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Face à la rentrée scolaire titubante, Les mères et les enseignantes : mêmes préoccupations

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Les mouvements des grèves qui s’enchaînent ne constituent pas la cause principale pour cette rentrée scolaire timide. Les difficultés financières que connaissent la plupart des foyers congolais font en sorte que beaucoup d’élèves ne puissent regagner effectivement l’école.

Les parents impayés ne sont pas en mesure de scolariser leurs enfants en bonne et due forme. Quelques femmes qui pratiquent le petit commerce  s’expriment en disant que les salaires alloués à  leurs maris ne permettent guère de nouer les deux bouts du mois. Ce déficit courant dans le budget familial produit ses effets quand vient le moment de faire face aux frais scolaires. Dès lors, l’équation se complique quand il s’agit de famille nombreuse. « Nos salaires ne suffisent pas pour subvenir à tous les besoins familiales », a témoigné une mère de famille. C’est pourquoi les ménagères averties ne baissent plus les bras dans le contexte kinois. Par dynamise et le souci de sauver le foyer, elles s’évertuent dans le commerce informel, pour compenser les insuffisances du mari.  Les femmes enseignantes elles aussi éprouvent les mêmes difficultés et des préoccupations similaires. Dès lors qu’elles ont le statut de mères.  Car les écoles exigent le versement d’un acompte aux frais scolaires, et qui conditionnent à proprement parler l’alignement de l’enfant dans les effectifs de l’école d’accueil.

Souvent, le montant demandé à cet effet, est supérieure aux salaires de leurs  maris. Ainsi, les femmes en tant que mères,  cherchent à tout prix  à  prêter main-forte aux maris. Leur dévouement ne laisse pas la communauté nationale indifférente même si, hélas, cela s’avère insuffisant dans la plupart des cas. En effet, parlant de l’implication de la femme pour sauver son ménage des incertitudes de la conjoncture socioéconomique, les Ecritures saintes exhortent en ces termes : « La femme sage bâtit sa maison ». « Nous ne cesserons de nous battre aux côtés de nos maris pour la survie de nos foyers », ont témoigné des femmes rencontrées au quartier Sanga-Mamba à Ngaliema. Et d’ajouter : La plupart de nos enfants restent à la maison à cause des avances des frais scolaires exigés. Certains fréquentent des écoles privées pour souci de la qualité sérieuse de la formation. Nous interpellons  le gouvernent qui a promis notamment la gratuité de l’enseignement primaire, de réagir en notre faveur.

(Fifi Luyinika, stagiaire)


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