42.119.380 électeurs enrôlés à ce jour et Présentation de l’Etat des lieux et perspectives du processus électoral
Beaucoup de spéculations, de contradictions, médisances contre la Commission Electorale Nationale Indépendante quant à la publication du Calendrier, mais également des critiques acerbes sur la machine à vote électro-manuelle. Plus avantageux en termes de réduction du coût financier, plus rapide, très fiable, plus crédible en termes de vote et publication des résultats en temps réel.
Pour un scrutin de plus de 1.332.621.679.51 $, la Communauté internationale n’attendait contribuer verbalement à hauteur de 123 millions de dollars, puis réduit à 35 millions de dollars, en ce que leur apport bénéficie aux ONG plutôt qu’à la Commission Electorale Nationale Indépendante. Ceci dit, la Communauté internationale n’a jamais déboursé un seul sous au processus électoral en RDC, nonobstant l’appui logistique de la Monusco. Pour une des plus grandes nations d’Afrique, à savoir la République Démocratique du Congo avec 2. 345. 409 km2, 85 millions d’habitants, 42 millions d’électeurs attendus, un Pays post conflit et jeune démocratie, elle joue un rôle stratégique important au cœur de l’Afrique et moteur économique africain latent. La Ceni n’entend pas offrir à ce grand pays des élections chaotiques. D’où, le temps nécessaire à produire un calendrier assorti des contraintes, législatives, financières, logistiques et sécuritaires.
Il n’y a plus de doute possible quant aux avantages que représente la machine à vote électro-manuelle, produit exclusif de la Commission Electorales Nationale Indépendante. La démonstration de pré-vote par onze électeurs a démontré suffisamment les avantages par rapport à un syllabus du bulletin manuel de plus de 52 pages.
Dans un cadre de concertation entre la Commission Electorale Nationale Indépendante et la société civile, en plus des partenaires au processus électoral, Corneille Nangaa en compagnie de son bureau et les membres de la plénière a brossé l’Etat des lieux et les perspectives du processus électoral, hier mardi 10 octobre 2017, à la Maison des Electeurs.
A ce jour, indique le numéro un de la Ceni, la Centrale Electorale à ce jour dispose de 42.119.380 électeurs enrôlés, sur le 45 millions d’électeurs attendus. Avec 53% d’hommes enrôles, soient 22.120.040 sur 47% des femmes enrôlées, soient 19.999.340.
Le processus en cours dans l’espace Kasaïen y compris deux territoires de Lomami : Luilu et Kamiji avec 295.135 enrôlés, dont 169.493 hommes et 125.642 femmes.
Donc, la Ceni s’inscrit dans les perspectives d’amélioration du processus électoral congolais, en dépit des contraintes juridiques, logistiques, techniques, sécuritaires auxquelles la République Démocratique du Congo doit relever le défi.
Par une étude comparative, Corneille a indiqué qu’aux élections de 2006, la Ceni avait enregistrés : 23 962 317 électeurs, 212 Partis politiques : 33Candidats élection présidentielle, 9709 Candidats députés nationaux pour 500 sièges et 13.474 Candidats députés provinciaux pour 711 sièges.
Tandis qu’en 2011, elle a enregistré 30 623 379 électeurs avec 355 Partis politiques, avec 11Candidats élection présidentielle, pour 18.864Candidats députés nationaux 500 sièges
A ce jour, dans le contexte politique en cour, la Ceni attend 45. 000 000 avec 600 Partis politiques et regroupements politiques, du moins avec 20 candidats attendus à l’élection présidentielle et 28.500 Candidats députés nationaux attendus pour 500 sièges et 36.500 Candidats députés provinciaux pour 711 sièges
45 millions d’électeurs, avec 600 partis politiques, d’où la plaidoirie de Corneille Nangaa au moment de la révision de la loi électorale, à regrouper les forces politiques par bloc en vue de minimiser le coût en terme non seulement de la production des bulletins, mais également du déploiement des matériels par rotation aérienne. Ainsi, encourage-t-il ses partenaires à proposer les amendements à la loi électorale des dispositions devant décourager les candidatures fantaisistes.
Au regard de l’état de lieux du processus électoral, Corneille Nangaa a indiqué l’évolution du processus, en ce qu’à son terme, la Ceni va devoir évaluer la situation et élaguer du Fichier électoral tous les cas de doublons. Il reconnait la performance des machines par un système ABIS qui détecte tous ces cas frauduleux. Si doublon il y a, la Ceni retiendra le dernier enrôlement et supprimera tous les précédents enrôlements d’un électeur. Il en va de même des mineurs qui se sont fait enrôler, le logiciel mis en place par la Ceni va détecter tous ces cas qui seront élagués du fichier électoral. Donc, plus de peur sur ces points qui soulèvent déjà un tollé dans le chef des parties prenantes au processus. Ces cas seront pris en charge au terme du processus d’identification et enrôlement des électeurs.
Les avantages de la Machine électro-manuelle
Comment améliorer le processus électoral en République Démocratique du Congo, en vue d’éviter le coût, le temps dudit processus ? En se référant à l’Accord de la Saint Sylvestre, il a été dit au, Chapitre IV, IV. 4 qu’il « … d’explorer les voies et moyens de rationalisation du système électoral pour réduire les coûts excessifs des élections. »
Pour un coût global de 1.332.621.679.51 $, soit 400.821.500,00$ pour la simple révision du fichier électoral ; 526.840.864,53$ pour les trois scrutins directs combinés ; 377.810.267,43$ des scrutins directs municipal, urbain et local ; 22.732.428,00$ pour les six scrutins indirects et 4.416.550,00$ pour la cooptation des chefs coutumiers.
La Ceni par ses ingénieurs informaticiens a inventé la machine qui a recueilli l’approbation même de la Communauté internationale à la dernière réunion à Bucarest, en Roumanie. La machine présente beaucoup d’avantages économique, sécuritaire et financière en ce que qu’elle offre la facilité, la rapidité, la fiabilité des données, la crédibilité du scrutin.
Au lieu d’un bulletin syllabus de plus de 52 pages comme dans les deux cycles électoraux précédents, Corneille Nangaa soumet aux parties prenantes un procédé électro-manuel qui réduit sensiblement les coûts. Au lieu d’un dispositif aérien imposant d’avions gros porteurs susceptibles de transporter, déploiement autant de tonnes de bulletins dans les Bureaux de vote, la Ceni a pensé en termes de la facilité en mettant au point trois sorte de bulletins, ( vert, rouge et bleu) et chacun joue son rôle de l’ouverture de la machine, au vote puis à la clôture du vote, dont la machine. Il s’agit d’insérer tous les candidats par circonscription électorale dans la machine, introduire le bulletin, appuyer sur le candidat de son choix, et la machine imprime la photo du candidat voté. Au lieu d’avoir un bulletin syllabus de plus de 28 mille candidats dans toutes les circonscriptions avec difficultés faciles à reconnaitre son candidat. La machine présente également les avantages de voter à partir du numéro de son candidat si seulement si, il y a plus de candidats. Dans moins d’une minute, le vote peut se dérouler et à la fin des opérations, la Ceni est à même d’avoir les résultats par procès-verbal électronique et manuelle à contre vérifier par les témoins et observateurs. Une fiabilité en ne point douter.
Au regard de tous ce qui précédent, le Président Corneille Nangaa entend faire un pacte avec les parties prenantes au processus électoral de faire large écho quant aux faisabilités de l’outil électoral de vote, mis en place par la Commission Electorale Nationale Indépendante. Faire connaitre au moins à plus de 80% de la population de maitriser la machine à vote électro-manuelle.
A la classe politiques, Corneille Nangaa a exhorté les leaders des partis politiques au sens patriotique, à l’amour de la République Démocratique du Congo, mère patrie ; d’œuvrer dans la culture de sensibiliser leurs militants à se préparer aux élections, plutôt de les inciter dans la rue. Il a rappelé, que seule la Ceni est légalement habilitée à organiser les élections ; elle ntend publier incessamment le calendrier, après avoir présenté le schéma critique.
Il importe qu’après analyse du schéma critique assorti des contraintes, la Ceni aura besoin de 621 jours, à compter du jour qu’elle sera en possession de la loi portant répartition des sièges par circonscription électorale, puis la révision du fichier électoral jusqu’à la date de la convocation du scrutin.
C’est aujourd’hui mercredi au Palais du Peuple, que les délégués des partis politiques au processus électoral à travers le Comité de liaison vont débattre, amender et adopter le Code de Bonne conduite des Partis et Regroupements politiques et de l’Acte d’engagement des Témoins, devant déterminer le comportement à adopter pendant la période électoral.
(Pius Romain Rolland )