Félix Tshilombo Tshisekedi, fils du regretté lider maximo Etienne Tshisekedi wa Mulumba et président de l’Union pour la Démocratie et le progrès social (Udps) et du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au changement/aile Limete, a déposé hier mardi 07 août 2018, sa candidature pour le scrutin présidentiel prévu le 23 décembre de l’année en cours. L’homme qui se fait appeler candidat du peuple, était accompagné des combattants de son parti, tous habillés en blanc, couleur de leur emblème.
A la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), où il est arrivé dans l’après-midi, Félix Tshilombo a comme ses précédents, dont Freddy Matungulu, Jean-Paul Moka, Kazadi Ngube Ngube qui ont aussi déposé leurs candidatures hier mardi pour la présidentielle, présenté tous les documents exigés par la loi électorale pour être admis dans la liste des candidats. La Police Nationale Congolaise (PNC) a assuré sa sécurité de Limete, siège de son parti politique, jusqu’à la commune de la Gombe où se trouve le siège de la CENI et le Bureau de Traitement et Réception des Candidatures (BRTC).
Ainsi, il est classé parmi tous les autres candidats de l’opposition à la présidentielle, dont Jean-Pierre Bemba Gombo, Vital Kamerhe, Freddy Matungulu et autres. Ce, en attendant le choix du candidat unique de l’Opposition, car certaines sources révèlent que même à quelques jours de la campagne électorale ou du scrutin prévu le 23 décembre, l’opposition trouvera l’unique candidat qu’il faut. Mais déjà entre sympathisants, chacun cherche à laver son leader et convaincre les autres à opter pour lui.
Après avoir déposé sa candidature à la CENI, le président de l’Udps a vite regagné le siège de son parti sans être inquiété par qui que ce soit.
Le sort de Katumbi !
La question de dépôt des candidatures à la CENI pour la présidentielle de décembre 2018 crée une grande confusion au sein de l’Opposition congolaise. Avec déjà plus de 5 candidats qui se sont présentés devant Nangaa, l’Opposition aura une équation difficile à résoudre pour aboutir à un consensus autour du candidat unique.
Chaque jour, il apprend des nouvelles sur ses pairs de l’Opposition, alors que lui-même se trouve dans un endroit inconnu, et cherche à regagner la République Démocratique du Congo. Moïse Katumbi Chapwe, l’homme qui a tenté deux entrées difficiles et forcées en RDC dans la zone frontalière Kasumbalesa-Zambie, a remis son dossier de candidature à la présidentielle aux cadres de sa plateforme « Ensemble pour le changement », afin de le déposer à la CENI. Ce, en attendant qu’il regagne le pays de la manière que nul ne sait jusque-là. Ainsi aujourd’hui, la CENI ferme ses BRTC sur l’ensemble du territoire national, et le dossier de Katumbi n’est pas encore déposé. Espérons que Sessanga et ses camarades qui ont déjà regagné Kinshasa, seront aujourd’hui face à l’agent de la CENI accrédité au BRTC. Si c’est fait, Katumbi pourra se faire appeler candidat président de la République en attendant la validation des candidatures. Mais avant tout, il faudra rentrer au pays pour rassurer sa base.
(Bernetel Makambo)