Hier dans son message à la Nation, la ministre de la Femme, Famille et Enfant, Lucie Kipele Aky Azua a souligné que le Gouvernement de la République accueille favorablement la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle dans les zones en conflits, célébrée le 19 juin de chaque année. Elle a appelé, de ce fait, l’ensemble de la population congolaise à se mobiliser « pour prioriser les efforts de prévention contre ce mal ».
L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 19 juin de chaque année, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle dans les zones en conflits. Et l’humanité toute entière l’a célébrée hier.
La République démocratique du Congo également n’a pas dérogé à la règle. Ainsi, dans le cadre de ses prérogatives, la ministre nationale de la Femme, Famille et Enfant, Lucie Kipele Aky Azua a adressé, à cette occasion, un message solennel à la Nation, au cours duquel elle a souligné que la République démocratique du Congo accueille favorablement la célébration de cette journée. Laquelle traduit une étape importante dans l’élimination de ce fléau (allusion faite à la violence sexuelle) qui entame non seulement la dignité et l’intégrité de la femme, mais aussi compromet la stabilité de celle-ci, a-t-elle indiqué.
C’est ainsi que Mme la ministre Lucie Kipele appelle l’ensemble de la population congolaise à se mobiliser, pour prioriser les efforts de prévention contre ce mal qu’est la violence sexuelle, et les efforts d’intervention. Ce, souligne-t-elle, pour « favoriser l’autonomisation des victimes en leur fournissant une assistance complète ».
Des efforts déployés pour bannir les violences sexuelles en Rdc
En effet, la ministre a indiqué, en amont, que la Rd Congo pays post-conflit, demeure encore le théâtre des violences multiformes « qui empêchent ces fils et filles de jouir des droits humains et des opportunités de développement qui leur sont offertes ». Dans cet ordre d’idée, ce sont surtout les violences sexuelles qui se distinguent par leur ampleur et leur échelle.
« Ainsi, partout à travers le pays, les personnes victimes sont légion, du fait, soit des conflits, soit des persécutions sociales. Même les hommes ne sont pas du tout épargnés, quand bien même leur proportion serait faible », a renchéri la ministre.
A en croire Lucie Kipele, le Gouvernement de la République avec le soutien de la Communauté internationale, déploie de gros efforts (dont elle a énuméré quelques-uns) depuis plusieurs années pour bannir les violences sexuelles, « un fléau qui avilit la population ». « Le rapport du Ministère de la Femme, Famille et Enfant sur l’ampleur des violences sexuelles et basées sur le genre constituent une grande préoccupation en Rd Congo », a martelé l’autorité.
« Ce tableau sombre exige davantage le renforcement des actions d’abord pour la prévention, ensuite pour l’amélioration des interventions en faveur des survivants », a déclaré la ministre.
Lucie Kipele rend hommage à Joseph Kabila
Auparavant, la ministre a rappelé les deux raisons majeures qui ont milité en faveur de l’adoption de la Résolution des Nations unies instituant cette Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle dans les zones en conflits. Notamment, pour renforcer la lutte mondiale contre les horreurs dont sont victimes les femmes et filles situées dans les zones de conflit et post-conflit ; et pour sensibiliser l’opinion universelle sur l’impérieuse nécessité de mettre fin à la violence sexuelle liée aux conflits.
Voilà pourquoi, Mme la ministre a exprimé ses hommages les plus déférents au Président de la République Joseph Kabila Kabange « dont l’impulsion personnelle favorise l’application cette Résolution ».
(Lepetit Baende)