationaux, le Premier ministre qui a les mêmes exigences et reflexes, a dit qu’il connaissait leurs attentes et celles du peuple. C’est ainsi, sans vouloir présenter un programme quinquennal, il a cependant avec l’ensemble de son Gouvernement, en un temps relativement court, l’ambition de marquer leurs empreintes sur des secteurs aussi prioritaires que vitaux de la nation. Il a par la suite aligné les actions à mener sur les plans sécuritaire, défense, coopération, décentralisation, etc.

Sur le plan économique, il a relevé que la production minière sur laquelle reposait la croissance, a fortement ralenti, et les exportations ont évidemment suivi la même tendance, alors qu’elles représentent 95% des recettes d’exportations.  La baisse des exportations réduit les échanges commerciaux, et impacte la balance des paiements. La conséquence logique est d’une part, la chute de nos réserves de changes, et d’autre part, la dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain.

Et d’enchainer que nos réserves de devises ont dangereusement baissé, passant de 1,744 milliard de dollars américains en 2013, à 881,3 millions USD au 5 décembre 2016, couvrant moins de quatre semaines d’importations. Quant à notre monnaie nationale, restée stable pendant les années de forte croissance, entre 2009 et 2015, elle a par contre, connu une dépréciation de près de 35% en une année.

Ceci étant, nous ne pouvons laisser sous silence, d’autres facteurs qui ont joué en faveur de la présente crise, à savoir: l’absence d’un programme formel avec les partenaires de Bretton Woods, qui nous a empêchés de bénéficier des appuis budgétaires, pourtant prévus dans les différentes lois de finances successives depuis 2012 ;  la faiblesse du rendement fiscal, due aux insuffisances de la réforme de la TVA, et l’accumulation de la dette de l’Etat, aux entreprises qui l’ont payé en amont, situation qui a affaibli les opérateurs économiques;  la baisse des crédits à l’économie compte tenu des taux bancaires, élevés et variés, selon qu’ils sont en francs congolais ou en dollar américain et ce, malgré la baisse du taux directeur à 2%, remonté à  7% à ce jour ; l’exécution du budget de l’Etat en violation constante de la loi de  finances publiques, en dépassement injustifié pour certains postes, avec une augmentation sensible des dépenses exceptionnelles ; le secteur privé est, lui, étranglé par le non-paiement de la dette  intérieure, par la persistance des tracasseries, et la création de  nouvelles taxes dans des provinces. Quant aux entreprises  publiques, leurs réformes s’avèrent difficile à entreprendre.

Trois solutions : diversification, mobilisation, et redistribution

Pour le Chef du Gouvernement, il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. C’est pour cette raison, qu’il est indispensable, de bien identifier les causes de la situation dans laquelle se trouve notre pays, pour identifier les remèdes à la crise économique et sociale. Ce sont trois faiblesses structurelles de notre économie, qui n’ont pas été corrigées, pendant les années de forte croissance : Premièrement, c’est l’absence de diversification de notre économie, qui est encore fondée sur l’exportation de matières premières brutes. Pourtant, pendant les années de forte croissance, nous aurions dû développer notre agriculture, à fort potentiel de création d’emploi, et de valeur ajoutée;  Deuxièmement, c’est la difficulté à mobiliser les ressources nationales, au service de notre développement, donc l’inefficacité de notre système fiscal, qui en raison de son illisibilité et de sa complexité, ne parvient pas à élargir l’assiette fiscale. Les recettes de notre budget n’augmentent pas, et, notre budget est en chute libre, à 5.700 milliards de CDF ;  Troisièmement, c’est l’absence de redistribution de la croissance à la population, seuls moyen de lancer une dynamique de croissance inclusive et durable. Ces mécanismes, qui auraient permis à la population de relancer sa consommation, mais aussi d’épargner et d’investir dans l’économie, soit ne fonctionnent pas, soit ne sont pas en place.

« Ces trois faiblesses structurelles, sont exacerbées et perpétuées par la corruption, la fraude et la contrebande, qui détruisent la confiance des Congolais dans leurs institutions et la classe politique, et détournent les richesses nationales des actions d’intérêt général. En tenant compte de l’impact des sérieuses difficultés sociales que connaissent les Congolais, ces trois facteurs appellent à des mesures appropriées, pour y remédier dans les meilleurs délais. Ces mesures, qui permettront de construire la résilience à long terme de notre économie, constituent notre programme économique intérimaire », dit-il, avant d’ajouter qu’il jette les bases de notre développement durable, fondé sur une croissance inclusive.

Des actions concrètes

Pour relever tous ces défis, le Gouvernement propose des actions et mesures dans les secteurs suivants, qui lanceront la dynamique de diversification de l’économie. Il s’agit de l’agriculture, qui constitue immanquablement le premier secteur de diversification, est le levier le plus fort pour lutter contre la pauvreté et la faim. C’est le secteur le plus à même de créer rapidement de très nombreux emplois durables, pour la population, qui vit à 70 en milieu rural.

Concernant le secteur minier, celui-ci peut aussi contribuer de manière considérable, à la diversification de notre économie. En effet, le soutien à la «petite mine », à la «sous-traitance », par le renforcement du contenu local, ainsi que la transformation industrielle des produits miniers, sont autant d’opportunités de création d’entreprises, d’emplois, et de valeur ajoutée pour le pays. Bien évidemment, ceci exige la transparence, la bonne gouvernance, l’éradication de la corruption, de la contrebande, et de la fraude douanière qui alimentent l’insécurité dans de nombreuses régions.

Concernant les sociétés minières paraétatiques, Gécamines, MIBA et d’autres, le gouvernement s’engage à les redresser pour leur redonner leur plein impact économique et social.  « L’essentiel, ici, est de faire en sorte que nos ressources naturelles, contribuent pleinement à notre développement économique, et à notre progrès social, dans le respect et la protection de notre environnement », souligne-t-il.

S’agissant du secteur de l’environnement, chacun est conscient ici, de l’enjeu national de protéger nos forêts et leur biodiversité, nos fleuves et rivières, pour la santé publique de la population, et pour préserver les atouts de notre avenir.

L’efficacité de la politique environnementale est en réalité, la condition de notre développement durable. Elle est aussi un enjeu planétaire dans la lutte contre le changement climatique, auquel notre pays est très exposé.  L’accord de Paris sur le climat devra donc être mis en œuvre en particulier, car la transformation de l’économie qui en résulte, est une opportunité considérable de créations d’emplois. « Pour réussir à diversifier notre économie, nous pourrons compter, sur les réformes de libéralisation entreprises, dans les secteurs des services, notamment les télécommunications, les nouvelles technologies, les assurances, et l’énergie », explique Samy Badibanga, qui estime que pour le secteur des banques et des assurances, le gouvernement va initier la création du Fonds de Garantie des Assurances, appuyer la mise en place du Fonds de Garantie des Banques, étudier la déductibilité des provisions des banques, et enfin accompagner la Société nationale d’assurances, SONAS dans sa restructuration.

Le Premier ministre  a promis de poursuivre, par tous les moyens les responsables de  détournements de fonds publics. Toutefois, et c’est là un obstacle majeur à la mobilisation de nos ressources, notre fiscalité est devenue complexe, illisible, imprévisible et inefficace. Et ce, malgré une forte pression fiscale, la mobilisation est très en dessous du potentiel fiscal minimal de la RDC, souvent évalué à 20 milliards de dollars. Si trop d’impôt tue l’impôt, l’illisibilité de la fiscalité lui prive de son efficacité.

Or, augmenter les recettes budgétaires est notre défi permanent, pour donner à l’Etat les moyens de conduire ses politiques, et de payer des salaires décents aux enseignants, au personnel médical, aux forces de sécurité, aux militaires, aux magistrats et aux autres agents de l’Etat. A cette fin, le gouvernement travaillera à la simplification des règles fiscales, ainsi qu’à l’élargissement de l’assiette fiscale, par l’harmonisation et la baisse des taux de prélèvement.

Il a terminé par dire que parler de progrès n’a aucun sens si nous ne sommes pas capables, par des actions concrètes, de traiter l’urgence sociale.  Ainsi, organiser la redistribution des richesses, aux oubliés de la croissance est possible, et c’est le devoir de nos institutions, et du gouvernement en particulier. Partager les fruits de la croissance, c’est mettre les richesses nationales, notamment les ressources naturelles, au service des besoins de la population et de son pouvoir d’achat.

Quant à la santé publique, qui constitue l’une des missions principales de l’Etat, et le troisième des objectifs de développement durable, nous avons le devoir d’assurer au minimum, la gratuité des soins aux enfants de moins de cinq ans, ainsi que la gratuité des accouchements sur l’ensemble du territoire. A cette fin, le gouvernement mobilisera les ressources nécessaires pour engager des programmes de financements, basés sur les performances, axés notamment sur l’équipement technique et énergétique des hôpitaux, et le soutien aux mutuelles de santé.

(Jean-Marie Nkambua)

Danse et musique: Festival Amani 2017 confirmé au mois de février à Goma

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C’est confirmé au mois de février du 10 au 12 prochain, au collège Mwanga dans la ville touristique de Goma, la 4ème édition du Festival Amani avec à l’affiche : des chants, danses, découvertes et rencontres culturelles. Après un moment d’incertitude créée par des tensions politiques, à travers un communiqué, le comité d’organisation vient de rassurer la tenue de l’édition 2017 dans les meilleures conditions. Une nouvelle édition qui compte proposer encore plus de joie, de gaieté, et aussi une plateforme aux jeunes entrepreneurs de la ville de Goma.

Une expérience unique en Afrique central, trois jours Durant, aux côtés des danseurs traditionnels, des tambourinaires, des acrobates et artistes venant de la RDC, du Rwanda, Burundi. Parmi les activités autour du festival, il est prévu aussi l’exposition des ONGs chiffré au nombre de 80 organisations innovantes et associatives présentes dans le village Kwa Kesho Bora.

«  Amani 2016 en chiffre »

Lancé depuis 2014, ce carrefour culturel affecte ses bénéfices à l’agrandissement des infrastructures du Foyer culturel de Goma qui est le centre névralgique du festival.  A noter que ce festival a quatre valeurs dont : « construire ensemble, entrepreneuriat, protection de l’environnement, don de soi ».

Une Asbl, le Festival Amani qui a pour objectifs de rassembler par la culture et ainsi offrir un espace de fête où les peuples de la région des Grands Lacs peuvent se rencontrer, penser et s’engager pour un avenir commun meilleur. Ce festival veut  redorer l’image de la partie Est de la RDC et de la région des Grands Lacs, de manière générale et montrer au monde la volonté qu’ont les jeunes de construire un avenir meilleur.

Rappelons qu’à l’édition dernière, le Festival Amani a pu rassembler  33.000 festivaliers,  30 groupes de musique et de danse, 10 entrepreneurs coachés, 4 bourses allouées, 4 entreprises lancées à Goma. Concernant le volet artistique;  6 artistes ont été appuyés financièrement pour la réalisation d’un projet et 4 ateliers artistiques. 1$ est le montant de participation à cette vaste campagne pour réunification à travers la culture. Avec ce montant comme droit d’entrée, le festival ne pouvait en aucun cas se tenir sans le soutien appuyé de partenaires et sponsors qui financent entièrement l’événement depuis 2014.

Il y a eu plusieurs artistes phares dans l’édition 2016 notamment : Nneka, Ismël Lo, Werrason, Zao, Kode, le Trio Ali Keita-Yvonne Mwale-Joel Sebunjo, Angel Mutoni, JC Kibombo, Black Man Bausi, Innoss’B Sango’A…

(Onassis Mutombo)

Remise et reprise au ministère de la Santé publique: Félix Kabange Numbi rend le tablier à Kalenga Ilunga

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C’est hier lundi 26 décembre 2016 au bâtiment du gouvernement qu’a eu lieu la cérémonie de remise et reprise entre le ministre de la santé sortant Felix Kabange Numbi et le ministre entrant Kalenga Ilunga. C’était sous la supervision du secrétaire général du ministère de santé, Dr Mukengeshayi. Le  nouveau  patron de ce ministre aura pour point focal, la mise en œuvre du plan national du développement sanitaire. Ce plan qui se veut global, dans la mesure où toutes les couches et parties de la RDC doivent se retrouver dans les résolutions du dit plan. Rappelons que ce plan national du développement est le fruit du ministre sortant. Tout, en effet, porte à croire que l’entrant s’emploiera à le pérenniser par une implication effective, au nom de la continuité de l’Etat. Parlant de la cérémonie,  elle s’est déroulée en trois temps : d’abord un huis clos entre le ministre entrant et le sortant. Le ministère de la santé ayant un caractère complexe, ce qui justifie le huis clos. Les deux ministres devraient avant tout, s’entretenir en tête à tête avant toute chose.  Apres cette étape, la lecture du  procès-verbal, y compris les signatures de la remise et reprise.

Ensuite, le deuxième temps fort qui a porté sur les adresses des deux personnalités devant les différentes structures et cadres  venus honorer la cérémonie du jour.  Félix Kabange Numbi qui prend désormais les commandes des Affaires foncières, s’est adressé ainsi que son successeur, devant quelques directeurs centraux du ministère de la santé ; quelques  cadres de différents  programmes nationaux de lutte contre les maladies en RDC et autres.

En prenant la parole pour la suite de la cérémonie, le secrétaire général a tenu à féliciter le ministre sortant par rapport aux contraintes et défis qui ont été relevé durant son mandat, notamment la lutte des épidémies ; la réduction du taux de mortalité ainsi que le travail abattu tout au long de son mandat. Il l’a ensuite félicité pour avoir su relever  des cas de défis des épidémies surgies en République Démocratique du Congo, notamment la fièvre jaune, le choléra, la rougeole.

Le secrétaire général à la santé a tenu à encourager le ministre entrant pour sa mission d’assurer la gestion de ce domaine de santé.

Ensuite, le ministre  sortant a pris la parole, l’occasion pour lui de faire son bilan. Un bilan  qui s’avère positif et dont  plusieurs  aspects de ce domaine restent à combler.

Prenant à son tour la parole, le  ministre entrant a fait entendre ses quatre priorités,  qui seront son cheval de bataille. Le nouveau ministre compte faire de ce secteur une source génératrice des revenus. Que ce secteur de santé devienne une machine à produire des recettes.  Assurer l’amélioration de l’assurance santé du peuple congolais,  la réhabilitation des structures sanitaires existantes ; la construction d’hôpitaux, etc. Tous ces aspects ont été révélés dans le projet de travail du nouveau ministre de santé. La présentation de la charroie du ministère a sanctionné la  cérémonie du jour.

(Mamie Ngondo)


Taekwondo: La Garde Républicaine remporte les 13è championnats nationaux

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C’est le mercredi 14 décembre 2016 au stadium des Martyrs que la Fédération Congolaise de Taekwondo ‘’Fécot’’ avait clôturé l’organisation des 13è championnats nationaux de Taekwondo par équipe.

La Garde Républicaine a remporté la médaille d’or en battant en finale Kinshasa 42-30 au terme d’une joute âprement disputée. G.R s’impose 11-8 au 1er round. Au 2è round,  G.R s’impose de nouveau 24-23. Au 3è round, G.R prend de large pour finalement s’imposer 42-30.

En ½ finale, Kinshasa avait dominé Tshopo 23-12. Kinshasa menait 11-02 au 1er round et au 2è round, les Kinois ont accru leur supériorité pour s’imposer 21-12. Au 3è round, Tshopo a écopé de plus de Kyongo ou sanctions et est exclu. Dans l’autre ½ finale, la Garde Républicaine a marché sur le Kasaï-Oriental 40-08.

*Bilan complet des ¼ de finale

Kongo Central-Kwilu : 28-29, Tshopo-Equateur : 37—14, Garde République-UCOSU : victoire GR par forfait, Kinshasa  gagne GOSM par forfait, Kinshasa-FARDC : 43-23 et Kasaï-Oriental-Kwilu : 20-28. Mais cette dernière province ayant écopé de plus des Kyongo, a perdu la rencontre.

*Performances individuelles aux 13è championnats nationaux    

Meilleurs athlètes

  1. Angala (Kongo Central)
  2. Kapashika Charly (Garde Républicaine)
  3. Okende Jordan (Nord-Kivu)

Ces trois athlètes intègrent l’équipe nationale et ont été dotés en équipements.

Meilleurs entraineurs

  1. Christ Luzimba (Kongo Central)
  2. Me Mule (Kwilu)
  3. Me Yangchi Beloko Benkankate (Garde Républicaine)
  4. Me Patrick Botalatala (ISTA)

Meilleurs arbitres

  1. Me Mukishi
  2. Me Reddy Kueditudila Nsinga

Me Reddy Kueditudila (Ph. Bolia)

  1. Me Alpha Mambu

Meilleure journaliste : Mimi Mujinga

(Antoine Bolia)

Can/Gabon 2017: Victime de plusieurs blessures, Britt Assombalonga pas prêt pour la CAN 2017

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Après la blessure du grand attaquant des Léopards de la RDC, Yannick Yala Bolasie, une autre mauvaise nouvelle parvient aux amoureux du ballon rond. C’est l’avant-centre Britt Assombalonga qui s’est déclaré lui-même forfait pour la 31ème phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui aura lieu du 14 janvier au 5 février 2017 au Gabon. Victime de plusieurs blessures depuis toute une année qui ne lui ont permis de discuter que 9 matches (6 buts) cette saison, l’attaquant congolais de Nottingham Forest (D1 Angleterre) a préféré rester en club pour se remettre pleinement en forme. « J’ai pris une décision et je ne ferai pas la CAN. Je veux vraiment me concentrer sur le fait de jouer des matchs avant de partir en sélection. J’ai parlé au sélectionneur Florent Ibenge, à mon entraineur du club Philippe Montanier, à mon agent et à ma famille. Tous nous sommes arrivés à la conclusion que c’était ce qu’il y a de mieux à faire. C’est un honneur d’être appelé », a tristement confié l’attaquant congolais de 24 ans.

(Altesse B. Makambo)

53ème Coupe du Congo de football: Les préliminaires démarrent le 18 janvier prochain

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Dans un communiqué, le Secrétaire  provincial de la Ligue nationale de football (LIFKIN) informe à ses sociétaires et sportifs kinois du démarrage, le mercredi 18 janvier prochain, des préliminaires de la 53ème Coupe du Congo de football.

Dans le même communiqué, la Ligue fixe à 500 dollars américains payables auprès de la trésorerie de la LIFKIN au plus tard le dimanche 15 janvier 2017

(Gaby Mass)

Tshala Muana lance l’album « Cour des Grands »

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L’année  2016  se  clôture  en beauté avec «  Mamu  Nationale  la Reine de Mutuashi »  qui vient de  surprendre  ses nombreux  fans  à travers un nouvel album  intitulé  « Cour des Grands ». De noter que le clip promotionnel de la chanson phare «  maquillage »  défile déjà sur les différentes chaînes de télévision. Décidément, la doyenne des musiciennes africaines, la congolaise  Tshala Muana dit « Mamu nationale » avec plus de 40 ans de carrière musicale, n’est guère à court d’inspiration. N’en déplaise à ses détracteurs.

Pour rappel, le précédent  album dénommé  « Lunzenze »  a connu  un franc  succès  avec  des milliers d’exemplaires vendus tant en RDC qu’en dehors du pays.

Ses nombreux  fanatiques prédisent déjà la réussite du nouvel album, vu l’exploit du précédent –  « Lunzenze » –  qui a bousculé les données dans les différents hit- parades singulièrement par ses deux particularités : d’une part , le featuring  réalisé  avec l’animateur chanteur également plongé dans le style « Mutuashi », Bill Clinton Kalonji « Mc Intoch ». C’était  dans la chanson « Tshintuvita » dont le clip a été réalisé d’une manière  hautement professionnelle.

D’autre part,  la participation de deux nouvelles coqueluches à savoir la danseuse Tshala Baby, pratiquement sur les traces de la « Mamu nationale », avec ses hanches désossées, très  imposante sur scène et la chanteuse « Boss Bossombo », deux jeunes éléments – révélation-  résultat qui repose sur un travail artistique fouillé. Il nous  revient  que Tshala Muana pourrait  faire de nouveau confiance au distributeur « Greco music ».

(Franck  Ambangito/Cp)

Assemblée nationale: Vote de la loi portant ouverture de crédit provisoire pour le mois de janvier 2017

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L’Assemblée nationale a voté hier lundi le projet de loi portant ouverture d’un crédit provisoire pour le mois de janvier 2017, sollicité par le gouvernement afin de lui permettre d’exécuter sa politique dans la période allant du 1er au 31 janvier 2017 en attendant le vote de la loi des finances du pouvoir central pour l’exercice 2017. Ce crédit est constitué du douzième de l’enveloppe budgétaire de l’exercice écoulé, conformément à la Constitution du pays et prend en compte les différentes rubriques traditionnelles.

Le ministre d’Etat au Budget, M. Kangudia qui a présenté l’économie générale de ce projet de budget a expliqué le bienfondé et le caractère urgent de ce texte de loi pour assurer le fonctionnement des services publics de l’Etat en l’absence d’un budget définitif voté par le Parlement.

L’enveloppe budgétaire du pouvoir central de l’exercice 2016 était révisée à la baisse à 6 milliards de dollars américains suite aux pesanteurs économiques caractérisés par la hausse de prix des matières premières sur le marché international, rappelle-t-on. Par ailleurs, au cours de la session budgétaire de septembre 2016 consacrée essentiellement à l’examen et au vote du budget de l’Etat de l’exercice 2017, évalué à 4 milliards de dollars US le gouvernement n’a pas pu présenter le projet de loi suite à sa démission en  novembre 2017.

« Il s’agit d’un exercice normal dans la gestion de l’Etat. Jusque-là vous le savez tous, le projet du budget 2017 a été déposé, mais le gouvernement qui l’avait préparé n’a pas pu le faire voter au niveau de l’Assemblée nationale. Pour ne pas connaître une rupture préjudiciable dans le fonctionnement normal de l’Etat, nous avons proposé ce projet de loi portant ouverture de crédits provisoires pour le mois de janvier 2017 et continuer avec l’examen du projet de loi de finances pour l’exercice 2017 qui avait déjà été déposé ici », a précisé le ministre, avant d’ajouter que c’est pour gagner le temps et ne pas connaître une rupture que cette loi a été initiée. Et de renchérir que nous ne pouvons que nous réjouir de ce qui vient de se passer. Quant au montant de ce crédit, le ministre a parlé du 12ème du budget de 2016 qui était de 6 milliards 697 milliards des Francs congolais.

(JMNK)

Au ministère des Affaires étrangères: She Okitundu désamorce la grève

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Le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu, vient de tenir sa promesse en désamorçant la grève qui a paralysé ce ministère pendant 9 mois d’arrêt depuis le 24 octobre 2016, indique l’ACP. A en croire notre source, les grévistes ont décidé de reprendre le travail aujourd’hui mardi suite l’appel lancé hier lundi par le chef de la diplomatie congolaise aux agents, fonctionnaires et cadres réunis  en assemblée générale au siège du ministère.

Léonard She Okitundu les a invités à la raison afin de trouver un compromis pour qu’ils se mettent vite au travail,  indiquant  que les grands défis à relever attendent la nation. Il a appelé à la reprise immédiate du travail, parce que  le ministère ne peut pas fonctionner sans administration, les assurant d’avoir reçu des orientations précises du Chef de l’Eta pour une solution rapide à toutes les revendications.

Selon le vice-Premier ministre, une commission sera incessamment mise sur pied pour examiner ces revendications. «Nous devons d’abord comprendre le conflit dans ses tenants et aboutissants, et ensuite nous mettre  à trouver des solutions responsables acceptables à la fois par les agents, fonctionnaires et cadres du ministère et par les autorités parce que nous ne devons pas ignorer les contraintes actuelles dans notre pays», a souligné le vice-Premier ministre qui soutient, en outre, que le dialogue social est «quelque chose déterminante pour résoudre les différends».

Pour sa part, M. Louis Kinyamba, président de la délégation syndicale à demandé au vice-Premier ministre  d’être sensible aux revendications légitimes des agents afin de trouver, dans les meilleurs délais, des solutions idoines. Il a indiqué que les grévistes attendent son engagement ferme, faisant savoir que plus de deux cents agents sont déjà morts  dans dix ans à cause de la précarité de leurs  conditions sociales.

Parmi les revendications des grévistes figurent les indemnités permanentes, la mise en place au sein de l’administration centrale pour y mettre de l’ordre, la rotation dans les postes diplomatiques, la promotion des agents, l’examen de dossiers des diplomates et l’élévation à la dignité d’ambassadeur. Les grévistes ont donné un délai de trente jours aux autorités pour trouver une solution à leurs revendications.

(JMNK)

Ministre en charge des relations avec le Parlement: Justin Bitakwira veut rendre actif son ministère

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Né, le 05 décembre 1960 à Lemera, dans le village de Katala, non loin de Mulenge, dans le Sud-Kivu, fils de Somora Mugambire et de Ritha Kyabatima, il se dit un phénomène depuis le ventre de sa mère, pare qu’il a échappé à  un avortement forcé. Père de famille, marié à Mme Ruth Faila Bitakwira, Bitakwira Bihona-Hayi Justin a fait ses études primaires à Kibungu Mulenge puis s’en va au petit séminaire de Mungombe et termine ses humanités en pédagogie générale.

Self made Man, il obtient un diplôme en art dramatique, en Développement communautaire, puis une licence en Sciences Politiques et Administratives à l’Université du CEPROMAD.

Elu en 2006, député national sur la liste du Parti Congolais pour la Bonne Gouvernance (PCBG), il est réélu en 2011 sur la liste de l’UNC. Il occupe tour à tour le poste de Rapporteur de la Commission socio-culturelle, puis Président du Groupe parlementaire UBNC et alliés, poste auquel il démissionne en mai 2014, avant de créer son propre parti Alliance pour la République et la Conscience Nationale. Panafricaniste engagé, Bitakwira Bihona-Hayi Justin est un enseignant de carrière, profession qu’il a exercé en République Démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya et au Cameroun.

Il a été Attaché administratif à l’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Cameroun, Conseiller politique du Vice-Président de la République Yerodia Abdoullah Ndombasi Tumba Vemba ; Chargé des missions du Gouverneur du Sud-Kivu, Bulaïmu. Il est un véritable patriote, il a étouffé dans l’œuf le mandat d’arrêt international lancé contre le Vice-Président de la République Yerodia Abdoullah Ndombasi Tumba Vemba en 1999, en envahissant l’Ambassade de Belgique le 12 juillet 2000 avec plus de 60.000 manifestants.

Son parcours politique est parsemé d’embuches, d’obstacles, mais aussi de victoires. Pionnier du Dialogue politique national inclusif, parce que reçu le 09 juin 2015 parmi les courageuses personnalités de l’opposition politique, pendant que beaucoup de politiciens n’y croyaient pas.

Il prit part au Comité préparatoire, puis au Dialogue proprement dit. Brillant député, connu par son franc parlé, ses proverbes et le langage imagé, ce n’est pas un hasard qu’il a plu au Président de la République Joseph Kabila Kabange, de le nommer au poste de Ministre chargé des Relations avec le Parlement.

Quatre fois prisonnier politique sous le régime du Marchal Mobutu et deux fois sous le régime de M’Zée Laurent-Désiré Kabila, il est un fruit de l’UDPS en y adhérant dans la clandestinité en 1983 et a joué un rôle prépondérant à la Fédération de l’UDPS/Sud-Kivu, vers les années 1990.

Dans un entretien qu’il a accordé à la Rédaction du Journal L’Avenir, 24 heures après avoir procédé à la remise et reprise au ministre des Relations avec le Parlement, Bitakwira Bihona-Hayi Justin a donné le signal fort de ce que sera son ministère sous son mandat. Placé ministère de la souveraineté, au lendemain du 24 avril 1990, soit 2 ans après que le Maréchal ait libéralisé l’espace politique, le Ministère des Relations avec le Parlement, par le truchement de Bitakwira Bihona-Hayi Justin, va marquer l’histoire, nous a-t-il confié. D’emblée, il a remercié le Président de la République, qui l’a élevé à ce  rang. « Je dois dire qu’après 10 ans à l’Assemblée nationale, je suis un député connu, pour ne pas me qualifier moi-même de brillant. Le Président de la République sait la raison pour laquelle, il m’a placé à ce ministère. D’emblée, je vais dire que je ne vais pas jouer au figurant. Je vais transformer ce ministère où, moi-même je suis le stratège du Gouvernement, parce que je suis le pont entre l’institution gouvernement et entre Institution Parlement, c’est-à-dire, l’Assemblée nationale, le Sénat et les Assemblées provinciales. Je crois que je vais jouer le rôle qu’il me faut, en approchant même d’autres parlements d’Afrique et du monde, plus particulièrement, je pense au Parlement de l’Union Européenne, le Congrès Américain ».

Ce rôle qu’il attend jouer, c’est en rapport entre autre avec les idées que les Parlements Européen ou américain ignorent que la RDC vit sous forme d’un bébé en démocratie et que cette dernière est âgée à peu près de 10 ans et que dans son temps, la RDC a connu de démocraties fallacieuses avec Mobutu qui imposait les couleurs à voter, le rouge et le vert. « Ce n’est qu’en 2006 que nous avons connu réellement des élections démocratiques, sans difficultés, mais aussi en 2011. Nous ne sommes pas cette démocratie des années 1700 ; 1800 comme en Amérique, comme en Europe, en France particulièrement. Ils doivent être très tolérants envers nous, et les menaces auxquelles nous assistons, de sanctions sur sanctions ça devient une monotonie », a-t-il indiqué.

Par la suite, le ministre des Relations avec le Parlement a émis le vœu de voir les lois de la République qui sont votées, promulguées soient vulgarisées à travers les médias, mais aussi expliquer le rôle du Ministère dont il a la charge.

De ce point de vue, il a mentionné que les lois de la République à travers son ministère, doivent être traduites en langues nationales (Tshiluba, Kikongo, Kiswahili et le Lingala).

Le ministre  veut faire de son  Ministère des Relations avec le Parlement, le plus fréquenté par les ministres, les députés nationaux, les sénateurs, les députés provinciaux, parce que ce ministère constitue un carrefour du fait que celui qui l’anime joue le rôle d’interface, en ce qu’il est celui qui va vendre l’image du Gouvernement face aux élus du peuple.

Par ailleurs, il a salué le travail abattu par son prédécesseur par la mise en œuvre d’une revue qui sera actualisée, sinon améliorée, en ce que le ministère doit disposer des rapports de vacances parlementaires qui doivent être exploités parce qu’ils constituent et reflètent la réalité de la République Démocratique du Congo. « Je l’ai constaté, s’il faut résoudre le problème dans ce pays, il faut passer par les élus du peuple car, chacun vient d’un coin de la République. Ce sont les représentants ou même ceux qui ont l’image positive ou l’image négative de circonscriptions dans lesquelles ils viennent », a-t-il relevé.

Les priorités et Bitakwira au Ministère

Dans la foulée, le ministre des Relations avec le Parlement  a mentionné les bons rapports qui existent entre lui et les présidents des différentes institutions. Cependant, l’un des priorités du ministère, mais aussi ses innovations, c’est l’exploitation des différents rapports parlementaires qui seront  coulés sous forme de synthèse à transmettre au Président de la République, au Premier ministre, aux différents ministères sensibles tels, l’Intérieur, l’Agriculture, les ITPR, mais aussi aux gouverneurs des provinces car, ce rapport traduit le travail des élus dans leurs milieux naturels.

En plus, il a affirmé que sous son mandat, les chargés d’Etudes ne vont pas seulement se limiter à l’Assemblée nationale, mais aussi, au Sénat, et dans les 26 Assemblées provinciales. « Nous devons avoir cette clémence du Premier ministre, d’affecter les chargés d’études dans toutes les commissions du Sénat ; et  ceux de l’Assemblée nationale ça doit être différent. Je vais continuer la mise sur pied de différents chefs de division rattachés aux différentes Assemblées provinciales avec un minimum de personnel, parce que nous devons avoir des rapports réguliers », a-t-il précisé.

En outre, il a indiqué qu’il va aider les élus du peuple dans certains comportements, entre autre, lorsqu’on appose sa signature, on ne la retire pas. Il en va de même de combattre la tendance d’inféodation entre les Assemblées provinciales et les exécutifs provinciaux pour que chacun joue le rôle qui est le sien et que la machine du contrôle parlementaire s’accélère. « C’est le cadet de souci de nous tous, qu’il y ait un contrôle parlementaire avec un ministre, ça se fait à deux niveaux, soit dans de commission, soit il est interpellé à l’Assemblée nationale. Je vais demander aux ministres de comprendre, non seulement, je suis leur avocat-défenseur, mais aussi en cas d’exagération, moi-même je peux inciter un député à pouvoir s’attaquer au ministre effectivement qui ne comprend pas que nous avons besoin du développement, nous avons besoin du changement », a-t-il dit.

(Pius Romain Rolland)


Rassemblement : La bagarre de postes et non d’élections

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Le weekend dernier à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, et dans une bonne partie du pays, une frange de la population, proche du  Rassemblement, a ostensiblement exprimé sa joie, en prenant connaissance des  conclusions du draft de l’accord, aujourd’hui en toilettage, au niveau de la CENCO. C’est le cas de la proposition élevant Etienne Tshisekedi  wa Mulumba à la tête du  Comité de suivi de l’accord; C’est  également l’idée de la gestion commune du Gouvernement national et des provinces, de la refonte totale de la  CENI et de certaines institutions d’appui à la démocratie par le Rassemblement.

A scruter de prêt ces dernières prétentions qui auront une incidence sur le calendrier des élections, on est tenté de croire que le Rassemblement veut obtenir ce qu’il n’a pas pu obtenir dans la rue. Référence ici est faite aux événements du 19 au 20 septembre 2016, où l’objectif de ces manifestations  était de provoquer un soulèvement populaire, à l’instar des pays comme le Burkina Faso. La même expérience a été rééditée du 19 au 20 décembre derniers. Malheureusement, elle a été étouffée dans l’œuf, à l’exception de quelques téméraires qui ont été maîtrisés par la police.

En effet, tout porte à  croire que l’urgence,  pour les compatriotes du Rassemblement, n’est pas l’organisation des  élections, sinon ils demanderaient à la CENI de faire diligence et présenteraient les choses de façon cohérente. Au contraire, le Rassemblement veut s’installer dans la durée, en occupant pratiquement tous les postes de responsabilité. Dans cette machination, des informations parvenues au Journal L’Avenir démontrent que l’opposition compte sur l’ambigüité de certains princes de l’Eglise catholique romaine afin d’avoir tous les postes clés. Et ce, pendant qu’il a été démontré qu’il n’y a pas de différence majeure entre l’Accord de la Cité de l’Union Africaine et le draft de la CENCO. Sauf qu’il s’agit d’un coté de l’original et, de l’autre, d’une vulgaire copie falsifiée.

Comme pour dire que les pourparlers que conduisent la CENCO au Centre interdiocésain,  sous la bénédiction du Chef de l’Etat,  qui a prolongé leur mission de bons offices dans l’espoir de les voir réussir a convaincre le Rassemblement à adhérer a l’Accord de la cité de l’UA, n’est donc pas un blanc seing.

Feu vert pour Nangaa, le G7 se trompe

Lorsque les travaux du dialogue politique et inclusif commençaient à la Cité de l’Union Africaine, nombreux, surtout ceux du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, ont maudit les résolutions qui en résulteraient, au motif qu’elles seraient dépourvues d’exclusivité.   L’Eglise catholique, qui à travers la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), était partie aux dites assises, a créé la surprise,  en claquant la porte, une semaine après le début des travaux, en promettant de continuer la lutte dehors pour plus d’inclusivité.

Qu’à cela ne tienne, le rythme de travaux s’est accéléré, grâce à la médiation de l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, lui-même soutenu par l’Union Africaine et toute la communauté internationale. Pour rencontrer la demande de l’opposition, qui voulait intégrer les acteurs sous-régionaux et internationaux, un groupe de soutien à la médiation sera créée. Il comprendra outre l’UA, la SADC, la CIRGL, l’ONU et l’OIF.

Petit-à-petit, le débat devenait de plus en plus intéressant, contredisant les prophètes de malheur qui prédisaient l’échec, parce qu’à les en croire, c’était une discussion entre les gens d’un même camp. C’était sans compter avec la volonté et la détermination de la classe politique, de doter le pays d’un cadre sensé permettre la gestion de la transition, et de ce fait, améliorer le processus électoral, régler les contradictions en résultant et prévenir les crises politiques pouvant en découler.

C’est cette pression-là, mieux cette volonté à prouver aux autres qu’on peut faire mieux sans eux, que le débat est devenu très riche, surtout en ce qui concerne le fichier électoral, la séquence des élections, le calendrier électoral, le budget des élections ou la sécurisation du processus électoral. Avec des connaissances disparates, les participants au dialogue ne pouvaient que se référer aux chevronnés en la matière, c’est-à-dire, des gens rompus à la cause du processus électoral et qui en maîtrisent les arcanes.

C’est ici que les experts de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été appelés au secours, afin d’éclairer la religion des dialoguants, disposant par ailleurs des atouts, connaissances mieux que quiconque. Du  débat qui s’y est engagé, seuls les initiés pouvaient en comprendre quelque chose. Dans ce sens, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les Etats-Unis d’Amérique, avec IFES, sans oublier la Monusco et d’autres experts locaux seront appelés en intervention. Et les conclusions qui sortiront de ces travaux étaient imposables, par la simple qualité des intervenants, mieux par la simple expertise des sommités appelées à intervenir.

Par rapport à la séquence des élections, l’accord prévoit que les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales sont organisées en une seule séquence. Les élections locales, municipales et urbaines sont organisées concomitamment avec les trois premières si les moyens techniques et financiers le permettent. Les parties prenantes recommandent au gouvernement de mettre à la disposition de la CENI les moyens financiers et logistiques nécessaires à l’organisation de toutes les élections susvisées conformément au calendrier.

Concernant le calendrier électoral, tenant compte des délais impératifs pour la constitution du nouveau fichier électoral, la préparation des différents scrutins combinés et la tenue effective de ceux-ci, les parties s’accordent sur les éléments du calendrier global ci-après : Constitution du nouveau fichier électoral au 31 juillet 2017 ; Convocation des scrutins à partir de la promulgation de la loi sur la répartition des sièges au 30 octobre 2017. Un expert congolais en matière d’élections, technicien à la réputation imperturbable, était parvenu à la même démonstration, avant l’intervention des experts étrangers.  Il s’agit de Corneille Nangaa. Il n’est pas politique. Il refuse de l’être. Il reste scientifique et apporte, chiffres à l’appui, des conclusions imparables.  Et ce, en dépit des propos malheureux de certains membres du Rassemblement, qui  le traine dans un terrain politique.

Le départ de Corneille Nangaa, pas envisageable

Après la signature de cet accord, la communauté internationale, à travers l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas cessé d’insister sur la nécessité d’élargir l’accord, en permettant l’adhésion d’une partie de l’opposition non signataire. Privilégiant toujours la paix et évitant le chaos du pays où il a tout consacré, Joseph Kabila confiera une mission de bons offices à la CENCO, pour élargir l’accord de la Cité de l’Union Africaine. Consciente de cette mission et dont l’intérêt n’était plus à démontrer, la CENCO convoquera les échanges entre les signataires et les non signataires, dont un accord est attendu le jeudi 30 décembre prochain.

Mais dans le déroulement du travail, quelle n’a pas été la surprise de participants de constater qu’en réalité, les non signataires n’apportaient rien de spécial. Pour compliquer la tâche aux évêques de la CENCO, le Rassemblement aligna deux experts, qui n’avaient rien à avoir avec le processus électoral. Ces personnes maitrisant bien les arcanes de l’économie ont été obligées à se taire, se contentant tout simplement de prendre note et de suivre attentivement la leçon du maître Nangaa. A l’issue de cet exercice, tout le monde se rendra compte qu’il n’y avait pas assez de marge et que ces travaux risquent de ressembler à une perte de temps inutile.

Au lieu de se contenter  des questions purement techniques ou électorales, le Rassemblement, à travers le G7, est même allé  très loin, jusqu’à demander la refonte du bureau actuel de la CENI. Une demande qui n’aura pas d’incidence et qui ne sera pas écoutée, parce qu’elle conduira  à reporter les élections tel que prévu par l’accord de la Cité de l’Union Africaine.  Voilà qui laissent certains experts électoraux abasourdis, parce qu’ils ne comprennent pas, comment le G7 qui a eu à quitter le bateau de la Majorité Présidentielle, parce notamment il n’y avait pas la volonté d’aller aux élections, peut-il aujourd’hui se contredire ?

A scruter de prêt cette question, on se rend compte qu’un des ténors du G7, en la personne du député national Christophe Lutundula, encouragerait le chambardement à la tête de la CENI pour placer les siens, notamment un ancien -cadre de la CENI, M. Misioni. Et pourtant, le souhait de tout le monde est de laisser les techniciens diriger la machine électorale et que le politique puisse compétir librement grâce aux normes mises en place. Le contraire aurait comme conséquence de donner une connotation politique aux élections, ce qui n’est pas de nature à rassurer les parties prenantes.

La CENI, dans notre pays, est une institution indépendante, dans les textes et dans la réalité. Elle tire sa composition de trois composantes qui ont, librement, choisi leurs personnalités, susceptibles, à leurs yeux, d’incarner  cette indépendance.   C’est le moment de rappeler que le choix du président de la CENI est laissé, dans les textes portant organisation et fonctionnement de la CENI, à la compétence de la composante Société civile qui place qui elle veut,  en tenant toutefois compte de ses compétences intrinsèques.  Le report  des élections était une contrainte technique dans le souci de Nangaa d’organiser des élections crédibles et donc non contestées.  Une contrainte résultant de la tergiversation de la classe politique qui a rejeté, pour des raisons subversives, les calendriers proposés par feu Malu Malu. Par ailleurs, la  CENI tient ses moyens, d’organiser les élections, du Gouvernement et du Parlement : moyens financiers et lois essentielles pour le bon déroulement du processus électoral.

Nangaa est très avancé dans la tenue des prochaines élections. Il y a mis les bouchées doubles. Dans l’intérêt de la consolidation de la démocratie et de la tenue impérieuse des élections, la  tête de Corneille Nangaa n’est pas à vendre, peu importe le prix, ni négociable. Par contre, d’autres postes au sein du bureau de la CENI, qui n’ont pas un impact réel avec le déroulement du processus électoral, peuvent eux être changés et confiés à l’opposition qui placerait ses membres. Ceci, dans l’objectif non pas de freiner le processus électoral, mais de le booster afin d’amener le peuple aux élections.

L’Avenir

Médecine Sportive: Le Genou, une des articulations indispensables à l’équilibre du footballeur

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Particulièrement sollicité dans la pratique du football, il est fréquent à toutes les compétitions de voir un joueur être écarté pour des raisons de blessures au niveau du genou. Ses lésions sont multiples et évaluées à des niveaux relativement différents. Le football de haut niveau, dans son  évolution, exige de plus en plus deux grandes qualités physiques qui sont : l’endurance et la vitesse dans l’exécution du football. Ce qui sollicite considérablement le genou qui est du reste une des articulations en charge dans la course du footballeur. C’est  naturellement à cause de cette sollicitation importante qu’elle est aussi souvent victime de multiples lésions. Actuellement, l’évolution de la médecine du sport a aussi permis de faire particulièrement attention au genou pour diagnostiquer plus rapidement  les lésions et les ruptures des ligaments croisés, bien que celui-ci soit essentielles une médecine clinique. Autrefois, la rupture des ligaments risquerait d’éloigner longtemps, si pas définitivement le footballeur des terrains. Aujourd’hui, ces genres d’accident sont mieux pris en charge et les possibilités de traitements ont énormément évolués grâce aux recherches qui ont fait de la médecine sportives une science à part entière.

Le genou, articulation très simple mais particulièrement puissante ; réunissant trois os don le fémur, os de la cuisse, le péroné et le tibia respectivement os du mollet, ainsi que la rotule qui est un os plat triangulaire situé à l’avant plan. Tous relié par des tissus de peau fibreux en forme de bandelettes qui servent à maintenir de manière solidaire les os qui sont en intersection. Ainsi, les ligaments du genou relient le fémur au tibia  et au péroné. Il évite ainsi au genou au niveau des ligaments latéraux externes de perdre la stabilité. Le ligament latéral externe aide l’articulation du genou de ne pas se détacher vers l’extérieur, pendant que les ligaments croisés aident à l’équilibre total et permet à la jambe de rester droite ou de se plier en évitant une hyper extension.

Mais le genou se blesse lorsqu’il est anormalement torsionné ; et souffre donc à cette cause des  lésions discale ou ligamentaires. Il et implique des douleurs très importantes.

Sur le terrain, en cas de chute, il faut éviter de forcer un genou bloqué et s’arranger pour  directement passé par le protocole GREC (Glace, Repos, Elévation, Contention).

Et si la situation est diagnostiquée plus grave ; il faudrait absolument intervenir avec une arthroscopie qui est une intervention chirurgicale du genou.

(Hana Kel)

Jean Goubald : « mon côté humoriste, je l’assume (…)»

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S’attaquant à ces condisciples, Jean Goubald (dont l’interview suit), exige que les musiciens énoncent clairement dans leurs chansons qu’ils sont chanteurs ou interprètes. Pour lui, on ne peut pas être tout à la fois. Il l’a dit à la radio nationale et évoqué plusieurs thématiques de la vie musicale dont les « mabanga », « humoriste ».

Comment appréciez-vous les « mabanga » ?

Les « mabangas », c’est pour nous une façon de penser aux gens qu’on aime et qui  nous accompagnent dans notre carrière depuis toujours. Moi, je n’en vends pas. Quand on en vend, les gens veulent en acheter. Parfois les gens que je lance dans mes chansons, eux-mêmes ne sont pas au courant. Et moi j’aime ça, des surprises pour marquer mon affection, ma gratitude envers les gens qui nous accompagnent dans cette vie de musicien.

En retour, y a-t-il des cadeaux ou des récompenses qui suivent en même temps

Parfois pour qui veut. Je n’en vends pas. Je ne commence pas par dire que je suis au studio  entrain d’enregistrer mes chansons et venez pour des « mabangas ». J’ai comme l’impression que c’est un manque de respect par rapport à l’œuvre d’art. Entre-temps, la culture de « mabanga », c’est depuis toujours dans les chansons du Congo. Et depuis toujours dans les chansons congolaises, ont fait des clins à une ou deux personnes. Pas prendre toute une plage d’un disque pour vendre et donner de l’espace aux noms ne qui veulent rien dire, d’ailleurs, dans la chanson. Parfois, cela encombre les sons qui doivent ressortir. Parfois, c’est une guitare qui doit être entendue, une voix, un instrument… à un moment, il y a du tohu-bohu presque une bagarre entre les sons et les « mabanga ».

Jean Goubald, l’humoriste, quel plaisir faites-vous sur scène ?

Ah ça, je remarquais depuis très longtemps. Le premier théâtre que j’ai fait, c’était radiophonique au Collège Albert I. J’avais 8 ans et j’ai fait un théâtre qui passait sur la Voix du Zaïre. Dans tous mes concerts, il m’arrive des moments où l’on prend une pause, je dis des blagues et les gens aiment. Je crois que c’est l’internet qui a donné un trait de départ à ce fait là. Les gens m’ont pris un jour et lancé sur les réseaux sociaux. C’est comme ça que c’était parti. Finalement je suis passé dans le Festival Toseka.il faut dire que ce côté-là comédien, je l’ai. Il y a aussi des gens qui ont découvert en moi ce coté là de comédien et acteur de cinéma. Parce que Balufu m’a fait jouer dans son film : « Nous aussi avons marché sur la lune ». Donc, ce côté-là, je l’assume aussi.

De temps en temps, aimez-vous vous afficher comme comédien ?

J’aime faire ça directement quand je livre des concerts. Je n’aime pas faire ça seul sur scène. Généralement, le Congolais n’a pas la culture de bien payer le plaisir. Il se fait plaisir, il veut taxer lui-même ce plaisir qu’il se fait.

Dans l’album « normes », vous faites un clin à Wenge Musica, « Awa tokabwani chou »

Ce n’est pas que je fais un clin au groupe Wenge, mais c’est eux qui ont pris cette partie dans ma chanson « Moli ». C’est une chanson que j’ai écrit en 1976. Et ; ils venaient à mes répétitions au Collègue Boboto. Je crois que JB Mpiana venait souvent et d’ailleurs, il a l’habitude de dire qu’il est musicien parce qu’il nous a suivis. Moi, Je suis un peu comme les gens d’ailleurs, comme Bob Marley qui sort une chanson et on prend une partie ça ne lui dérange pas. Il y a « Longembo » que je donnais à Papa Wemba,  et je l’ai repris aussi. Il en y a comme ça plusieurs. J’aime que les gens apprennent  à faire comme ça se fait partout dans le monde. Non.

…Vous étiez averti par les Wenge ?

On a un comportement au rabais qu’il n’ait pas des paroliers, pas des gens qui écrivent des gens pour les autres, tout le monde veut passer pour auteur, compositeur, arrangeur… Tout le monde ne peut pas être tout le monde. Il y a des chansons qui quand on les attend, on sait dire que cette bouche qui les changent ne peut pas réfléchir au niveau de ces paroles là. On nous prend pour des cons. Mais on sait qu’à regarder certains chanteurs, leurs pensées peuvent pas donner naissance à une chanson comme ça. Alors il faut que les musiciens apprennent à garder leurs vrais rôles. Je ne suis qu’un simple interprète, je m’arrête là. C’est ça aussi la norme.  On ne doit pas venir exécuter une chanson très savante, alors qu’on connait le gars dans ses speech, il ne va pas au-delà de 3ème primaire. Il faut qu’on apprenne à dire ce qu’on est vraiment. Le texte est de tel auteur.

 

(Onassis Mutombo)

Grâce à l’appui de l’OSISA: Les OSC cogitent autour des thématiques sur l’énergie en Rdc

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La Gestion axée sur les résultats (GAR) et le suivi des politiques gouvernementales ; le partenariat public-privé ; les accords de financement des institutions financières internationales et la dette de Rdc, sont là les principales thématiques sur lesquelles les délégués des Organisations de la Société civile renforcent leurs capacités depuis hier à Kinshasa. Cet atelier est organisé dans le cadre du Projet d’appui au plaidoyer pour l’accès inclusif à l’énergie financé par la fondation OSISA (Open society initiative for Southern Africa).

Les délégués des Organisations de la Société civile (OSC) impliquées dans le secteur énergétique en République démocratique du Congo sont réunis depuis hier mardi 27 décembre 2016 à Kinshasa, dans le cadre d’un atelier de leur renforcement des capacités sur certaines thématiques. L’objectif étant de leur permettre de bien comprendre la Gestion axée sur les résultats (GAR) et le suivi des politiques gouvernementales ; le partenariat public-privé ; les accords de financement des institutions financières internationales et leur gestion ; ainsi que la dette de Rdc et sa gestion.

Ces assises de trois jours et qui se clôturent déjà demain jeudi 29 décembre 2016, sont organisées par le Centre national d’appui au développement populaire (CENADEP) en collaboration avec la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes de l’action publique (CORAP). Ce, dans le cadre du Projet d’appui au plaidoyer pour l’accès inclusif à l’énergie financé par la fondation OSISA (Open society initiative for southern Africa).

Hier après la cérémonie d’ouverture émaillée de différents discours, les participants ont d’abord suivi la présentation dudit projet et les restitutions de différentes visites et voyages effectués dans le cadre même du projet. Puis, ils étaient conviés de suivre le premier exposé et à échanger autour de la Gestion axée sur les résultats (GAR) et le suivi des politiques gouvernementales.

D’après le programme de l’atelier, la deuxième partie de ce premier exposé devrait se poursuivre encore aujourd’hui. Demain avant la clôture, les délégués des Osc vont devoir renforcer leurs capacités sur le partenariat public-privé ; les accords de financement et la dette de la Rdc avant de terminer par l’évaluation du projet.

De la mobilisation de la Société civile

Signalons par ailleurs que la Société civile de la Rd Congo est très engagée dans le secteur énergétique. Dans ce cadre, elle mène des plaidoyers en diverses directions en faveur de la population congolaise.

C’est ainsi que le CENADEP et le Réseau PRODDES (Promotion de la démocratie et des droits économiques et sociaux) avaient mis sur pied la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes de l’action publique (CORAP). Celle-ci a ciblé comme première réforme celle du secteur de l’électricité à travers l’étude de faisabilité du projet Grand Inga (développement du Site d’Inga, d’Inga 3 à Inga 8, pour plus de 100 milliards de dollars américains).

Et à partir de la CORAP, est née l’idée de mettre en place le Projet d’appui au plaidoyer pour l’accès inclusif à l’énergie. Et la fondation OSISA (Open society initiative for Southern Africa) a accepté de financer ce projet.

Signalons que dans le cadre de ce projet, les acteurs de la Société civile ont eu à formuler des recommandations au Gouvernement de la République. Entre autres, d’indemniser les populations affectées par la construction des barrages Inga 1 et Inga 2, et aussi, celles qui seront affectées par la construction du barrage Inga 3.

Ils réclament une implication totale de la Société civile et des communautés locales dans toutes les phases du projet. « Que les populations concernées soient également informées en temps réel de tout ce qui se fait dans la mise en œuvre du projet ».

Les acteurs de la Société civile exigent également des études complémentaires au préalable (dont les études d’impacts environnementaux et sociaux) avant le démarrage du projet, et cela, jusqu’à Inga 8. Enfin, ils encouragent le Gouvernement à développer aussi davantage de micro-barrages, barrages à taille moyenne, et d’autres énergies renouvelables.

(Lepetit Baende)

‘’Congolais, connais-toi toi-même’’, dixit Socrate: La lutte contre des antivaleurs doit baliser la voie à la cohésion nationale

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Les Congolais aspirent aux temps nouveaux, en termes notamment de mieux-être et de paix durable. Et de commun accord, il se subodore que l’après-dialogue politique national et inclusif doit apprêter le cadre à cet effet. L’occasion est donnée de baliser le terrain à un rapprochement entre le sommet et la base, et entre les forces politiques en présence. Pendant ce temps, la survivance d‘antivaleurs au niveau individuel, communautaire et institutionnel interpelle chaque Congolais et érige des pesanteurs à l’envol de la nation. L’impératif du renouveau national est entendu, dans cet ordre d’idée, comme la somme globale du repentir individuel et collectif. Un adage espagnol explique en ces termes : « un grain de sable ne remplit pas la crible ; mais il aide un autre à le remplir ». 

Quand l’opportunité du dialogue national inclusif rejoint l’hymne national le « Débout Congolais »

  En son temps, feu M’Zee Laurent Désiré Kabila, parlant de efforts collectifs pour le développement de la RDC, répétait ce qui suit : « Je pense que la solution à nos problèmes réside dans la réside dans l’organisation et la mobilisation des masses ». Dans l’hymne national le « Débout Congolais », il est dit : « Levons nos fronts longtemps courbés… et pour de bon, prenons le plus bel élan, dans la paix ».

« L’union fait la force » (adage belge) ;

« Chacun est responsable de tous » (Antoine de Saint Exupéry) ;

« Le feu brûle plus grand si chacun apporte son fagot de bois » (sagesse africaine)

« Pour avoir consenti de cheminer ensemble, la pagaie et la pirogue ont rendu d’énormes services à l’humanité » (sagesse africaine)

 Congolais, connais-toi toi-même

« Découvre le bien qui est en toi et fais-le », répétait Socrate, philosophe grec de l’antiquité à son interlocuteur. Pour sa part, Jésus le Messie en prêchant l’abnégation, est désigné par les moralistes comme l’apôtre du bien. Parlant de l’élite, le professeur sociologue Robert Ngub’Usim voit dans celle-ci l’agent (pivot) de transformation de la société.

« Pourtant, ces appels cadrent avec le vœu exprimé à travers l’hymne national le « Débout Congolais » et qui dit : « Levons nos front longtemps courbés et pour de bon, prenons le plus bel élan, dans la paix …».

Le tribalisme et la « coterie» : Il s’agit d’une forme de discrimination tribale courante, voire caractéristique des Congolais. Le tribalisme s’érigeant en un sentiment prédominant, devient une sorte de référence pour quiconque y baigne. Dans l’administration et dans d’autres secteurs de la vie active, des gens réagissent en fonction de cet instinct primaire d’appartenance tribale. Le tribalisme, le favoritisme enfreignent ainsi toute perception nationale. Et partant, difficilement compatibles avec les objectifs affichés dans le cadre de l’unité nationale. L’Illustre Léopold Sedar Senghor a constaté, en son temps : « La raison est hellène, l’émotion est nègre ». Car dans la distribution des rôles, le critère de compétence est ordinairement sacrifié sur l’autel des sentiments, dont notamment le tribalisme. Aussi les bonnes consciences appellent-elles à une utilisation appréciable des ressources humaines. « Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », clament-elles.

Dans un discours prononcé le 26 avril 2001, le président Joseph Kabila a recommandé que les ministres utilisent à bon escient le potentiel d’expertise que regorge l’Administration publique. Il reste que les gens s’émancipent de leur primarité, et intériorisent la voix raison qui mène à l’entendement supérieur.

La corruption: Le comportement collectif observable dans le système administratif congolais, est caractérisé notamment par l’empressement à se faire soudoyer pour quelque service que l’on doive rendre et pour lequel on a compétence.  Dans le secteur éducatif, les insuffisances et les irrégularités des salaires, depuis la Deuxième République, a ouvert le champ à une pratique tant décriée, le monnayage des points. Cela entrainant l’émergence des vices connexes comme les « Points sexuellement Transmissibles » (PST), une pratique courante dans des établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Cela est également attribuable à de la corruption.

En son temps, M’Zee Laurent Désiré a réitéré son credo en ces termes : «Le Congo est conscient de son rôle dans le concert des nations ».

La cupidité et l’impunité des cadres : « Au Congo, le problème ne se pose pas en termes de rareté de cadres ; mais de celui des cadres intègres et véritablement voués au service à rendre à la communauté », a constaté un observateur.

« Mon peuple périt parce qu’il lui manque la connaissance », a rapporté le prophète Osée (4,6), dans les Saintes Ecritures. Au début de la décennie 80, le Maréchal Mobutu Sese Seko, dans le contexte de l’ambitieux Plan portant son nom, a déploré le déficit de responsabilité d’une certaine, élite en ces termes : « Le Président de la République n’est pas un magicien ; seul, il ne peut rien. Avec l’appui de tout son peuple, il peut tout. Mais, nous devons éviter que les efforts du peuple soient anéantis par l’inconscience et la cupidité de certains cadres », a-t-il martelé.

Le culte du diplôme : En son temps, le Cardinal Malula a fustigé en des termes clairs, le culte du diplôme. Pourtant, ce que la base attend de l’élite, c’est notamment une vision, c’est l’engagement dans l’action … Le Cardinal, en effet, a souligné : « la vraie valeur d’une élite ne réside pas avant tout dans l’étalage de diplômes ou des connaissances, mais plutôt dans la compréhension du réel pour innover, créer quelque chose d’utile, d’agréable et de durable à la société à laquelle on appartient », a-t-il éclairé.

Le non affichage des prix et l’insécurité alimentaire : Un éventail de pratiques d’essence inacceptables, sont devenues telle une seconde nature du marché dans le contexte kinois. Le service d’hygiène et celui des affaires économiques ne produisent guère d’effets palpables au marché, en rapport avec leurs missions respectives. D’où, la persistance des maux tels que le non affichage des prix sur les articles, ce qui consacre le règne de la spéculation ;  l’insalubrité courante ; l’écoulement de produits avariés ; l’insécurité alimentaire.

Des mesures sans lendemain : Il est courant de constater que le principe de la continuité de l’Etat entre en difficulté à la suite des mesures sans lendemain. Des cas sont légion : la répression du tapage diurne et nocturne, l’occupation anarchique de la place publique avec privation soit de passage à la population soit de l’aire de jeu aux jeunes.

(Payne)

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