C’était un face-à-face entre les hauts cadres du Congrès National Congolais (CNC) et les militantes et militants de cette formation politique chère à l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala, son président national. A l’ordre du jour, la célébration du mois de septembre jugé noir par le CNC, parce que l’année passée et au cours de ce mois, il avait vu son siège national être incendié et vandalisé par les professionnels du chaos qui avaient tout emporté.
Clément Kitengye Kisaka, Secrétaire national en charge des Relations avec les Institutions, Harold Bellarmin Badibanga, porte-parole du CNC, Mireille Lukanga, Fédérale du parti dans le district de Mont Amba, ainsi que Samy Adubango, cadre du parti, ont eu, chacun à son tour à encourager les militants à l’abnégation pour leur parti, avant de condamner sérieusement l’intolérance politique et la violence qui caractérisent certains politiciens congolais et qui ont victimisé le parti de l’honorable Pius Muabilu.
Une visite sur le lieu a replongé les concernés dans l’angoisse, à voir les cicatrices indélébiles du passage des ennemis de la République. L’essentiel pour le CNCN, c’est le processus électoral qui doit aboutir à l’organisation effective des élections qui prouvent que la Rdc est réellement un Etat démocratique.
Il vous souviendra qu’à Kinshasa, lors des incidents du 19 au 20 septembre 2016, le siège national du CNC avait été pillé, au grand étonnement de tout le monde. De même, ce vent de pillage s’était rependu dans la nuit de lundi 09 à mardi 10 janvier 2017 à Tshikapa, province du Kasaï, où la permanence du CNC a été visitée par des inciviques. Ici comme ailleurs, des documents importants du parti et autres archives ont été saccagés, froissés, déchirés, ordinateurs emportés, sans compter les chaises. Nous apprenons que même certains biens de valeurs ont eux aussi été emportés.
(JMNK)