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Kinshasa accueille CINEF 2016

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Huit jours durant, les amoureux se retrouveront autour des écrans à la Place 7eme rue de Limete, au Centre Wallonie Bruxelles et à l’Institut Français de Kinshasa dans le cadre de l’édition 2016 du festival du cinéma au féminin.

Organisé par l’Association des femmes cinéastes congolaises (Afcc), c’est depuis le début du week-end dernier que le go à été donné et d’ailleurs l’arrivé de certains invités ne s’est pas faite attendre puisque d’autres parmi eux sont déjà dans la capitale congolaise. Et un groupe important aussi arrive aujourd’hui pour compléter la liste de participants à cette rencontre qui se tient du 18 au 25 juin 2016.

« Cette année, on n s’y est pris à temps. Aminata Diallo Glez, alias Kadi Jolie, l’invitée d’honneur du festival a confirmé sa venue », a dit d’emblée Clarisse Muvuba aux Dépêches de Brazzaville. Et à la coordonatrice du Festival Cinéma au féminin (Cinef) d’ajouter qu’au-delà de sa notoriété censée contribuer à l’aura de la manifestation, l’actrice et productrice burkinabè entend également faire profiter son expertise à la manifestation. Et donc, à la différence de la star nigériane Omotola Jalade, invitée d’honneur l’an dernier, elle y animera donc un atelier de production à l’intention des jeunes cinéastes. « Nous savons tous que le Burkina Faso a une longueur d’avance sur nous en matière de cinéma. Du reste, la plupart de mes amies burkinabès sont productrices alors qu’ici en RDC, c’est rare d’en trouver. Il y en a très peu. Elle va venir partager son expérience avec les producteurs et productrices et ceux qui aspirent à le devenir », nous a-t-elle affirmée.

Kady Jolie n’est pas la seule invitée à qui l’AFCC réserve un accueil privilégié. En effet, l’hôte de marque est précédée par Hervé Gouene, alias Ismaël qui sera déjà de la partie à dater du 16 juin. Sa venue tient à l’une des spécificités que la présente édition du Cinef. Clarisse anticipe à ce sujet soulignant dès lors : « À ceux qui se posent la question de savoir, pourquoi nous avons fait appel à lui alors que c’est un homme, la raison est simple. La troisième édition a pour thème “Les séries télévisées et la famille“ et Hervé Gouene est entré dans toutes les familles de Kinshasa à travers la série L’As du lycée où il campait le rôle d’Ismaël, le principal acteur, c’est pour cela que notre choix s’est porté sur lui ».

À la réalisatrice de poursuivre : « En septembre, nous avions initié un projet nommé “Jeune ciné“, il consistait à former les jeunes de 8 à 14 ans au métier de scénariste et acteur. Convaincus que les enfants sont plein d’imagination et ont de belles idées, nous avons pensé les exploiter afin de les encadrer quitte à façonner certaines carrières dès le bas-âge. Créer une sorte de pépinière où l’on pourrait dénicher des talents. Et, pour nous Hervé constitue un bel exemple qui devrait inspirer plus d’un, savoir que déjà enfant, il était acteur, il a grandi depuis et continue d’exercer ce métier. Cela devrait susciter, on le souhaite vivement, dans le chef des enfants kinois l’envie de se lancer dans cette carrière dans le jeune âge ».

Par ailleurs, Clarisse a parlé d’une troisième invitée, en l’occurrence la journaliste- réalisatrice congolaise Wendy Bashi, mais a aussi souligné que pour sa prochaine édition, le parrainage du Cinef sera assuré par un artiste de renom. Elle a indiqué à cet effet que la chanteuse Barbara Kanam s’est engagée à soutenir le festival en tant que marraine. La diva congolaise, nous apprend-elle, se montre très intéressée par l’univers du cinéma. Parrainer le Cinef serait donc déjà une sorte d’approche significative dans le milieu.

Déjà pour son jour du lancement à la Place 7 eme, rue Limete, il y a eu un vrai engouement de cinéphiles, qui voulaient aussi faire des photos avec Ismaël, la star de la série l’as du lycée.

(OM)


Volley-ball: V. Club écrase Canon 3-0 hier à l’Euvokin

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En match au sommet version féminine comptant pour la clôture de la 18ème journée du championnat de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa «Euvokin» disputé hier au terrain annexe du stade des Martyrs, l’équipe de V. Club a consolidé son leadership en prenant le dessus sur sa rivale Canon de Ndjili 3 sets 0 (25-19, 25-18, 25-18) et chez les messieurs, Espoir a eu raison de Mwangaza 3 sets 1 (25-18, 25-21, 23-25, 25-12).

Auparavant chez les messieurs, le public présent sur le lieu a vécu une rencontre très intéressante entre Zenithal et Force Terrestre. Les deux premiers sets étaient âprement disputés. Le 2è set est allé jusqu’à 34-32. Finalement Zenithal est tombé face à Force Terrestre 0-3 (23-25, 32-34, 13-25). En match reprogrammé non terminé la veille, en version féminine, Police n’a pas fait le poids face à La Gracia 0-3 (23-25, 22-25, 15-25).

Ci-dessous résultats enregistrés le samedi 18/06/2016

Révolution-Police (M) : 0-3 FF

Free Boys-GR (M) : 3-1

Tous les résultats enregistrés hier dimanche 19/06/2016

Zenithal-Force Terrestre (M) : 0-3(18-25, 21-25,25-23,12-25)

Police-La Gracia (D) : 0-3 (23-25, 22-25,15-25)

Mwangaza-Espoir (M) : 1-3 (18-25,21-25, 25-23, 12-25)

Canon-V. Club (D) : 0-3(19-25,18-25,18-25).

(Antoine Bolia)

Elimination de la violence sexuelle: Lucie Kipele appelle les Congolais à se mobiliser

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Hier dans son message à la Nation, la ministre de la Femme, Famille et Enfant, Lucie Kipele Aky Azua a souligné que le Gouvernement de la République accueille favorablement la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle dans les zones en conflits, célébrée le 19 juin de chaque année. Elle a appelé, de ce fait, l’ensemble de la population congolaise à se mobiliser « pour prioriser les efforts de prévention contre ce mal ».

L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 19 juin de chaque année, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle dans les zones en conflits. Et l’humanité toute entière l’a célébrée hier.

La République démocratique du Congo également n’a pas dérogé à la règle. Ainsi, dans le cadre de ses prérogatives, la ministre nationale de la Femme, Famille et Enfant, Lucie Kipele Aky Azua a adressé, à cette occasion, un message solennel à la Nation, au cours duquel elle a souligné que la République démocratique du Congo accueille favorablement la célébration de cette journée. Laquelle traduit une étape importante dans l’élimination de ce fléau (allusion faite à la violence sexuelle) qui entame non seulement la dignité et l’intégrité de la femme, mais aussi compromet la stabilité de celle-ci, a-t-elle indiqué.

C’est ainsi que Mme la ministre Lucie Kipele appelle l’ensemble de la population congolaise à se mobiliser, pour prioriser les efforts de prévention contre ce mal qu’est la violence sexuelle, et les efforts d’intervention. Ce, souligne-t-elle, pour « favoriser l’autonomisation des victimes en leur fournissant une assistance complète ».

Des efforts déployés pour bannir les violences sexuelles en Rdc

En effet, la ministre a indiqué, en amont, que la Rd Congo pays post-conflit, demeure encore le théâtre des violences multiformes « qui empêchent ces fils et filles de jouir des droits humains et des opportunités de développement qui leur sont offertes ». Dans cet ordre d’idée, ce sont surtout les violences sexuelles qui se distinguent par leur ampleur et leur échelle.

« Ainsi, partout à travers le pays, les personnes victimes sont légion, du fait, soit des conflits, soit des persécutions sociales. Même les hommes ne sont pas du tout épargnés, quand bien même leur proportion serait faible », a renchéri la ministre.

A en croire Lucie Kipele, le Gouvernement de la République avec le soutien de la Communauté internationale, déploie de gros efforts (dont elle a énuméré quelques-uns) depuis plusieurs années pour bannir les violences sexuelles, « un fléau qui avilit la population ». « Le rapport du Ministère de la Femme, Famille et Enfant sur l’ampleur des violences sexuelles et basées sur le genre constituent une grande préoccupation en Rd Congo », a martelé l’autorité.

« Ce tableau sombre exige davantage le renforcement des actions d’abord pour la prévention, ensuite pour l’amélioration des interventions en faveur des survivants », a déclaré la ministre.

Lucie Kipele rend hommage à Joseph Kabila

Auparavant, la ministre a rappelé les deux raisons majeures qui ont milité en faveur de l’adoption de la Résolution des Nations unies instituant cette Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle dans les zones en conflits. Notamment, pour renforcer la lutte mondiale contre les horreurs dont sont victimes les femmes et filles situées dans les zones de conflit et post-conflit ; et pour sensibiliser l’opinion universelle sur l’impérieuse nécessité de mettre fin à la violence sexuelle liée aux conflits.

Voilà pourquoi, Mme la ministre a exprimé ses hommages les plus déférents au Président de la République Joseph Kabila Kabange « dont l’impulsion personnelle favorise l’application cette Résolution ».

(Lepetit Baende)

Edition 2016: Ce matin débutent les épreuves d’examen d’Etat

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Les épreuves d’examen d’Etat de la 49ème édition débutent ce matin sur l’ensemble du territoire national. Les candidats ont quatre journées pour répondre à ce concours national de fin d’études secondaires. Il nous revient que les organisateurs, entendez : le ministère et l’Inspection générale, ont fixé à quarante-cinq mille (45000) francs congolais les frais de participation.

Comme le prévoient les usages, l’autorité de tutelle fera dans la première journée, la ronde de quelques écoles types, pour donner le go. A travers cette démarche en témoignage officiel, l’autorité s’assure que les consignes d’organisation matérielle ont été observées dans les centres retenus. De tout le temps, en effet, l’autorité a fait confiance aux acteurs concernés en amont, l’engagement et la fermeté, pour mettre tout en œuvre et partant, réaliser les objectifs assignés à l’année scolaire. C’est ainsi que l’occasion faisant le larron, le ministre Maker Mwangu, plus d’une fois en pareille circonstance, a usé de convenance pour adresser quelque message d’encouragement et de reconnaissance aux organisateurs. « Nous félicitons nos amis de l’Inspection générale de l’Enseignement, pour la qualité de l’organisation », a-t-il réitéré.

En effet, l’édition 2015-2016 a conservé, sur le plan de la forme, le mode organisationnel des années antérieures : les questionnaires au choix multiple, le déroulement s’échelonnant sur quatre journées, des écoles réputées centres recueillant des candidats selon la répartition, des frais de participation à verser, et la surveillance du centre dans les parages et dans les locaux. L’exigence de sécuriser les parages du centre en valait la peine, s’est exclamé un père de famille. Dans la mesure où, a-t-il dit, maintes personnes habituées à la corruption, tirent leur épingle du jeu, en servant malicieusement de relais entre l’intérieur et l’extérieur d’un centre d’examen d’Etat. Des vendeuses et vendeurs dont les tablettes avoisinent l’école-centre sont, à cette occasion repoussés de plusieurs pas de l’emplacement habituel. Des photographes aussi, habitués à s’attarder dans les sillages du centre pour fixer dans les images des souvenirs, sont prévenus s’en tenir aux prescrits sécuritaires.

Les quatre journées sont le dénouement d’un temps de préparation qui se sera étendu sur l’ensemble de l’année. Le calendrier scolaire, d’ordinaire, prévoit des moments pendant lesquels les responsables scolaires organisent des séances dites de jaugeage, pour les finalistes.

(Payne)

Rugby: A l’initiative de la Fécorugby

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Le séminaire de formation des journalistes sportifs a vécu

*Par ailleurs, Vice-Président de la World Rugby M. Oregan Hoskins arrive ce jour à Kinshasa

Dans le souci de doter les journalistes sportifs de notions de base du rugby, la Fédération Congolaise de Rugby ‘’Fécorugby’’ que préside M. Herman Mbonyo, a organisé à leur intention un séminaire de formation du 17 au 19 juin 2016, au salon d’honneur du Stade Tata Raphaël.

La journée de vendredi 17 juin 2016 était marquée par la cérémonie d’ouverture et le mot du président de la Fécorugby. Il s’en est suivi la présentation du jeu de rugby et historique de la discipline dans le monde, en Afrique et en RDC par le V/P Donatien Kayenge et Mme Viviane Sangwa. Le président Herman Mbonyo est revenu en tablant sur les principes des règles et valeurs du rugby. M. Kadima a abordé les fondamentaux du Rugby, les essais et l’en-but. Il était complété par le Secrétaire général Achille Nsungani.

La journée de samedi 18 juin a démarré par l’organisation du Rugby mondial et congolais par M. Crispin Nzazi. M. Guy Roulette a planché sur le coup d’envoi et de renvoi au centre et sur la ligne de 22, coup de pied de pénalité, coup de pied franc et les buts. M. Achille a tablé sur les phases de conquête. M. Manu Pasquier a planché sur les joueurs, leurs postes et rôle sur le terrain. Il était complété par l’Entraineur de l’équipe de Perenco de Muanda (Kongo Central). Le visionnage et commentaire a bouclé la journée.

La journée d’hier dimanche était marquée par la présentation des tactiques (jeu déployé, jeu groupé, jeu à la main…), les techniques de défense et jeu sans ballon/soutien, le rugby à 7, rugby olympique par M. Achille, le rugby féminin par Mme Viviane. M. Donatien Kayenge a parlé du Programme GIR ‘’Get Into Rugby’’ conçu par le World Rugby consistant à atteindre 1.000.000 des pratiquants jusqu’à l’horizon 2019. Ce programme existe en RDC depuis 2015. Il consiste à apprendre le Rugby aux enfants et les pousser à y rester. La Fécorugby s’est fixée l’objectif d’atteindre 100.000 pratiquants. La Confédération avait envoyé un formateur. Après la formation, la fédération avait lancé le projet. Et elle a pensé démarrer avec les équipes existantes pour leur permettre d’avoir la relève. La confédération a doté la Fécorugby de quelques kits. Ici, mis à part le problème d’infrastructures qui se pose avec acuité, M. Kayenge est d’avis que le vrai problème se situe au niveau des matériels. Imaginer qu’un ballon de Rugby coûte 30 $. L’avantage avec le programme GIR, on commence à la base, c’est-à-dire au niveau des écoles.

A une question lui posée si avec le programme GIR, la Fécorugby a pu entrer en contact avec l’EPSP, M. Kayenge a répondu qu’il leur a été difficile d’atteindre tous les éducateurs. Et de préciser : ‘’On a eu la formation en 2015. On a ciblé les écoles par rapport à nos officiers de développement. Par rapport à l’EPSP, on est en contact et on a écrit. On attend la réponse. On attend cette collaboration permanente’’.

Quant à Mme Viviane Sangwa, elle précise que le Rugby féminin est pareil au Rugby masculin mais ici, ce sont les dames qui s’y adonnent. Le Rugby féminin a commencé dans le monde dans les années 1970 pratiqué dans presque toutes les contrées. Le 1er championnat du monde de Rugby féminin a eu lieu en 1991. Le début du Rugby féminin en RDC remonte en 1994, mais ce Rugby n’a pas trop percé par manque de moyens et de persévérance. A cela s’ajoute la réticence des parents. Aujourd’hui, on compte plus ou moins 10 clubs de rugby féminin. On a plus le rugby à 7. A cet effet, Mme Viviane pense que le Rugby à 7, c’est l’avenir du rugby au monde. Vaut mieux l’organiser en RDC pour que le Rugby aille loin.

Il faudra noter que la cérémonie de remise des certificats de participation aura lieu ce mardi 21 juin 2016 au Salon d’honneur du Stade Tata Raphaël. Elle sera présidée par le président de la fédération sud-africaine de Rugby et vice-président de la fédération internationale de rugby, world rugby, M. Oregan Hoskins.

(Antoine Bolia)

Kinshasa accueille CINEF 2016

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Huit jours durant, les amoureux se retrouveront autour des écrans à la Place 7eme rue de Limete, au Centre Wallonie Bruxelles et à l’Institut Français de Kinshasa dans le cadre de l’édition 2016 du festival du cinéma au féminin.

Organisé par l’Association des femmes cinéastes congolaises (Afcc), c’est depuis le début du week-end dernier que le go à été donné et d’ailleurs l’arrivé de certains invités ne s’est pas faite attendre puisque d’autres parmi eux sont déjà dans la capitale congolaise. Et un groupe important aussi arrive aujourd’hui pour compléter la liste de participants à cette rencontre qui se tient du 18 au 25 juin 2016.

« Cette année, on n s’y est pris à temps. Aminata Diallo Glez, alias Kadi Jolie, l’invitée d’honneur du festival a confirmé sa venue », a dit d’emblée Clarisse Muvuba aux Dépêches de Brazzaville. Et à la coordonatrice du Festival Cinéma au féminin (Cinef) d’ajouter qu’au-delà de sa notoriété censée contribuer à l’aura de la manifestation, l’actrice et productrice burkinabè entend également faire profiter son expertise à la manifestation. Et donc, à la différence de la star nigériane Omotola Jalade, invitée d’honneur l’an dernier, elle y animera donc un atelier de production à l’intention des jeunes cinéastes. « Nous savons tous que le Burkina Faso a une longueur d’avance sur nous en matière de cinéma. Du reste, la plupart de mes amies burkinabès sont productrices alors qu’ici en RDC, c’est rare d’en trouver. Il y en a très peu. Elle va venir partager son expérience avec les producteurs et productrices et ceux qui aspirent à le devenir », nous a-t-elle affirmée.

Kady Jolie n’est pas la seule invitée à qui l’AFCC réserve un accueil privilégié. En effet, l’hôte de marque est précédée par Hervé Gouene, alias Ismaël qui sera déjà de la partie à dater du 16 juin. Sa venue tient à l’une des spécificités que la présente édition du Cinef. Clarisse anticipe à ce sujet soulignant dès lors : « À ceux qui se posent la question de savoir, pourquoi nous avons fait appel à lui alors que c’est un homme, la raison est simple. La troisième édition a pour thème “Les séries télévisées et la famille“ et Hervé Gouene est entré dans toutes les familles de Kinshasa à travers la série L’As du lycée où il campait le rôle d’Ismaël, le principal acteur, c’est pour cela que notre choix s’est porté sur lui ».

À la réalisatrice de poursuivre : « En septembre, nous avions initié un projet nommé “Jeune ciné“, il consistait à former les jeunes de 8 à 14 ans au métier de scénariste et acteur. Convaincus que les enfants sont plein d’imagination et ont de belles idées, nous avons pensé les exploiter afin de les encadrer quitte à façonner certaines carrières dès le bas-âge. Créer une sorte de pépinière où l’on pourrait dénicher des talents. Et, pour nous Hervé constitue un bel exemple qui devrait inspirer plus d’un, savoir que déjà enfant, il était acteur, il a grandi depuis et continue d’exercer ce métier. Cela devrait susciter, on le souhaite vivement, dans le chef des enfants kinois l’envie de se lancer dans cette carrière dans le jeune âge ».

Par ailleurs, Clarisse a parlé d’une troisième invitée, en l’occurrence la journaliste- réalisatrice congolaise Wendy Bashi, mais a aussi souligné que pour sa prochaine édition, le parrainage du Cinef sera assuré par un artiste de renom. Elle a indiqué à cet effet que la chanteuse Barbara Kanam s’est engagée à soutenir le festival en tant que marraine. La diva congolaise, nous apprend-elle, se montre très intéressée par l’univers du cinéma. Parrainer le Cinef serait donc déjà une sorte d’approche significative dans le milieu.

Déjà pour son jour du lancement à la Place 7 eme, rue Limete, il y a eu un vrai engouement de cinéphiles, qui voulaient aussi faire des photos avec Ismaël, la star de la série l’as du lycée.

(OM)

Habitat à Kinshasa: Limété industriel devient Limété résidentiel II

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Le quartier Limété industriel, dans la commune qui porte ce nom, a perdu de sa vocation initiale, tel que le terme l’indique, pour devenir le quartier résidentiel II. Une situation qui ne se décrète pas mais s’observe, au regard notamment de la profusion de maisons d’habitation, parmi lesquelles celles de fortune dans des sites qui abritaient jadis de petites et moyennes industries. Cette mutation est occasionnée par la troublante montée démographique observable à Kinshasa. De tous temps, en effet, la capitale a été confrontée au phénoménal problème d’urbanisation des populations, eu égard au sempiternel exode rural. Avec un peu du recul, des conflits armés ont donné lieu à des vagues de déplacements des populations, rendant un casse-tête l’accès à l’habitat à Kinshasa. D’où, l’explosion démographique à une vitesse-éclair, posant du fait même le problème d’aménagement urbain. A ce sujet, le pasteur Germain Mudimbiyi, analyste et responsable de l’Eglise « Jésus Muraille de feu » sise commune de Kalamu, a fait le constat suivant : « En RD Congo, les déplacements des populations ne sont pas essentiellement le fait des conflits armés, comme cela est le cas notamment dans la partie est du pays. La chute vertigineuse du cours du diamant, de même que l’arrêt des machines à la Minière de Bakwanga  (MIBA) ont fait que de nombreuses familles quittent les zones minières, pour chercher mieux ailleurs. Cette situation est à l’origine du phénomène « wewa », le taxi- moto qui n’avait pas existé comme métier à Kinshasa », a-t-il observé.

 

« L’emploi des jeunes : l’Afrique doit s’inspirer du modèle chinois », a recommandé Raymond Jarret  

Comme on le comprend, la transposition du site industriel par celui résidentiel contraste avec la priorité, pour le gouvernant, de planifier notamment l’emploi des jeunes. Le quartier Limété industriel était bordé par le chemin de fer qui n’est plus opérationnel. Dans la concession réservée aux installations ferroviaires, taudis et logements décents coexistent sur de vieux rails mis hors d’usage.

Ce bouleversement n’a pas laissé indifférent, en son temps, un ancien cadre technique français ayant évolué sur le continent, dans la décennie soixante-dix. Bien après son mandat, il est resté ami de l’Afrique. Il s’agit de Raymond Jarret, un néo-septuagénaire qui a quitté la RD Congo en 1971, après avoir servi comme cadre technique de la représentation locale de l’industriel des chaussures Bata. Il y a peu, l’homme a entrepris des voyages de touriste dans des pays subsahariens de son choix. Partout où il est passé, celui qui ne voile guère sa passion pour l’Afrique noire a véhiculé un message d’exhortation. En effet, il a appelé les gouvernants africains à prendre à bras- le- corps la question de l’emploi des jeunes. Le contraire, a-t-il redouté, constituerait une bombe à retardement susceptible de faire fragmenter ces pays de l’intérieur. Ce message de sagesse qui laisse transparaître de la compassion, est tombé comme un grain dans une terre ciblée.

En RD Congo, il a visité Kinshasa après avoir relié la Centrafrique au Congo-Brazzaville, par voie fluviale. Quelle n’a pas été son émotion de voir que le quartier N’DOLO, aux abords du fleuve Congo, n’était plus un quartier industriel. C’en était pourtant la vocation, sous l’administration coloniale belge, et aux premières heures de l’indépendance.

« Un grain jeté en terre ne pousse pas le même jour », renseigne une sagesse. Ceci laisse comprendre que l’Etat est en droit de planifier l’emploi des jeunes. Raymond Jarret qui a rappelé cette sagesse, exhorte l’Afrique à s’inspirer de l’expérience chinoise, basée sur l’union, le travail et la convergence des vues entre l’Etat, les élites et la base.

« Environ 9,6 millions de jeunes chômeurs au Congo en 2020 », s’alarme Le bureau du travail « Don Bosco Lukunga »                    

Dans un plaidoyer dont le contenu suit, le bureau du travail attribue cette triste réalité au manque de volonté politique. « Dans notre pays, nous ne manquons pas de travail à effectuer, ni de ressources et moins encore de potentialités. Simplement, il s’agit de partager et de redistribuer les richesses pour financer des emplois équitablement », indique le plaidoyer.

En RD Congo, entre 7 et 10 millions de jeunes intègrent, chaque année, le marché du travail, et ce marché ne croît pas assez rapidement pour les accueillir. A peine 10 % trouvent un emploi correspondant à leurs capacités et compétences, et beaucoup continuent à souffrir. Car dans certains cas, les salaires sont extrêmement bas. Parmi eux, il y a de plus en plus de jeunes formés dans les centres de métiers, et leur nombre, entre 1999 et 2011, a plus que triplé, passant de 1,6 million à 4,9 millions. Ils seront pratiquement le double en 2020, soit 9,6 millions de jeunes chômeurs au Congo.

Gouverner c’est prévoir, pour faire face aux déplacements intérieurs

L’après-diamant, l’après-conflits armés, l’après-découpage territorial,… éprouve la responsabilité de l’Etat, dans un contexte du  « pouvoir par et pour le peuple ». Il s’agit d’activer des mécanismes de gestion des populations, d’intégration des masses, de création d’emploi, de prévention sécuritaire. Toutes ces priorités se résument dans la planification de la vie nationale                                                                                                                                                          Pour l’heure, les déplacements massifs ont eu pour effet immédiat : la précarité de l’habitat, le débordement des marchés, le déferlement du secteur informel et celui des activités de survie. Cela fragilise la famille en tant que cellule de base de la nation, renforce la prépondérance des propriétaires de parcelles, des agents des services publics et des hommes d’églises dont notamment ceux qui offrent un cadre d’accueil.                                                                                                                                         L’après-diamant est davantage nostalgique dans la mesure où, les générations montantes ne trouveront pas d’infrastructures léguées par l’ère du diamant. A la place, des érosions dans leur énormité, emportant des maisons, détruisant des étendues cultivables.                                                                                      Dans les zones d’accueil, renchérit l’orateur, les leaders d’opinion ont mission de réconforter les déplacés, les armer moralement, en vue d’une intégration moins hasardeuse. C’est le cas des « wewa » (en tshiluba : toi), un modèle d’intégration réussie. Ces moto-transporteurs (un engin auquel bien des creuseurs étaient habitués depuis les zones minières), ont prouvé à la communauté nationale que quand l’Etat cherche partenaires pour accompagner ses efforts dans un secteur capital à l’instar de celui du transport en commun, des fils du pays pouvaient user de créativité et d’engagement. Des jeunes venus massivement des zones minières sont dans le transport de proximité. Aujourd’hui quatre ans plus tard, des détenteurs des capitaux s’y sont investis, et l’activité a cessé d’être l’apanage de jeunes « baluba ».

(Payne)

 

 

Territoire de Rutshuru: Encore six civils kidnappés et un coutumier assassiné

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Les victimes kidnappées sont essentiellement des hommes. Ils ont été kidnappés au tour de 9h00 le matin de ce dimanche 19 juin courant. Des informations recueillies par le CEPADHO, les 6 civils étaient à bord d’un véhicule de marque FUSO en provenance de Kibirizi pour Butembo. Il s’agit entre autre du Patron du véhicule, son Chauffeur et aide chauffeur ainsi que 3 Passagers à bord.

Leur véhicule a été intercepté par les ravisseurs sur le tronçon Kibirizi-Rwindi, en Groupement Mutanda dans la Chefferie des Bwito, c’est en plein Parc de Virunga. Les assaillants ont trié les hommes de femmes, laissant le véhicule immobilisé sur le lieu du braquage. Ils les ont conduits en brousse dans une destination inconnue.

A en croire un rescapé de l’incident qui s’est confié au CEPADHO, les auteurs de ce kidnapping sont des rebelles rwandais FDLR. Ils seraient entrain de fuir la contrée de Chasenda pour leur base de Kahumiro.

Pour rappel, depuis une semaine, les May-May/Mazembe(UPDI) affrontent les FDLR à Chasenda, près de 5km de Kibizi. Ils ont réussi à s’y installer avec objectif de les pourchasser de la Chefferie. Les FDLR qui n’acceptent pas perdre le contrôle de leurs bastions aux dépens des May-May continuent à tenir tête.

Notons que ces affrontements sont à la base des violences identitaires contre les civils. Les belligérants assimilant à leur ennemi tout le monde de la communauté d’expression proche au camp adverse (les Hutu aux FDLR ou les Hunde et Nande aux May-May) tuent ou persécutent les innocents.

Quant aux personnes kidnappées, toutes sont membres de la communauté Nande que les FDLR assimilent aux May-May. Jusqu’à présent, les ravisseurs n’ont pas encore fait de revendication; une situation qui pousse les proches des victimes à craindre pour leur vie.

Par ailleurs, un autre crime à caractère identitaire a été perpétré dans le même Groupement de Mutanda la nuit de samedi à ce dimanche: il s’agit de l’assassinat d’un Chef coutumier de la Communauté Hunde.

Le Chef de la localité Katwe a été tué vers 19h00 de samedi 18 Juin à son domicile, au Village Kyaghala par des présumés Nyatura, miliciens Hutu proches des FDLR. Ce qui risquera d’exacerber la tension entre Communautés Hutu et Hunde dans cette entité.

Le CEPADHO considère la situation en Chefferie de Bwito (Territoire de Rutshuru) est aussi préoccupante que celle de Buleusa (Territoire de Walikale). Elles nécessitent des solutions immédiates et durables.

C’est pourquoi notre Organisation encourage l’armée à neutraliser immédiatement tous les Groupes armés qui sévissent ici en vue de préserver la population des tensions ethniques et identitaires aux allures de plus à plus inquiétantes.

Le CEPADHO exhorte en outre les Autorités Provinciales et Nationales à oeuvrer en faveur des actions urgentes de cohésion et de rapprochement des Communautés au Nord-Kivu.

 


La société civile belge engage une bataille judiciaire contre les fonds vautours

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Une vue de la conférence de presse du 15 juin 2016

Le fonds d’investissement NML Capital, propriété du magnat américain Paul Singer, attaque la loi belge sur les fonds vautours devant la Cour constitutionnelle. Trois organisations de la société civile belge interviennent à la cause pour défendre un texte qui constitue une avancée législative importante contre la spéculation financière indécente.

Les deux coupoles des ONG belges de solidarité internationale (le CNCD-11.11.11 francophone et son équivalent néerlandophone 11.11.11) ainsi que le CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes) ont décidé d’intervenir dans le litige opposant, devant la Cour Constitutionnelle, l’État belge et le fonds d’investissement NML Capital. Ce dernier tente de faire annuler la loi du 12 juillet 2015 relative à la lutte contre les activités des fonds vautours.

Les fonds vautours sont des fonds d’investissements spécialisés dans le rachat à bas prix des créances sur les États très endettés. Des États que les fonds poursuivent ensuite en justice afin de réaliser de juteux profits. Comment ? Ils réclament la valeur faciale du titre ou de la créance, accompagnée d’importants intérêts, majorations et éventuels arriérés de retard, bien au-delà du prix réellement déboursé.

Pour Arnaud Zacharie, secrétaire général du CNCD-11.11.11, « c’est la population qui finit par payer pour les profits indécents des fonds vautours. En République démocratique du Congo, par exemple, les montants demandés par trois fonds vautours en 2011 équivalaient à 86% du budget de la santé et à 41% du budget de l’enseignement ».

La Belgique pionnière

Dans ce contexte de spéculation indécente, la Belgique fait figure de pionnière. Une première loi, votée en 2008, avait déjà permis d’endiguer la rapacité des fonds vautours en interdisant la saisie de montants provenant de l’aide publique au développement. La loi de juillet 2015 va un cran plus loin : elle empêche la réalisation d’un avantage illégitime par les fonds vautours. Concrètement, elle limite – sous certaines conditions – leur droit au remboursement au prix réel déboursé pour acquérir la créance en cause.

« Nous avons beaucoup travaillé avec les parlementaires pour faire adopter cette loi. D’ailleurs, la proposition parlementaire a été soutenue par tous les partis démocratiques. Il est hors de question aujourd’hui pour nous de rester les bras croisés face à cette nouvelle attaque des fonds vautours. Cette loi bénéficie d’une large assise politique. Ceci malgré les tentatives du secteur financier de contrer l’adoption de cette loi », affirme Bogdan Vanden Berghe, secrétaire-général de 11.11.11.

Plutôt qu’être annulée, la loi belge pourrait servir d’exemple aux autres pays européens. Comme l’explique Renaud Vivien, co-secrétaire général du CADTM Belgique, « Les États doivent lutter contre les créanciers prédateurs qui spéculent sur les dettes publiques. L’exemple belge peut inspirer d’autres initiatives à l’étranger, comme ce fût le cas après l’adoption de la loi de 2008. Celle-ci avait poussé le Royaume-Uni a adopté à son tour, en 2010 une législation limitant le champ d’action des fonds vautours »

(JMNK)

Pour stimuler la croissance: Le FMI propose d’agir sur trois fronts : monétaire, budgétaire et structurel

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Selon le nouveau programme de travail du Fonds monétaire international (FMI), l’attention ira aux problématiques nouvelles et émergentes ainsi qu’aux domaines où des réformes s’imposent de longue date. Les transitions en cours dans l’économie internationale appellent une coopération solide à l’échelle mondiale. Le FMI a publié son programme de travail pour les douze prochains mois, qui vise avant tout à remettre l’économie mondiale sur une trajectoire de croissance à la fois plus forte et plus sûre.

Ce programme, selon le site internet de cette institution de Bretton Woods, est conforme aux orientations énoncées dans le Plan d’action mondial ainsi que dans le communiqué d’avril du Comité économique et financier international. Il concerne en particulier les activités du FMI de nature à promouvoir les actions à mener sur les plans monétaire, budgétaire et structurel pour raviver la croissance. Il présente aussi le travail à accomplir pour aider les États membres à s’attaquer aux problématiques émergentes (telles que le changement climatique et les inégalités) et renforcer le système monétaire international.

L’action à mener au niveau des politiques économiques

Sur fonds d’affaiblissement de la croissance mondiale, le programme de travail vise à aider les pays à mieux doser leurs politiques économiques et à leur donner plus de vigueur.

En ce qui concerne la politique monétaire, disons que le FMI continuera d’étudier les conséquences des politiques monétaires non conventionnelles et leurs répercussions sur les autres économies, en particulier les pays émergents, en s’intéressant aussi au domaine connexe de la gestion des flux de capitaux. Au cours de l’année à venir, le FMI examinera comment les États membres ont géré les flux de capitaux ces dernières années, en cherchant à mieux identifier les risques qui en découlent pour la stabilité macroéconomique et financière.

Au sujet de la surveillance du secteur financier, le FMI continuera aussi d’approfondir son analyse macro financière ainsi que ses travaux sur le renforcement des cadres de surveillance et de réglementation des États membres. Face à l’accentuation des risques pour la stabilité financière mondiale, le FMI fera le point des progrès accomplis en matière de réforme de la réglementation financière aux niveaux mondial et régional. Le programme de travail porte aussi sur plusieurs aspects de la gestion des vulnérabilités du secteur financier et de la réduction des risques. En particulier, le FMI analysera les facteurs à l’origine de l’évolution observée des relations de banque correspondante, ainsi que les conséquences de cette évolution, en réfléchissant au rôle qu’il pourrait jouer à cet égard.

A propos de la politique budgétaire, nous apprenons qu’il est noté dans le programme de travail que la politique budgétaire doit être mise davantage à contribution dans certains pays, car la politique monétaire ne peut répondre à elle seule aux défis actuels. Dans les pays où il existe un espace budgétaire, la politique de finances publiques peut ainsi soutenir davantage la demande. Le FMI s’emploiera à définir les facteurs à prendre en considération pour évaluer l’espace budgétaire afin de produire des évaluations comparables d’un pays à l’autre. La décision d’utiliser ou non l’espace budgétaire, et dans quelle mesure, s’appuierait notamment sur des considérations propres au pays, notamment ses règles et cadres budgétaires.

Le FMI va aussi lancer une nouvelle initiative de soutien aux politiques d’infrastructure, pour aider les États membres à accroître l’efficacité des investissements publics et, le cas échéant, à identifier les possibilités d’accroître de façon soutenable leurs dépenses d’infrastructure. Cette initiative — menée à titre expérimental dans plusieurs pays — devrait permettre de déterminer les mesures à prendre en priorité pour que les investissements d’infrastructure contribuent à une croissance forte et durable.

Pour ce qui est des pays à faible revenu, l’institution continuera de soutenir les efforts que déploient les pays en développement pour renforcer la mobilisation de recettes intérieures. Elle prévoit en outre de définir un cadre dans lequel développer les capacités de gestion des finances publiques dans les États fragiles.

Quant aux réformes structurelles, le FMI accordera une plus grande attention au rôle des réformes structurelles dans l’amélioration de la productivité et de la croissance. À cet égard, une panoplie d’instruments sera mise au point à l’intention des équipes-pays pour leur évaluation annuelle des économies des États membres, qui leur permettra de tenir compte de facteurs tels que le stade de développement du pays considéré, la position du pays dans le cycle économique et la marge de manœuvre existante pour procéder à des réformes. L’institution, reconnaissant aussi le rôle déterminant du commerce pour la croissance et le développement, produira une nouvelle note de référence sur le commerce et les questions de politique commerciale — la première depuis 2010 — dans le courant de l’année à venir.

Toujours dans le cadre de leur travail sur la stimulation de la croissance, les services du FMI entreprendra au début de l’année prochaine un examen du rôle du Fonds dans les questions de gouvernance, compte tenu de la corruption endémique qui fait obstacle à une croissance solidaire dans de nombreux pays.

(JMNK)

Le DC Motema Pembe domine Shark XI FC et l’AS Dauphin Noir accroche le FC St Eloi Lupopo

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LINAFOOT

Le DC Motema Pembe domine Shark XI FC  et l’AS Dauphin Noir accroche le FC St Eloi Lupopo

Les Immaculés du DC Motema Pembe de Kinshasa ont dominé les «Requins Bleus » de Shark XI FC  sur le score de 2-0, samedi au stade des Martyrs de la Pentecôte, en match de la 14ème et dernière journée du play-off du 21ème championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Les Immaculés ont démarré le match à 90 km heure ratant ainsi plus de trois occasions nettes par Musingu Bazola  du « Tampo » et par Sanogo Abdoul. Le but est venu par la permutation demandée par l’entraîneur Otis Ngoma entre Musingu pour la droite et Mbedi à gauche.

Le une deux entre Mbidi et Manitu a permis à ce dernier d’adresser  un  centre parfait à Koné Junior Rabou, qui lui a permis de battre le gardien Kinkela de Shark XI FC à la 44ème minute.  Le jeu restera équilibré jusqu’aux changements décidés par les deux entraîneurs. Ricky Tulengi Nsindani qui est monté à la place du malien Sanogo Abdoul  a hérité d’un ballon en profondeur de Mazowa  Nsumbu, parti en solitaire pour battre à nouveau Kinkela à la 80ème minute.

Une victoire qui permet au DC Motema Pembe de totaliser 22 points en 13 sorties en attendant le classico entre lui et le TP Mazembe.

A l’issue de la rencontre, l’entraineur Otis Ngoma de Motema Pembe a déclaré « qu’il était satisfait du résultat de son équipe avec les absences et les blessures au milieu du terrain. Nous avons eu peur avec les ratés du début du match, mais nous avons quand même marqué deux buts. Maintenant, notre attention reste focalisée sur le match de Motema Pembe ce mercredi  22 juin ».

Quant à l’entraîneur adjoint de Shark XI FC, Gladys Bokese,  « Nous assumons la défaite », a-t-il dit, mais c’est un match à oublier. Nous avons tout fait pour avoir une place en Afrique, mais ça n’a pas tenu. Nous allons nous préparer pour le dernier match contre l’AS V.Club pour  que nous poussions terminer en beauté le championnat avec une victoire.

L’AS Dauphin Noir accroché par le FC St Eloi Lupopo à Goma

L’AS Dauphin Noir a été accrochée par le FC St Eloi Lupopo, hier au stade des Volcans de Goma sur le score de 0-0, en match de la 14ème journée du Play-off du 21ème Championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT), tandis que l’autre match qui devait se jouer à Bukavu au stade de la Concorde de Kadutu entre l’OC Muungano et l’AS V.Club de Kinshasa ne s’est pas joué ; l’OC Muungano étant suspendu préventivement, il perd le match par forfait.

(Gaby Mass)

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’ARPTC

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COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du
Congo, ARPTC en sigle, porte à la connaissance du public qu’elle a
enjoint ce jour, tous les opérateurs de la Téléphonie Mobile, d’annuler
leurs nouvelles offres tarifaires et de revenir aux anciennes grilles
tarifaires pour les services voix (intra-réseaux et inter-réseaux) et
Internet du fait que ceux-ci ont violé les dispositions légales et
réglementaires, notamment par le non-respect de la procédure qui veut
que toute modification des prix des services de télécommunications
soit approuvée préalablement par l’ ARPTC.

Fait à Kinshasa, le 19 Juin 2016

Oscar MANIKUNDA MUSATA, président du collège de l’ARPTC

Restitution du conclave de Bruxelles: Les membres de la Dynamique se séparent en queue de poisson

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*La Dynamique de l’Opposition, une frange de cette famille politique en République démocratique du Congo et qui a pris part au conclave de Bruxelles, capitale du Royaume de Belgique, du 08 au 09 juin dernier, n’est pas parvenue, samedi dernier au siège du Mouvement de libération du Congo (MLC) à Kinshasa, à s’accorder sur le bien-fondé de cette messe noire aux contours obscurs. Les membres de la Dynamique restés à Kinshasa, ont cherché à comprendre en quelle qualité et de quel droit l’autre groupe a signé la déclaration finale du conclave.

*De  son côté, le MLC ne partage pas certains engagements auxquels a souscrit la délégation de la dynamique envoyée à Genval. « Nous tenons à l’unité de l’opposition et non à une unité ‘’interogène’’ », a lancé Eve Bazaiba, Secrétaire générale du (MLC) devant les membres fédéraux. Et d’ajouter que le MLC n’a pas à adhérer à n’importe quel schéma qui contredit le souci de la population à savoir la tenue des élections dans le délai constitutionnel

Au lendemain de la messe noire de Genval à Bruxelles, capitale du Royaume de Belgique, nombreux sont les Congolais qui avaient fustigé ce rendez-vous de trop du 08 au 09 juin 2016, et qui n’aura eu de mérite que d’engendrer la division entre les pro et les anti-conclave. Des questions s’étaient posées notamment sur qui va financer les travaux ? Qui va supporter les séjours ? Qui va prendre en charge les billets d’avion, etc.

Des Congolais qui étaient partis en Belgique et dont certains ont signé, au nom de leurs partis politiques respectifs, la déclaration de Genval, pendant qu’ils n’avaient jamais été mandatés, devaient cette fois-ci restituer les conclusions de ces travaux aux combattants sur leur nouveau schéma de la mise à mort planifiée de la Rd Congo. Et c’est la Dynamique de l’opposition, une plate-forme de l’opposition et qui encourage l’unité d’action, qui a réuni ses membres, samedi dernier, afin de recevoir une restitution de la part de ses envoyés à Bruxelles.

D’une source digne de foi, nous apprenons que la Dynamique de l’opposition n’a pas réussi à dégager une entente commune sur notamment le mandat dit exploratoire de ses délégués à la conférence de Genval, ainsi que le financement de ce forum. Réunis au siège du Mouvement de la libération du Congo (MLC) en présence des ténors de l’opposition tels que Patrick Mayombe (actuel modérateur de cette plateforme), Martin Fayulu, Jean-Lucien Busa, Eve Bazaiba, Baudouin Mayo, Mwenze Kongolo, Emery Okundji ou Ingele Ifoto, les membres de la Dynamique de l’opposition se sont séparés après trois heures de discussion sans avoir trouvé de consensus. La frange de l’opposition opposée à la délégation de Bruxelles a cherché à comprendre en quelle qualité et de quel droit elle a signé la déclaration finale du conclave de Bruxelles.

Ces questions que les membres de la Dynamique de l’opposition qui n’ont pas fait le déplacement de Bruxelles se posent sont réelles, d’autant plus que les opposants ont cherché à comprendre l’origine des moyens financiers qui ont entouré les travaux de cette Kermesse où les participants ont été traités comme de pachas, placés dans un luxe tapageur qui contraste avec la stature de l’invitant Etienne Tshisekedi et l’UDPS, loin des affaires de l’Etat ou du moins des emplois payants et rémunérateurs depuis plusieurs décennies.

Le MLC pas concerné

Venue restituer les conclusions du conclave de l’opposition organisé en Belgique, au siège du MLC le samedi 18 juin 2016, la délégation de la Dynamique de l’opposition n’a pas convaincu les autorités du parti de Jean-Pierre Bemba. S’il faut analyser la communication de la Secrétaire générale du MLC, l’honorable Eve Bazaiba Masudi aux membres fédéraux, tenue juste après la réunion visiblement non réussie de la Dynamique, le MLC ne partage pas trop certains engagements souscrits par la délégation de la Dynamique envoyée à Genval.

« Nous tenons à l’unité de l’opposition et non à une unité ‘’interogène’’ », a lancé la SG du MLC devant les membres fédéraux. Et d’ajouter que le MLC n’a pas à adhérer à n’importe quel schéma susceptible de contredire le souci de la population, à savoir la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Visiblement, le MLC se réserve quant à la bonne consommation des résolutions de Bruxelles. La restitution faite ce jour par la délégation envoyée en Belgique nécessite beaucoup plus d’éclaircissement. Car, le MLC n’est pas prêt à hypothéquer les intérêts de la population, a souligné la Sg Eve Bazaiba, qui reprend progressivement les activités.

Il sied de relever qu’au-delà du MLC, plusieurs autres partis politiques de l’opposition se disent non concernés par la déclaration du conclave. C’est le cas de l’UNC de Vital Kamerhe qui a été, semble-t-il, représenté par le Sg Ewanga et Lubaya. Mais des sources proches de ce parti politique renseignent que ces deux personnalités importantes du parti n’ont jamais reçu mandat pour représenter le parti à Bruxelles. Et que les actes posés par eux n’engagent pas le parti.

Voilà qui étonne plus d’une personne, lorsqu’on sait que les membres de la Dynamique de l’opposition s’étaient déjà retrouvés à Kinshasa, jeudi 02 et vendredi 03 juin courant. C’était pour examiner les modalités de leur participation à cette réunion, contrairement à ce qu’on semble nous présenter. Sinon, comment des cadres d’un grand parti politique comme l’UNC peuvent-ils participer à une réunion à laquelle leur parti n’a pas donné quitus ? Qu’on nous dise que ce parti-là n’existe que de nom, et l’on comprendrait !

Sinon pour les conclavistes, il fallait réunir du monde pour donner l’impression qu’on a mis d’accord toutes les sensibilités importantes du pays. Outre les membres du G7, l’on a noté la présence même de Kyungu wa Kumwanza qui porte un fardeau judiciaire pour l’holocauste qu’il avait imposé, dans la décennie quatre-vingt-dix aux membres de la communauté kasaïenne au Katanga, alors Shaba. Celui-ci ne s’est nullement douté de faire le déplacement de Bruxelles, pour répondre à présent à cette messe noire.

Une autre raison qui ne peut permettre à ceux qui sont restés à Kinshasa d’accepter les conclusions de Bruxelles, c’est quand on apprend des sources ayant arpenté les couloirs du luxueux hôtel Genval où se tenait le conclave, qu’on a noté que nombre d’opposants courroucés ont pris du quartier dans leurs chambres d’hôtel où une petite cellule discrète de bons offices, outillés d’espèces sonnantes et trébuchantes, y ont fait le tour pour négocier la compréhension, aussi leur signature en vue d’éviter le fiasco.

La Dynamique de l’opposition de Kinshasa ne pouvait pas pardonner aux membres partis en Belgique, pour avoir remis et réservé la primeur de leurs travaux au Vice-Premier ministre belge, ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders qui, se sentant embarrassé d’une maladresse qui a mis el secret à nu, a renvoyé la délégation qui était venue vers lui, au dialogue tel que souhaité par l’Union africaine et qui doit s’inscrire dans le cadre de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

L’Avenir

Incidents à la base de Kamina: Plus de peur que de mal

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*Certains médias à Kinshasa ont relayé des informations erronées, selon lesquelles  plusieurs ex-miliciens démobilisés seraient morts mercredi 15 juin, dans la matinée lors de la dispersion d’une manifestation qu’ils ont organisée à la base militaire de Kamina, dans la province de Haut-Lomami. Ils protestaient ainsi contre leur maintien dans cette base militaire après les formations professionnelles qu’ils ont suivies pour faciliter leur réinsertion dans leurs milieux d’origine

*Après vérification sur terrain où le ministre de la Défense nationale devait procéder au lancement de l’opération d’évacuation des ex-combattants issus des groupes armés de l’Est de la Rd Congo, il  s’avère qu’il n’y a pas eu de démobilisés tués suite au désordre créé par certains d’entre eux,  seul un sous-lieutenant des FARDC a été tué par armes blanches. Malheureusement, cette campagne de sabotage de la Rd Congo n’aura duré que quelques secondes, en dépit du fait que la presse qui a véhiculé ces informations erronées n’a même pas pris le temps de faire amende honorable.

Résolument, des ennemis de la République ne cachent plus leur intérêt, voire leur haine de saboter à tout prix tout effort fourni par ce pays dans des matières qui relèvent de ses compétences. Pendant que l’information largement partagée par leurs canaux que sont Radio Okapi et l’Agence France Presse était dénoué de tout fondement, certaines organisations de défense des droits de l’homme ont même menacé de solliciter des sanctions contre les autorités du pays.

En effet, à en croire Radio Okapi, plusieurs ex-miliciens démobilisés seraient morts mercredi 15 juin, dans la matinée lors de la dispersion d’une manifestation qu’ils ont organisée à la base militaire de Kamina, dans la province de Haut-Lomami. Ils protestaient contre leur maintien dans cette base militaire après les formations professionnelles qu’ils ont suivies pour faciliter leur réinsertion dans leurs milieux d’origine.

Et pourtant, des journalistes en provenance de la base et qui ont eu à échanger avec les ex-combattants, des morts n’ont pas été observés de leur côté. C’est seulement du côté des FARDC où un sous-lieutenant a succombé de l’attaque qu’il a subi de ces ex-miliciens. Les mêmes sources renseignent que lors de ce mouvement, les militaires commis à la garde de ces ex-combattants n’étaient pas armés, sauf la garde du Commandant de la base.

Ces FARDC ont du alors recourir à leur professionnalisme pour répondre de manière civilisée aux provocations des démobilisés. Voilà qui a permis d’éviter le pire et le calme est ainsi revenu dans ce camp, où certains d’entre les ex-miliciens sont entrain de retourner dans leur Kivu natal. A ce jour, dire que les FARDC ont tué beaucoup de démobilisés n’est qu’un mensonge, dont l’objectif inavoué est de ternir l’image de marque non seulement des FARDC en particulier, mais de tout le Gouvernement congolais.

Malheureusement, cette campagne de sabotage de la Rd Congo n’aura duré que quelques secondes, en dépit du fait que la presse qui a véhiculé ces informations erronées n’a même pas pris le temps de faire amende honorable. Derrière cette campagne, la raison inavouée serait l’indexation de la Rd Congo par la communauté internationale comme pays qui ne respecte pas les droits de l’homme.

Raison pour laquelle des Ong des droits de l’homme ont été vite activées, même si elles se sont rendu compte que l’information n’était pas vraie. Selon des indiscrétions, et surtout qu’on est à l’époque des sanctions internationales, ces informations viseraient à provoquer ces sanctions à l’endroit de certains responsables congolais, sous prétexte qu’ils ne respectent pas les droits de l’homme. Peine perdue ! Sinon, pour quel intérêt les FARDC tueraient-t-elles ces ex-miliciens ?

53 démobilisés évacués

Comme nous venons le souligner, c’est le ministre de la Défense nationale qui a donné samedi 18 juin le coup d’envoi officiel de l’évacuation des ex-combattants issus des groupes armés de l’Est de la RD Congo, cantonnés à la base militaire de Kamina (Haut-Lomami), vers leurs familles respectives. Dans la première phase de l’opération, 53 démobilisés ont été évacués et près de 2300 autres attendent le prochain tour.

Cinquante-trois démobilisés, munis chacun de 100 dollars américains remis par le ministre de la Défense nationale, Crispin Atama Tabe, ont embarqué à bord de l’Antonov 26 des FARDC à destination de Goma (Nord-Kivu), en chantant. Pendant ce temps, plus de 2200 autres ex-rebelles restés, dont ceux issus de l’ex-M23 attendent leur évacuation. Disons que le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) annonce une autre opération d’évacuation lundi 20 juin à la base de Kitona (Kongo-Central).

L’Avenir

624.000 candidats finalistes participent à la session ordinaire de l’Examen d’Etat 2016

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Education

624.000 candidats finalistes participent à la session ordinaire de l’Examen d’Etat 2016

Au total, 624.000 (six cent vingt-quatre mille) candidats finalistes des humanités,  dont 35% des filles, sur près de 629.000 (six cent vingt-neuf mille) inscrits, participent à la session ordinaire de l’Examen d’Etat édition 2015-2016 qui a démarré hier lundi 20 juin, dans les 1.793 centres de passation organisés sur l’ensemble du territoire national et hors frontières du pays.

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et initiation à la nouvelle citoyenneté (EPS-INC), Maker MwanguFamba, a annoncé ces chiffres  au terme d’une tournée qu’il venait d’effectuer lundi dans trois centres de passation de la cinquantième édition de l’Examen d’Etat. Il s’agit du Lycée Tobongisa de Ngaliema à Kinshasa-ouest, au Collège Bimwala de Lingwala à Kinshasa-centre et et à l’école primaire St Etienne Limete à Kinshasa-est. Il était accompagné de son collègue de l’Enseignement technique et professionnel (ETP), Jean Nengbangba, et de la ministre provinciale de l’Education pour la ville de Kinshasa, Thérèse Olenga.

Se confiant à la presse, le ministre de l’EPS-INC a indiqué que : « tout se passe très bien dans tous les centres de passation .Les informations en notre possession  indiquent que les épreuves se déroulent aussi normalement à Beni », a souligné le ministre Maker avant d’ajouter que le centre d’Eringeti a été déplacé vers Oïcha. Selon Maker MwanguFamba, pour la quarantaine des participants à l’Examen d’Etat 2016 en République centrafricaine, une session spéciale sera organisée au mois de juillet prochain. Il a rappelé, en outre, que la présente édition des épreuves nationales correspond au 50ème anniversaire de l’Examen d’Etat institué en 1967.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel s’est, de son côté, réjoui du bon déroulement des épreuves dans la filière technique et professionnelle, mais surtout de l’augmentation du nombre des filles qui suivent présentement cette filière.

A son tour, Thérèse OlengaKalonda s’est dit très satisfaite du travail abattu dans les centres de passation de la ville de Kinshasa qui a présenté 49% des filles sur l’ensemble des participants de la capitale à l’Examen d’Etat 2016.  Elle a indiqué que les ministres nationaux de l’enseignement et  elle-même ont apporté un message d’encouragement du Président de la République, du gouvernement central et du gouverneur de la ville de Kinshasa aux finalistes participant à l’Examen d’Etat.

Rappelons que la session ordinaire de l’Examen d’Etat 2016 a commencé hier lundi 20 juin par la culture générale et se poursuivra mardi par les branches d’options, mercredi les sciences et se terminera le jeudi 23 juin 2016 par les épreuves des langues.

44.500 Finalistes des Humanités pour le Sud-Kivu

A Bukavu, 44.500 élèves finalistes des humanités, sur 46.322 attendus, participent ce même lundi à l’édition 2016 d’Examen d’Etat,  dans 123 centres que compte la province du Sud-Kivu.

Se confiant à un reporter de l’ACP, le ministre provincial de l’Education a indiqué que sur ces 123 centres, la ville de Bukavu seule en compte 28, tandis que les villes de Bujumbura (Burundi) et Kigoma (Tanzanie) ont chacune  1 centre.

Par ailleurs,  le centre de Kigulube, dans le territoire de Shabunda, a été délocalisé à Katchungu situé à 70 kms, pour des raisons de sécurité.

Nord-Kivu : 51.925 candidats finalistes attendus dans 133 centres de passation de la session ordinaire de l’Examen d’Etat

51.925 candidats finalistes étaient attendus à la passation de la session des Examens dans les deux provinces éducationnelles que compte la province du Nord-Kivu où le coup d’envoi a été donné par le Gouverneur intérimaire FellerLutayichirwa  Mulwahale au centre Goma VII.

Au lancement de cette session placée sous le signe de l’unité et la fierté nationale, l’autorité provinciale a salué « le travail de dur labeur abattu par tous les membres du comité provincial pour avoir mis toutes les batteries en marche aux fins d’une bonne organisation technique et matérielle des épreuves et de leur sécurisation au maximum ».

Avant d’ouvrir symboliquement la malle contenant les cahiers des questionnaires, FellerLutayichirwa a prodigué de sages conseils aux candidats à qui il a surtout recommandé la sérénité en bannissant la peur.

16.000 candidats finalistes du secondaire en Ituri  

Quant à la province de l’Ituri, 16.000 candidats finalistes du secondaire repartis dans cinquante(50) centres  ont participé à ces épreuves dont le coup d’envoi a été donné par le gouverneur a.i. Pacifique KetaUpar.

Il a par la suite visité, dans la ville de Bunia, quatre(4) centres sur les sept(7) que compte cette ville, avant de rassurer que la situation sécuritaire de son entité   est sous contrôle et que  ces examens se déroulent dans la paix et la tranquillité, même dans les deux territoires à problème, à savoir Mambasa et Irumu.

L’Equateur aligne 13.342 finalistes

Dans la Province de l’Equateur, 13.342 finalistes du secondaire ont été enregistrés à ces épreuves de l’examen d’Etat, a annoncé le Proved de l’EPS-INC de l’Equateur, Jacques MutooBalingene, en marge de la cérémonie du lancement officiel de la 5O ème session de cette épreuve nationale lundi à l’Institut technique industriel et professionnel / Mama  Olive Lembe Kabila à Mbandaka.

Pour sa part, le ministre provincial en charge de l’éducation,  Alexis NkumuIsangola, représentant personnel du gouverneur de province, a visité quelques centres de passation des épreuves de l’Examen d’Etat dans la ville de Mbandaka pour se rendre compte de leur bon déroulement.

(Acp/BernetelMakambo)


Le dollar se change à 1005 FC au parallèle! « Les efforts sont fournis pour contenir la tendance… »

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Les efforts sont fournis pour contenir la tendance, de manière à ce que le taux de change reste dans les prévisions », soutient Bahati Lukwebo

 

Suite à la hausse unilatérale des prix des services d’internet par les opérateurs de téléphonie mobile, le Vice-Premier Ministre, ministre des Postes, Télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication a saisi la Troïka stratégique pour examiner les voies adéquates de résolution de ce problème. Ainsi, il a été convenu que les prix reviennent à leur base initiale, tout en mettant en place un comité pour examiner les différentes raisons avancées par les opérateurs en vue de solutions au cas par cas.

 

Comme chaque lundi, le Premier ministre a présidé, de 07 heures 00’ à 08 heures 25’ à l’Hôtel du Gouvernement, la vingt-sixième réunion de l’exercice 2016 consacrée au suivi de la situation économique, financière et sociale du pays. Cette réunion a connu la présence du Vice-Premier ministre, ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication et le ministre du Plan et de suivi de la mise en œuvre de la révolution de la modernité.

 

Au cours de cette réunion, Thomas Luhaka a présenté le dossier, avant de faire observer que malgré le fait que les sociétés de télécommunication ont présentées des raisons fondées, mais ont péché dans l’ignorance de la procédure. Ainsi, une réunion va tenir pour mettre tout le monde autour de la table et voir comment trouver le juste milieu. « On n’a pas besoin d’un expert de la Banque mondiale pour ça. L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) qui est notre expert national est compétente pour trouver solution », a indiqué Modeste Bahati Lukwebo, ministre de l’Economie nationale, avant d’ajouter que de toutes les façons, les doléances qui sont présentées par les sociétés de télécommunication sont connues et peuvent être examinées par nos experts.

 

Le ministre a expliqué que la décision qui a été prise pour identifier tous les abonnés a fait qu’il y a une baisse significative du nombre d’abonnés. C’est un premier indicateur pour les chiffres d’affaires du fait que beaucoup d’abonnés sont éloignés des centres où ils peuvent s’identifier facilement, ou alors ils n’ont pas la carte d’identité et ils ont été bouchés. Et quand l’on bouche une carte, c’est une recette de moins. C’est donc une doléance fondée qu’il faut examiner.

 

Quant au ministre du Plan, il a été invité par la Troïka pour présenter le mode de calcul du taux de croissance. A l’occasion, il a présenté le mode qui est suivi et il a été demandé qu’il y ait une coordination de manière à ce qu’il soit la seule autorité habileté à communiquer le taux de croissance.

 

En plus, compte tenu des impacts des exonérations sur les recettes publiques, et des demandes de plus en plus croissantes y relatives, il a été recommandé une réunion d’experts pour envisager leur rationalisation. A cet effet, les Ministère des Finances, du Plan et de l’Economie nationale devront préparer une note y afférente à l’intention de la Troïka stratégique, en vue de soumettre au Gouvernement des ajustements requis.

 

Rester dans les prévisions

 

En ce qui concerne le taux de change du franc congolais par rapport au dollar des Etats-Unis d’Amérique, il faut relever qu’il a connu une dépréciation de 0,7% sur le marché indicatif, et de 1,5% au parallèle au 16 juin 2016. Ainsi, le taux de change y était respectivement de 964,2 CDF/USD et de 1.005,2 CDF/USD (en moyenne). « Les efforts sont fournis pour contenir la tendance, de manière à ce que le taux de change reste dans les prévisions », soutient Bahati Lukwebo.

 

Retenons que le taux d’inflation hebdomadaire est à 0,092% (+0,049 point). En cumul, l’inflation a atteint 0,798%. Les projections du taux d’inflation en annualisé se situent à 1,738% pour un objectif de 4,2%. Les réserves internationales, au 15 juin 2016, étaient à 1.183,51 millions USD, couvrant 5,23 semaines d’importations des biens et services. Le taux directeur de la Banque centrale du Congo demeure à 2% au 17 juin 2016, avec une marge positive de 0,668 point. Les opérations financières de l’Etat, au 17 juin 2016, renseignent un déficit de 132,488 milliards CDF. Cette situation est consécutive aux recettes de 117,660 milliards CDF (43% de réalisation) et aux dépenses de 250,148 milliards CDF (73% d’exécution) impacté essentiellement par la paie pour une enveloppe de 154,545 milliards CDF.

 

Soulignons que sur le plan international, les yeux de toute la communauté internationale sont braqués sur le référendum qui est attendu en Grande Bretagne sur le Brexit, c’est-à-dire la possibilité de ce pays de sortir de l’Union Européenne. « C’est quand même un poids lourd et les conséquences pourront surement impacté l’économie mondiale », précise-t-il. L’actualité économique du continent a été aussi marquée par l’adoption par la Banque centrale du Nigéria du taux de change flottant sur le marché interbancaire. Cette décision est notamment expliquée par la contraction des réserves de change du pays de 10,7% sur un an pour s’établir à 26,5 milliards de dollars des Etats-Unis.

Au 16 juin 2016, le cours du cuivre a connu une légère hausse de 0,90% ; le prix de la tonne métrique étant passé de 4.590,00 USD, son niveau au 09 juin, à 4.631,50 USD. Il en est de même pour l’or dont le prix de l’once a enregistré une hausse de 2,99%, se négociant à 1.300,39 USD contre 1.262,63 USD précédemment. Le prix de la tonne métrique du cobalt quant à lui n’a pas varié, et est donc demeuré à 24.061,81 USD.

 

Concernant le marché des produits pétroliers, au 16 juin 2016, il est enregistré des baisses sur les deux marchés, dont la plus importante sur la place de Londres. En effet sur ce dernier marché, le baril du pétrole est passé de 51,59 USD à 47,88 USD, accusant un recul de 7,20% en une semaine ; tandis que sur le marché new yorkais la baisse a été modérée, soit de 2,94% ; le baril s’y est vendu à 47,47 USD contre 48,91 USD au 09 juin 2016. Sur le marché des céréales, tous les prix sont en baisse au 16 juin 2016, comme suit : 11,31 USD/tonne (-0,09%) pour le riz ; 156,34 USD/tonne (-0,29%) pour le maïs ; et 472,50 USD/tonne (-7,40%) pour le blé.

(Jean-Marie Nkambua)

Plan de sortie de crise politique: L’élection présidentielle proposée au mois d’août 2017

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Depuis le 13 juin 2016 à Lubumbashi, Eddy Tshikomba, Analyste politique indépendant, a rédigé cette réflexion où il propose l’élection présidentielle pour le premier dimanche du mois d’août 2017, tout en reconnaissant que le glissement n’a pas commencé aujourd’hui. Et qu’il faut aller au dialogue.

En cette année 2016, la République Démocratique du Congo vit une période de forte crispation politique créée par l’incertitude de la tenue des élections présidentielles et législatives nationales. La Majorité Présidentielle et l’Opposition Politique divergeant sur plusieurs points, et, pis encore ayant vertement du mal à concilier leurs positions.

Après avoir entendu les uns et les autres émettre leurs avis, nous nous sommes accordé un temps de cogitation avant de proposer aujourd’hui un Plan de sortie de crise qui, tel est notre souhait, sera accepté par toute la classe politique congolaise et pourra ainsi contribuer à détendre le climat politique dans ce beau pays. Nous proposons à la CENI de mener deux activités : la première liée à l’établissement d’un nouveau fichier électoral et la deuxième relative à l’organisation de l’élection présidentielle.

Une proposition à la CENI

Pour l’établissement d’un nouveau fichier électoral, la CENI est donc appelée à accélérer le processus d’acquisition des matériels pour l’enrôlement des électeurs ; réceptionner les matériels commandés ; former les opérateurs de saisie et autres avant de les déployer dans les centres d’enrôlement ; déployer les matériels dans les centres d’enrôlement ; lancer l’enrôlement des électeurs ; établir le fichier électoral en rassemblant à Kinshasa toutes les données recueillies dans tous les centres d’enrôlement ; nettoyer le fichier électoral en détectant et en éliminant les doublons ; faire auditer le fichier électoral par des organisations nationales et internationales.

Pour l’organisation de l’élection présidentielle, la CENI doit convoquer le scrutin pour l’élection du président de la République le 20 septembre 2016 conformément à l’article 73 de notre constitution qui stipule : « le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la CENI quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du président en exercice ».

Ce faisant, la CENI devra ouvrir ses bureaux pour réceptionner les dossiers des candidats à l’élection Présidentielle ; traiter les dossiers et publier la liste provisoire des candidats pour l’élection présidentielle ; transmettre la liste provisoire des candidats à la Cour Constitutionnelle qui aura primo à traiter les dossiers des candidats à la présidentielle et secundo à publier la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle ; établir le spécimen du bulletin de vote pour la présidentielle sur base de la liste définitive publiée par la Cour Constitutionnelle ; passer la commande d’impression des bulletins de vote en Afrique du Sud ou dans un autre pays jugé fiable (55 millions des bulletins de vote peuvent être ainsi commandés) ; Passer la commande d’acquisition d’autres Kits électoraux (urnes, isoloirs, encre indélébile, etc.) ; Réceptionner et entreposer dans ses dépôts les 55 millions des bulletins de vote etd’autres Kits après leurs livraisons.

Il sied de signaler que la CENI doit mener ces deux activités concomitamment, à savoir l’enrôlement des électeurs et la convocation du scrutin pour l’élection du président de la République. Ces deux activités menées à terme, nous proposons que le mois de juillet 2017 soit retenu comme période de la campagne électorale et que l’élection du Président de la République ait lieu le premier dimanche du mois d’Août 2017. Tandis que les élections locales, les législatives provinciales et les législatives nationales peuvent être programmées en 2018. Notons que le délai de 16 mois et 1 jour dont la CENI a besoin pour finaliser le fichier électoral va du 10 février 2016 au 11 juin 2017.

Toutefois, ce délai n’est pas incompressible ; si le gouvernement de la RDC, la CENI, la MONUSCO et les autres partenaires de notre pays se concertent et mettent un peu plus des moyens, ce dernier peut être réduit et nous amener ainsi à envisager la tenue de la présentielle en Avril ou en Mai 2017.

Comprendre le plan de sortie de crise

Pour faire davantage comprendre notre Plan de sortie de crise politique en RDC proposé, il nous paraît crucial de faire quelques mises aux points : Seule l’élection présidentielle doit être organisée pour gagner le temps. En effet, pour organiser les élections législatives nationales, il faut une loi de répartition des sièges votée par le Parlement. Or pour avoir la loi de répartition de siège, il faut au préalable connaitre le nombre total des électeurs. En d’autres termes, il faut déjà avoir finalisé le fichier électoral. La loi de répartition des sièges fixe le nombre des sièges à accorder à chaque circonscription et c’est en fonction du nombre des sièges pour chaque circonscription que les partis politiques déposent leurs candidatures. Par contre, l’élection présidentielle n’exige nullement une loi de répartition des sièges, toute l’étendue du territoire national constituant la circonscription pour le président de la République. La CENI peut aisément convoquer le scrutin pour présidentiel pendant que l’opération d’enrôlement des électeurs se déroulera. D’après les experts de la CENI, l’enrôlement de cette année 2016 pourrait concerner 42 millions d’électeurs. Pour rappel, la CENI en a enrôlé 27 millions en 2006 et 32 millions en 2011. Les 55 millions des bulletins de vote que nous avons proposé de commander cette année vont largement suffire et il y aura même un excédent (puisque le nombre d’électeurs enrôlés ne peut atteindre 55 millions) ; Notre Plan de sortie de crise politique respecte le délai constitutionnel du mandat du Président de la République. En effet, ayant prêté serment le 06 décembre 2006, le Président Joseph Kabila aurait dû encore prêter serment le 06 décembre 2011 et non le 19 décembre 2011. Il y a eu donc un glissement de 13 jours qui, n’a alors posé aucun problème car le pays était en attente des résultats de la présidentielle. La CENI avait en son temps respecté l’article 73 de la Constitution de la RDC en convoquant la présidentielle 90 jours avant la fin du mandat du président en exercice. Ce qui avait permis au Président Kabila de rester en fonction après le 06 décembre 2011 jusqu’à la date de la prestation de serment susmentionnée (le 19 décembre 2011) conformément à l’article 70 de ladite Loi fondamentale qui stipule : « le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ». Si donc la CENI respecte de nouveau l’article 73 cette année en convoquant le scrutin pour le Président de la République le 20 septembre 2016 et si pour des raisons techniques l’élection n’a pas lieu avant le 19 décembre en cours, le Président de la République pourra rester en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu. Au cas où notre Plan de sortie de crise est accepté par toute la classe politique et bien mise en œuvre, la RDC pourrait connaître un glissement qui n’excédera pas neuf mois ; Notre Plan de sortie de crise a l’avantage de garantir au pays la paix et la sécurité pour tous parce qu’au soir du 19 décembre 2016, si le nouveau Président élu n’est pas connu, le peuple sera néanmoins apaisé par l’imminence de la tenue de l’élection présidentielle. Le peuple aura connaissance de tous les candidats à la

présidentielle et sera au courant de toutes les avancées enregistrées dans l’organisation du scrutin présidentiel ; Toute la classe politique a intérêt à prendre activement part au Dialogue national inclusif convoqué par le Chef de l’Etat et soutenu par la Communauté internationale. Nous voudrions que notre Plan de sortie de crise soit retenu comme base des discussions à ce forum car il a le mérite de respecter strictement la Constitution de la RDC et la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité.

 

(Rendu par Emmanuel Badibanga)

Les réalisationsdu Padir de plus en plus visibles dans l’ex Kasaï-Occidental

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Développement rural

Les réalisationsdu Padir de plus en plus visibles dans l’ex Kasaï-Occidental

La Banque africaine de développement (BAD), principal bailleur de fonds du Projet d’appui au développement des infrastructures rurales (PADIR) ne déroge pas à ses obligations. Cette institution financière africaine a dépêché sur terrain son expert agricole au Bureau de représentation de Kinshasa pour la supervision des activités du projet Padir, mis sous tutelle du secrétariat général au Développement rural. Le professeur Jean Baptiste Kadiata s’est fait accompagner du coordonnateur national dudit projet, l’ingénieur Bonaventure Mbuka.

L’ex province du Kasaï occidental a constitué la première étape de cette mission de supervision de la BAD. Au chef-lieu de cette province démembrée, c’est-à-dire la ville de Kananga, la délégation a rencontré l’autorité provinciale, le gouverneur Alex Kande. L’entretien a porté notamment sur la gestion des infrastructures que réhabilite le Padirdans la nouvelle province du Kasaï central.

Dans le chapitre des infrastructures commerciales, le projet Padirest présent à Mudimbi, village situé à 35 Km de la ville de Kananga. Les travaux de construction du marché de cette entité ont déjà atteint plus de 90 % de taux d’exécution sur fonds propres de l’entrepreneur. L’on peut y voir deux pavillons avec étalage, trois bureaux, trois boutiques, un entrepôt, une boucherie. Un forage d’eau y sera également exécuté dans les tout prochains jours.

Avec la même configuration, le marché rural MasankaNdumba dans la périphérie de la ville de Tshimbulu prend de plus en plus forme et l’on estime son taux d’exécution des travaux à 75 %. Le comité de gestion de ce marché comme le chef coutumier du coin, représentant des bénéficiaires, suivent au quotidien l’évolution des travaux de ces infrastructures rurales.

L’autre marché rural visité par la délégation de la BAD dans l’ex Kasaï occidental, c’est celui de la cité de Bilomba à 100 Km de Kananga qui a également atteint un taux d’exécution intéressant toujours sur fonds propres des entrepreneurs qui ont gagné le marché de deux lots.

Pour boucler définitivement ce chapitre des infrastructures commerciales, la mission de la BAD a fait le déplacement du territoire de Luiza où les travaux avancent à pas de tortue toujours faute de financement.

Le Padirs’emploie à désenclaver les bassins de production du Kasaï central

Pour le désenclavement des bassins de production dans cette partie du pays, le PADIR s’emploie à rouvrir une piste rurale abandonnée depuis trois décennies. La piste s’est rétrécie jusqu’à devenir un sentier au point que les arbres y ont poussé et se sont enracinés.

Réhabilité par la méthode HIMO, cet axe routier de 40 Km qui va de Mwamba-Mbuji jusqu’à la mission Tambwe en passant par Katumba relève d’un travail d’hercule. Plusieurs tâches sont exécutées au même moment sur les deux lots.

Dans certains endroits, les travaux d’assainissement et de compactage ont déjà pris fin et il ne reste plus que le gravillonnage pour assurer la durabilité de cette infrastructure routière.

Sur les axes routiers Tshimbulu – Tshala Beni et Tshala Beni – Bukonde, les travaux commencés enregistrent un ralentissement faute de moyens financiers. Certains ouvriers continuent à travailler particulièrement sur l’axe Tshala Beni – Bukonde. Ils sont maintenant à l’étape de compactage de la chaussée.

Appui du Padir aux institutions de développement communautaire

Réputée pour son élevage, la Mission catholique de Bukonde bénéficie d’un abattoir de la part du PADIR. Les travaux avancent bien en dépit du retard de paiement pour raisons diverses dont l’introduction tardive des factures et la mauvaise perception du vocable « préfinancement » au lancement des travaux comme dans tous les chantiers. Ce qui fait que les entrepreneurs se sentent essoufflés.

L’appui du projet Padirs’étend également aux instituts techniques agricoles. Dans ce cadre, l’Institut technique et vétérinaire Untu de Kaponde a vu deux de ses bâtiments réhabilités par le projet Padir, soit, dix salles de classe et un bureau à la grande satisfaction de son préfet qui attend impatiemment les équipements.

L’Institut technique agricole Tshibashi d’heureuse mémoire, se trouve actuellement dans un état de délabrement avancé. N’ayant pas de ressources nécessaires pour la réhabilitation complète de l’ITA Tshibashi, le PADIR a pris en charge trois bâtiments, soit huit salles de classe. Ces dernières seront équipées par le projet PADIR.

Un groupe électrogène pour les besoins énergétiques de l’ITA Tshibashi et un tracteur se trouvent sur la liste des équipements. Cet apport de PADIR à cet établissement de renommée nationale a touché les cœurs des bénéficiaires.

Le centre de promotion sociale de Ndesha, sous tutelle du Ministère des Affaires sociales a fait peau neuve grâce à l’appui du Padir. Il en est de même du Centre de réinsertion Ntambwe Saint Bernard. Ici également, quelques retouches s’avèrent nécessaires.

Deux ateliers mécaniques et de menuiserie sont en pleine réhabilitation à l’Institut technique industriel et professionnel de Kananga. Avec les observations faites par la délégation de la BAD et la coordination nationale du PADIR, l’entrepreneur s’est engagé à y apporter quelques corrections avant la réception provisoire. L’équipement de ces ateliers va suivre dans les jours à venir.

Les associations AAITB et Notre Dame ont reçu respectivement un atelier mécanique et un atelier de menuiserie. Ces ateliers seront aussi équipés par le projet Padir.

Le Padir s’investit également dans l’appui institutionnel

Spécialisée dans la transformation des produits agricoles, la Congrégation des sœurs carmélites de Malolé à Kananga s’est dotée d’un centre de transformation agricole avec l’appui financier du PADIR. Ses équipements sont aussi en voie d’être acquis.

La présence du représentant de la BAD a permis à couper court à la demande additionnelle de ces religieuses relative à la construction d’un mur de clôture. Le besoin étant non exprimé depuis l’identification du projet et le manque d’une enveloppe à allouer à ce besoin ont fait que cette demande soit rejetée.Néanmoins, la mission de la Bad leur a prodigué des conseils pour résoudre le problème.

Dans le cadre de l’appui institutionnel, le Padira réhabilité le bureau de la division genre à Kananga et construit le bâtiment administratif pour les différents services de l’inspection provinciale du développement rural.

De ce qui précède, il y a lieu de constater l’écart entre le taux de réalisation et celui de décaissement. Le bailleur, la Bad, est ainsi invité à résoudre rapidement ce problème pour que ce projet qui a tant souffert, puisse atterrir en douceur.

Une idée du projet

Le Projet d’appui au développement des infrastructures rurales (PADIR) est un programme du Gouvernement de la République placé sous la tutelle du Ministère du Développement rural et bénéficiaire d’un appui financier de la Banque africaine de développement (BAD). Son budget annuel pour l’année 2016 s’élève à 54.278 millions de dollars américains.

Le Padir poursuit comme objectif l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté de la population congolaise à travers la réhabilitation des infrastructures rurales. Ce, afin de désenclaver les bassins de production, avec comme corollaire, faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation.

Le Padirintervient dans la partie sud de la Rdc, notamment dans les anciennes provinces du Bas-Congo, Bandundu, Kasaï-Occidental, Kasaï- Oriental et Katanga (éclatées aujourd’hui en treize nouvelles provinces). Pour sa mise en œuvre, les stratégies du Padirs’articulent autour de trois composantes à savoir : la réhabilitation des infrastructures rurales, le renforcement des capacités institutionnelles et la gestion du projet.

(LepetitBaende)

A. Moleka : « E. Tshisekedi, un bel exemple pour la jeunesse dans sa constance, mais pas dans la stratégie (…) »

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C’était au sortir d’un atelier sur le Civisme  électoral au Centre Carter, organisé par l’Association de la Jeunesse panafricaine du Congo (Ajepac), que l’ancien directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka a partagé son expérience avec les jeunes étudiants, sur la participation de son ancien parti politique UDPS aux élections de 2011.

Faisant la différence entre un leader et un chef dans un parti politique, Albert Moleka, d’entrée de jeu, a déclaré : « Il y a une différence entre Chef et Leader. Par exemple, Un responsable d’un parti politique dont celui-ci est comme un « ligablo » personnel, ça fait un chef et non nécessairement un leader. Un leader est celui qui a une attitude et une vision qui attirent les gens à le suivre, en connaissance de cause. Et il instruit les gens par rapport à sa vision et sa doctrine. Un leader n’a pas besoin de fanatiques. Il impulse les choses là où il se trouve ».

 Et où situez-vous Mr Etienne Tshisekedi ?

Moleka : « Pour Etienne Tshisekedi, je dirais qu’avec les 13 parlementaires, ils étaient des leaders. Parce qu’ils ont été suivis par une grande frange de la population congolaise qui avait compris le sens de leur lutte contre une dictature qu’ils connaissaient comme leurs poches, pour l’avoir servie. A travers leur sacrifice, ces gens-là ont perdu leurs postes, d’autres ont même achevé leur vie dans la misère. Cet esprit de sacrifice a amené les gens à adhérer à leur vision et action politique ».

E.Tshisekedi a dit au Journal le monde.fr qu’il est « un bel exemple pour la jeunesse congolaise », quel est votre avis ?

Moleka : « Etienne Tshisekedi est rentré au pays après sa maladie en 2010. Selon certaines sources, il y a avait plus ou moins 3 millions de personnes dans les rues pour aller l’accueillir. Et la grande majorité était des jeunes qui n’avaient pas connu la création de l’UDPS en 1982, et ils ont entendu l’histoire des formateurs de cette formation dont Mr Etienne Tshisekedi. Beaucoup de gens idéalisent la carrière et l’action politique de Tshisekedi, c’est qui est une bonne chose ».

Il est un bel exemple pour la jeunesse ?

Moleka : « Je crois bien oui, pour l’action politique, l’esprit de sacrifice, la constance, il est un bon exemple pour la jeunesse congolaise. Toutefois s’agissant de la stratégie, la doctrine et la pratique politique, là, c’est tout à fait autre chose ».

(Onassis Mutombo)

Des spécialistes s’accordent : La drépanocytose est une pathologieévitable

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L’humanité commémore la journée internationale de la drépanocytose, le 19 juin de chaque année. Cette maladie est génétique et héréditaire du sang, est caractérisée par la présence d’hémoglobine anormale S dans le sang, responsable de la déformation des globules rouges, en forme de banane ou de faucille.

La Rd Congo, troisième pays au monde touché par la drépanocytose, déploie des efforts contre cette pathologie,avec le concours des partenaires. Parmi ceux-ci, il y a la plateforme de la société civile de lutte contre la drépanocytose, en sigle « RezoDrepano SS » qui regroupe un ensemble d’individus, d’associations et d’établissements luttant contre la drépanocytose. La mission de cette plateforme est d’œuvrer et d’agir en faveur des personnes atteintes de la drépanocytose, dans toute la population de la RDC. Leurs objectifs consistent à mieux faire connaître la drépanocytose par la sensibilisation et l’information du plus grand nombre de la population ; soutenir le drépanocytaire, en veillant à l’amélioration de la prise en charge et à leur intégration dans la société ; mobiliser les ressources financières et autres, en faveur des objectifs ci-dessus énumérés.

L’origine de la drépanocytose

Cette maladie génétique la plus répandue dans le monde, provoquant une déformation des globules rouges qui aboutit à des crises aux douleurs intenses.Elleest héréditaire, se transmettant à certains enfants que si les deux parents sont porteurs du gène de la drépanocytose, avec un risque sur quatre, à chaque naissance.

Lors de toute naissance les organismes de santé préconisent une détection précoce, permettant d’avoir des mesures préventives, afin de réduire considérablement la mortalité infantile et aussi limiter des crises et des complications, indique un hématologue, M. Frédéric qui est le responsable de l’unité fonctionnelle des maladies génétiques du globe rouge de l’hôpital Henri Maud ORT à Créteil, en France. Il montre également que c’est dans les pays oùla drépanocytose est la plus fréquente, qu’elle est moins bien prise en charge pour des raisons d’ailleurs essentiellement économiques.

Le traitement hydroxyuree

Selon Frédéric, Hydroxyureeest un médicament qui est connu depuis très longtemps. C’est une petite molécule qui est très facile a absorbé et facile a administré aux drépanocytaires. Ce produit est une molécule qui change le programme de fabrication des globules rouges anormaux qui bloquer la circulation du sang. Ce médicament administré aux patients drépanocytaires va modifier les globules rouges afin de réduire des crises. Ce qui produira un taux élevé d’hémoglobine qui est à 7g au 8 g la base et augmenter de 8g à 10g parfois. Ceci est le côté bénéfique du produit. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce produit modifie les globules rouges au moment de leur fabrication dans la moelle des os. Et si un jour, vous ne prenez pas le produit, les globules rouges qui vont être produits ce jour-là, ne seront pas traitées. Ils reviennent à la case-départ, donc ça sera des mauvais globules rouges, a insisté l’hématologue Frederick.D’où, tous les jours, il faut prendre le produit. C’est essentiel de bien comprendre que le renouvellement complet des globules rouges va demander plusieurs mois. Il faut que les globules rouges affectés soient remplacés par les globules rouges traités pour que l’effet soit à cent pour cent. C’est pourquoi ça prend environ six mois avant d’avoir un effet complet de ce traitement. Donc, s’il y a des crises dans les six premier mois du traitement, il ne faut ne pas dire que le médicament ne marche pas, il faut absolument préserver a martelé l’hématologue.

Quant à la dose de ce produit à consommer, elle est adaptée au poids de l’enfant. En général on donne une dose qui est voisine de 20 mg par kg de poids corporel. Mais on peut fluctuer en s’adaptant à l’efficacité du produit, si une petite dose suffit, on donne cette petite dose, a-t-il dit.

Quant au risque accourus de la prise de ce médicamentest le risque de cancer qui est attaché à toute chimie thérapie. En prenant ce produit il y a aussi une hypo fécondité qui peut se développer. Étant donné que pendant le traitement, il y a diminution de fabrication des spermatozoïdes. L’interruption du traitement permet la récupération du taux normal des spermatozoïdes,mais qui ne sera pas immédiate. Une période de quatre à six mois permettra cette récupération. Une autre question abordée est l’espérance de vie chez les drépanocytaires. Ceci est le sujet le plus préoccupant chez les parents des patients tout comme les patients eux même. Signalons que cette espérance de vie a augmenté, à partir du moment où les patients sont régulièrement surveillés a indiqué le professeur Dr LéonTshilolo du centre hospitalier Monkole de Kinshasa.Le taux de la mortalité est réduit dans la mesure que la prise en charge s’améliore même si des patients gardent toujours une certaine angoisse spécialement chez les adultes

Pour rappel l’organisation mondiale de la santé, OMS a eu à donner des orientations qui stipulent la prévalence de la drépanocytose lors de chaque naissance. Ainsi

Desprogrammes de dépistage systématique sont là pour détecter les enfants qui sont porteurs des gènes pour qu’au cours du premier mois de vie on puisse être sûr qu’il s’agit déjà d’un enfant qui a un symbrome drépanocytaire. Afin que des mesures telles que des vaccinations des thérapies antibiotiques.

Concernant les avancés dans la prise en charge, selon le professeur LéonTshilolola RDC s’investit dans le domaine des dépistages systématique dans quelques villes, notamment Kinshasa, LubumbashiMbujimayi, aussi il a indiqué que des sensibilisations sont en train d’êtremenées, envue de la prise de conscience par la population congolaise, qui est parmi les franges les plus touchéesau monde, par ce fléau de la drépanocytose. Il faudrait aussi ajouter qu’avant de s’unir, il importe de savoir ses groupes sanguins,afin de sauver de vie.

 

(Mamie Ngondo)

 

 

 

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