Le vendredi 29 septembre dernier, dans un hôtel de la place, le ministre d’Etat en charge du Plan, Modeste Bahati Lukwebo, a clôturé l’atelier d’évaluation technique de la performance de la gestion axée sur les résultats de développement, qui devait déboucher sur la validation politique. C’était en présence de certains membres du gouvernement intéressés par l’appropriation de ce processus. Il s’agit du ministre d’Etat, ministre du Budget, du ministre de l’Urbanisme et Habitat, de la Recherche scientifique, etc.
Soulignons que le rapport qui a été validé contient un certain nombre d’éléments, notamment le diagnostic, les performances dans un certains nombre de domaines, le leadership, la planification axée sur les résultats, la budgétisation axée sur les résultats, la capacité institutionnelle à fournir les biens et services, le suivi et évaluation, système d’information et capacité statistique, le leadership et la redevabilité et le partenariat. Disons que pour cet atelier, les participants sont recrutés dans plusieurs secteurs : du gouvernement, du secteur privé, de la société civile, du monde scientifique, des femmes comme des jeunes.
Dans son discours, le ministre Modeste Bahati a indiqué avoir suivi avec attention soutenue les travaux, avant d’exprimer sa reconnaissance à chaque participant pour la disponibilité pendant 5 jours. A l’en croire, le rapport d’application de la gestion axée sur les résultats de développement (GRD), entant que mode de gestion du changement, a été passé au peigne fin. « Le rapport d’évaluation de la performance de la gestion axée sur les résultats de développement va être mis en œuvre et le gouvernement va appuyer la Cop-Rdc », dit-il, avant de soutenir que le plan d’action est complètement réalisé pour sa mise en œuvre. Il a conseillé aux uns et aux autres de cheminer davantage avec la Cop-Rdc dont ils sont membres, avant d’adresser ses remerciements à la Banque africaine de développement (BAD) pour son précieux concours.
Soulignons que le rapport qui a été validé aux termes de cet atelier est un condensé des constats, conclusions et recommandations des travaux sur la gestion axée sur les résultats. Pour M. Donatien Kouassi, Point focal AfCop de la Banque africaine de développement (BAD), en acceptant de soutenir les activités de la CoP-Rdc, la BAD a fait le pari de voir la gestion axée sur les résultats s’intégrer entièrement dans l’administration publique de la Rdc. « Nous sommes donc heureux de voir les progrès réalisés, notamment dans la diffusion de cette nouvelle approche de la gestion des services publics », dit-il, avant de réitérer l’appui de son institution au Gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son programme de développement. Il a par la même occasion encouragé les autorités à suivre les recommandations qui ont été validées.
Voilà qui a permis à Joseph Nkoy, Point focal national de l’initiative pour les résultats en Rdc, qu’on a fait le diagnostic, il y a eu des divergences, des points forts et faibles. L’atelier de ce jour concernait la validation du rapport, pour que les points faibles soient coulés en programme d’action pour atteindre des scores exigés. A titre illustratif, il a noté qu’au niveau de la budgétisation, comme point fort, c’est l’existence des instruments qui contribuent à l’élaboration d’un budget. Le point faible, c’est ce budget une fois adopté, n’est ni appliqué ni contrôlé, sans oublier des dépassements. Un autre point faible, c’est la publication du budget ne suit pas la périodicité normale.
(JMNK)